Troubles neurocognitifs liés au vieillissement Flashcards
Est-ce que “démence” est un terme utilisé dans le DSM-5? (2)
Non, on utilise
1. « troubles neurocognitifs légers »,
2. « autres troubles neurocognitifs majeurs »
Que constitue la base de l’étude de la cognition? (2)
- La connaissance de l’anatomie du cerveau
- la terminologie associée
Que décrit cette image?
Un engorgement de certaines parties du cerveau
émondage du cervau avec le temps
Quelle partie a une maladie et quelle est en santé?
Gauche=santé
Quelle est la définition du trouble neurocognitif?
Troubles dans lesquels le déficit cognitif n’a pas été présent dès la naissance ou dans la petite enfance, et constituent donc un déclin par rapport à un niveau de fonctionnement antérieurement atteint.
Quelle est la définition d’un trouble neurocognitif selon le DSM-5? (2)
- un patient souffrant d’un TNC majeur présente un déclin cognitif significatif par rapport à un niveau antérieur de fonctionnement dans un ou plusieurs domaines cognitifs et ses déficits cognitifs interfèrent avec son autonomie dans ses actes du quotidien
- un patient ayant un TNC léger présente un déclin cognitif modeste et ses déficits cognitifs n’interfèrent pas avec son autonomie dans ses actes du quotidien.
Pourquoi on doit se préoccuper des maladies neuros?
En raison de l’incidence et la prévalence
Explique l’incidence (3)
- nombre de nouveau cas
- 2008: 103 700 par année / soit 1 nouveau cas toutes les 5 minutes
- 2038: 257 800 par année / soit 1 cas toutes les 2 minutes
Explique la prévalence (3)
- nombre de personnes atteintes
- 2008: 480 600 personnes / soit 1,5% de la population canadienne
- 2038: 1 125 200 personnes / soit 2,8% de la population canadienne
coûts ++ avec âge
Vrai ou faux?
L’évaluation des troubles neuropsychologiques (dx) est une activité réservée au médecin et au psychologue (lorsqu’une attestation de formation lui a été délivrée par l’Ordre des psychologues du Québec)
Vrai
Que s’est-il passé depuis l’entrée en vigueur du paragraphe 4, article 37.1 du Code des professions (PL 21)?
Plusieurs professions peuvent être associées au repérage et au processus menant au diagnostic des TNC.
Que peut faire l’ergothérapeute dans le diagnostic de TNC?
L’ergothérapeute peut procéder à une appréciation de certaines fonctions mentales supérieures dans le but de conclure à propos des habiletés fonctionnelles d’un patient, et ce, dans tous les contextes de soins.
Vrai ou faux?
L’ergothérapeute est autorisé.e à poser un diagnostic de TNC, ni de troubles cognitifs.
FAUX
roles de l’ergo avec sanré mentale
(3)
- Évaluer les impacts fonctionnels d’un trouble mental déjà diagnostiqué
- Évaluer un élève handicapé pour un plan d’intervention à l’école
- Évaluer un jeune enfant pour des besoins d’adaptation
Nomme les signaux d’alarme d’un trouble neuro (7)
- Changement sur le plan de la mémoire (amnésie)
- Perte de l’autonomie fonctionnelle
- Trouble de l’organisation, de la planification et du raisonnement (fonction exécutives)
- Déficit de la reconnaissance visuelle (agnosie)
- Trouble du langage et de la parole (aphasie)
- Altération de la capacité à réaliser une activité motrice malgré des capacités motrices intactes (apraxie)
- Modification de la personnalité, du comportement et de l’humeur
Comment sont les symptomes de la plupart des TNC?
Symptômes progressifs et insidieux
Explique le premier stade de l’évolution des TNC (2)
- Il y a un stade précurseur, au cours duquel les troubles cognitifs sont
encore légers et où il n’y a pas encore d’impacts fonctionnels significatifs - À ce stade, on parle de « TNC mineur », de « Trouble cognitif léger (TCL) » ou encore de « Mild Cognitive Impairment (MCI) »
Comment évoluent les TNC?
L’évolution des TNC mineurs peut progresser vers l’un des TNC majeurs
(et divers types de démences) – impacts fonctionnels significatifs.
