1.11 Loi 41 Flashcards

1
Q

Quelles sont les nouvelles activités de la LOI 41 ?

A
  • Prolonger une ordonnance d’un médecin;
  • Ajuster l’ordonnance d’un médecin en modifiant la forme, la dose, la quantité ou la posologie d’un médicament prescrit;
  • Substituer un médicament prescrit, en cas de rupture d’approvisionnement complète au Québec;
  • Administrer un médicament afin d’en démontrer l’usage approprié;
  • Prescrire un médicament lorsqu’aucun diagnostic n’est requis;
  • Pour un pharmacien exerçant dans un centre exploité par un établissement de santé ou de services sociaux, la prescription et l’interprétation d’analyses de laboratoire.
  • Prescrire un médicaments pour une condition mineure (Dx et traitement connus);
  • Pour le pharmacien qui exerce ses activités professionnelles dans une pharmacie communautaire, prescrire des analyses de laboratoire aux fins de la surveillance de la thérapie médicamenteuse.
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2
Q

Quelles sont les ACTIVITÉS qui ne nécessitent PAS une formation obligatoire ?

A
  • Prolonger l’ordonnance d’un médecin.
  • Prescrire un médicament lorsqu’aucun diagnostic n’est requis.
  • Prescrire et interpréter des analyses de laboratoire.
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3
Q

Quelles sont les ACTIVITÉS qui nécessitent une formation obligatoire ?

A
  • Ajuster l’ordonnance d’un médecin.
  • Substituer un médicament lors de rupture d’approvisionnement.
  • Prescrire un médicament pour une condition mineure (Dx et Tx déjà connus).
  • Administrer un médicament afin d’en démontrer l’usage approprié.
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4
Q

La PROLONGATION, l’AJUSTEMENT, la PRESCRIPTION et la SUBSTITUTION ne s’appliquent pas aux ___.

A

aux STUPÉFIANTS, aux DROGUES CONTRÔLÉES, ni aux SUBSTANCES CIBLÉES.

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5
Q

Quels sont les PRINCIPES à respecter pour la p^restation de soins par le pharmacien ?

A
  • Faire primer l’intérêt du patient:
  • Soins de qualité, efficaces et sécuritaires.
  • Favoriser la continuité des soins par le bon professionnel au bon moment.
  • Favoriser les pratiques collaboratives et l’échange d’information entre les professionnels de la santé.
  • Ne pas effectuer d’activités de nature diagnostique => le pharmacien peut évaluer dans les limites de son champ d’expertise.
  • Engager pleinement sa responsabilité professionnelle
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6
Q

Quelles sont les SOURCES D’INFORMATION à utiliser pour faire sa collecte de données ?

A
  • Le patient, les personnes de soutien et les autres professionnels de la santé impliqués;
  • Les valeurs cliniques observées par le pharmacien;
  • Le dossier médical, DSQ et le dossier patient
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7
Q

De quoi doit-on tenir compte avant d’intervenir ?

A
  • la présence ou non de signaux d’alarme;
  • de la situation clinique;
  • de la présence ou non de critère(s) d’exclusion;
  • de ses compétences;
  • de la complexité de la situation;
  • de la possibilité d’orienter le patient vers un collègue.
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8
Q

Quels sont les ÉLÉMENTS OBLIGATOIRES sur une ORDONNANCE ?

A
  • Éléments obligatoires afin d’identifier le patient:
    • nom et prénom;
    • date de naissance;
    • sexe;
    • numéro de RAMQ (idéalement).
  • Éléments obligatoires afin d’identifier le pharmacien qui rédige l’ordonnance:
    • nom en caractères d’imprimerie;
    • numéro de téléphone et adresse;
    • numéro de membre (licence);
    • signature
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9
Q

Quels sont les ÉLÉMENTS OBLIGATOIRES sur une Rx pour un MÉDICAMENT ?

A
  • nom du médicament en caractère d’imprimerie;
  • posologie (forme pharmaceutique (co, cap, etc.) concentration PRN, dosage);
  • voie d’administration (per os, IM, etc.);
  • durée de traitement ou la quantité prescrite;
  • nombre de renouvellements autorisés ou la mention qu’aucun renouvellement n’est autorisé;
  • poids du patient PRN;
  • nom du médicament dont le patient doit cesser l’usage PRN;
  • indication/motif de l’ordonnance.
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10
Q

Quels sont les ÉLÉMENTS OBLIGATOIRES sur une Rx pour une ANALYSE de labo ?

