Tx pharmaco HTA + complément Flashcards
Équation de la TA (avec DC, FC, VE, RVP) ainsi que l’action des anti-hypertenseurs
TA=DC×RVP où DC=FC×VE
• Tous les antihypertenseurs ↓ RVP, DC ou les 2
• Diurétiques ↓ VE et DC à court terme, mais ↓ aussi RVP à long terme
• Diurétiques, certains BCC (verapamil, diltiazem), BB : effet marqué sur le DC
• IECA, ARA, ⍺-bloquants, BCC DHP, agents centraux (methyldopa, clonidine), hydralazine, diurétiques : vasodilatation donc RVP
Quels agents utilisés dans le Tx de l’HTA procurent une meilleure protection des organes cibles?
IECA et ARA
- protègent reins ++, protègent le cœur après un IM et ↓ progression de l’IC
- BB protègent – bien contre complications de l’HTA chez personnes âgées, mais ↓ mortalité des pts avec ATCD de IM ou atteint d’IC
- BCC moins étudiés
Quels agents utilisés dans le Tx de l’HTA sont les mieux tolérés?
- ARA
- IECA (toux possible)
- BCC (œdème membre inférieurs)
- BB et diurétiques (effets métaboliques)
Quels agents utilisés dans le Tx de l’HTA seraient les plus efficaces pour diminuer la TA?
Les BCC (surtout DHP) puisqu'ils sont des vasodilatateurs très puissants (↓ RVP). *autres agents à efficacité égale
Pourquoi le blocage des récepteurs β1 ne se traduit pas directement pas une baisse de la PA?
Mécanisme de compensation (stimulation arc baroréflexe ; décharge SNS ; vasoconstriction reliée aux récepteurs ⍺-adrénergiques en périphérie ;↑ temporaire RVP
- en quelques jours, la libération de noradrénaline est inhibée et la RVP revient à la normale
- diminution de la production de rénine = ↓ activation SRAA = effet hypotenseur
β-bloqueurs cardio-sélectifs + avantages
nebivolol (10mg/j), bisoprolol (20mg/j), métoprolol (50mg/j)
- sélectivité influencée par la dose
- Utile si pts asthmatiques, ou avec maladie vasculaire périphérique ou Raynaud, car moins de bronchoconstriction et vasoconstriction en périphérie (causés par stimulation β2)
- Utile aussi chez pt diabétiques, car moins d’effets indésirables métaboliques : cholestérol, glycémie
β-bloqueurs + liposolubles
Propanolol et metoprolol
- Plus d’EI au SNC (cauchemar, insomnie, léthargie, confusion, dépression) *mais controversé, hydrosolubles aussi
- Bcp + métabolisés a/n hépatique (1er passage important)
- Grande variabilité interindividuelle
- Plus d’interx
β-bloqueurs + hydrosolubles
Nadolol et aténolol
- Peuvent aussi causer EI au SNC
- Excrétés inchangés ds les urines
- Moins bien absorbés, mais meilleure F
- Ajustement en IR
β-bloqueurs avec activité sympathomimétique intrinsèque
Pindolol et acébutolol
• Agonistes partiels : blocage β1 moins important
• Si SNS faiblement stimulé : agoniste ( ↑ FC), si SNS déjà stimulé : antagoniste ( ↓ FC)
Nommez les β-bloqueurs de la 3ième génération et leurs différences
Les B-bloqueurs de troisième génération agissent surtout en diminuant la RVP.
• Labetalol et carvedilol : bloquent récepteurs ⍺1 (dilatation muscles lisses vasculaires)
• Nebivolol et carvedilol : libération NO (vasodilatateur)
*Nebivolol a une action directe a/n de l’endothélium vasculaire: stimule NOS et empêche dégradation/ oxydation du NO
Modifications métaboliques causées par les β-bloqueurs
↑ Glucose;
↑ Anormalités lipides (baisser les HDL et
augmenter les TG);
↑ Résistance à l’insuline (en diminuant l’apport sanguin périphérique);
*moindre avec les
cardio-sélectifs et 3e gén.
↓ Activité de la rénine (favorable)
Modifications hémodynamiques causées par les β-bloqueurs
↓ Débit cardiaque; *sauf si BB vasodilatateur (3e gén)
↑↓ RVP (augmente en début de traitement puis diminue);
↓ FC;
↓ Contractilité du myocarde;
↓ Activité sympathique.