Évolution des TNC
TNC mineur/ TCL (3)
- Perte de mémoire objective
- Perte d’intérêt
- AVQ normales
Évolution des TNC
TNC majeur; stade léger (6)
- Oublis fréquents
- Perte de mémoire épisodique
- Question répétée
- SPCD apathie, dépression
- Perte des fonctions instrumentales
- Anosmie
Évolution des TNC
TNC majeur
Stade modéré (6)
- Progression des déficits cognitifs
- Aphasie
- Perte des fonctions exécutives
- AVQ élémentaires perturbés
- SPCD multiples
- Soins plus importants
Évolution des TNC
TNC majeur
Stade avancé (3)
- SPDC mutiples: agitation ++
- Altération du sommeil
- Dépendance totale:alimentation, hygiène
Troubles neurocognitifs (selon DSM-V)
Mineur (TCL) (3)
- Déclin cognitif significatif,
comparativement à un niveau de
performance antérieur, tel que
suspecté par le sujet, un proche ou le clinicien et - Une atteinte modeste de la
performance cognitive démontrée
par une évaluation neuropsychologique standardisé ou une autre évaluation clinique quantitative - Les déficits cognitifs n’interfèrent pas avec le fonctionnement quotidien
Troubles neurocognitifs (selon DSM-V)
Majeur (stades de démence) (3)
- Déclin cognitif significatif,
comparativement à un niveau de
performance antérieur, tel que
suspecté par le sujet, un proche ou le clinicien et - Une atteinte substantielle de la
performance cognitive démontrée
par une évaluation neuropsychologique standardisé ou une autre évaluation clinique quantitative - Les déficits cognitifs empêchent de réaliser seul les activités quotidiennes
Nomme 2 critères des TNC selon le DSM-5 (2)
- Les déficits cognitifs ne surviennent pas exclusivement au cours d’un délirium
- Les déficits ne sont pas expliqués par un autre trouble mental
Nomme ce qui a préciser dans les TNC mineur (TCL) selon le DSM-5
avec ou sans troubles du comportement
Nomme ce qui a préciser dans les TNC majeur selon le DSM-5 (2)
- avec ou sans troubles du comportement
- la sévérité
Caractéristiques typiques de la maladie Alzheimer (3)
1.Type de démence le plus commun (60 à 80% des cas).
2.Symptômes précoces:
- difficulté à se souvenir des noms et des événements récents;
- apathie et dépression.
3.Symptômes plus tardifs:
- problèmes de jugement, désorientation, confusion, changements de comportement et difficulté à parler,
- Problèmes de déglutition et de marche.
Nomme les caractéristiques typiques de la démence vasculaire (3)
- Également connu sous le nom de démence post-AVC (ou Troubles cognitifs vasculaires)
- 2e type le plus courant de démence.
Les difficultés sont causées par une diminution du flux sanguin vers des parties du cerveau (souvent une série de petits accidents vasculaires cérébraux qui bloquent les artères). - Symptômes se superposent à ceux de la maladie d’Alzheimer, bien que la mémoire ne soit pas aussi sérieusement touchée.
Nomme les caractéristiques de la démence mixte
- Caractérisé par les anomalies caractéristiques de la maladie d’Alzheimer et un autre type de démence - le plus souvent la démence vasculaire, mais aussi d’autres types, tels que la démence à corps de Lewy.
Nomme les caractéristiques de la démence à corps de Lewy (3)
- Le modèle de déclin peut être similaire à la maladie d’Alzheimer, y compris les problèmes de mémoire, de jugement ainsi que les changements de comportement.
- L’initiation et la sévérité des symptômes cognitifs peuvent fluctuer selon les jours.
- Les hallucinations visuelles, la rigidité musculaire et les tremblements sont fréquents.
Nomme les caractéristiques de la maladie de Parkinson (2)
- Beaucoup de gens qui ont la maladie de Parkinson (un trouble qui implique généralement le mouvement) développent également des troubles neurocognitifs dans les derniers stades de la maladie.
