UA 4 Flashcards

1
Q

où sont produites les plaquettes et quel est leur rôle

A

Les plaquettes sont formées au niveau de la moelle osseuse. La thrombopoeïtine est l’hormone clé qui régule la prolifération et la différentiation des mégacaryocytes. Les plaquettes forment les thrombus, fournissent des sites récepteurs spécifiques ainsi que les phospholipides nécessaires à la cascade de coagulation et protègent la thrombine de l’antithrombine.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

définition thrombopénie

A

La définition de thrombopénie est généralement un décompte plaquettaire inférieur à 150 X 109/L quoique certains auteurs suggèrent < 100 X 109/L.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

causes les plus communes thrombopénie (15)

A
  • Le sepsis,
  • la coagulation intravasculaire disséminée,
    -l’hémodilution secondaire aux transfusions massives,
  • les agents de chimiothérapie,
  • les infections,
  • les médicaments,
  • les carences nutritionnelles en acide folique ou en vitamine B12,
  • les maladies hépatiques,
  • les désordres de l’hématopoïèse,
  • le purpura thrombopénique,
  • les microangiopathies,
  • la destruction auto-immune,
  • la circulation extracorporelle,
  • la séquestration splénique
  • la pseudo thrombopénie secondaire aux méthodes de prélèvements du sang
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

conséquence d’une thrombopénie

A

La conséquence est un risque de saignement augmenté. Les saignements peuvent aller des pétéchies à des saignements majeurs. Le temps de saignement n’est généralement modifié que lorsque le décompte plaquettaire est inférieur à 100 X 109/L et le risque de saignement devient significatif lorsque le décompte plaquettaire est inférieur à 50 X 109/L dans un contexte chirurgical et inférieur à 10-20 X 109/L pour les saignements spontanés.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

chez pt qui présente saignement aux gencives, multiples ecchymoses et épistaxis, quels sont les signes et symptômes thrombopénie

A

Les signes sont les saignements aux gencives, les multiples ecchymoses et l’épistaxis qui témoignent d’une coagulation déficiente secondaire au déficit important en plaquettes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

physiopathologie du purpura thrombopénique idiopathique (PTI)

A

Il s’agit d’auto-anticorps dirigés contre plusieurs glycoprotéines de la surface des plaquettes menant à la destruction prématurée des plaquettes par les macrophages

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

différence entre enfant et adulte pour purpura thrombopénique idiopathique

A

Les PTI chez l’enfant récupère généralement sans traitement en dedans de quelques semaines alors que chez l’adulte la maladie est souvent chronique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

physiopathologie du purpura thrombotique thrombopénique (PTT)

A

Il s’agit d’une microangiopathie caractérisée par une déficience sévère en ADAMTS 13, une protéase responsable du clivage du facteur de von Willebrand. Cette protéase clive les gros facteurs de von Willebrand relâchés par les cellules endothéliales. Ces gros facteurs ont une plus grande capacité à réagir avec les plaquettes sanguines et causer une thrombose disséminée si caractéristique du PTT.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

causes médicamenteuses purpura thrombotique thrombopénique (PTT) (5)

A
  • Quinine,
  • ticlopidine,
  • clopidogrel,
  • agents de chimiothérapie (mitomycine, gemcitabine),
  • immunosuppresseurs (cyclosporine et tacrolimus
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

qu’est-ce que le syndrome hémolytique urémique (SHU)

A

microangiopathie apparentée au PTT

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Cause principale du syndrome hémolytique urémique (SHU)

A

La bactérie E.Coli O157:H7 responsable de la maladie du Hamburger.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

traitement du PTT

A

plasmaphérèse (remplacer le plasma par de l’albumine) est le seul traitement démontré efficace

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

3 mécanismes comment les médicaments induisent une thrombopénie

A
  • mécanisme immunologique
  • purpura thrombotique thrombopénique/syndrome urémique hémolytique
  • suppression de la production de mégacaryocytes dans la moelle osseuse
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

types de réaction pour les mécanismes immunologiques qui introduisent une thrombopénie avec des médicaments (6)

