Troubles liés au stress Flashcards

1
Q

Que provoque un évènement stresseur?

A

Un événement stresseur est susceptible d’entraîner des changements et des pertes. Malgré les malheurs inhérents à la vie, certaines personnes composent avec le poids des pertes subies, survivent et s’adaptent à de nouvelles réalités, tandis que d’autres semblent crouler sous le poids des mêmes événements.

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2
Q

Quel sont les quatres caractéristiques du stress? (CINE)

A

On identifie quatre caractéristiques du stress, regroupées sous l’acronyme CINE, qui sont de plus en plus difficiles à absorber à mesure qu’elles s’additionnent (voir la sous-section 8.10.2) :
* C – impression d’avoir peu ou pas de contrôle sur une situation ;
* I – imprévisibilité
* N – la nouveauté
* E – la menace du Moi (Ego)/à la personnalité.

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3
Q

Quel est la conception de Freud qui correspond à la définition de DSM-I?

A

Cette définition du DSM-I correspond à la conception de Freud:
* un événement stresseur extrême qui anéantit le fonctionnement normal du Moi
* un changement dans l’homéostasie de l’organisme
* une diminution des défenses du Moi et des capacités d’adaptation
* un problème de maîtrise des perceptions faisant en sorte
que d’autres éléments stresseurs bénins (de la vie courante)
prennent des proportions traumatiques.

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4
Q

Quel est la contribution de Freud à la compréhension des états post traumatiques?

A

La contribution de Freud à la compréhension des états post traumatiques a été de reconnaître le pouvoir de l’événement traumatique de modifier les états du Moi et ses capacités d’adaptation.

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5
Q

En quel raison le DSM-III introduit dans la classe des troubles anxieux de sa nosographie, un diagnostic psychiatrique, le trouble de stress post-traumatique ou TSPT (post-traumatic stress disorder – PTSD)? En quel année?

A

En 1980, en raison des séquelles traumatiques durables manifestées chez les vétérans de la guerre de la guerre du Vietnam, le DSM-III introduit, dans la classe des troubles anxieux de sa nosographie, un diagnostic psychiatrique, le trouble de stress post-traumatique ou TSPT (post-traumatic stress disorder – PTSD).

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6
Q

L’événement traumatique doit être …?

A

L’événement traumatique doit être hors de l’éventail de l’expérience humaine normale (cataclysme, guerre, agression, viol, etc.).

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7
Q

À quoi sont imputés les troubles traumatiques?

A

La reconnaissance d’une entité diagnostique spécifique constitue à l’époque une véritable victoire, et ce, à plus d’un titre :
* les troubles traumatiques, jusqu’alors imputés à une vulnérabilité personnelle, sont attribués à un agent extérieur : la guerre

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8
Q

À quoi étaient attribuées les réactions post-traumatiques? Que cela provoquait il et pourquoi?

A
  • les réactions post-traumatiques étaient attribuées à une prédisposition individuelle que la circonstance particulière des combats ne faisait que révéler, donc les soldats traumatisés n’étaient pas indemnisés. L’administration chargée des victimes de guerre était alors rétive à voir apparaître une
    entité clinique qui la contraignait à dédommager les blessés psychiques. Admettre la légitimité du TSPT impliquait donc des conséquences financières colossales
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9
Q

Qu’est ce que le DSM tente d’éliminer depuis sa deuxième édition sur le TSPT

A
  • le TSPT est fondé sur un facteur étiologique, ce que le DSM tente d’éliminer depuis sa deuxième édition, se voulant être une nosographie descriptive et sans référence théorique ;
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10
Q

Qu’est ce que admet le TSPT?

A

*Le TSPT admet que les auteurs d’exaction puissent être victimes ; les soldats coupables de crimes de guerre sont des hommes ordinaires qui ont été plongés dans une situation extraordinaire

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11
Q

Les TSPT sont-ils seulement l’apanage des affrontements armés?

A
  • les TSPT ne sont pas uniquement l’apanage des affrontements armés ; le diagnostic est applicable aux troubles consécutifs à d’autres événements délétères.
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12
Q

Qu’est ce que retire le DSM-IV au sujet des TSPT?
En quel année?

A

En 1994, le DSM-IV retire le critère d’un événement traumatique hors de l’éventail de l’expérience humaine normale

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13
Q

Quel expression utilise le DSM-IV pour les TSPT et quels sont les deux éléments compris dans cela?

A

Il utilise simplement l’expression « événement traumatique », dans lequel les deux éléments suivants sont présents :
1. la personne a vécu, a été témoin ou a été confrontée à un événement ou à des événements durant lesquels des individus ont pu mourir ou être très gravement blessés ou bien ont été menacés de mort ou de grave blessure ou bien durant lesquels son intégrité physique ou celle d’autrui a pu être menacée ;
2. la réaction de la personne à l’événement s’est traduite par une peur intense, un sentiment d’impuissance ou d’horreur.

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14
Q

Quel sont les différences qui sont fait pour la première fois dans le DSM-IV? (4 éléments)

A

On différencie pour la première fois :
* le trouble de stress post-traumatique aigu (la durée des symptômes est de moins de trois mois)
* le trouble de stress post-traumatique chronique (la durée des symptômes est de trois mois et plus)
* le trouble de stress post-traumatique à survenue différée (les symptômes surviennent au moins six mois ou plus après l’événement traumatique)
* l’état de stress aigu (une entité clinique considérée séparément), qui présente des perturbations s’étalant sur un minimum de deux jours et un maximum de quatre semaines suivant l’événement traumatique.

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15
Q

Que retient le DSM-5 en 2013 dans le cadre des TSPT?

A

En 2013, le DSM-5 retient le trouble de stress aigu (voir
le tableau 26.2) et le trouble de stress post-traumatique (voir le
tableau 26.3).

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16
Q

Pourquoi le TSPT devient une entité à part dans le DSM-5?

A

Dans le DSM-5, on reconnaît que le TSPT, en termes d’étiologie et de traitement, est davantage associé au trouble dissociatif et au traumatisme craniocérébral. Il devient une entité diagnostique à part.

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17
Q

Les femmes ont combien de fois plus de chance de souffrir d’un TPST au cours de leur vie?

A

Les femmes ont donc deux fois plus de risque de souffrir d’un TSPT au cours de leur vie.

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18
Q

Dans quel population la prévalence à vie du TSPT est le plus élevé?