- L’anomalie caractéristique est la présence de dépôts anormaux (de la protéine alphasynucléine) à l’intérieur des cellules nerveuses du cerveau.
Nomme les caractéristiques de la démence fronto-temporale (3)
- La maladie de Pick, caractérisée par les corps de Pick, implique des lésions en particulier aux régions frontotemporales.
- Les symptômes typiques comprennent des changements de personnalité et de
comportement et des problèmes de language. - Aucune anomalie microscopique distinctive n’est liée à tous les cas.
Nomme les caractéristiques de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (4)
- Pathologie neurodégénérative humaine rare et mortelle.
(encéphalopathies spongiformes transmissibles (EST) - Évolution rapide et potentiellement fatale qui nuit à la mémoire et à la coordination et cause des changements de comportements.
- On pense que la variante de la maladie de Creutzfeldt-Jakob est causée par une anomalie de la protéine prion dans le cerveau (variante humaine de la maladie de la vache folle).
- La forme sporadique, d’origine inconnue, survient dans le monde au taux d’environ un cas par million d’habitants et compte pour 85 à 90 % des cas de MCJ.
Nomme les caractéristiques de l’hydrocéphalie à pression normale (3)
- Causé par l’accumulation de liquide dans le cerveau.
- Les symptômes incluent la difficulté à marcher, la perte de mémoire et
l’incapacité à contrôler la miction. - Peut parfois être corrigé avec l’installation chirurgicale d’un shunt dans le cerveau pour égoutter le liquide en excès
Nomme les types de démence (8)
- Hydrocéphalie à pression normale
- Maladie de Creutzfeldt-Jakob
- Démence fronto-temporale
- Maladie de Parkinson
- Démence à corps de Lewy
- Démence mixte
- Démence vasculaire
- Maladie d’Alzheimer
Répartition chez la femme ou l’homme?
Femme
+ alzheimer avec l’âge
Répartition chez la femme ou l’homme?
Homme
Répartition plus variée;
+ de vasculaire, mixte, Parkinson, DFT
Les divers types de TNC selon leurs causes (6)
+ fréquentes
- le TNC dû à la maladie d’Alzheimer (± 64% des cas)
- le TNC vasculaire (± 20% des cas)
- le TNC avec corps de Lewy (± 10% des cas)
- le TNC dû à la maladie de Parkinson (± 8% des cas)
- le TNC frontotemporal (± 5-10% des cas)
- le TNC dû à une lésion cérébrale traumatique
Vrai ou faux?
Certaines maladies peuvent présenter des symptômes similaires à ceux des troubles cognitifs.
Vrai
TNC réversibles de quels genres de maladie (11) ?
- La dépression
- Les effets secondaires de médicaments ou les interactions médicamenteuses
- L’alcoolisme
- La toxicomanie
- Les carences nutritionnelles et déficiences en vitamines et minéraux (A, C, B-12 et folate
- Les dérèglements hormonaux (problèmes de thyroïde)
- Les troubles métaboliques (déshydratation, insuffisance rénale, maladie pulmonaire obstructive chronique)
- Les infections
- Les maladies cardiovasculaires
- Les toxines environnementales
- Les troubles du sommeil (p.ex. apnée du sommeil)
les proches-aidants aident beaucoup plus les personnes atteintes de démence dans toutes les AVQ, comparé à celles avec vieillissement normal.
(2)
- La démence est beaucoup plus fréquente chez les personnes âgées en soins en hébergement que chez celles vivant à domicile.
- Cela montre à quel point la perte d’autonomie liée à la démence peut mener à un placement en ressource.
Vrai ou faux?
Les SCPD représentent souvent l’expression de besoins non comblés chez les aînés
Vrai
Vrai ou faux?
Les SCPD représentent 24% du fardeau des soignants
Faux, 25%
Vrai ou faux?
Les personnes vivant en CHSLD présentent des SCPD dans 97% des cas
Vrai
Nomme les principaux comportements difficiles retrouvés chez la personne atteinte de démence (5)
bcp + en chsld
- Errance
- Agressivité verbale
- agressivité physique
- Comportement perturbateur
- Résistance aux soins
Combien de stade dans l’échelle de Reisberg?
