Troubles liés au stress Flashcards
Que provoque un évènement stresseur?
Un événement stresseur est susceptible d’entraîner des changements et des pertes. Malgré les malheurs inhérents à la vie, certaines personnes composent avec le poids des pertes subies, survivent et s’adaptent à de nouvelles réalités, tandis que d’autres semblent crouler sous le poids des mêmes événements.
Quel sont les quatres caractéristiques du stress? (CINE)
On identifie quatre caractéristiques du stress, regroupées sous l’acronyme CINE, qui sont de plus en plus difficiles à absorber à mesure qu’elles s’additionnent (voir la sous-section 8.10.2) :
* C – impression d’avoir peu ou pas de contrôle sur une situation ;
* I – imprévisibilité
* N – la nouveauté
* E – la menace du Moi (Ego)/à la personnalité.
Quel est la conception de Freud qui correspond à la définition de DSM-I?
Cette définition du DSM-I correspond à la conception de Freud:
* un événement stresseur extrême qui anéantit le fonctionnement normal du Moi
* un changement dans l’homéostasie de l’organisme
* une diminution des défenses du Moi et des capacités d’adaptation
* un problème de maîtrise des perceptions faisant en sorte
que d’autres éléments stresseurs bénins (de la vie courante)
prennent des proportions traumatiques.
Quel est la contribution de Freud à la compréhension des états post traumatiques?
La contribution de Freud à la compréhension des états post traumatiques a été de reconnaître le pouvoir de l’événement traumatique de modifier les états du Moi et ses capacités d’adaptation.
En quel raison le DSM-III introduit dans la classe des troubles anxieux de sa nosographie, un diagnostic psychiatrique, le trouble de stress post-traumatique ou TSPT (post-traumatic stress disorder – PTSD)? En quel année?
En 1980, en raison des séquelles traumatiques durables manifestées chez les vétérans de la guerre de la guerre du Vietnam, le DSM-III introduit, dans la classe des troubles anxieux de sa nosographie, un diagnostic psychiatrique, le trouble de stress post-traumatique ou TSPT (post-traumatic stress disorder – PTSD).
L’événement traumatique doit être …?
L’événement traumatique doit être hors de l’éventail de l’expérience humaine normale (cataclysme, guerre, agression, viol, etc.).
À quoi sont imputés les troubles traumatiques?
La reconnaissance d’une entité diagnostique spécifique constitue à l’époque une véritable victoire, et ce, à plus d’un titre :
* les troubles traumatiques, jusqu’alors imputés à une vulnérabilité personnelle, sont attribués à un agent extérieur : la guerre
À quoi étaient attribuées les réactions post-traumatiques? Que cela provoquait il et pourquoi?
- les réactions post-traumatiques étaient attribuées à une prédisposition individuelle que la circonstance particulière des combats ne faisait que révéler, donc les soldats traumatisés n’étaient pas indemnisés. L’administration chargée des victimes de guerre était alors rétive à voir apparaître une
entité clinique qui la contraignait à dédommager les blessés psychiques. Admettre la légitimité du TSPT impliquait donc des conséquences financières colossales
Qu’est ce que le DSM tente d’éliminer depuis sa deuxième édition sur le TSPT
- le TSPT est fondé sur un facteur étiologique, ce que le DSM tente d’éliminer depuis sa deuxième édition, se voulant être une nosographie descriptive et sans référence théorique ;
Qu’est ce que admet le TSPT?
*Le TSPT admet que les auteurs d’exaction puissent être victimes ; les soldats coupables de crimes de guerre sont des hommes ordinaires qui ont été plongés dans une situation extraordinaire
Les TSPT sont-ils seulement l’apanage des affrontements armés?
- les TSPT ne sont pas uniquement l’apanage des affrontements armés ; le diagnostic est applicable aux troubles consécutifs à d’autres événements délétères.
Qu’est ce que retire le DSM-IV au sujet des TSPT?
En quel année?
En 1994, le DSM-IV retire le critère d’un événement traumatique hors de l’éventail de l’expérience humaine normale
Quel expression utilise le DSM-IV pour les TSPT et quels sont les deux éléments compris dans cela?