A
  • formation d’anticorps haptène-dépendants (rare)
  • formation d’anticorps enduit par un médicament qui se lie à une protéine membranaire (type quinine)
  • réaction de type fiban qui n’est rapporté qu’avec les antiplaquettaires tirofiban et l’eptifibatide, des inhibiteurs du récepteur GPIIb/IIIa
  • réaction est secondaire à une réaction de défense dirigée contre la portion murine de l’abciximab, un anticorps monoclonal dirigé contre le récepteur GPIIb/IIIa
  • réaction implique la formation d’auto anticorps par les sels d’or et la procaïnamide
    -thrombopénie induite par l’héparine (HIT) est une complication grave de l’héparinothérapie qui se manifeste par la présence d’anticorps dirigée contre le complexe héparine et facteur plaquettaire 4 (PF4), une thrombopénie et des complications thrombotiques artérielles ou veineuses
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

réaction de type quinine

A

formation d’un anticorps induit par un médicament qui se lie à une protéine membranaire. Il s’agit d’un des principaux mécanismes des médicaments causant des thrombopénies. Les médicaments impliqués incluent, entre autres, les antibiotiques sulfamidés, les céphalosporines, la vancomycine, les antihistaminiques H2, les anti-inflammatoires non-stéroïdiens et l’acétaminophène

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

thrombopénie dans le cadre d’un purpura thrombotique thrombopénique ou d’un syndrome urémique hémolytique

A

sont surtout le clopidogrel, la ticlopidine et les agents de chimiothérapie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

causes médicamenteuses de thrombopénie les plus fréquemment rapportées (11)

A
  • anticonvulsivants,
  • les beta-lactames,
  • les anti-rhumatoïdes,
  • les sulfamidés,
  • les anti-inflammatoires non-stéroïdiens
  • les antituberculeux.
  • les héparines,
  • les inhibiteurs du récepteurs GPIIb IIIa,
  • les antiplaquettaires,
  • les antihistaminiques H2
  • la vancomycine.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

mécanisme par lequel l’alcool induit une thrombopénie

A

Par déficit d’apport en acide folique fréquent chez les alcooliques et par effet toxique direct au niveau de la moelle

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

autre que médicament, cause thrombopénie

A

Néoplasie hématologique, PTI, PTT/SHU, infection, anémie aplasique, cirrhose, VIH, lupus

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

dans la liste suivante, quels médicaments peuvent causer thrombopénie : amlodipine, glyburide, atorvastatin, quinine, ibuprofène, acétaminophène

A

quinine, Advil, Tylenol

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

quoi faire lorsqu’on pense qu’un médicament cause thrombopénie

A

retirer le médicament soupçonné et d’assurer des mesures de support. Habituellement, les plaquettes commencent à remonter après 3 à 4 jours et redeviennent normales après 1 à 2 semaines, le temps que le médicament et ses métabolites soient éliminés et que la destruction des plaquettes cesse

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

par quel mécanisme la quinine induit une thrombopénie et le délai d’apparition

A

Il s’agit d’anticorps anti plaquettes quinine dépendant dirigés vers des complexes membranaires de la plaquette (GPIIb/IX ou GP IIb/IIIa). Le délai est généralement de 7 à 10 jours.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

qu’est-ce que le thrombocytose

A

La thrombocytose est généralement définie comme un décompte plaquettaire > 450 X 109/L.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

3 grandes catégories de thrombocytose

A

La thrombocytose réactionnelle (ou secondaire),
la thrombocytose familiale (rare) et
la thrombocytose essentielle

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

causes de thrombocytose réactionnelle

A

Processus transitoires : pertes aiguës de sang, récupération d’une thrombopénie, infection ou inflammation aiguë, réponse à l’exercice.

Processus chroniques : déficience en fer, anémie hémolytique, splénectomie, cancer, maladies inflammatoires chroniques, médicaments (vincristine, G-CSF)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

physiopathologie de la thrombocytose essentielle

A

Désordre myéloprolifératif chronique dans lequel les niveaux de thrombopoeïtine sont anormalement élevés secondaire à un défaut au niveau du récepteur au niveau des récepteurs à la thrombopoeïtine (c-Mpl). Par conséquent, les niveaux plasmatiques de thrombopoeïtine deviennent élevés et stimulent les mégacaryocytes qui y sont hypersensibles

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

complications de la thrombocytose essentielle

A

Événements thrombotiques et vasculaires (ex : accident cérébrovasculaire, thrombophlébites, embolie pulmonaire, thrombose veine hépatique…), complications neurologiques

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

2 thérapies cytoréductives pouvant être utilisées en thrombocytémie essentielle

A

Analgrélide et hydroxyurée

28
Q

agranulocytose définition et conséquences

A

Réduction dans le nombre de cellules myéloïdes matures dans le sang (granulocytes et granulocytes immatures) < 0,5 X 106/L. La conséquence est l’infection et toutes les complications qui s’en suivent.

