Troubles dépressifs Flashcards

1
Q

qu’est ce que Kraepelin a regrouper? Qu’a t’il ensuite découvert dans le cadre des dépressions?

A

Kraepelin (1856-1926) regroupe sous l’étiquette d’insanité
maniaco-dépressive tout le champ des troubles affectifs ; il
signale, le premier, la tendance familiale de ces troubles et note leur propension à la récidive avec des périodes de normalité entre les épisodes.

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2
Q

1-Qui sont les personnes qui ont fait des travaux afin de bien faire la différence entre le trouble bipolaire et le trouble unipolaire?
2-Quels sont ces différences?

A

1-Il faut attendre les années 1950-1960 pour que les travaux de Leonhard, Angst, Perris, Winokur et d’autres fassent se cristalliser la dichotomie entre trouble bipolaire et trouble unipolaire :
2-
* Le trouble bipolaire (maniaco-dépressif) concerne tous les
patients manifestant des périodes d’exaltation de l’humeur
accompagnées ou non de phases dépressives ;
* le trouble unipolaire, plus fréquent, s’applique aux individus
ne sourant que de phases dépressives.

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3
Q

Que génère la dépression?

A

La dépression génère un fardeau important de souffrance et d’incapacité pour la personne atteinte comme pour son entourage.

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4
Q

Qu’est ce l’organisation mondiale de la santé estime sur la dépression?

A

L’Organisation mondiale de la santé (OMS, 2001) estime que la
dépression majeure est la première cause d’années de vie vécues avec une incapacité et représentera, en 2020, la première cause de morbidité dans les pays développés, devant les maladies cardio- vasculaires ischémiques. Le fait de vivre avec une personne en dépression augmente la probabilité que les proches développent eux aussi des symptômes anxieux et dépressifs.

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5
Q

Quel prévalences sont étudiées par Santé Canada en 2002 dans le cas des dépressions?

A

Santé Canada (2002) mentionne les prévalences suivantes
sur une année :
* chez l’adulte :
– dépression majeure : 4,1 à 4,8 % ;
– dysthymie, trouble plus prolongé et moins intense : 0,8 à 3,1 %.
* chez l’adolescent (prévalence accrue chez femmes) (Rocha
& al., 2013) :
– dépression : 4 à 9 %. * chez l’enfant d’âge préscolaire (sans différence majeure entre les genres) :
– dépression : 1 à 2,5 %.

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6
Q

Quel est la prévalence entre une personne âgée et un adulte dans le cas de la dépression?

A

la prévalence chez la personne âgée est probablement identique à celle de l’adulte. Toutefois, les aînés atteints de maladies physiques handicapantes ou ceux vivant en milieux d’hébergement de soins de longue durée sont nettement plus à risque (a noté que la prof a dit que c’est plus les adultes)

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7
Q

Quel est le risque pour toute personne de souffrir d’un état dépressif au cours de sa vie?

A

Le risque pour toute personne de souffrir d’un état dépressif
au cours de sa vie (prévalence à vie) se situe autour de 15 %. Les femmes sont 1,5 à 3 fois plus sujettes que les hommes à en souffrir, cette prédominance apparaissant dès l’adolescence et se perpétuant ensuite dans toutes les tranches d’âge. L’âge moyen de survenue du premier épisode est 27 ans, mais 40 % des patients souffrant de dépression présentent un premier épisode avant l’âge de 21 ans (Anderson & al., 2008).

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8
Q

Pourquoi l’étiologie des troubles dépressifs est une affaire complexe?

A

L’étiologie des troubles dépressifs reste une affaire complexe
qui mettrait en cause une interaction encore incomplètement
comprise entre une vulnérabilité personnelle d’ordre biologique ou génétique, les divers stress inhérents à l’existence que mènent les individus et leur personnalité.

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9
Q

De combien de fois le risque d’avoir un parent du premier degré qui souffre de dépression récurrente augmente le risque d’être atteint?