A
  • nature;
  • renseignements cliniques nécessaires à sa réalisation
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11
Q

Quels sont les ÉLÉMENTS INTERDITS à mettre sur une ordonnance ?

A
  • Utilisation des mentions « usage connu » ou « tel que prescrit », ou toute autre mention au même effet.
  • Inclure sur l’ordonnance:
    • nom ou la marque/logo d’une entreprise avec laquelle le pharmacien est affilié (chaîne ou bannière (PJC, Uniprix, Familiprix, etc.);
    • nom ou la marque/logo d’une entreprise qui offre des services d’analyses de laboratoire.
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12
Q

Une Rx d’un pharmacien peut-elle faire l’objet d’un transfert ?

A

OUI

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13
Q

Lors de la rédaction d’une ordonnance suite à une prolongation ou un ajustement, il est obligatoire de reproduire __

A

toute interdiction apparaissant à l’ordonnance originale (ex.: NPS).

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14
Q

Un pharmacien peut-il faire une VERBALE ?

A

OUI

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15
Q

Pour quelles activités le pharmacien doit-il informer le médecin traitant ?

A
  • prolonger une ordonnance;
  • prescrire et interpréter des analyses de laboratoire;
  • ajuster la dose d’un médicament;
  • substituer un médicament prescrit;
  • prescrire un médicament pour des conditions mineures.
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16
Q

Pourquoi consigne-t-on les INFORMATIONS au dossier ?

A
  • Contribue à la qualité et la continuité des soins dans un même milieu, entre les milieux et entre les professionnels de l’équipe;
  • Reflète sa pensée critique, sa capacité de résoudre les problèmes liés à la pharmacothérapie et son jugement professionnel;
  • Permet la traçabilité de la surveillance de la thérapie médicamenteuse;
  • Atteste des services rendus;
  • Diminue le risque de duplication d’intervention et d’erreur.
  • Améliore l’efficience (accélère l’analyse du dossier).

Ce qui n’apparaît pas au dossier est réputé ne pas avoir été dit, vu ou fait.

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17
Q

Quelles sont les situations où un pharmacien est autorisé à prescrire ?

A
  1. Contraception hormonale à la suite de la COU (prescription initiale de 3 mois pouvant être prolongée de 3 mois supplémentaires)
  2. Supplémentation vitaminique en périnatalité
  3. Nausées et vomissements reliés à la grossesse
  4. Diarrhée du voyageur (traitement en cas de manifestation)
  5. Prophylaxie du paludisme
  6. Pédiculose
  7. Prophylaxie antibiotique chez les porteurs de valve
  8. Prophylaxie cytoprotectrice chez les patients à risque
  9. Prophylaxie du MAM (excluant la prescription de la dexaméthasone ou du sildénafil)
  10. Cessation tabagique (excluant la prescription de la varenicline et du buproprion)
  11. Contraception orale d’urgence
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18
Q

Lorsqu’il prescrit un traitement, le pharmacien doit utiliser les __

A

lignes directrices et les consensus de traitement les plus récent.

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19
Q

Le pharmacien doit-il informer le md s’il fait un Rx sans diagnostic ?

A

NON

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20
Q

Les algorithmes de LOI 41 sont-ils la loi ?

A

NON

« L’algorithme qui suit n’est fourni qu’à titre indicatif et n’est qu’un moyen proposé aux pharmaciens pour les assister. Toute décision prise par un pharmacien doit être en fonction des situations particulières de son patient et cet algorithme ne remplacera jamais le jugement professionnel du pharmacien. Le pharmacien est seul responsable de ses décisions qui doivent, par ailleurs, être justifiées dans le dossier de chaque patient. »

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21
Q

Le pharmacien peut prescrire un médicament pour une des conditions mineures prévues à l’annexe I lorsque :

-

-

A
  1. le patient a déjà reçu un diagnostic pour cette condition et qu’un médecin lui a prescrit un médicament;
  2. la condition du patient a déjà fait l’objet d’une évaluation par une infirmière praticienne spécialisée (IPS) et que cette dernière lui a prescrit un médicament.
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22
Q

Quelles sont les CONDITIONS MINEURES pour lesquelles on peut prescrire ?

A

a) Dysménorrhée primaire
b) Vaginite à levure
c) Infection urinaire chez la femme
d) Acné mineure
e) Dermatite atopique
f) Herpès labial
g) Muguet consécutif à l’utilisation d’inhalateur corticostéroïde
h) Aphtes buccaux
i) Hémorroïdes
j) Rhinite allergique
k) Érythème fessier
l) Conjonctivite allergique

23
Q

Quels sont les SIGNAUX D’ALARME qui nous empêche de prescrire pour une condition mineure ?