7
Quels sont les principaux impacts des TNC en début de maladie? (2)
- Mémoire épisodique
- fonction exécutive
Explique l’échelle FAST
échelle reisberg en français
Impact des TNC
Explique moi la mémoire épisodique (4)
- Motif + fréquent de consultation
- — progressive et significative à se rappeler de faits, d’événements qui étaient connus.
- Trouble qui demeure prédominant tout au long de la maladie
- Dans la MA, s’accompagne d’autres troubles cognitifs (troubles de communication, de motricité
intentionnelle, de reconnaissance visuelle)
Mémoire épisodique
TNC
processus requis pour les tâche nécessitant (6)
- Planification
- Prise de décision
- Situation non-familière
- Situation multi-tâches
- Mise en action d’un plan
- Auto-correction
Dans la vie de tous les jours, la plupart de nos occupations… (3)
- sont réalisées de façon routinière,
- sont initiées par des indices de l’environnement,
- demandent relativement peu d’attention.
Les « fonctions exécutives » reposent sur…
def
un ensemble de processus mentaux complexes permettant à l’individu de réaliser des activités dirigées vers un but et de faire des choix dans des situations non routinières (complexes ou nouvelles).
Les fonctions cognitives constituent quoi?
Fonctions cognitives supérieures
responsables de la régulation de nos comportements.
Que font les fonctions exécutives ? (3)
- Elles coordonnent les composantes du systèm cognitif comme un « tout »
- Elles donnent des ressources selon les demandes cognitives nécessaires pour réaliser une tâche.
- Elles sont coordonnées par les lobes frontaux, qui reçoivent et envoient de
l’information de l’ensemble des zones corticales et sous corticales.
Les FE interviennent dans les habiletés mentales de haut niveau, par exemple : (6)
- La planification
- L’organisation
- L’abstraction
- Le jugement
- Le raisonnement
- La flexibilité mentale
Les fonctions cognitives concernent… (4)
- L’initiation et la conclusion d’une activité
- La formulation de buts
- La planification/l’organisation
- L’adaptation/la flexibilité
Fonctions executives : Quand sont-elles requises ? (6)
- un processus de planification ou prise de décision
- le «troubleshooting» ou correction d’erreurs
- la résolution d’une situation peu connue ou difficile
- la confrontation de situations dangereuses et techniquement difficiles
- la nécessité de contrecarrer une réponse habituelle forte ou de résister à la tentation
- les situations multi-tâches comme, p.ex., la préparation d’un repas pour
plusieurs invités
Impacts de la diminution des fonctions chez les
personnes âgées
Les TNC peuvent être détectés et diagnostiqué par la combinaison : (4)
- De l’histoire clinique rapportée par le patient ou un proche
- D’un examen clinique ciblé
- D’analyses de laboratoires
- D’une appréciation et évaluation objective
Les TNC peuvent être détectés et diagnostiqué par la combinaison
Nomme ce qui est compris dans une appréciation et une évaluation objective (3)
- de l’atteinte fonctionnelle auprès du patient et de son proche
- des fonctions cognitives (évaluation : neuropsychologie; appréciation et dépistage : ergothérapie)
- des SCPD
Qu’est-ce que le dépistage?
Activité qui vise à départager les personnes qui sont probablement atteintes d’une condition, d’un trouble non diagnostiqué ou d’un facteur de risque d’un trouble, des personnes qui en sont probablement exemptes.
Qu’est-ce qui se passe après le résultat positif a un dépistage?
Sont orientées afin qu’une investigation complémentaire soit effectuée.
Vrai ou faux?
Le dépistage ne permet pas de poser le diagnostic ou d’attester
un trouble ou une maladie.
Vrai
Nomme 2 caractéristiques qui permettent de valider le dépistage?
- Sensibilité
- Spécificité
Validité du dépistage
Qu’est-ce que la sensibilité?
Capacité à détecter les cas réellement atteints
(proportion d’individus dont le cas est correctement repéré)
Validité du dépistage
Qu’est-ce que la spécificité?
Capacité à déterminer comme étant normaux ceux qui
sont effectivement normaux
(proportion d’individus correctement écartés par le test)
Dans le test de dépistage, que représentent des critères déterminants?
