181- Réaction inflammatoire : Aspects biologiques et cliniques - Conduite à tenir Flashcards
Définition de la réaction inflammatoire :
+ signes cliniques généraux
= processus de défense de l’organisme dont les déterminants biologiques peuvent entraîner des symtomes cliniques, voiee des maladies.
=> Elle peut être :
- localisée : vasodilatation locale, plaie, asthme
- systémique : choc septique, SDRA, pancréatite aigue, brulure…
- Aigue : urgence si choc
- chronique : maladie inflammatoire chronique.
Différence entre réaction autp-inflammatoire et réponse auto-immune :
Au cours des maladies primitivement inflammatoire, la réaction inflammatoire dooit être différenciée de la réponse auto-immune, même si ils peuvent coexister à des degrès variables :
- auto-inflammation = déréglement de l’immunité innée
- auto-immunité = déréglememnt de l’immunité adaptative
Epidémiologie :
- prévalence de la réaction inflammatoire à l’hopital
- rang en terme de mortalité
- rang en terme de morbidité
- 1/4 à 1/3 des patients hospitalisés présentent une réaction inflammatoire
- Les maladies inflamamtoires chorniques constituent la 3eme cause de mortalité après le cancer et les maladies cardiovasculaires
- 1ere cause de morbidité dans les pays développés
3 phases de la réaction inflammatoire :
1) Initiation : par différents signaux primaires qui dependent de la nature du facteur déclenchant.
2) Amplification : par la migratioin et la domiciliation (mobilisation, margination, diapédèse) des différentes cellules effectrices au sein du foyer inflammatoire.
=> La nature des signaux impliqués détermine la composition de l’infiltrat cellulaire.
3) résolution : Lorsque le sinal d’initiation a disparu, l’inflammation régresse. Par l’action compélmentaire des cellules (macrophages, fibroblastes), facteurs de croissance et cytokines. pour remodelave, néovascularisatione t réparation tissulaire.
=> Si la phase de résolution n’est pas complète il peut avoir une chronicité du syndrome inflammatoire.
Voies de signaliation :
=> Voies usuelles :
- Signal d’initiation : détecté principalement par les macrophage engendre la production de molécules (chimiokines, cytokines) permettant ne mobilisation cellulaire médullaire et périphériques entrainant l’amplification. Principalement IL6, IL1 ou TNF-a
- Sytème du complément et système de la cooagulation : les cellules endothéliales permettent le recrutement des PNN vers le secteur extra-vasculaire et le site de l’aggression.
=> Inflammasome : sous l’influence de stimuli intra-cellulaires d’alerte, survient une oligomérisation de protéines qui forme un complexe intracellulaire activant la capase 1 ou IL1-b convertase, qui permet la transformation de la pro ILI1-b en ILI1-b. Ce système si il est muté est en cause dans la maladies auto-immatoire (comme la fièvre méditerranéenne familiale)
=> Figure 1 page 103
Conséquence de la Réaction inflammatoire au niveau des organes =
- action cérébrale
- action endothéliale
- action hépatique
- Action cérébrale : hyperthermie, anorexie, asthénie, somnolence
- Action endothéliale : modification du tonus, de la perméabilité et de l’adhésivité vasculaire permettant la migration des leucocytes circulants dans les tissus => signes inflammatoires locaux (rougeur, douleur, tuméfaction, chaleur)
- Action hépatique : production de protéines de la phase aiguë (syndrome inflammatoire biologique)
Principaux médiateurs cellulaires de la réaction inflammatoire :
+ signaux d’activation.
=> tableau 1 page 104
Les PNN et les monocytes possèdent de facon constitutionnelle des récepteuurs membranaires et cytoslique PRRs (TLR et NOD-like receptors et NLRs) reconnaissant les PAMPs présent sur les agents pathogènes.
+ DAMPs = sugnaux d’alerte endoggènes (acide urique..) activant les voies de signalisation dépendantes du TNF-a et de l’IL1-b qui aboutissent au NF-kb.
Médiateurs humoraux de la réaction inflammatoire :
- Chémokines = cytokines dont le role principal est l’activation cellulaire et la stimulation de la migration des leucocytes. Elles intéragissent avec des récepteurs couplés aux prootéines G impliquées dans l’apoptose, la prolifération, l’angiogenèse, l’hématopoièse ou l’organogenèse comme TNF-a et IL1-b augmentent l’expression des médiateurs de la répoonse inflammaotire :
- cytokines pro-inflammatoire IL6, 8, 12, 17, 18, 23, interferon 1, TNF-a et IL1-b eux mêmes.
- médiateur lipidique dérivés de l’acide arachidonique : prostaglandine
- histamine
- Autres cytokines : IL10, TGF-b et IL1-RA ayant une action anti-inflammatoire pour limiter les dfférentes étapes.