A
  • présence d’un signe ou d’un symptôme récurrent ou persistant après le premier médicament prescrit par le pharmacien;
  • présence d’un signe ou un symptôme qui suggère la présence d’une maladie chronique ou systémique non diagnostiquée;
  • présence d’un signe ou d’un symptôme laissant croire à un déclin ou à l’altération du fonctionnement d’un organe ou d’un système;
  • présence d’une réaction inhabituelle au médicament.
24
Q

Pour quelle condition mineure on peut represcrire seulement si Rx date de < 12 mois ?

A

INFECTION URINAIRE

et < 3 traitements

25
Q

Pour quelles conditions mineures peut-on represcrire si <2 ans ?

A
  • Dysménorrhée primaire
  • Hémorroïdes
26
Q

Pour quelles conditions mineures peut-on represcrire si <4 ans ?

A
  • Rhinite allergique
  • Herpès labial
  • Acné mineure sans nodule ni pustule
  • Vaginite à levure
  • Érythème fessier
  • Conjonctivite allergique
  • Aphtes buccaux
  • Dermatite atopique (eczéma) avec cortico n’excédant pas une puissance faible à modéré
  • Muguet consécutif à utilisation inhalateur de corticostéroïde
27
Q

Que doit faire un pharmacien s’il ne prescrit pas pour une condition mineure ?

A
  • diriger le patient vers la ressource appropriée (médecin ou IPS, urgence, etc.);
  • inscrire les motifs qui justifient sa décision sur un formulaire et le remettre au patient;
  • mettre une note au dossier des motifs qui justifient son refus
28
Q

Quelles sont les CAUSES des ULCÈRES APHTEUX ?

A
  • Inconnue tant pour les ulcères aphteux (stomatite aphteuse, aphtes) que pour les ulcères aphteux récidivants (stomatite aphteuse récidivante).
  • Affections buccales inflammatoires et NON INFECTIEUSES.
  • Probablement multifactorielle: traumatismes localisés et anxiété/le stress +++.
  • Allergies (Ac lait de vache et protéines bovines), prédisposition génétique, sensibilité à certaines agents de conservation(acide benzoïque et le cinnamaldéhyde), agents utilisés dans dentifrice (laurylsulfate de sodium), carences nutritionnelles (fer, zinc, calcium, vitamines (B1 ,B2 ,B6 , B12 ou acide folique)), aliments (ex.: café, chocolat, arachides, céréales, amandes, fraises, fromage, tomates et farine de blé), maladies générales, changements hormonaux, certains Rx (ex.: AINS, analgésiques opioïdes, BB, IECA(captopril), antiarythmique, antinéoplasiques, biphosphonate), cessation tabagique.
29
Q

Quelle est la FRÉQUENCE des APHTES BUCCAUX ?

A
  • 5-25% avec un taux de récidive à 3 mois de 50%.
  • > 1/3 enfant d’âge scolaire ont ce type de lésions buccales.
  • Fréquence et gravité diminue avec l’âge
30
Q

Quelle est la PRÉVALENCE des APHTES BUCCAUX ?

A

Plus élevée chez les femmes, les patients de moins de 40 ans(+++enfants et ados), les personnes ayant des ATCD familiaux d’ulcères aphteux et les membres des classes socio-économiques moyenne et moyenne-élevée.

31
Q

À quel âge survient habituellement le premier épisode d’APHTES BUCCAUX ?

A

10 à 20 ans

32
Q

Quels sont les SYMPTÔMES des APHTES BUCCAUX ?

A
  • Douleur
    • Parfois, difficulté à manger, à parler et à avaler.
  • Autres Sx
    • En présence de récidive ou de lésions persistantes: perte de poids et diminution de la qualité de vie.
33
Q

Quel est l’ASPECT des APHTES MINEURS ?

A
  • Petites ulcérations de forme ronde ou ovale.
  • Contour bien délimité et surélevé.
  • Centre peu profond et nécrosé.
  • Halos érythémateux.
  • Pseudomembrane gris blanc
  • Diamètre : 2-5 mm
  • Nombre de lésions : 1-5
34
Q

Où se situe les APHTES buccaux MINEURS ?

A

Muqueuse buccale mobile (lèvres, joues, plancher de la bouche, dessous et côté de la langue ou le palais mou).

35
Q

Combien de temps dure un APHTE BUCCAL MINEUR ?