A

Certaines études ont examiné la prévalence du TSPT chez les enfants ayant vécu des traumatismes spécifiques, par exemple des abus ou des désastres naturels. Les estimations de la prévalence sont très variables, mais elles seraient plus élevées que dans la à population adulte générale.

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19
Q

Que démontre l’étude de la National Survey of Adolescent?

A

L’étude de la National Survey of Adolescent (Kilpatrick & al., 2003), utilisant aussi les critères du DSM-IV et s’intéressant aux individus de 12 à 17 ans, a montré une prévalence sur six mois de 3,7 % pour les garçons et de 6,3 % pour les filles.

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20
Q

Que montre les autres études portant sur les personnes souffrant de maladie mentale sévère et persistante?

A

D’autres études portant sur les personnes souffrant de maladie mentale sévère et persistante montrent qu’elles ont vécu des expériences traumatiques plus fréquemment que la population générale.

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21
Q

Quel est le pourcentage de personne atteint de maladie mentale sévère et persistante qui ont été exposé à un ou plusieurs évènements traumatiques?

A

Plus de 90 % d’entre elles ont été exposées à au moins un événement traumatique dans leur vie et la plupart ont été confrontées à plusieurs événements traumatiques.

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22
Q

Les études rapportent quel pourcentage de patients souffrant de TPST et de maladie mentale sévère et persistante? De combien de fois est ce supérieur à la normale?

A

Les études rapportent que de 30 à 40 % de ces patients présentent aussi un TSPT, soit un pourcentage de 20 à 30 fois supérieur à celui de la population générale.

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23
Q

Pourquoi les gens atteint de maladies mentales sont plus exposé au évènements traumatiques ou au TSPT?

A

Ce groupe est exposé plus fréquemment à des situations à risque et à la violence, par exemple le fait de vivre dans la rue ou sans domicile fixe, de vivre dans des refuges d’itinérants ou d’utiliser des drogues. Par ailleurs, certaines études montrent que ces individus n’étaient pas plus sujets que d’autres à vivre de la détresse à la suite d’un désastre.

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24
Q

Les personnes âgées sont-elles plus à risque de développer un TSPT que les jeunes?

A

Les personnes âgées ne sont pas plus à risque que les plus jeunes de développer un TSPT après avoir été exposées à un traumatisme. Elles semblent même présenter de meilleures capacités d’adaptation à l’égard des différents stresseurs, bien qu’elles paraissent répondre avec plus de désarroi à la perte d’un proche.

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25
Q

Quels sont Les facteurs de stress spécifiquement liés au vieillissement?

A

Les facteurs de stress spécifiquement liés au vieillissement sont :
* le deuil lié aux différentes pertes ;
* le sens donné aux expériences de la vie ;
* la perte du sens de continuité et de cohésion ;
* la désintégration du Moi ;
* la désintégration du soutien culturel et social.

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26
Q

Quel est le pourcentages des victimes d’événements traumatiques qui présentent les symptômes d’un TSPT (Grinage, 2003).

A

Seulement 25 à 30 % des victimes d’événements traumatiques présentent les symptômes d’un TSPT (Grinage, 2003).

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27
Q

Quel sont les populations reconnues comme étant les plus à risque de souffrir d’un TSPT

A

Les populations reconnues comme étant les plus à risque de souffrir d’un TSPT sont :
* les victimes de viol (65 % chez les hommes et 46 % chez les
femmes) ;
* les militaires exposés au combat (de 2 à 41 %) ;
* les victimes d’accidents de la route (de 20 à 40 %) ;
* les intervenants de 1re ligne (policiers, pompiers, ambulanciers) (30 %).

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28
Q

Dans quel situations les répercussion d’ordre psychologique augmentent de façon plus importante? Pourquoi?

A

À la suite d’un événement traumatique découlant d’une activité humaine (guerre, attaque terroriste, torture, prise d’otage, camp de concentration, viol, agression), les répercussions d’ordre psychologique augmentent de façon plus importante que celles observées chez des personnes exposées à un événement relevant des forces de la nature, telles les catastrophes naturelles (éruption volcanique, séisme, tsunami, ouragan, etc.).

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29
Q

Durant combien de temps le TSPT survient il généralement?

A

Le TSPT survient généralement dans les trois mois suivant l’événement traumatique.

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30
Q

L’apparition peut-il être retardée? Si oui, combien de temps?

A

L’apparition peut en être retardée pendant plusieurs mois, voire plusieurs années.

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31
Q

Combien de temps prend une rémission complète pour environ la moitié des patients?

A

Environ la moitié des patients sont en rémission complète après trois mois (American Psychiatric Association, 2006).

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32
Q

À quoi s’identifie la personne traumatisé?

A

la personne traumatisée s’identifie à une condition de victime qui oscille entre la combativité et l’impuissance.

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33
Q

Comment s’exprime les réactions émotionnelles à un événement traumatique?

A

Les réactions émotionnelles à un événement traumatique s’expriment par alternance, passant de l’hyperactivité et des explosions agressives à un état d’engourdissement, d’affect plat, d’anhédonie, de pleurs et de dépression.

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34
Q

Que comporte l’éventail des réactions sensorimotrices?

A

L’éventail des réactions sensorimotrices comporte :
* l’hypersensibilité aux bruits (hyperacousie), à la lumière
(photophobie), aux couleurs, aux objets, aux lieux, aux
mouvements
* Une hypervigilance ;
* une tendance à l’hyperfocalisation (hyperfocusing), une forme de concentration intense qui distrait de la réalité et amène des troubles de l’attention ;
* des réactions de sursaut (startle) ;
* une hyposensibilité, une absence de réaction, l’immobilité
(figé sur place ou freeze) et de la catatonie.

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35
Q

Comment se fait le traitement des informations au cours d’un évènements traumatique? Par quoi est-il déformé?

A

Le traitement des informations au cours d’un événement traumatique se fait de façon anarchique. Il est déformé par :
* l’hypervigilance ;
* l’interprétation erronée des stimuli de l’environnement, qui
amène des réactions disproportionnées ;
* la dissociation qui biaise le contact avec la réalité immédiate ;
* les déséquilibres acquis qui modulent les mécanismes de défense.

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36
Q

Quels sont les trois niveaux cérébraux hiérarchiques de traitement de l’information? Que constituent ils?

A

Trois niveaux cérébraux hiérarchiques de traitement (processing) de l’information constituent normalement un système unifié avec des boucles de rétroaction :
* Le cerveau archaïque reptilien dirige les fonctions fondamentales de la vie (mécanismes de survie) à travers les informations sensorimotrices perçues.
* Les structures limbiques constituent le siège des émotions ;
elles conditionnent les comportements en réponse aux perceptions sensorimotrices.
* Les structures corticales intégratives analysent et interprètent les cognitions.