A

Le fait d’avoir un parent du premier degré qui souffre de dépression récurrente augmente de deux à quatre fois la probabilité d’en être affecté.

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10
Q

Quels syndromes sont associés dans les études de la génétique de la dépression?

A

À cet égard, la division clinique entre troubles unipolaires et troubles bipolaires n’émerge pas complètement intacte des études familiales, qui montrent souvent que ces deux syndromes sont associés. En d’autres termes, une personne souffrant d’un trouble unipolaire peut avoir des parents souffrant d’un trouble bipolaire, et vice-versa.

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11
Q

De quel type est la transmission génétique de la dépression?

A

La transmission génétique n’est pas mendélienne classique, mais plutôt multifactorielle.

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12
Q

Que démontrent les études génétiques de jumeaux homozygotes dans le cas de la dépression?

A

Les études de jumeaux homozygotes montrent une concordance assez forte (autour de 35 à 40 %), mais elle n’est pas absolue.

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13
Q

De combien de pourcent est estimer la part héritable de la dépression? À quoi est attribuable le restant?

A

On estime donc que la part héritable de la dépression serait d’environ 35 %, et que le reste serait attribuable aux aspects acquis (autant psychologiques, sociaux que biologiques) en cours de vie

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14
Q

Quel sont les 9 symptômes possible d’un trouble dépressif caractérisé? Critère A

A
  1. Humeur dépressive présente quasiment toute la journée, presque tous les jours, signalée par la personne (p. ex., se sent triste, vide, sans espoir) ou observée par les autres (p. ex., pleure). (N.B. : Éventuellement irritabilité chez l’enfant et l’adolescent).
  2. Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités quasiment toute la journée, presque tous les jours (signalée par la personne ou observée par les autres).
  3. Perte ou gain de poids significatif en l’absence de régime (p. ex., modification du poids corporel excédant 5 % en un mois), ou diminution ou augmentation de l’appétit presque tous les jours. (N.B. : Chez l’enfant, prendre en compte l’absence de prise de poids attendue.)
  4. Insomnie ou hypersomnie presque tous les jours.
  5. Agitation ou ralentissement psychomoteur presque tous les jours (constaté par les autres, non limité à un sentiment subjectif de fébrilité ou de ralentissement).
  6. Fatigue ou perte d’énergie presque tous les jours.
  7. Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée (qui peut être délirant) presque tous les jours (pas seulement se reprocher ou se sentir coupable d’être malade).
  8. Diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision, presque tous les jours (signalée par la personne ou observée par les autres).
  9. Pensées de mort récurrentes (pas seulement une peur de mourir), idées suicidaires récurrentes sans plan précis, tentative de suicide ou plan précis pour se suicider.
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15
Q

Combien de symptômes doit être vue avant de pouvoir diagnostiquer un trouble dépressif caractérisé? Critère A

A

Au moins cinq des symptômes suivants sont présents

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16
Q

Les symptômes d’un trouble dépressif caractérisé doivent être présent combien de temps? Critère A

A

Au moins cinq des symptômes suivants sont présents pendant une même période d’une durée de 2 semaines

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17
Q

Les symptômes du trouble dépressif caractérisé influence quel changement par rapport au fonctionnement antérieur? (2 éléments) Critère A

A

Ils représentent un changement par rapport au fonctionnement antérieur ; au moins un des symptômes est soit :
1. une humeur dépressive, soit
2. une perte d’intérêt ou de plaisir

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18
Q

Quels éléments ne sont pas à prendre en compte dans le cas du trouble dépressif caractérisé? Critère A

A

N.B.: Ne pas inclure les symptômes qui sont clairement imputables à une autre affection médicale.

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19
Q

Que peuvent provoquer les symptômes d’un trouble dépressif caractérisé? Critère B

A

Les symptômes induisent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

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20
Q

À quoi l’épisode dépressif caractérisé n’est pas imputable? Critère C

A

L’épisode n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou à une autre affection médicale.