A

7-10 jours

36
Q

Quelle est la PARTICULARITÉ des APHTES BUCCAUX MINEURS ?

A

Vague malaise localisé (piqûre, brûlure) peut précéder la lésion quelques /heures jours avant l’apparition.

37
Q

Quel est l’ASPECT des lésions des APHTES MAJEURS ?

A

Ressemblent aux aphtes mineurs, mais plus grands, plus profonds.

Diamètre : > 10mm

Nbr de lésions : 1-10

38
Q

Où se situe les LÉSIONS des APHTES MAJEURS ?

A
  • Muqueuse qui recouvre les glandes salivaires accessoires.
  • Parfois les lèvres, le palais mou et dans la gorge.
39
Q

Combien de temps dure des APHTES MAJEURS ?

A

> 14 jours (ad plusieurs semaines à plusieurs mois)

Cicatrices persistent

40
Q

Quel type d’APHTES sont FRÉQUENTS chez les patients atteints du VIH ?

A

APHTES MAJEURS

41
Q

Quel est l’ASPECT des lésions des APHTES HERPÉTIFORMES ?

A

Plusieurs amas d’ulcères punctiformes de forme irrégulière.

Diamètre : <5 (2-3 mm)

Nombre de lésions : 10-100 (peuvent fusionner en ulcère plus grand (1,5 cm))

42
Q

Où se situe les APHTES HERPÉTIFORMES ?

A

Toute la muqueuse orale

Persistance des cicatrices

43
Q

Quelles sont les PARTICULARITÉS des APHTES HERPÉTIFORMES ?

A
  • Prévalence plus élevée chez la femme.
  • Apparaissent à un âge plus avancé que les deux autres types d’aphtes.
  • Très douloureuse.
  • Sans rapport avec infection à HSV.
44
Q

Quels sont les CRITÈRES D’EXCLUSION des APHTES BUCCAUX ?

A
  • Lésion buccale ne pouvant être facilement différenciée.
  • Inefficacité, intolérance, allergies, effets indésirables avec le triamcinolone acétonide topique.
  • Patient atteint de VIH ou immunodéprimé.
  • Patient recevant des tx de chimiotx ou de radiotx.
  • Patient atteint de tuberculose (ulcère infectieux).
  • Patient atteint de diabète avec tendance de non-contrôle.
  • Prise de Rx pouvant expliquer l’apparition des lésions (agents cytotoxiques (MTX), opioïdes, AINS, Bêtabloqueurs, etc.).
  • Appareil orthodontique ou prothèse dentaire responsable de la lésion.
  • Présence de candidose buccale.
  • Grossesse (primo infection d’herpès (tératogène) )ou déficience en vitamines du groupe B et en acide folique).
  • Contact oral ou sexuel avec une personne ayant les mêmes symptômes (mono, herpès, gonorrhée ou syphilis).
  • Présence de maladie auto-immune (maladie inflammatoire de l’intestin, lupus érythémateux, etc.).
45
Q

Quels sont les SIGNAUX D’ALARME des APHTES BUCCAUX ?

A
  • Douleur intense qui empêche le patient de manger, boire, mâcher et avaler.
  • Présence de lésions associées à de la fièvre.
  • Présence d’un rash malaire (au niveau des joues).
  • Autres problèmes cutanés concomitants (lupus érythémateux) ou lésions sur les mains ou les pieds (pied-main-bouche).
  • Diarrhée récurrente avec sang ou mucus (maladie inflammatoire de l’intestin).
  • Uvéite ou conjonctivite associée (maladie de Behçet ou syndrome de Reiter).
  • Perte de poids.
  • Ulcères qui perdurent >21 jours (biopsie?).
  • >6 épisodes par année (pathologie autoimmune ou inflammatoire sous-jacente?).
  • Présence de plaques blanches et épaisses sur la muqueuse des joues ou des gencives ou sur la langue associées au tabagisme (néoplasie à suspecter).
46
Q

Quels sont les OBJECTIFS de traitement des APHTES BUCCAUX ?

A
  • Soulager la douleur.
  • Diminuer la durée des Sx.
  • Assurer une ingestion adéquate d’aliments et de liquides.
  • Diminuer les récurrences des ulcères (MNP).
47
Q

Expliquer les ANESTHÉSIQUES TOPIQUES comme traitement d’APHTES BUCAUX.