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37
Q

Lors d’un stress majeur, quel niveau cérébral agis?

A

Lors d’un stress majeur, ce sont surtout les cerveaux primitifs
qui interfèrent avec une analyse cognitive intégrative.

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38
Q

Quels sont les facteurs pré traumatiques? (9)

A
  1. Facteurs pré traumatiques, et notamment :
    * le bas âge au moment de l’événement ;
    * des abus physiques et sexuels au cours de l’enfance ;
    * des traumatismes antérieurs ;
    * des expériences familiales difficiles, dont l’instabilité ou le dysfonctionnement ;
    * l’ethnie et l’appartenance à une minorité raciale.
    * un faible niveau socioéconomique ;
    * l’intelligence limite ;
    * une faible scolarité ;
    * une histoire psychiatrique personnelle et familiale
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39
Q

Quels sont les facteurs péritraumatiques?

A
  1. Facteurs péritraumatiques, et notamment :
    * la gravité de l’événement traumatique, surtout s’il comporte
    des blessures ou des atteintes à l’intégrité physique ;
    * une réaction de peur intense, d’horreur et d’impuissance ;
    * la présence d’une intention malveillante dans le geste posé ;
    * le type de traumatisme (le viol chez les femmes comme chez les hommes est le plus important prédicteur d’un TSPT) ;
    * la participation active à l’événement traumatique plutôt qu’en être le témoin (combat militaire) ;
    * la dissociation lors du trauma (symptôme qui prédit le mieux la survenue d’un TSPT) ;
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40
Q

Qu’est-ce déterminant dans le développement d’un TSPT grave et chronique?

A

Le manque de soutien de la part d’un réseau affectif et social est déterminant dans le développement d’un TSPT grave et chronique.

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41
Q

D’où provient la complexité du TSPT? (4 éléments)

A

Plusieurs recherches montrent que les facteurs qui contribuent à l’apparition d’un TSPT sont différents de ceux qui contribuent à sa chronicité. La complexité du TSPT provient de l’enchevêtrement des symptomatologies concomitantes secondaires à :
* une comorbidité (dépression, consommation de substances, douleur chronique, perte d’intégrité physique, restrictions physiques et psychiques, perte d’autonomie) ;
* Une symptomatologie de reviviscence et d’évitement ;
* une atteinte à l’image de soi ;
* un contexte de vie précaire.

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42
Q

Dans le DSM-5, quel trouble font partie d’une catégorie différente de celle des troubles anxieux?

A

Dans le DSM-5, le trouble de stress post-traumatique et le trouble de stress aigu font partie d’une catégorie différente de celle des troubles anxieux.

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43
Q

Quel catégorie le DSM-5 à créé pour distinguer le TPST et le trouble de stress aigu? Qu’est ce que cette catégorie inclue?

A

Pour les distinguer des troubles anxieux, le DSM-5 a créé une nouvelle catégorie, celle des « troubles liés à un traumatisme ou à des facteurs de stress », qui inclue :
* le trouble réactionnel de l’attachement ;
* la désinhibition du contact social ;
* le trouble de stress aigu ;
* le trouble de stress post-traumatique ;
* le trouble de stress post-traumatique de l’enfant de 6 ans ou moins ;
* les troubles de l’adaptation.

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44
Q

Dans le trouble de stress aigu, quand surviennent les symptômes?

A

Dans le trouble de stress aigu, les symptômes surviennent entre trois jours à un mois après l’événement traumatique. En réaction à un tel événement, un individu peut présenter, dans l’immédiat, des réactions diverses, d’intensité variable et qui peuvent s’estomper.

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45
Q

Est ce que les signes et symptômes du trouble de stress aigu peuvent perdurer?

A

Dans certains cas, les signes et symptômes du trouble de stress aigu perdurent et évoluent vers une chronicité.

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46
Q

Comment évoluent les réactions manifestes latentes?

A

Il arrive que les réactions manifestes demeurent latentes, évoluent à bas bruit sans apparence de restriction majeure du fonctionnement et émergent intensément de façon tardive.

47
Q

Que peut se retrouver en comorbidité avec le TSPT?

A

Dans le TSPT, la comorbidité est la règle plutôt que l’exception. Ainsi, en plus des manifestations cliniques du TSPT, il est courant d’identifier en parallèle des troubles de l’humeur, des
abus de substances, d’autres troubles anxieux, des troubles de la personnalité et des troubles somatoformes.

48
Q

Pourquoi il est nécessaire d’obtenir des informations collatérales et de distinguer les symptômes rapportés par le patient de ceux observés au cours de l’examen mental lors de l’évaluation?

A

Il importe d’obtenir des informations collatérales et de distinguer les symptômes rapportés par le patient de ceux observés au cours de l’examen mental lors de l’évaluation. Plusieurs études ont mis en évidence un lien entre le TSPT et des problèmes médicaux, dont des problèmes cardiovasculaires, musculosquelettiques et gastro-intestinaux.

49
Q

Quel est est l’innovation qu’amène le DSM-5 dans le cas des enfants atteint d’un TSPT?

A

Dans le DSM-IV, certains critères présentaient des caractéristiques spécifiques concernant les enfants, comparés aux adultes. Le DSM-5 innove en présentant un tableau complet des symptômes spécifiques aux enfants de moins de 6 ans qui sont affectés par un TSPT.

50
Q

Quel est le nouveau syndrome que le National Child Traumatic Stress Network?

A

Le National Child Traumatic Stress Network a proposé l’adoption d’un nouveau syndrome : le trouble développemental lié au traumatisme.

51
Q

Quel sont les 5 domaines qui caractérisent les enfants victimes de traumatismes répétés ou d’abus?

A

Cette entité décrit et recouvre les cinq domaines qui caractérisent les enfants victimes de traumatismes répétés ou d’abus :
1. perturbation de l’attention, des cognitions et des champs de la conscience ;
2. perturbation de la perception de soi et des systèmes de valeurs ;
3. difficultés interpersonnelles ;
4. somatisation ;
5. dysrégulation biologique.

52
Q

Les 5 caractéristique des enfants victimes de traumatismes répétés ou d’abus correspondent à quel définition présente dans quel groupe?

A

Ces caractéristiques correspondent à la définition du TSPT complexe (qui n’a pas été retenu dans le DSM-5) chez les adultes nés et ayant évolué dans des milieux dits « toxiques », par exemple, dans les familles dysfonctionnelles où l’on retrouve chaos, inconsistance, rôles parentaux mal définis, violence, consommation, pensée illogique.