La sensibilité et la
spécificité
À quoi correspond la combinaison de la sensibilité et la spécificité?
L’efficacité du test à classer correctement les personnes « atteintes » et « non- atteintes » d’un problème de santé.
Nomme des facteurs qui peuvent influer sur la performance des outils de repérage (9)
- Le niveau de scolarité du patient
- Le groupe culturel ou linguistique
- Les déficiences sensorielles non compensés (visuelles et auditives)
- les troubles de langages antérieurs
- la présence d’une maladie psychiatrique sévère et persistante
- l’état affectif au moment du repérage
- le niveau de vigilance ou de collaboration du patient
- la prise de médicaments ayant un effet potentiel sur les fonctions cognitives
- l’environnement lors de l’administration des outils de repérage
Qu’est-ce qu’on évalue en ergothérapie ? (3)
- La personne
-Dimension cognitive (Attention au Code de professions)
– Dépistage
–Appréciation globale de l’impact des TNC dans les activités de la
vie courante (≠ diagnostic) - via des comportements observables
- Dimension physique
- - Dimension affective
—Humeur : dépistage de la dépression - Les occupations
- L’environnement
Nomme les choix à faire lors de l’évaluation (3)
- Approche
- Tâche
- Milieu
Choix à faire lors de l’évaluation
Nomme le continuum par rapport à l’approche
Choix à faire lors de l’évaluation
Nomme le continuum des tâches
Choix à faire lors de l’évaluation
Nomme le continuum du milieu
Explique le processus d’évaluation (5)
- Produit par l’OEQ pour soutenir la pratique des ergothérapeutes (traduction et adaptation québécoise de la version du Vancouver Coastal Health, 2013).
- Aide à la décision clinique
- Guide les ergothérapeutes dans leur processus d’évaluation des habiletés fonctionnelles de leurs clients (demeurant centrés sur le champ d’exercice
- le raisonnement clinique et le processus décisionnel est explicité à l’aide de questions de
nature réflexive - illustration, sous la forme d’un processus structuré, d’une prise
de décision clinique guidant l’évaluation en ergothérapie dans le contexte des TNC
Évaluation de la personne
Dimension cognitive (3)
- Approche (test structuré ou non)
- Tâches (connue ou nouvelle/ simple ou complexe),
- Milieu (contexte structuré ou non/simulé ou milieu de vie)
Évaluation de la personne
Dimension physique (2)
- En se basant des mises en situation d’une tâche quotidienne (grille d’observation)
- En se basant sur des outils de mesure ou des questionnaires
(test « papier-crayon)
Évaluation de la personne
Dimension affective (2)
- Dépistage de troubles de l’humeur
- Échelles de dépression gériatrique de Cornell
L’ergo évalue les occupations à travers quelles évaluations? (3)
- PAVQ
- QAF
- IFD
Qu’évalue?
Profil des activités de la vie quotidienne
Indépendance dans les AVQ
Qu’évalue?
Questionnaire sur les activités fonctionnelles – QAF
Appréciation de la capacité fonctionnelle
Qu’évalue?
Échelle d’évaluation de l’incapacité fonctionnelle dans la
démence – IFD
Appréciation quantitative des capacités fonctionnelles dans les AVQ et AVD
Qu’évalue?
Questionnaire sur les activités fonctionnelles – QAF
- Appréciation de la capacité fonctionnelle d’un patient
vivant à domicile - Questionnaire destiné aux proches aidants ou aux
patients, qui permet
-d’apprécier rapidement la capacité fonctionnelle d’un patient vivant à domicile;
-de repérer un déclin fonctionnel chez le patient atteint d’un trouble neurocognitif (TNC)* léger, de la maladie d’Alzheimer (MA) ou d’un
autre TNC
Qu’évalue?