29
Q

que doit faire pharmacien avec de servir clozapine

A
  1. S’inscrire au réseau de surveillance du fabricant choisi.
  2. Communiquer avec le prescripteur afin de s’assurer qu’il ait rempli le formulaire d’inscription au réseau de surveillance du fabricant choisi.
  3. S’assurer que le patient soit inscrit au réseau de surveillance du fabricant choisi.
  4. S’assurer que le prélèvement sanguin hebdomadaire, bimensuel, ou mensuel a bien été effectué.
    Il est essentiel que les pharmaciens valident la date de l’analyse sanguine et les résultats avant de procéder à l’exécution de l’ordonnance de clozapine.
  5. Obtenir le résultat de l’analyse sanguine avant de remettre la médication. Peu importe le mode de distribution de la clozapine (fiole, Dosett, Dispill, etc.), le pharmacien a l’obligation d’obtenir le résultat de l’analyse sanguine du patient avant de remettre la médication.
  6. Inscrire cette information au dossier du patient.
    Afin d’assurer que la consultation des dossiers des patients prenant de la clozapine se fasse avec les données a jour, il est essentiel que les résultats sanguins soient inscrits au dossier informatisé du patient.
  7. S’assurer que le réseau de surveillance vérifiera auprès des autres réseaux de surveillance si le patient a déjà utilise la clozapine et s’il a fait l’objet d’un arrêt de traitement secondaire a une agranulocytose ou a un effet indésirable (myocardite, allongement de l’onde QT, etc.). Dans le cas de la clozapine, chaque fabricant du médicament tient des registres de patients distincts. Il y a un processus établi pour le transfert des patients d’un registre a un autre, exigeant une confirmation écrite et l’accès a l’information sur le suivi précédent. Il est recommande au pharmacien d’indiquer ces renseignements au dossier-patient informatise.
  8. Obtenir l’autorisation du réseau pour débuter le traitement.
  9. Remettre au patient la quantité de clozapine nécessaire pour une, deux ou quatre semaines de traitement, selon l’algorithme d’exécution de l’ordonnance, si les résultats sanguins sont jugés normaux.
    Toute ordonnance demandant un service supérieur peut être fractionnée en période de 7, 14 ou 28 jours, selon le cas. On encourage le pharmacien a communiquer avec le prescripteur afin de lui rappeler la restriction de la clozapine quant a la durée du traitement.
    Lorsque la quantité servie est modifiée (de 7 à 14 jours ou de 14 à 28 jours), il est recommandé au pharmacien de noter le changement au dossier du patient et de
    demander une nouvelle ordonnance spécifiant la nouvelle quantité à servir.
  10. Confirmer avec le prescripteur la poursuite du traitement si la situation atteint le niveau ≪ alerte ≫ (statut jaune).
  11. Suspendre sans délai le traitement et confirmer immédiatement cette cessation au
    prescripteur si la situation atteint le niveau ≪ arrêt ≫ (statut rouge
30
Q

rôle du filgrastim dans l’agranulocytose induite par médicaments

A

Les données solides qui supportent son utilisation sont rares mais plusieurs experts et cliniciens suggèrent qu’il peut être bénéfique.

31
Q

. La suppression de la production de mégacaryocytes est également associée à quoi

A

aux agents de chimiothérapie quoique les diurétiques thiazidiques ainsi que l’alcool puissent également supprimer la moelle osseuse.

32
Q

épidémiologie purpura thrombopénique idiopathique

A
  • 100 cas par million par année
  • 50% des cas sont des enfants et se résout en 6 mois chez 70 % des cas
  • plus chez les femmes pour les adultes et maladie plus insidieuse et chronique
33
Q

Pathophysiologie purpura thrombopénique idiopathique

A

la production d’anticorps dirigés vers plusieurs glycoprotéines présent sur la surface des plaquettes (ex : GP IIb/IIIa, GP 1b/IX) entraînant la destruction des plaquettes.

34
Q

pronostic purpura thrombopénique idiopathique enfant

A

70-80% des cas vont avoir une rémission spontanée, sans aucun traitement

35
Q

pronostic purpura thrombopénique idiopathique adulte

A

les rémissions spontanées sont rares (< 10%) et l’approche au traitement variera selon la sévérité de la thrombopénie. Les adultes ayant une thrombopénie < 30 X 109/L nécessiteront un traitement initial avec des glucocorticoïdes. Les adultes ayant un décompte plaquettaire supérieur à 30-50 x 109/L auront fréquemment une maladie bénigne et stable et ce, sans traitement. Environ 15% de ces patients évolueront vers une maladie plus sévère au cours des années qui suivront. L’incidence de saignements majeurs et de mortalité variera grandement selon la sévérité de maladie et l’intensité des traitements. Dans une cohorte de 152 patients suivis sur une médiane de 9,5 années, le risque de mortalité était le même que la population général. Six patients sont décédés de causes reliés au PTI.