53
Q

Qu’est ce qui peut provoquer un trouble de stress aigu? Critère A (4 élément)

A

A. Exposition à la mort effective ou à une menace de mort, à une blessure grave ou à des violences sexuelles d’une (ou plus) des façons suivantes :
1. En étant directement exposé à un ou plusieurs événements traumatiques.
2. En étant témoin direct d’un ou plusieurs événements traumatiques survenus à d’autres personnes.
3. En apprenant qu’un ou plusieurs événements traumatiques est/sont arrivés à un membre de la famille proche ou à un ami proche.
N.B. : Dans le cas de mort effective ou de menace de mort de membre de la famille ou d’un ami, le ou les événements doivent avoir été violents ou accidentels.
4. En étant exposé de manière répétée ou extrême à des caractéristiques aversives du ou des événements traumatiques (p. ex. intervenants de première ligne rassemblant des restes humains, policiers exposés à plusieurs reprises à des faits explicites d’abus sexuels d’enfants). N.B. : Cela ne s’applique pas à des expositions par l’intermédiaire de médias électroniques, télévision, films ou images, sauf quand elles surviennent dans le contexte d’une activité professionnelle.

54
Q

Afin de faire le dx, il doit avoir la présence de combien de symptômes? Quels sont les cinq catégories? Critère B

A

B. Présence de neuf (ou plus) des symptômes suivants de n’importe laquelle des cinq catégories suivantes : symptômes envahissants, humeur négative, symptômes dissociatifs, symptômes d’évitement et symptômes d’éveil, débutant ou s’aggravant après la survenue du ou des événements traumatiques en cause

55
Q

Quels sont les symptômes envahissants? Critère B (4 éléments)?

A

Symptômes envahissants
1. Souvenirs répétitifs, involontaires et envahissants du ou des événements traumatiques provoquant un sentiment de détresse. N.B.: Chez les enfants de plus de 6 ans, on peut observer un jeu répétitif exprimant des thèmes ou des aspects traumatiques.
2. Rêves répétitifs provoquant un sentiment de détresse dans lesquels le contenu et/ou l’affect du rêve sont liés à l’événement/aux événements traumatiques. N.B.: Chez les enfants, il peut y avoir des rêves effrayants sans contenu reconnaissable.
3. Réactions dissociatives (p. ex. flashbacks [scènes rétrospectives]) au cours desquelles l’individu se sent ou agit comme si le ou les événements traumatiques allaient se reproduire. (De telles réactions peuvent survenir sur un continuum, l’expression la plus extrême étant une abolition complète de la conscience de l’environnement.)
4. Sentiment intense ou prolongé de détresse psychique lors de l’exposition à des indices internes ou externes pouvant évoquer ou ressembler à un aspect du ou des événements traumatiques en cause.

56
Q

Quel est le symptôme de l’humeur négative? Critère B

A

Humeur négative
5. Incapacité persistante d’éprouver des émotions positives (p.ex. incapacité d’éprouver bonheur, satisfaction ou sentiments affectueux).

57
Q

Quel sont le symptômes dissociatifs? Critère B (2 éléments)

A

Symptômes dissociatifs
6. Altération de la perception de la réalité, de son environnement ou de soi-même (p. ex. se voir soi-même d’une manière différente, être dans un état d’hébétude ou percevoir un ralentissement de l’écoulement du temps).
7. Incapacité de se rappeler un aspect important du ou des événements traumatiques (typiquement en raison de l’amnésie dissociative et non pas en raison d’autres facteurs comme un traumatisme crânien, l’alcool ou des drogues).

58
Q

Quels sont les symptômes d’évitements? Critère B (2 éléments)

A

Symptômes d’évitement
8. Effort pour éviter les souvenirs, pensées ou sentiments concernant ou étroitement associés à un ou plusieurs événements traumatiques et provoquant un sentiment de détresse.
9. Effort pour éviter les rappels externes (personnes, endroits, conversations, activités, objets, situations) qui réveillent des souvenirs, des pensées ou des sentiments associés à un ou plusieurs événements traumatiques et provoquant un sentiment de détresse.

59
Q

Quels sont les symptômes d’éveil? Critère B (5 éléments)

A

Symptômes d’éveil
10. Perturbation du sommeil (p. ex. difficulté d’endormissement ou sommeil interrompu ou agité).
11. Comportement irritable ou accès de colère (avec peu ou pas de provocation) qui s’expriment typiquement par une agressivité verbale ou physique envers des personnes ou des objets.
12. Hypervigilance.
13. Difficultés de concentration.
14. Réaction de sursaut exagéré.

60
Q

Quel est la durée de la perturbation lors d’un trouble de stress aigu? Critère C

A

C. La durée de la perturbation (des symptômes du critère B) est de 3 jours à 1 mois après l’exposition au trauma. N.B.: Les symptômes débutent typiquement immédiatement après le traumatisme, mais ils doivent persister pendant au moins 3 jours et jusqu’à 1 mois pour répondre aux critères diagnostiques du trouble.

61
Q

Qu’est ce que la perturbation d’un trouble de stress aigu entraîne?

A

D. La perturbation entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

62
Q

à quoi ne peut pas être dû la perturbation d’un trouble de stress aigu?

A

E. La perturbation n’est pas due aux effets physiologiques directs d’une substance (p. ex: médication ou alcool) ou à une affection médicale (p. ex. lésion cérébrale traumatique légère), et n’est pas mieux expliquée par un trouble psychotique bref.

63
Q

Qu’est ce qui provoque un TSPT et quel sont les 4 façons ? Critère A

A

N.B. Les critères suivants s’appliquent aux adultes, aux adolescents et aux enfants âgés de plus de 6 ans. Pour les enfants de 6 ans et moins, cf. les critères correspondant ci-dessous [voir l’encadré 23.1].
A. Exposition à la mort effective ou à une menace de mort, à une blessure grave ou à des violences sexuelles, d’une (ou plus) des façons suivantes :
1. En étant directement exposé à un ou plusieurs événements traumatiques.
2. En étant témoin direct d’un ou plusieurs événements traumatiques survenus à d’autres personnes.
3. En apprenant qu’un ou plusieurs événements traumatiques est/sont arrivés à un membre de la famille proche ou à un ami proche. N.B. : Dans les cas de mort effective ou de menace de mort de membre de la famille ou d’un ami, le ou les événements doivent avoir été violents ou accidentels.
4. Être exposé de manière répétée ou extrême aux caractéristiques aversives du ou des événements traumatiques (p. ex. intervenants de première ligne rassemblant des restes humains, policiers exposés à plusieurs reprises à des faits explicites d’abus sexuels d’enfants). N.B.: Le critère A4 ne s’applique pas à des expositions par l’intermédiaire de médias électroniques, télévision, films ou images, sauf quand
elles surviennent dans le contexte d’une activité professionnelle.