Échelle d’évaluation de l’incapacité fonctionnelle dans la démence – IFD (2)
- Appréciation quantitative des capacités fonctionnelles dans les
AVQ et AVD - Questionnaire destiné aux proches aidants
L’ergo évalue l’environnement (2)
1.La sécurité à domicile
- Observations et mises en situation dans le milieu de vie
- Évaluation à domicile de l’interaction personne-environnement (ÉDIPE)
- Grille d’évaluation de la sécurité- GES (Poulin et al. 2006)
2.Le réseau de soutien social
- Fardeau des proches-aidants
- Version canadienne-française du ‘Montgomery Borgatta Caregiver Burden Scale’
- Dépistage de maltraitance
Pour considérer l’impact de troubles des FE…
On a avantage à recourir à des évaluations écologiques et fonctionnelles basées sur les occupations plutôt que sur les déficits.
Le bon choix de tâche pour une évaluation?
Une activité qui : (4)
- comporte des étapes multiples.
- ne fait pas partie de la routine (mais connue…).
- est pertinente aux habitudes de vie de la personne.
- a un le niveau de difficulté approprié pour la personne.
Exemples d’activités selon la sévérité des déficits:
Déficit léger: (2)
- planifier une sortie,
- préparer un événement, etc.
Exemples d’activités selon la sévérité des déficits:
Déficit modéré: (2)
- préparer un repas léger
- planifier courses + budget
Exemples d’activités selon la sévérité des déficits:
Déficit important:
- tâche d’hygiène
- habillage
- préparer un déjeuner
Ergothérapeute a un rôle à jouer en promotion de la santé cognitive (4)
- S’engager dans des activités significatives et stimulantes, notamment à caractère social, physique et cognitif
- Maintenir de saines habitudes de vie (ce qui est bon pour le cœur est bon pour le cerveau !)
- Avoir une meilleure connaissance du vieillissement cognitif pour normaliser les changements liés au vieillissement
- Utiliser des stratégies cognitives :
- Mieux utiliser sa mémoire
- Structurer la résolution de problèmes
Facteurs de risque des TNC modifiable %
45% des facteurs
de risque sont
modifiables !
Réadaptation cognitive : 3 approches (3)
- Enseignement de stratégies
- Apprentissage de tâches spécifiques
- Utilisation d’aides compensatoires
Enseignement de stratégies cognitives :
A un stade précoce, l’objectif est d’apprendre à utiliser différemment et plus efficacement ses fonctions cognitives résiduelles (pas d’entraîner la cognition « comme un muscle »)
Apprentissages de tâches spécifiques :
À un stade plus avancé, optimiser les capacités résiduelles et préservées des patients, sans viser leur amélioration – en visant plutôt l’apprentissage de tâches spécifiques
Intervention auprès des personnes avec des TNC (3)
- Réadaptation cognitive
- Enseignement de stratégies congnitives
- Apprentissage
Apprentissage de stratégies cognitives (en général) (3)
- Amélioration du traitement de stimuli mnésiques
- Stratégies pour améliorer la planification
- Application de stratégies permettant de prendre des pauses fréquentes
Entraînement spécifique
(à une tâche/activité précise) (3)
➢Utilisation de méthodes d’apprentissage pour
routiniser une activité/tâche
- Recours à des indices
- Apprentissage sans erreur
- Méthodes d’enchainement et d’estompage
Facilitateurs et barrières à l’apprentissage
La capacité d’apprendre et d’acquérir des habiletés et des compétences est affectée à la fois par des facteurs externes (reliés à l’environnement) et internes (reliés au client).
Facteurs externes (4)
- Environnement physique (bruits, température, mouvements, éclairage, etc.)
- Comportements du thérapeute
- Présence (ou absence) de proches
significatifs (conjoint, famille, etc.) - Accessibilité aux ressources assurant le confort physique (toilette, liquides, nourriture,
etc.)
Facteurs internes (9)
- Capacité d’attention et distractibilité
- Problèmes comportementaux
- Troubles perceptuels
- Fatigue et douleur
- Déficits sensoriels et/ou moteurs
- Niveau d’alphabétisation
- Habiletés de langage et de communication
- Interactions avec autrui (en lien avec les habitudes
culturelles) - Valeurs et objectifs personnels
Principes et méthodes en réadaptation cognitive
Les méthodes d’apprentissages (4)
- Le recours aux indices
- La méthode de récupération espacée
- La méthode d’estompage
- L’apprentissage sans erreur
1- Le recours aux indices (4)
- Processus de guidage et de direction
- Si un client n’est pas capable d’exécuter une activité dans laquelle il avait déjà les habiletés ou bien pas capable d’apprendre de nouvelles habiletés, il faut le guider
avec des indices. - Les indices peuvent être verbaux, visuels, tactiles ou
environnementaux. - Si le client ne peut comprendre les indices, il faut alors changer de modalité: imitation, exécuter la tâche avec lui, démonstration, etc.