A
  • Plusieurs formulations disponibles de benzocaïne (gel, liquide, pâte).
  • Diverses concentrations (10-15-20%).
  • Durée d’action courte: 20-45 minutes => soulagement temporaire seulement.
  • Peuvent être appliqués 3-4 fois par jour avec un Q-TipsMD pour maximum une semaine. Il faut éviter de boire ou de manger dans l’heure suivant l’application.
  • Risque d’hypersensibilité et de méthémoglobinémie avec la benzocaïne?
  • Risque d’étouffement, de morsures et de brûlure.
  • Gels de benzocaïne = teneur élevée en R-OH => Picotement ou brûlure lors de l’application.
48
Q

Expliquer les AGENTS DE PROTECTION DE LA MUQUEUSE comme traitement d’APHTES BUCAUX.

A

ORABASE

  • Pommade émolliente contenant un agent muco- adhérant la carboxyméthylcellulose.
  • Permet de soulager temporairement la douleur et apporte une protection.
  • Application locale PRN. Assécher d’abord la partie à traiter avec un Q-TipsMD. Éviter de manger ou de boire 30 minutes après l’application.
  • Bien toléré.
49
Q

Quel ANALGÉSIQUE SYSTÉMIQUE peut-on recommander pour les APHTES BUCCAUX ?

A
  • Acétaminophène à dose usuelle peut être suggéré afin de soulager la douleur.
  • Éviter l’ibuprofène ou naproxen: AINS peuvent favoriser l’apparition d’ulcères aphteux et aggraver les lésions.
50
Q

Expliquer les CORTICOSTÉROÏDES TOPIQUES comme traitement des APHTES BUCCAUX.

A

ORACORT (Triamcinolone acétonide 0.1%)

  • Seul traitement indiqué au Canada dans le traitement des aphtes buccaux.
  • Préparation de triamcinolone dans une pâte adhésive OrabaseMD (favorise l’adhésion et l’efficacité + protège l’ulcère).
  • Application locale en couche mince T-QID PC et HS ad guérison.
    • Le patient ne doit pas manger, boire ou parles excessivement ad 30 minutes après l’application.
  • Plus efficace lorsqu’appliqué dès la première phase d’ulcération.
  • Soulage la douleur grâce à ses propriétés anti-inflammatoire et diminue la durée des lésions.
  • Ne prévient pas les récidives et ne diminue pas la fréquence des ulcérations.
  • Risque de candidose oropharyngée lors d’un usage abusif ou prolongé(peu probable lorsqu’utilisé de manière appropriée sur une courte période).
  • Moins de risque de suppression de l’axe hypothalamo-hypophyso surrénalien que les corticos per os
51
Q

Quelles sont les MNP en présence d’ULCÈRES ?

A
  • Éviter les aliments qui entraînent de la douleur : R-OH, chocolat, aliments épicés, acides, durs ,salés ou difficiles à mâcher.
  • Maintenir une bonne hygiène buccale en utilisant une brosse à dent à poils souples et un dentifrice sans lauryl-sulfate de sodium (prolonge le temps de cicatrisation).
  • Laisser fondre un glaçon sur l’ulcère.
  • Se gargariser la bouche avec de l’eau salée ( 2,5-5ml de sel ordinaire dans 250 ml d’eau), 3 à 4 fois par jour, afin de nettoyer la ou les lésions. Ne pas appliquer le sel directement sur la lésion.
  • Se rincer la bouche avec une solution constitué d’un sachet de perborate de sodium monohydraté (anciennement AmosanMD) dilué dans 30 ml d’eau.
  • Éviter les rince-bouches contenant de l’alcool(augmente l’irritation).
52
Q

Quelles sont les MNP en prévention des ULCÈRES ?

A
  • Mastiquer lentement, afin d’éviter de se mordre.
  • Éviter de se mordiller les joues.
  • Éviter les traumas buccaux (lors du brossage des dents).
  • Si dents pointues (naturellement ou suite à une intervention dentaire) => demander au dentiste de les limer.
  • Gérer son stress.
  • Appliquer une cire orthodontique (ButlerMD, GumMD).
  • Ajuster les prothèses dentaire.
  • En présence de récurrence, tenter d’identifier les facteurs déclencheurs.
53
Q

Décrivez le SUIVI à faire pour les APHTES BUCCAUX.

A

Suivi dans 7 jours

  • Efficacité: Diminution de la douleur, amélioration de la capacité à manger et à parler => si amélioration mentionner au patient de poursuivre le tx pour 7 jours additionnels ou ad disparition des lésions.
  • Tolérance: Généralement bien toléré (candidose oropharyngée si utilisation abusive ou prolongée).
  • Adhésion: Valider que le patient respecte bien la posologie