64
Q

Quel symptômes envahissants peuvent être présent lors d’un TSPT? Critère B (5 éléments)

A

B. Présence d’un (ou plusieurs) des symptômes envahissants suivants associés à un ou plusieurs événements traumatiques et ayant débuté après la survenue du ou des événements traumatiques en cause
1. Souvenirs répétitifs, involontaires, et envahissants du ou des événements traumatiques provoquant un sentiment de détresse. N.B.: Chez les enfants de plus de 6 ans, on peut observer un jeu répétitif exprimant des thèmes ou des aspects du traumatisme.
2. Rêves répétitifs provoquant un sentiment de détresse dans lesquels le contenu et/ou l’affect du rêve sont liés à l’événement/aux événements traumatiques. N.B.: Chez les enfants, il peut y avoir des rêves effrayants sans contenu
reconnaissable.
3. Réactions dissociatives (p. ex. flashbacks [scènes rétrospectives]) au cours desquelles le sujet se sent ou agit comme si le ou les événements traumatiques allaient se reproduire. (De telles réactions peuvent survenir sur un continuum, l’expression la plus extrême étant une abolition complète de la conscience de l’environnement.)
N.B. : Chez les enfants, on peut observer des reconstitutions spécifiques du traumatisme au cours du jeu.
4. Sentiment intense ou prolongé de détresse psychique lors de l’exposition à des indices internes ou externes évoquant ou ressemblant à un aspect du ou des événements traumatiques.
5. Réactions physiologiques marquées lors de l’exposition à des indices internes ou externes pouvant évoquer ou ressembler à un aspect du ou des événements traumatiques.

65
Q

Que provoque le TSPT dans le cadre de l’évitement? Critère C (2 éléments)

A

C. Évitement persistant des stimuli associés à un ou plusieurs événements traumatiques, débutant après la survenue du ou des événements traumatiques, comme en témoigne la présence de l’une ou des manifestations suivantes :
1. Évitement ou efforts pour éviter les souvenirs, pensées ou sentiments concernant ou étroitement associés à un ou plusieurs événements traumatiques et provoquant un sentiment de détresse.
2. Évitement ou efforts pour éviter les rappels externes (personnes, endroits, conversations, activités, objets, situations) qui réveillent des souvenirs des pensées ou des sentiments associés à un ou plusieurs événements traumatiques et provoquant un sentiment de détresse.

66
Q

Quel altérations négatives peut amener un TSPT? Critère D ( 7 éléments)

A

D. Altérations négatives des cognitions et de l’humeur associées à un ou plusieurs événements traumatiques, débutant ou s’aggravant après la survenue du ou des événements traumatiques, comme en témoignent deux (ou plus) des éléments suivants :
1. Incapacité de se rappeler un aspect important du ou des événements traumatiques (typiquement en raison de l’amnésie dissociative et non pas à cause d’autres facteurs comme un traumatisme crânien, l’alcool ou des drogues).
2. Croyances ou attentes négatives persistantes et exagérées concernant soi-même, d’autres personnes ou le monde (p. ex. : « je suis mauvais », « on ne peut faire confiance à personne », « le monde entier est dangereux », « mon système nerveux est complètement détruit pour toujours »).
3. Distorsions cognitives persistantes à propos de la cause ou des conséquences d’un ou de plusieurs événements traumatiques qui poussent le sujet à se blâmer ou à blâmer d’autres personnes.
4. État émotionnel négatif persistant (p. ex., crainte, horreur, colère, culpabilité ou honte).
5. Réduction nette de l’intérêt pour des activités importantes ou bien réduction de la participation à ces mêmes activités.
6. Sentiment de détachement d’autrui ou bien devenir étranger par rapport aux autres.
7. Incapacité persistante d’éprouver des émotions positives (p. ex., incapacité d’éprouver bonheur, satisfaction ou sentiments affectueux).

67
Q

En quoi le TSPT influence l’éveil et la réactivité d’un individu? Critère E (6 éléments)

A

E. Altérations marquées de l’éveil et de la réactivité associés à un ou plusieurs événements traumatiques comme en témoignent deux (ou plus)
des éléments suivants :
1. Comportement irritable ou accès de colère (avec peu ou pas de provocation) qui s’exprime typiquement par une agressivité verbale ou physique envers des personnes ou des objets.
2. Comportement irréfléchi ou autodestructeur.
3. Hypervigilance.
4. Réaction de sursaut exagéré.
5. Problèmes de concentration.
6. Perturbation du sommeil (p. ex. difficultés d’endormissement ou sommeil interrompu ou agité)

68
Q

Combien de temps dure la perturbation d’un TSPT? Critère F

A

F. La perturbation (symptômes des critères B, C, D et E) dure plus d’un mois.

69
Q

Est ce que le TSPT entraine une détresse significative? Si oui, quel altération cela peut-il provoquer? Critère G

A

G. La perturbation entraîne une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

70
Q

À quoi la perturbation du TSPT n’est pas imputable? Critère H

A

H. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (p. ex., médication, alcool) ou à une autre affection médicale.

71
Q

Quel type de spécification doit-on faire lors d’un TSPT? (2 éléments donc 1 avec deux sous types)

A

Spécifier le type :
*Avec symptômes dissociatifs : Les symptômes présentés par le sujet répondent aux critères d’un trouble stress posttraumatique ; de plus et en réponse au facteur de stress, le sujet éprouve l’un ou l’autre des symptômes persistants ou récurrents suivants :
1. Dépersonnalisation : Expériences persistantes ou récurrentes de se sentir détaché de soi, comme si l’on était un observateur extérieur de ses processus mentaux ou de son corps (p. ex. sentiment d’être dans un rêve, sentiment de déréalisation de soi ou de son corps ou sentiment d’un ralentissement temporel).
2. Déréalisation : Expériences persistantes ou récurrentes d’un sentiment d’irréalité de l’environnement (p. ex. le monde autour du sujet est vécu comme irréel, onirique, éloigné, ou déformé). N.B. : Pour retenir ce sous-type, les symptômes dissociatifs ne doivent pas être imputables aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. période d’amnésie [blackouts], manifestations comportementales d’une intoxication alcoolique aiguë) ou à une autre affection médicale (p. ex. épilepsie partielle complexe).
*À expression retardée: Si l’ensemble des critères diagnostiques n’est présent que 6 mois après l’événement (alors que le début et l’expression de quelques symptômes peuvent être immédiats).