2-La méthode de récupération espacée (4)
- Le principe est de tester la récupération d’informations pour des intervalles de rétention de plus en plus longs
- information spécifique à mémoriser ➔ intervalle ➔ rappel
- Si OK, on augmente l’intervalle de rétention d’un essai à l’autre
(par ex., 5, 10, 20, 40, 60 sec., etc.). - Si échec, on donne la réponse correcte au sujet qu’il doit répéter, et ramène l’intervalle
au niveau de l’essai précédemment réussi.
3- La méthode d’estompage
Les indices fournis au patient concernant l’information-cible à récupérer sont progressivement estompés, jusqu’à ce que la réponse correcte soit produite en l’absence d’indice
Explique méthode d’estompage en intervention et en évaluation (2)
- EX: En intervention pour apprendre qui est cette personne
- En évaluation, pour savoir si la personne se rappelle ce qui a été appris, je procéderais autrement, en ajoutant graduellement des indices.
4- L’apprentissage sans erreur (3)
- Exposer uniquement à la réponse correcte et s’assurer d’une répétition de cette information à plusieurs reprises
- Les bénéfices de l’apprentissage sans erreur ont été confirmés à plusieurs reprises
- Méta-analyse : les patients souffrant de problèmes mnésiques importants, et d’étiologies diverses, bénéficient plus de la méthode d’apprentissage sans erreur que par essai et erreur
Nomme les 6 aspects de l’apprentissage sans erreur (6)
- Chaque tâche est découpée en sous-étapes
- Le thérapeute indique d’emblée la bonne façon de faire et s’assure que le client ne fasse pas d’erreur (pour ne pas encoder de mauvaise information)
- Le thérapeute agit comme modèle suffisamment longtemps avant que le client ne commence une activité
- Le thérapeute ne laisse pas le client prendre de chance et s’assure, avec des indices si nécessaires, que sa performance sera optimale,
- Le thérapeute corrige immédiatement les erreurs du client
- Les indices sont graduellement diminués lorsqu’il appert que le client a mémorisé l’information ou les consignes pour effectuer une tâche.
Nomme des aspects de l’apprentissage sans erreur (3)
- Ne pas laisser la personne exercer un patron erroné
- On doit anticiper l’erreur de la personne et reprendre immédiatement le client
- En donnant des indices consistants, on favorise l’intégration de routine
Diminution des erreurs lors des apprentissages : principes
généraux à toutes les méthodes dites sans erreur (5)
- Limiter la possibilité de commettre des erreurs en exposant les patients à la réponse correcte, plutôt qu’en leur demandant de deviner la réponse ou de la récupérer
explicitement. - Éviter le recours à des questions du type : «Vous souvenez-vous ? »
- Approche considérée comme un standard de pratique dans les TNC majeurs
- Peut s’appliquer à des tâches :
- à composantes motrices (p.ex. mettre les freins sur un fauteuil roulant, utiliser un nouveau
micro-ondes)
- centrées sur des savoirs simples (p.ex. nom d’une personne, réponse à une question simple,
etc.).
5.Combinaison des méthodes possible
Quel type d’apprentissae?
Explique l’approche de compensation (3)
- Vise à compenser les incapacités qui persistent à des degrés divers à la suite d’une
intervention
- prenant pour acquis que la récupération demeure limitée…
2.Consiste à modifier ou à adapter les occupations/ tâches/ activités pour compenser les
incapacités qui demeurent et optimiser l’autonomie.
- Ex.: simplification des tâches, modification des routines
3.Les modifications (ou les adaptations) peuvent porter sur l’environnement physique
et/ou humain.