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21
Q

Que représente les critères A et C dans le trouble dépressif caractérisé? Critère C

A

N.B. : Les critères A­C représentent un épisode dépressif caractérisé.

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22
Q

Par quoi l’épisode dépressif caractérisé n’est pas mieux expliquée? (6 élments) Critère D

A

La survenue de l’épisode dépressif caractérisé n’est pas mieux expliquée par:
1-un trouble schizoaffectif
2-une schizophrénie
3-un trouble schizophréniforme
4-un trouble délirant
5-d’autres troubles spécifiés ou non spécifiés du spectre de la schizophrénie
6-d’autres troubles psychotiques.

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23
Q

Quel exclusion s’applique au trouble dépressif caractérisé? critère E

A

Il n’y a jamais eu auparavant d’épisode maniaque ou hypomaniaque. N.B. : Cette exclusion ne s’applique pas si tous les épisodes de type maniaque ou hypomaniaque sont imputables à des substances ou aux effets physiologiques
d’une autre pathologie médicale.

24
Q

Quel spécification doit t’on faire lors d’un trouble dépressif caractérisé? (9 éléments possible)

A

Spécifier:
1-Avec détresse anxieuse
2-Avec caractéristiques mixtes
3-Avec caractéristiques mélancoliques
4-Avec caractéristiques atypiques
5-Avec caractéristiques psychotiques congruentes à l’humeur
6-Avec caractéristiques psychotiques non congruentes à l’humeur
7-Avec catatonie
8-Avec début dans le péripartum
9-Avec caractère saisonnier (épisodes récurrents seulement)

25
Q

Quel impact ont les affects prédominants sur le deuil vs sur la dépression?

A

Deuil- Sentiments de vide et de perte
Dépression- Humeur dépressive persistante et incapacité à anticiper la joie ou le plaisir

26
Q

Quel impact ont la dysphorie et l’humeur dépressif sur le deuil vs sur la dépression?

A

Deuil- Diminue habituellement en intensité au fil des jours et des semaines et survient par vagues. Ces vagues sont habituellement associées à des pensées relatives à la personne décédée et à ce qui la rappelle.
Dépression- Persistante et non liée à des pensées ou préoccupations spécifiques

27
Q

Quel impact ont la douleur et la souffrance sur le deuil vs sur la dépression?

A

Deuil- peut être accompagnée par des émotions et une humeur positives.
Dépression- Tristesse foncière et grande souffrance

28
Q

Quel impact ont le contenu des pensés sur le deuil vs sur la dépression?

A

Deuil- pensées et souvenirs concernant la personne décédée Dépression- Ruminations pessimistes et autocritiques

29
Q

Quel impact a l’estime de soi sur le deuil vs sur la dépression?

A

Deuil- Habituellement préservée
Dépression- Sentiments de dévalorisation et de mépris de soi fréquents

30
Q

Quel impact a l’autodépréciation sur le deuil vs sur la dépression?

A

Deuil- Si l’autodépréciation est présente, elle concerne habituellement des sentiments d’échec vis-à-vis de la personne décédée (p. ex., ne pas lui avoir suffisamment rendu visite, ne pas lui avoir suffisamment dit combien il ou elle l’aimait).
Dépression- Sentiments de dévalorisation et de mépris de soi fréquents

31
Q

Quel impact ont les idées de mort sur le deuil vs sur la dépression?

A

Deuil- Habituellement liées à la personne décédée et à la possibilité de la rejoindre
Dépression- Centrées sur la possibilité de mettre fin à ses jours, à cause de sentiments de dévalorisation, d’indignité ou
d’incapacité à faire face à la douleur de la dépression.

32
Q

Comment se présente et dure le trouble de l’humeur dépressive? Critère A

A

Humeur dépressive présente quasiment toute la journée, plus d’un jour sur deux, signalée par la personne ou observée par les autres, pendant au moins 2 ans.
N.B.: Chez les enfants et les adolescents, l’humeur peut être irritable et la durée doit être d’au moins 1 an.

