22. Suicidal Intent Scale (SIS) ou l'Echelle d'Intention Suicidaire Flashcards
Quel est l’objectif de la SIS ?
D’inférer « l’intention » suicidaire à partir de données comportementales.
Comment sont considérées les qualités métrologiques de la SIS ?
Comme satisfaisantes.
Quels sont les facteurs principaux évalués par la SIS ?
1/ « l’attitude à l’égard de la tentative de suicide »,
2/ « l’organisation du geste »,
3/ « la communication avec les autres »,
4/ « les précautions contre la découverte ».
Que permet la SIS ?
D’étudier les phénomènes psychologiques impliqués dans le « geste » suicidaire, qu’il y ait ou non une psychopathologie psychiatrique sous-jacente.
Qu’indique la SIS ?
La répétition de la tentative de suicide (avant un an) et le risque de passage à l’acte mortel ultérieur.
A quoi faut-il faire attention avec la SIS ?
Les différents éléments de l’échelle ne sont pas des prédicteurs irrécusables de tentative de suicide, mais seulement des indicateurs d’une probabilité (donc une hypothèse statistique), plus ou moins grande de passage à l’acte.
Que faut-il faire en complément de la SIS ?
Il est essentiel d’évaluer le lien avec la sévérité des symptômes dépressifs (ou de tout autre symptôme psychopathologique).
De quoi est composée la SIS ?
De 19 items à 3 degrés (0, 1, 2).
Comment s’effectue la passation ?
Au cours d’un entretien semi-directif approfondi avec le clinicien, suite à une tentative de suicide lorsque le patient peut dialoguer et coopérer.
Quand et comment s’effectue la cotation ?
Immédiatement après l’entretien.
Les items sont regroupés en deux sous-échelles :
1/ « circonstances » : évalue la réalisation technique du « geste » suicidaire (préméditation, méthode de réalisation, recherche de secours, etc.),
2/ « opinion du sujet » : évalue les éléments subjectifs (but, conception de la létalité, attente de la mort, etc.).
Quel est le score total de la SIS ?
Au maximum 38.
Comment interprète-t-on le score de la SIS ?
0 à 6 : « intention faible »
7 à 13 : « intention moyenne »
supérieur à 14 : « intention élevée ».
Qu’a conçu également Beck (1974) ?
Une Échelle de désespoir ou Échelle “H” (pour Hopelessness Scale)
Que permet d’évaluer l’échelle H ?
Le pessimisme du sujet et indirectement les intentions suicidaires.
A quoi doit faire attention le clinicien avec l’échelle H ?
Le désespoir n’est pas une condition nécessaire à la dépression clinique, et la désirabilité sociale empêche un sujet de coter son pessimisme, ce qui doit inciter le psychologue clinicien à la prudence.