72
Q

Quels sont les caractéristiques d’un TSPT chez l’enfant de 6 ans et mois? ( 3 méthodes d’exposition) Critère A

A

A. Chez l’enfant de 6 ans ou moins, exposition à la mort effective ou à une menace de mort, à une blessure grave, ou à des violences sexuelles d’une (ou de plusieurs) des façons suivantes :
1. En étant directement exposé à un ou à plusieurs événements traumatiques.
2. En étant témoin direct d’un ou de plusieurs événements traumatiques survenus à d’autres personnes, en particulier des adultes proches qui prennent soin de l’enfant. N.B. : Être le témoin direct n’inclut pas les événements dont l’enfant a été témoin seulement par des médias électroniques, la télévision, des films, ou des images.
3. En apprenant qu’un ou plusieurs événements traumatiques sont arrivés à un parent ou à une personne prenant soin de l’enfant.

73
Q

quels sont les symptômes envahissants du TSPT chez les enfants de 6 ans et moins? Quand débutent ils? Critère B (5 éléments)

A

B. Présence d’un (ou de plusieurs) des symptômes envahissants suivants associés à un ou à plusieurs événements traumatiques ayant débuté après la survenue du ou des événements traumatiques en cause :
1. Souvenirs répétitifs, involontaires et envahissants du ou des événements traumatiques provoquant un sentiment de détresse. N.B. : Les souvenirs spontanés et envahissants ne laissent pas nécessairement apparaître la détresse et peuvent s’exprimer par le biais de reconstitutions dans le jeu.
2. Rêves répétitifs provoquant un sentiment de détresse, dans lesquels le contenu et/ou l’affect du rêve sont liés à l’événement/aux événements traumatiques.
N.B. : Il peut être impossible de vérifier que le contenu effrayant est lié à l’événement/aux événements traumatiques.
3. Réactions dissociatives (p.ex., flashbacks [scènes rétrospectives]) au cours desquelles l’enfant se sent ou agit comme si le ou les événement(s) traumatique(s) allaient se reproduire. (De telles réactions peuvent survenir sur un continuum, l’expression la plus extrême étant une abolition
complète de la conscience de l’environnement.) Des reconstitutions spécifiques du traumatisme peuvent survenir au cours du jeu.
4. Sentiment intense ou prolongé de détresse psychique lors de l’exposition à des indices internes ou externes évoquant ou ressemblant à un aspect du ou des événements traumatiques en cause.
5. Réactions physiologiques marquées lors de l’exposition à des indices rappelant le ou les événements traumatiques.

74
Q

Quel sont les symptômes représentant soit un évitement persistant de stimuli associés à l’événement/aux événements traumatiques, soit des altérations des cognitions et de l’humeur associés à l’événement/aux événements traumatiques, qui doivent être présents et débuter après le ou les événements ou s’aggraver après le ou les événements? Critère C (6 éléments)

A

C. Un (ou plusieurs) des symptômes suivants, représentant soit un évitement persistant de stimuli associés à l’événement/aux événements traumatiques, soit des altérations des cognitions et de l’humeur associés à l’événement/aux événements traumatiques, doivent être présents et débuter après le ou les événements ou s’aggraver après le ou les événements traumatiques : Évitement persistant de stimuli
1. Évitement ou efforts pour éviter des activités, des endroits ou des indices physiques qui réveillent les souvenirs du ou des événements traumatiques.
2. Évitement ou efforts pour éviter les personnes, les conversations, ou les situations interpersonnelles qui réveillent les souvenirs du ou des événe­ments traumatiques. Altérations négatives des cognitions
3. Augmentation nette de la fréquence des états émotionnels négatifs (p. ex., crainte, culpabilité, tristesse, honte, confusion).
4. Réduction nette de l’intérêt pour des activités importantes ou bien réduction de la participation à ces activités, y compris le jeu.
5. Comportement traduisant un retrait social.
6. Réduction persistante de l’expression des émotions positives.

75
Q

Quels sont les changements ou manifestations marqués de l’éveil et de la réactivité associés à l’événement/aux événements traumatiques, débutant ou s’aggravant après la survenue du ou des événement (s) traumatiques chez les enfants de 6 ans et moins?

A

D. Changements marqués de l’éveil et de la réactivité associés à l’événement/aux événements traumatiques, débutant ou s’aggravant après la survenue du ou des événement (s) traumatiques, comme en témoignent deux (ou plus) des manifestations suivantes :
1. Comportement irritable ou accès de colère (avec peu ou pas de provocation) qui s’exprime typiquement par une agressivité verbale ou physique envers des personnes ou des objets (y compris par des crises extrêmes de colère).
2. Hypervigilance.
3. Réaction de sursaut exagérée.
4. Difficultés de concentration.
5. Perturbation du sommeil (p. ex., difficulté d’endormissement ou sommeil interrompu ou agité).

76
Q

Combien de temps dure la perturbation d’un TSPT chez les enfants de 6 ans et moins?

A

E. La perturbation dure plus d’un mois.

77
Q

Est ce que la perturbation entraîne une souffrance cliniquement significative ou une altération chez l’enfant de 6 ans et moins lors d’un TSPT?

A

F. La perturbation entraîne une souffrance cliniquement significative ou une altération des relations avec les parents, la fratrie, les pairs, d’autres aidants ou une altération du comportement scolaire.

78
Q

À quoi n’est pas imputable la perturbation d’un TSPT chez un enfant de 6 ans et moins?

A

G. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (p. ex., médicament, alcool) ou une autre affection médicale.