33
Q

Quel sont les 6 symptômes présent lors d’un trouble dépressif persistant? Critère B

A

B. Quand le sujet est déprimé, il présente au moins deux des symptômes
suivants :
1. Perte d’appétit ou hyperphagie.
2. Insomnie ou hypersomnie.
3. Baisse d’énergie ou fatigue.
4. Faible estime de soi.
5. Difficultés de concentration ou difcultés à prendre des décisions.
6. Sentiments de perte d’espoir.

34
Q

Au cours de la période de 2 ans du trouble dépressif persistant, qu’est-ce qui n’est pas possible? Critère C

A

C. Au cours de la période de 2 ans (1 an pour les enfants et adolescents) de perturbation thymique, la personne n’a jamais eu de périodes de plus de 2 mois consécutifs sans présenter les symptômes des critères A et B.

35
Q

Les critères du trouble dépressif caractérisé peuvent ils être présent lors du trouble dépressif persistant? Critère D

A

Oui, D. Les critères de trouble dépressif caractérisé peuvent être présents d’une manière continue pendant 2 ans.

36
Q

Quel sont les deux types d’épisode qui ne peuvent avoir lieu, ou du moins ne peuvent être comprise avec le trouble dépressif persistant? Critère E

A

E. Il n’y a jamais eu d’épisode maniaque ou hypomaniaque, et les critères du trouble cyclothymique n’ont jamais été réunis.

37
Q

Le trouble dépressif persistant n’est pas mieux expliqué par quel type de trouble? (5 éléments) Critère F

A

F. Le trouble n’est pas mieux expliqué par
1-un trouble schizoaffectif persistant
2-une schizophrénie
3-un trouble délirant
4-un autre trouble spécifié ou non spécifié du spectre de la schizophrénie
5-un autre trouble psychotique.

38
Q

A quelle effets n’est pas imputable le trouble dépressif persistant? Critère G

A

G. Les symptômes ne sont pas imputables aux effets physiolo- giques directs d’une substance (p. ex., une drogue donnant lieu à abus, un médicament) ou d’une autre affection médicale (p. ex., hypothyroïdie).

39
Q

Qu’amène les symptômes d’un trouble dépressif persistant? Critère H

A

H. Les symptômes entraînent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants

40
Q

Que doit-on spécifier dans le cas d’un trouble dépressif persistant? ( 4 éléments)

A

Spécifier si :
En rémission partielle
En rémission complète
Début précoce : Si début du trouble avant l’âge de 21 ans.
Début tardif : Si début du trouble à l’âge de 21 ans ou après.

41
Q

Qu’est ce qui distingue le trouble dépressif persistant des autres?

A

Il est moins suicidaire, plus long mais moins intense

42
Q

Comment se manifeste la dépression chez l’enfant? (8 éléments)

A
  • Comportements externalisés (p. ex., opposition, crises de colère, agitation psychomotrice)
  • Irritabilité
  • Tristesse
  • Isolement
  • Anhédonie
  • Régression des comportements
  • Plaintes somatiques
  • Symptômes psychotiques, tentatives de suicide et tableaux mélancoliques moins fréquents que chez l’adulte
43
Q

Comment se manifeste la dépression chez l’adolescent? (10 éléments)

A
  • Opposition, voire comporte- ments antisociaux
  • Abus d’alcool ou de drogues
  • Irritabilité
  • Tristesse
  • Isolement
  • Anhédonie
  • Hygiène personnelle réduite
  • Désespoir
  • Ralentissement psychomoteur ou nervosité et agitation
  • Tentative suicidaire
44
Q

Quels sont les présentations possibles de la dépression chez la personne âgée ( 9 éléments )