Il utilise simplement l’expression « événement traumatique », dans lequel les deux éléments suivants sont présents :
1. la personne a vécu, a été témoin ou a été confrontée à un événement ou à des événements durant lesquels des individus ont pu mourir ou être très gravement blessés ou bien ont été menacés de mort ou de grave blessure ou bien durant lesquels son intégrité physique ou celle d’autrui a pu être menacée ;
2. la réaction de la personne à l’événement s’est traduite par une peur intense, un sentiment d’impuissance ou d’horreur.
Quel sont les différences qui sont fait pour la première fois dans le DSM-IV? (4 éléments)
On différencie pour la première fois :
* le trouble de stress post-traumatique aigu (la durée des symptômes est de moins de trois mois)
* le trouble de stress post-traumatique chronique (la durée des symptômes est de trois mois et plus)
* le trouble de stress post-traumatique à survenue différée (les symptômes surviennent au moins six mois ou plus après l’événement traumatique)
* l’état de stress aigu (une entité clinique considérée séparément), qui présente des perturbations s’étalant sur un minimum de deux jours et un maximum de quatre semaines suivant l’événement traumatique.
Que retient le DSM-5 en 2013 dans le cadre des TSPT?
En 2013, le DSM-5 retient le trouble de stress aigu (voir
le tableau 26.2) et le trouble de stress post-traumatique (voir le
tableau 26.3).
Pourquoi le TSPT devient une entité à part dans le DSM-5?
Dans le DSM-5, on reconnaît que le TSPT, en termes d’étiologie et de traitement, est davantage associé au trouble dissociatif et au traumatisme craniocérébral. Il devient une entité diagnostique à part.
Les femmes ont combien de fois plus de chance de souffrir d’un TPST au cours de leur vie?
Les femmes ont donc deux fois plus de risque de souffrir d’un TSPT au cours de leur vie.
Dans quel population la prévalence à vie du TSPT est le plus élevé?
Certaines études ont examiné la prévalence du TSPT chez les enfants ayant vécu des traumatismes spécifiques, par exemple des abus ou des désastres naturels. Les estimations de la prévalence sont très variables, mais elles seraient plus élevées que dans la à population adulte générale.
Que démontre l’étude de la National Survey of Adolescent?
L’étude de la National Survey of Adolescent (Kilpatrick & al., 2003), utilisant aussi les critères du DSM-IV et s’intéressant aux individus de 12 à 17 ans, a montré une prévalence sur six mois de 3,7 % pour les garçons et de 6,3 % pour les filles.
Que montre les autres études portant sur les personnes souffrant de maladie mentale sévère et persistante?
D’autres études portant sur les personnes souffrant de maladie mentale sévère et persistante montrent qu’elles ont vécu des expériences traumatiques plus fréquemment que la population générale.
Quel est le pourcentage de personne atteint de maladie mentale sévère et persistante qui ont été exposé à un ou plusieurs évènements traumatiques?
Plus de 90 % d’entre elles ont été exposées à au moins un événement traumatique dans leur vie et la plupart ont été confrontées à plusieurs événements traumatiques.
Les études rapportent quel pourcentage de patients souffrant de TPST et de maladie mentale sévère et persistante? De combien de fois est ce supérieur à la normale?
Les études rapportent que de 30 à 40 % de ces patients présentent aussi un TSPT, soit un pourcentage de 20 à 30 fois supérieur à celui de la population générale.
Pourquoi les gens atteint de maladies mentales sont plus exposé au évènements traumatiques ou au TSPT?
Ce groupe est exposé plus fréquemment à des situations à risque et à la violence, par exemple le fait de vivre dans la rue ou sans domicile fixe, de vivre dans des refuges d’itinérants ou d’utiliser des drogues. Par ailleurs, certaines études montrent que ces individus n’étaient pas plus sujets que d’autres à vivre de la détresse à la suite d’un désastre.
Les personnes âgées sont-elles plus à risque de développer un TSPT que les jeunes?
Les personnes âgées ne sont pas plus à risque que les plus jeunes de développer un TSPT après avoir été exposées à un traumatisme. Elles semblent même présenter de meilleures capacités d’adaptation à l’égard des différents stresseurs, bien qu’elles paraissent répondre avec plus de désarroi à la perte d’un proche.