79
Q

Quel type de spécification doit-on faire chez les enfants de 6 ans ou moins? ( 2 éléments dont un ayant 2 sous-types)

A

Spécifier le type :
*Avec symptômes dissociatifs : Les symptômes présentés par le sujet répondent aux critères d’un trouble stress posttraumatique ; de plus, et en réponse au facteur de stress, le sujet éprouve l’un ou l’autre des symptômes persistants ou récurrents suivants :
1. Dépersonnalisation : Expériences persistantes ou récurrentes de se sentir détaché de soi, comme si l’on était un observateur extérieur de ses proces­sus mentaux ou de son corps (p. ex., sentiment d’être dans un rêve, sentiment de déréalisation de soi ou de son corps ou sentiment d’un ralentisse­ment temporel).
2. Déréalisation : Expériences persistantes ou récurrentes d’un sentiment d’irréalité de l’environnement (p. ex., le monde autour du sujet est vécu comme irréel, onirique, éloigné, ou déformé).
N.B. : Pour retenir ce sous-type, les symptômes dissociatifs ne doivent pas être imputables aux effets physiologiques d’une substance (p. ex., période
d’amnésie [blackouts]) ou à une autre affection médicale (p. ex., épilepsie partielle complexe).
Spécifier le type :
*À expression retardée : Si l’ensemble de critères diagnostiques n’est présent que 6 mois après l’événement (alors que le début et l’expression de quelques symptômes peuvent être immédiats).

80
Q

Est-ce que toute exposition à un stresseur mène à un stress aigu?

A

Toute exposition à un stresseur extrême ne mène pas nécessairement à un trouble de stress aigu.

81
Q

Quel est le critère essentiel pour diagnostiquer un Trouble de stress aigu ou un TPST?

A

Plusieurs autres troubles peuvent donner une symptomatologie similaire, mais l’exposition à un trauma avant l’apparition des symptômes est le critère essentiel pour diagnostiquer un trouble de stress aigu ou un trouble de stress post-traumatique (TSPT).

82
Q

Entre quel période de temps survient le trouble de stress aigu? Qu’entraine t-il?

A

Le trouble de stress aigu survient entre trois jours et un mois
après l’événement traumatique. Ce trouble entraîne une détresse significative ou une altération du fonctionnement social, occupationnel et de la vie courante.

83
Q

De quel autre trouble il est important de distinguer avec le stress aigu? (8 éléments)

A

Il faut distinguer le trouble de stress aigu
Du trouble mental dû à une affection médicale
Du trouble induit par une substance
Du trouble psychotique bref
De l’exacerbation d’un trouble mental préexistant à l’événement traumatique
Du trouble panique
Du trouble de stress post-traumatique
Du trouble de l’adaptation
Du deuil découlant d’une perte significative

84
Q

Comment on distingue le trouble de stress aigu du trouble dû à une affection médicale?

A

Il faut distinguer le trouble de stress aigu :
* Du trouble mental dû à une affection médicale, c’est-à-dire
que la présentation clinique psychiatrique résulte des effets
physiologiques secondaires à une pathologie médicale.

85
Q

Comment on distingue le trouble de stress aigu du trouble induit par une substance?

A

Il faut distinguer le trouble de stress aigu: Du trouble induit par une substance, dont les symptômes sont directement liés aux effets d’une substance (alcool, cocaïne, amphétamines, etc.). Certaines molécules ont des effets hallucinogènes, et en même temps peuvent produire des réminiscences (flashbacks).

86
Q

Comment on distingue le trouble de stress aigu du trouble psychotique bref?

A

Il faut distinguer le trouble de stress aigu: Du trouble psychotique bref, dont un sous-type « avec facteur(s) de stress marqué(s) » est caractérisé par des symptômes psychotiques survenant à la suite d’un événement stressant. Il y a prédominance de la désorganisation de la pensée et du comportement.

87
Q

Comment on distingue le trouble de stress aigu de l’exacerbation d’un trouble mental préexistant à l’évènement traumatique?

A

Il faut distinguer le trouble de stress aigu: De l’exacerbation d’un trouble mental préexistant à l’événement traumatique, c’est-à-dire que le diagnostic préexistant est retenu lorsque l’on ne peut identifier de symptômes nouveaux résultant de l’événement stressant.

88
Q

Comment on distingue le trouble de stress aigu du trouble panique?

A

Il faut distinguer le trouble de stress aigu: Du trouble panique, qui se manifeste par des épisodes répétitifs d’anxiété paroxystique accompagnés d’une crainte de mort imminente ou de devenir fou.

89
Q

Comment on distingue le trouble de stress aigu du trouble de stress post-traumatique?

A

Il faut distinguer le trouble de stress aigu: Du trouble de stress post-traumatique, dans le cas duquel les symptômes associés à l’événement traumatique persistent plus d’un mois. Dans 10 à 15 % des cas, le trouble de stress aigu évoluera vers un TSPT.

90
Q

Comment on distingue le trouble de stress aigu du trouble de l’adaptation?

A

Il faut distinguer le trouble de stress aigu: Du trouble de l’adaptation, déclenché par un facteur de stress de nature et de gravité moindres. Les symptômes sont fluctuants et sont susceptibles de s’atténuer suite au retrait de l’événement initiateur.

91
Q

Comment on distingue le trouble de stress aigu du deuil?

A

Il faut distinguer le trouble de stress aigu: Du deuil découlant d’une perte significative (personne, emploi, etc.). Les symptômes sont évalués en fonction de l’impact de la perte sur le patient.

92
Q

Quand est ce que l’on soupçonne la présence d’un TSPT?

A

La présence d’un TSPT doit être soupçonnée lorsque l’anamnèse identifie des événements potentiellement traumatiques et des symptômes de reviviscence, d’évitement et de troubles du sommeil avec des cauchemars.

93
Q

Comment faire pour répondre aux critères diagnostiques du TPST?

A

Pour satisfaire aux critères diagnostiques, les symptômes doivent être la conséquence directe de l’expérience traumatique.

94
Q

Comment doivent être les altérations du fonctionnement lors d’un TSPT?

A

Les altérations du fonctionnement doivent être précisées en obtenant des exemples concrets.

95
Q

Comment doit être le fonctionnement antérieur au traumatisme?

A

Le fonctionnement antérieur au traumatisme doit être étayé de façon à mieux clarifier les perturbations et la nature des changements postévénementiels.

96
Q

Quels types de symptômes certains patients attribuent à l’évènement traumatique?

A

Certains patients peuvent essayer d’attribuer à l’événement traumatique tous les problèmes qu’ils rencontrent : sautes d’humeur, acting out, difficultés de la vie quotidienne.

97
Q

Comment on distingue le TSPT du trouble de stress aigu associé à des symptômes dissociatif?

A

Il faut distinguer le TSPT : Du trouble de stress aigu associé à des symptômes dissociatifs. Cet trouble ne persiste pas au-delà de quatre semaines.

98
Q

Comment on distingue le TSPT du trouble de l’adaptation déclenché?