A
  • Superposition de symptômes somatiques dus à la dépression à des symptômes d’une maladie physique concomitante (p. ex., dyspnée anxieuse venant aggraver une dyspnée déjà présente causée par une maladie pulmonaire ou cardiaque)
  • Amplification des symptômes dus à une maladie physique concomitante (un symptôme ou une douleur auparavant tolérée devient invivable, notamment la constipation)
  • Hypocondrie
  • Syndrome douloureux inexpliqué
  • Gestes autodestructeurs même bénins (p. ex., intoxication avec 5 à 10 comprimés de lorazépam 0,5 mg)
  • Abus d’alcool survenant pour la première fois
  • Symptômes psychotiques et/ou mélancoliques plus fréquents
  • Troubles cognitifs (se plaint de sa mémoire, de sa concentration)
  • Moins de tristesse, plus d’anxiété que chez l’adulte plus jeune
45
Q

Quel est la durée médiane d’un épisode dépressif?

A

La durée médiane d’un épisode dépressif est de six à huit mois.

46
Q

Est ce la dépression récidive souvent? Quel sont les probabilité?

A

La dépression récidive souvent ; cette probabilité est d’environ : * 50 % chez un patient ayant souffert d’un épisode ; * 70 % après deux épisodes ; * 90 % après trois épisodes.

47
Q

A quel fréquence il y a récidive?

A

Ces récidives surviennent en moyenne tous les cinq ans. La
survenue d’un premier épisode avant la majorité annonce une
forte tendance à la récidive tout au cours de la vie adulte.

48
Q

Combien de personnes présentent des symptômes chroniques sans rémission?

A

On estime que 12 % des personnes atteintes présentent des symptômes chroniques sans rémission (Anderson & al., 2008).

49
Q

Sur quoi s’étend le continuum de pronostic?

A

En somme, le pronostic s’étend sur un large continuum, de l’épisode isolé sans séquelle jusqu’à la chronicité avec atteinte permanente des capacités fonctionnelles.

50
Q

Comment se présente la rémission des personnes âgée?

A

Chez la personne âgée, la probabilité de rémission est la
même que chez l’adulte. Cependant, cette clientèle (adulte) présente un risque plus important de rechute et de récidive (Mitchell &
Subramaniam, 2005).

51
Q

La dépression augment elle le risque de décès? Si oui de combien de fois et à quoi cela est-il lié?

A

La dépression majeure augmente le risque de décès prématuré, multipliant par 1,7 le risque de décès pour toutes causes. Cette augmentation est en bonne partie due au suicide, qui est 20 fois plus fréquent chez les patients déprimés que dans la population générale, mais aussi aux accidents et aux complications liées à l’abus de substances (Kavanagh & al., 2006).

52
Q

La dépression est-elle un facteur indépendant de maladie cardiaque? Pourquoi?

A

La dépression est aussi un facteur de risque indépendant de maladie cardiaque (risque relatif d’environ 1,5) chez les patients déprimés, possiblement parce que les perturbations du système nerveux autonome modifient divers paramètres cardiovasculaires et de la coagulation (Lippi & al. 2009).

53
Q

Quel est la relation entre la dépression et les problèmes médicaux? Pourquoi?

A

Il existe donc une relation bidirectionnelle entre la dépression et une longue liste de problèmes médicaux : le fait d’être malade augmente le risque de souffrir de dépression, et vice-versa.

54
Q

La dépression peut provoquer quel type de dommage sur la santé? (3 éléments)

A

La dépression alourdit le pronostic des maladies cardiovasculaires ; elle est également associée à une diminution de la densité osseuse et à une augmentation du taux d’utilisation des services médicaux.

55
Q

La dépression est… qui.. et…

A

La dépression est une maladie souffrante qui hypothèque le
fonctionnement de la personne et affecte son entourage

56
Q

Que peut permettre la dépression?

A

Elle peut aussi être, pour la personne atteinte, l’occasion de
mieux comprendre les facteurs qui ont contribué à cet état et de l’amener à modifier son style de vie, pour en venir à adopter des habitudes physiques et psychologiques plus saines.

57
Q

Que faut-il espérer dans le cas de la dépression?

A

Il faut espérer que les prochaines années apportent des thérapeutiques nouvelles susceptibles d’infléchir la tendance trop souvent constatée vers la récidive et la chronicité.