Effets indésirables des β-bloqueurs
► Fatigue/diminution tolérance à l’effort (mécanisme pas entièrement élucidé; surtout liposolubles);
► Bronchospasme (relié à effet sur B2);
► Bradycardie (rythme cardiaque diminue trop);
► Exacerbation maladie ou syndrome de Raynaud (il est donc préférable de favoriser les B1 sélectifs, sinon vasoconstriction en périphérie);
► Dépression, cauchemars, insomnie (car effets au SNC; privilégier les molécules
hydrosolubles);
► Dysfonction sexuelle (comme tous les médicaments pour la pression, car diminution
de la perfusion intra-caverneuse)
► Masquer les sx d’hypoglycémie ou prolonger une hypoglycémie chez un pt diabétique (par inhibition glucagon)
Contre-indications des β-bloqueurs
• Bradycardie sinusale d’origine diverse ou mx du sinus
• Blocs AV 2e et 3e degré
• IC non maitrisée
• Asthme
• Mx/ syndrome de Raynau ou mx vasculaire périphérique sévère
*Prudence chez personnes âgées (+ EI et toute façon moins efficace)
*Effet rebond possible si arrêt soudain ( ↓ dose progressivement sur 1-2 sem puis cesser)
Interactions des β-bloqueurs
- BCC non-DHP (diltiazem et vérapamil) : prolongation de la conduction SA et AV, bradycardie par effets chronotrope et dromotrope négatifs
- Clonidine : HTA rebond si arrêt brusque de celle-ci avec un BB, bradycardie
- Digoxine : ↓ exagérée du rythme cardiaque
- Rx causant bradycardie additive : amiodarone, disopyramide, inhibiteurs des cholinestérases
Différences en ce qui concerne la liaison au canal calcique pour les types de BCC
- les dihydropyridines(nifédipine, amlodipine et félodipine) inhibent de préférence les canaux a/n du muscle lisse = ↓ RVP
- Les non-DHP (Benzothiazepine : diltiazem et Phenylakylamine : vérapamil) inhibent surtout les canaux des cellules cardiaques = ↓ stimulation du noeud sinusal = ↓ contractilité = ↓ VE = ↓ DC
Quels types de BCC permettent une vasodilatation périphérique + importante?
les dihydropyridines(nifédipine, amlodipine et félodipine) inhibent de préférence les canaux a/n du muscle lisse = ↓ RVP
Quels types de BCC peuvent causer une stimulation réflexe du SN sympathique ?
les dihydropyridines(nifédipine, amlodipine et félodipine)
- via les barorécepteurs
- possibilité de tachycardie réflexe transitoire surtout si BCC courte action (nifédipine)
- stimulation sympathique = augmentation rénine = activation SRAA (mécanisme compensatoire non souhaité, mais ne réduit pas l’efficacité)
Effet indésirable le plus fréquent des DHP
œdème périphérique
- causé par une dilatation pré-capillaore
- limite l’augmentation de doses
- prendre le médicament au coucher pour favoriser le
retour veineux
Effet indésirable le plus important des non-DHP
Bloc AV ou dépression cardiaque (mais rare)
donc faire ECG avant de le prescrire
*constipation surtout verapamil en raison de la relaxation sur les muscles lisses gastro-intestinaux
Contre-indications des BCC non-DHP
vérapamil et diltiazem
• Blocs AV 2e ou 3e degré (ralentir davantage la transmission du signal pourrait causer un bloc AV complet)
• IC - Dysfonction ventriculaire gauche sévère (fraction d’éjection < 35%)
• Mx du sinus
Interactions des BCC
- Substrats et Inhibiteurs du 3A4
- BB et BCC non DHP : prolongation conduction SA et AV, bradycardie
- Digoxine : verapamil et diltiazem ↓ son élimination (↑ taux sériques)
- Lithium : verapamil et diltiazem entrainent fluctuations des Cp
Lien entre l’angiotensine II et la dysfonction endothéliale
En se liant à son récepteur, l’angiotensine II provoque une augmentation du stress
oxydatif dans les parois vasculaires car elle active la formation d’anions superoxyde à partir d’O2. Ces anions vont piéger le NO pour l’inactiver ou le dégrader. L’équilibre sera
donc rompu car il y aura davantage d’anions superoxyde que de production de NO, ce
qui provoque la dysfonction endothéliale = {inflammation, vasoconstriction, hypertrophie muscle lisse} = athérosclérose
* Le NO a plusieurs propriétés bénéfiques dont
celui d’être un puissant vasodilatateur qui contribue à maintenir l’endothélium en santé
Système rénine-angiotensine-aldostérone (en bref)
Le foie produit l’angiotensinogène → la rénine le transforme en angiotensine I → l’ECA (à la surface des cellules) le transforme en
angiotensine II → l’angiotensine II stimule l’aldostérone et va se lier à son récepteur (AT1) → Rétention Na+/H2 au niveau du rein et
vasoconstriction/ hypertension au niveau des vaisseaux sanguins.