36
Q

facteurs de risque purpura thrombopénique idiopathique

A

L’infection à l’Hélicobacter pylori a été associée à la thrombopénie. Il n’est pas clair s’il s’agit d’une entité diagnostique différente.

37
Q

signes purpura thrombopénique idiopathique

A

Pétéchies,
hémorragies au niveau des muqueuses (ex : voies nasales, cavité orale, génito-urinaire, gastro-intestinal) et de la peau.
L’hémorragie est rare en présence d’un décompte plaquettaire supérieur à 10 X 109/L. L’hémorragie cérébrale est la conséquence la plus sévère du PTI.

38
Q

biologie clinique purpura thrombopénique idiopathique

A

Thrombopénie à la formule sanguine est souvent la seule anomalie. Le frottis sanguin ne devrait démontrer aucune anomalie morphologique.

Biopsie de la moelle osseuse est généralement recommandée chez les adultes âgés

39
Q

épidémiologie prupura thrombotique thrombopénique

A

maladie rare qui affecte 4 à 11 personnes par million par année

40
Q

pathophysiologie purpura thrombotique thrombopénique

A

implique une destruction des plaquettes d’origine non immunitaire. Cette destruction est causée par une déposition de brins de facteur de von Willebrand et de fibrine au niveau de l’endothélium de vaisseaux sanguins de petit calibre. Ainsi, les plaquettes et les érythrocytes qui passent dans ces vaisseaux sont endommagés causant une thrombopénie et une anémie. De plus, certaines plaquettes seront détruites à l’intérieur de petits thrombus.

41
Q

médicaments pouvant causer purpura thrombotique thrombopénique

A
  • quinine (le plus rapporté)
  • ticlopidine
  • clopidogrel
  • immunosuppresseurs (cyclosporine, tacrolimus)
  • chimiothérapie (mitomycine C, gemcitabine)
42
Q

causes autre que médicament du purpura thombotique thrombopénique

A
  • grossesse
  • maladies auto-immunes (lupus, sclérodermie, syndrome antiphospholipides)
  • diarrhée avec entérocolite à E. Coli (fréquent avec enfant et associé au syndrome hémolytique urémique)
  • déficience congénitale ou acquise à l’enzyme plasmatique ADAMTS13
43
Q

facteurs de risque purpura thrombotique thrombopénique

A
  • Origine idiopathique: obésité, sexe féminin, race noire
  • Entérocolite à Escherichia Coli O157 :H7 : race blanche chez les enfants et les adultes, sexe féminin chez les adultes
  • Quinine : âge avancé, race blanche, sexe féminin
  • Immunosuppresseurs et chimiothérapie : dose et durée
44
Q

signes purpura thrombotique thrombopénique

A

Manifestations ischémiques de sévérité variable aux organes cibles.
* Faiblesse, confusion et coma, douleur abdominale, nausées, vomissements, diarrhée, arythmies cardiaques, insuffisance rénale.
* Enfants : nausées, vomissements et diarrhées sanguinolentes

45
Q

biologie clinique purpura thrombotique thrombopénique

A

Formule sanguine: thrombopénie, anémie

Frottis sanguin: fragments d’érythrocytes (shistocytes)

Signes d’hémolyse: hémoglobine abaissée, réticulocytose, elevation de la LDH

Test de Coombs négatif, bilirubine augmentée,

46
Q

symptômes purpura thrombotique thrombopénique

A

Faiblesse,
altération de l’état de conscience,
symptômes digestifs,
fièvre

47
Q

épidémiologie thrombocytose

A

majorité des thrombocytoses retrouvés en clinique sont réactionnelles (plus de 80% des cas).

48
Q

gestion normale du nombre de thrombocyte

A

La thrombopoiétine est une hormone clé dans la régulation de prolifération et la différentiation des mégacaryocytes, les précurseurs des plaquettes. Les mégacaryocytes et leur progéniture ont un récepteur membranaire (c-Mpl) qui lie spécifiquement la thrombopoiétine. La thrombopéitine plasmatique se lie au récepteur c-Mpl et la balance qui demeure libre stimule la prolifération de mégacaryocytes. Ainsi, lorsque le décompte plaquettaire s’abaisse, les quantités de thrombopoiétine libre augmentent et stimulent la mégacaryocytose. Lorsque le décompte plaquettaire augmente, la quantité de thrombopoiétine libre diminue et la mégacarycytose est diminuée.