- Ex.: éclairage accru pour compenser les déficits perceptuels, utilisation d’aides externes pour
soutenir la cognition (carnet de bord, calendrier simplifié, agenda…).
Intervention en présence de SCPD
L’approche de base consiste à adapter…. aux besoins et déficits cognitifs de la personne (3)
- les stratégies de communication verbale et non verbale
- l’environnement physique ou social
- le rythme des soins
Que visent l’intervention en présence de SCPD?
Favoriser la collaboration et l’établissement (ou le maintien) d’une relation harmonieuse.
Intervention en présence de SCPD
Cette approche inclut des stratégies telles que (7)
- la validation (reconnaitre les émotions exprimées)
- la diversion (détourner l’attention d’une situation qui provoque un sentiment d’inconfort ou d’anxiété)
- l’écoute active adaptée (concentrée sur la forme plutôt que sur le contenu)
- la stratégie décisionnelle (offrir l’occasion de faire des choix)
- le toucher (établir une relation de confiance, réconforter, parfois un des seuls moyens d’entrer en communication lorsque le déficit est grave)
- la gestion des refus (résolution respectueuse des situation)
- le recadrage.
Le recadrage consiste à regarder une situation problématique sous un angle nouveau en se demandant (4)
- en quoi le SCPD est-il réellement dérangeant ?
- quelles en sont les conséquences négatives réelles ?
- qui en souffre (la personne ou son entourage) ?
- une intervention est-elle réellement nécessaire ?
Stades avancés
Promotion de
l’occupation/saines
habitudes de vie (2)
- Continuer l’engagement dans des activités significatives
et saines habitudes de vie - Importance de garder des routines
Stades avancés
Intervention troubles
cognitifs (3)
- Utilisation de méthodes d’apprentissage
- Utilisation de thérapies de type
orientation à la réalité, validation et réminiscence - Favoriser un contact avec la réalité via de la stimulation
sensorielle
Stades avancés
Adaptation (3)
- Adaptation de l’activité
- Adaptation de l’environnement
- Assurer la sécurité
Stades avancés
Soutien aux aidants
Éducation et
enseignement
Stades avancés
Comportements réactifs (2)
- Comprendre la cause,
facteurs précipitants - Modifier l’environnement
Stades très avancés
Promotion de
l’occupation/saines
habitudes de vie (5)
- Continuer l’engagement dans des activités lorsque possible
- Encourager les déplacements avec aides
- Positionnement au lit et au fauteuil
- Dysphagie
- Mobilisation passive
Stades très avancés
Intervention troubles
cognitifs (3)
- Favoriser un contact avec
la réalité via de la stimulation sensorielle - Adapter sa communication
- Comprendre le besoin de
réconfort
Stades très avancés
Soutien aux aidants
*Éducation et
enseignement
Stades très avancés
Comportements
perturbateurs (2)
comme réactifs
- Comprendre la cause, facteurs précipitants
- Modifier l’environnement
Stades modérés
Promotion de
l’occupation/saines
habitude de vie (3)
- Continuer l’engagement dans des activités significatives et saines habitudes de vie
- Encourager la socialisation
- Importance de garder des routines
Stades modérés
Intervention troubles
cognitifs (2)
- Utilisation de méthodes d’apprentissage pour l’apprentissage de tâches spécifiques
- Utilisation de thérapies de type orientation à la réalité et réminiscence
Stades modérés
Adaptation (3)
- Aides externes pour la
cognition - Adaptation de l’activité
- Adaptation de l’environnement
Stades modérés
Soutien aux aidants
- Éducation et
enseignement
Stades légers
Promotion de
l’occupation/saines
habitudes de vie (4)
- Continuer l’engagement dans des activités significatives et saines habitudes de vie
- Encourager la socialisation
- Conduite automobile ?
- Établissement d’une routine
Stades légers
Intervention troubles
cognitifs (3)
- Tâches spécifiques
- Activités simples ou adaptées
- Utilisation de méthodes d’apprentissage pour favoriser l’apprentissage de tâches spécifiques
Stades légers
Adaptation (3)
- Aides externes pour la cognition
- Adaptation de l’activité
- Adaptation de l’environnement