- Médiateurs plasmatiques : souvent de syntèse hépatique, interviennent dans la pahse final de l’inflammation et constituent des maqueurs quantifiés en pratique clinique.
=> systèmes du complément et de la coagulation. haptoglobine, orosomucoide, SAA, CRP…
Médiateurs de l’inflammation =
A lire
=> Libérées par les tissus endommagés/stressés et par les cellules (mastocytes, macrophages, phagocytes…)
- Amines vasoactives : histamine, sérotonine, kinine (bradykinine ++)
- Radicaux libres, NO
- Protéines du complément :
- Anaphylatoxine = induisent l’inflammation : C4a, C5a, C3a
- Opsonisation : C3b
- Protéines du complexe d’attaque membranaire : C5b, C6 à C9
- Lipidiques : phospholipase A2 (acide arachidonique), Cox-2 (prostaglandine pro-inflammatoire), lipo-oxygénase
- Protéines inflammatoires hépatiques : CRP, SAA, α1-antitrypsine, haptoglobine, fibrinogène, céruléoplasmine
- Cytokines pro-inflammatoires (macrophages ++) : TNFα, IL1, IL6, IL12, IL15, IL18
- Cytokines anti-inflammatoires (lymphocytes T, surtout Th2 ++) : IL4, IL10, IL11, IL13, TGF-β
Cibles thérapeutiques des médiateurs de l’inflammation :
- glucoocorticoide
- AINS
- anticorps monoclonaux
- Les glucocorticoides ont des cibles multiples
- Les AINS limitent la production de prostaglandine
- Les anticorps monoclonaux ciblent plus précisement certains médiateur comme TNF-a (infliximab, adalimimab, etanercept), IL1 (anakinra, canakinumab) ou le récepteur de l’IL6 (tocilizumab)
Signes cliniques de la réaction inflammatoires =
=> Aucun signe clinique n’est pathognomonique d’un état inflammatoire
- Fièvre : après un repos de 15-20 minutes, avant toute prise d’antipyrétique, avec mesure du pouls et de la PA
- Anorexie, amaigrissement : augmentation de la consommation d’énergie (fièvre, augmentation de la synthèse protéique, catabolisme musculaire)
- Sarcopénie
- Asthénie, somnolence
- Douleur :
- Spécifique : localisation variable selon l’organe atteint
- Non spécifique : arthromyalgies, céphalées
- Signes locaux en cas d’atteinte d’organe superficiel (peau, arthrite…) : rougeur, chaleur, tuméfaction, douleur
Principales conséquences de la réaction inflammatoire :
- cliniques
- bioloogiques
=> tableau 2 page 105
Conséquence biologique biologiques de l’inflamamtion :
- Anémie inflammatoire : anémie arégénétrative normo ou microcytaire par carence en Fer (fer capté par les macrophage) et diminution de la production d’EPO.
- Hypoalbuminémie : témoin d’un sydnrome inflammatoire intense et prolongé mais aussi éventuellement d’unne dénutrition.
=> Entraine des oedèmes déclives.
Conséquences biologiques à long terme de l’état inflammatoiore :
- Amylose AA : secondaire à des dépots extra-cellulaire dibrillaires de produits de déradation de la protéine SAA, qui forment des feuuillets b plissés.
=> Tous les organes peuvent être touchés. L’atteinte rénale fréqeunte doit être dépistée par une recehrche de protéinurie.
Mais l’atteinte cardiaque est plus rare que dans l’amylose AL.
- Risque cardiovasculaire : L’inflammation chronique est un facteur de risque d’athérosclérose.
Définition d’un syndrome de réponse inflammatoire systèmique (SRIS) :
+ diagnostic
= association de signes cliniques et biologique qui témoigne de facon non spécifique d’une réponse inflammatoire géénrale indépendante du mécanisme causal qui peut etre infectieux, traumatique ou dysimmunitaire.
=> diganostic = tableau 3 page 106
Diagnostic du syndrome inflammatoire biologique :
= il faut impérativement associer au moins 2 paramètre de l’inflamation pour parler d’un syndrome inflammatoire biologique car il y a beaucoup de variation physiologique (grossesse…)
Cinétique des différentes protéines de la réaction inflammatoire :
- rapide
- intermédiaire
- lente
=> tableau 4 page 107
Résultats de l’électrophorèse des protéines sériques =
- Hyper-α-globulinémie :
- Migration de l’orosomucoïde et de l’α1-anti-chymotrypsine en α1
- Migration de l’haptoglobine et de la céruléoplasmine en α2
- Migration du fibrinogène en β et de la CRP en γ : sans influence sur le profil de l’EPP
- En cas d’inflammation prolongée : hypoalbuminémie
=> figure 3 page 108