49
Q

thrombocytose secondaire physiopathologie

A

La concentration sérique de thrombopoiétine est élevée ou normale de façon inappropriée dans la thrombocytose secondaire. Dans des états inflammatoires aigus comme une infection ou une néoplasie, une augmentation de la thrombopoiétine précède souvent une thrombocytose dite secondaire ou réactionnelle. L’interleukine-6, cytokine importante dans des états inflammatoires aigus, semble jouer un rôle important puisque qu’elle est capable de stimuler l’expression de ARNmessager de la thromboiétine au niveau hépatique

50
Q

thrombocytose clonales physiopathologie

A

Dans les thrombocytoses clonales comme la thrombocytose essentielle, il n’y a pas de maladie sous-jacente identifiable qui stimule la production de plaquettes. Comme dans la thrombocytose secondaire, il y a des niveaux élevés de thrombopoiétine mais le mécanisme est une anormalité dans la liaison du la thrombopoiétine au récepteur c-Mpl. Dans la thrombocytose essentielle, un défaut clonal dans l’expression de c-Mpl par les plaquettes et les mégacaryocytes empêche la liaison optimale de la thrombopoiétine et cause une augmentation des concentrations de thrombopoeitine libre

51
Q

conséquence thrombocytose réactionnelle

A

pas de complications

52
Q

conséquences thrombocytose essentielle

A
  • saignement malgré la thrombocytose, car les interactions de plaquettes avec l’endothélium ne sont pas normales
  • complications thrombotiques qui ne sot pas liés au décompte plaquettaire
  • complications neurologiques d’origine cérébrovasculaires
  • transformation en leucémie ou en myelodysplasie dans de rares cas
53
Q

signes thrombocytose réactionnelle

A

pas de signes spécifiques

54
Q

signes thrombocytose essentielle

A

saignements et signes de thrombose

55
Q

biologie clinique thrombocytose

A

augmentation du décompte plaquettaire de plus de 500 X 109

56
Q

causes générales de thrombopénie

A
  • production
  • destruction
  • dilution
  • factrice
57
Q

thrombopénie de production causes

A
  • baisse de la production de plaquettes secondaire à suppression de la moelle ou sous-production de thrombopoiétine
  • Infections virales
  • Médicaments et toxines (alcool, chimiothérapie, radiothérapie)
  • Déficiences (vitamine B12, acide folique)
  • Désordres de l’hématopoïèse
  • Maladies hépatiques
58
Q

thrombopénie causé par une destruction

A
  • Destruction de plaquettes augmentée, secondaire à causes immunes ou non
  • Infectieux
  • Médicamenteux
  • Destruction allo-immunitaire (Post-transfusion, post-transplantation)
  • Purpura thrombopénique idiopathique (PTI)
  • Coagulation intravasculaire disséminée
  • Purpura thrombotique thrombopénique/Syndrome
    hémolytique urémique (Ex: gastro-entérite à E. coli 0157:H7)
  • Anticorps anti-phospholipides
59
Q

thrombopénie causé par dilution

A
  • Perte de sang massive et support transfusionnel (lorsqu’on donne seulement des gr et pas de plaquettes)
  • Séquestration splénique (rate a toutes les plaquettes)
60
Q

thrombopénie factrices

A
  • EDTA
  • Anticoagulation insuffisante a/n tubes
61
Q

Thrombopénie médicamenteuse mécanisme général

A
  • Mécanismes auto-immuns (Quinine)
  • PTT (Ticlopidine)
  • Thrombopénie à l’héparine
62
Q

médicaments qui font souvent des thrombopénie

A
  • héparine
  • quinine
  • antibiotiques
  • anticonvulsivants
63
Q

traitement PTI

A
  • corticostéroïdes,
  • immunoglobulines,
  • immunosuppresseurs,
  • splénectomie,
  • eltrombopag (agoniste du récepteur de la thrombopoïétine)
64
Q

Eltrombopag et romiplostin

A
  • Agonistes de la thrombopoiétine
  • Indications:
    – PTI réfractaires
    – Pré-procédure pour insuffisants hépatiques
    – Anémie aplasique sévère
65
Q

Leucocytose

A
  • Différentielle
  • Démarginalisation des leucocytes a/n rate
  • Corticostéroides
  • quand on donne cortico= augmentation leucocytes sanguins
66
Q

leucopénie

A
  • Neutropénie vs agranulocytose
  • <0,5 vs <0,1 ou <0,5 (neutro+baso+eosino)
  • Clozapine est l’exemple le + pertinent
  • Algorithme
67
Q

Pancytopénie

A

leucopénie, anémie et thrombopénie