A

Il faut distinguer le TSPT : Du trouble de l’adaptation déclenché par un facteur de stress de nature et de gravité variables. Les symptômes sont fluctuants et sont susceptibles de s’atténuer après le retrait de l’événement initiateur.

99
Q

Comment on distingue le TSPT du trouble dépressif majeur?

A

Il faut distinguer le TSPT : Du trouble dépressif majeur. La dépression est un diagnostic comorbide du TSPT. On observe un chevauchement entre l’engourdissement émotif lié au TSPT et la tristesse inhibante dans la dépression. L’insomnie, l’irritabilité et les problèmes de concentration s’observent dans les deux troubles.

100
Q

Comment on distingue le TSPT du trouble psychotiques?

A

Il faut distinguer le TSPT : Des troubles psychotiques. Les hallucinations visuelles ou la tendance à exagérer les risques qu’il dit encourir peuvent amener un patient à être envahi par une idéation paranoïde et par une anxiété morcelante. Les visualisations traumatiques représentent des hallucinations plutôt que des reviviscences (flashbacks) d’un événement traumatique. Dans le TSPT, les symptômes d’apparence psychotique sont habituellement de courte durée et le contact avec la réalité demeure intact. On ne retrouve pas de délire bizarre ou de désorganisation de la pensée.

101
Q

Comment on distingue le TSPT du trouble obsessionnel compulsif?

A

Il faut distinguer le TSPT : Du trouble obsessionnel-compulsif. Les pensées et les images intrusives ainsi que les comportements d’évitement sont fréquents à la fois dans le TSPT et le trouble obsessionnel-compulsif. La mise en évidence de pensées liées au traumatisme, l’absence de rituel et la présence d’un événement traumatique permettent de clarifier le diagnostic.

102
Q

Comment on distingue le TSPT du trouble panique?

A

Il faut distinguer le TSPT : Du trouble panique. Les symptômes de ce trouble peuvent ressembler à l’hyperactivation déclenchée par des stimuli externes rappelant le traumatisme. Le contexte dans lequel sont apparus les premiers symptômes prend alors une importance primordiale.

103
Q

Comment on distingue le TSPT de la simulation et du trouble factice?

A

Il faut distinguer le TSPT : De la simulation et du trouble factice. La simulation est motivée par des causes externes, le patient feint des symptômes dans le but d’éviter une situation, de profiter d’avantages spéciaux ou encore de bénéfices légaux ou financiers. Le trouble factice est pour sa part motivé par des facteurs internes plus ou moins conscients d’être perçu comme malade. L’objectif du patient est d’être perçu comme ayant besoin de soins. L’évaluation peut être facilitée par des outils tel le Miller Forensic Assessment of Symptoms Test (Ahmadi & al., 2013).

104
Q

Comment on distingue le TSPT du troubles de la personnalité?

A

Il faut distinguer le TSPT : Des troubles de la personnalité. L’histoire longitudinale prémorbide révèle des relations interpersonnelles instables et des comportements maladaptés. L’existence d’un trouble de personnalité prémorbide n’invalide pas le diagnostic de TSPT. Il peut constituer un facteur de risque en particulier chez les individus affectés de trouble de la personnalité limite et antisociale. Dans le cadre d’un diagnostic de TSPT, il y a lieu d’attendre un peu avant de poser un diagnostic de trouble de la personnalité puisque le TSPT peut exacerber les traits de personnalité et donner lieu à une présentation clinique dramatique.

105
Q

Comment on distingue le TSPT du traumatisme craniocérébral?

A

Il faut distinguer le TSPT : Du traumatisme craniocérébral (TCC). On peut observer des troubles de la mémoire tant dans le TSPT que dans le TCC. Ce dernier se caractérise par une perte ou une altération de l’état de conscience d’une durée variable ou par une période d’amnésie post-traumatique affectant le souvenir de l’accident. On remarque des chevauchements entre les troubles mnésiques liés au TSPT et ceux liés au TCC. Il existe peu d’outils diagnostiques permettant de les départager. De plus, dans le TSPT de façon comorbide on peut aussi être en présence d’un TCC.

106
Q

Est ce que les symptômes post-traumatiques diminuent? Si oui de quel façon?

A

Les symptômes post-traumatiques diminuent rapidement durant la première année suivant le traumatisme et ils continuent de s’amenuiser durant les cinq années subséquentes, même chez les individus non traités.

107
Q

Quel part des patients souffrent de TPST sans rémission de leurs symptômes, même en suivant un traitement?

A

Néanmoins, un tiers des patients souffrant de trouble de stress post-traumatique (TSPT) n’ont pas de rémission de leurs symptômes, même en suivant un traitement (American Psychiatric Association, 2009).

108
Q

Quel est la conséquence la plus destructrice sur la santé mentale des victimes?

A

La conséquence la plus destructrice sur la santé mentale des victimes est l’anéantissement des croyances fondamentales de la vie : sentiment de sécurité, sentiment de confiance envers l’autre et perception d’un monde juste et significatif.

109
Q

Que peut amplifier la détresse psychologique des victimes?

A

L’absence de soutien social et la stigmatisation par les amis, la famille et les institutions sociales peuvent amplifier la détresse psychologique des victimes.

110
Q

Que brisent les traumatismes de l’enfance infligés par des proches?

A

Les traumatismes de l’enfance infligés par des proches qui, sous des couverts de bienveillance, adoptent des comportements prédateurs brisent les attentes de protection et de bonté. Lorsque cette confiance fondamentale a été brisée, entreprendre, élaborer et maintenir des relations de réciprocité bienfaisantes s’avère difficile et peut nécessiter un travail de longue haleine.

111
Q

Est ce que le marquage des mémoires sensorielles cérébrales effectué par un traumatisme s’efface?

A

Le marquage des mémoires sensorielles cérébrales effectué par un traumatisme ne s’efface pas ; la vivacité de son empreinte s’atténue.

112
Q

Qu’est ce que la convalescence?

A

La convalescence représente un processus transitoire au cours duquel l’individu ne peut assumer pleinement les rôles qui lui incombent.

113
Q

Qu’est ce que le processus de récupération?

A

Dans le processus de récupération, l’individu recommence
partiellement à fonctionner. Au fur et à mesure qu’il récupère s
ses capacités de fonctionnement préévénementiel, il arrive à
s’adapter à sa nouvelle réalité.

114
Q

Qu’est ce que la résilience?

A

La résilience est le produit interactif des croyances, des attitudes, des approches, des comportements et des réalités physiologiques qui amènent l’individu à surmonter ou à survivre à des conditions difficiles et à se réorienter.