troubles des fonctions exécutives (cours 10) Flashcards

1
Q

Phineas Gage

explique ce qui ce passe à Gage

A
  1. En 1848, Phineas Gage est âgé de 25 ans.
  2. Une barre de fer d’un mètre-dix de long, trois centimètres de section et pesant 6 kilos a pénétré sous la joue gauche de Phineas pour ressortir par le sommet de son crâne.
  3. Outre ces lésions, pas de déficit sensoriel, moteur ou intellectuel.
  4. Seulement, Gage n’était plus Gage.
  5. Humeur changeante, parfois grossier, inconstant et capricieux. Changement de son statut social et son parcours est devenu chaotique. Décès 21 mai 1861 (13 ans après l’accident).
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2
Q

avant le cas de Phineas Gage, que pensait-on de l’aire préfrontale et de ses fonctions

A

on faisait des chirurgies stéréotaxique (toucher avec électrode aire du cerveau pour créer mouv., sensation tactile, visuelle), mais quand on faisait ça sur l’aire préfrontale, rien se passait, donc on pensait que aire préfrontale = aire muette MAIS avec le cas de Phineas Gage, on comprend que aire préfrontale joue un rôle dans la personnalité

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3
Q

après le cas de Gage, Après les observations de Harlow (1948, 1868), plusieurs cas ont été documentés : donne exemple de Moniz (1949)

A

faisait de la psychochirurgie -» lobotomie (scapel qui coupait le lobe frontal) pourtraiter dépression, schizo, criminel,

  • rendait les gens docile, indifférent, perte de motivation, intérêt
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4
Q

après le cas de gage, on associe les lésions frontales à quoi (accord)

A

Accord sur les traits essentiels des troubles comportementaux consécutifs aux lésions frontales avec une double polarité affective et intellectuelle.

Cependant, tous les travaux ne sont pas convergents, montrant déjà l’importante hétérogénéité des dysfonctionnements frontaux et pointant, du même coup, la nécessité de décrire plusieurs formes de syndrome frontal.

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5
Q

Le patient EVR (Eslinger & Damasio, 1985)

explique le cas particulier du patient EVR

A

Ablation bilatérale des cortex orbitaire et frontal mésial inférieur → changements profonds du comportement qui sont restés stables pendant 8 ans.

MAIS ses examens neurologiques et neuropsycho sont intacts (pas de prob intellectuels) -» ce n’est pas vrai que fonctions exécutives sont tjrs touchées si ablation du lobe frontal
- donc on pensait qu’il simulait
- La TDscan, l’IRM et le SPET → lésions localisées des cortex orbitaire et frontal mésial inférieur.
- Toutes les autres zones cérébrales avaient une structure et des schémas de radioactivité normaux.

  • De telles altérations de la motivation et du comportement social complexe n’ont pas été observées dans les cas témoins présentant des lésions frontales supérieures mésiales ou dorsolatérales
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6
Q

Aspects neuroanatomiques

quels sont les cortex qui se dev en premier (3)

A
  1. cortex sensorimoteur
  2. cortex associatifs pariétal et temporal
  3. cortex préfrontal (fonctions exécutives, régulation et controle du compt)
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7
Q

comment est dev le cortex préfrontal comparé aux autres animaux

A
  • Ratio du lobe frontal au cerveau le plus grand chez l’homme : lobes frontaux + volumineux que autres espèces, mais aussi comparé aux autres lobes
  • Spécificité phylogénétique et ontogénétique.
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8
Q

de quoi a l’air aire 4, aire 6, et aire préfrontale

A

on voit le gyrus cingulaire dans une coupe sagittale

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9
Q

le cortex préfrontal contient 2 régions

A

cortex dorsolatéral (en haut, front) et orbitofrontal (proche yeux)

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10
Q

quelles sont les Principales connexions du cortex préfrontal (4)

A

le cortex préfrontal prend tous les contextes (motrices, sensoriels, motivationnel interne,etc) pour prendre décisions, se réguler, afin d’avoir un compt. adéquat, il fait des systèmes continuellement informés des messages internes et externes

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11
Q

comment sont les connexions fronto-sous-corticales (3)

A

prefrontal à striatum à pallidum à thalamus

  1. circuit dorso-latéral préfrontal : Permet à l’information de s’organiser pour obtenir une réponse
  2. circuit orbitofrontal : Intègre l’information limbique et émotionnelle dans les réponses comportementales
  3. circuit cingulaire antérieur : Sollicité pour le comportement motivé

orbitofrontal et cingulaire antérieur font partie du circuit limbique (emotion/motivation)
dorso-latéral fait partie du circuit prefrontal (fonctions exécutives

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12
Q

Connexions fronto-sous-corticales

explique les deux circuits non-moteurs

A
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13
Q

Spécificités du cortex préfrontal

cest quoi

A

a des connexions multiples

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14
Q

Spécificités du cortex préfrontal

quels sont les avantages et desavantages davoir des connexions multiple (2 chaques)

A

Avantages :
o Intégration simultanée de toutes les stimulations internes et externes
o Adapter son comportement à toutes les circonstances internes et externes

Inconvénients :

o Une lésion focale dans d’autres régions ou des lésions axonales diffuses peuvent provoquer un syndrome dysexécutif
o Effets sur d’autres fonctions cognitives

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15
Q

explique sur le plan clinique le desavantage des connexions multiples

A

parkinson moteur, mais aussi changement cognitif = désaférations frontales (altérations des structures frontales) -» ressemble à patient avec lésions frontales à cause que les circuits reliant ces régions là sont lésés

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16
Q

On s’accorde aujourd’hui pour dire que le fonctionnement exécutif implique la participation d’un

A

très vaste réseau cérébral :

  • Incluant principalement le lobe frontal, en particulier le cortex préfrontal,
  • Mais débordant aussi vers d’autres régions du cerveau : les structures pariétales postérieures et sous-corticales (voir notamment Andrès et Van der Linden, 2001).

Il existe donc une importante hétérogénéité dans les aires cérébrales associées aux différentes fonctions exécutives.

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17
Q

étant donné l’hétérogénéité des aires associées aux fonctions exécutives, Doit-on parler de syndrome frontal ou syndrome dysexécutif ?

A
  • La notion de syndrome frontal couvre l’ensemble des désordres neuropsychologiques (cognitifs et/ou comportementaux) dont sont responsables les lésions des lobes frontaux chez l’homme. = donc très limitatif
  • On lui préfère aujourd’hui largement celle de syndrome dysexécutif pour insister davantage sur la nature des dysfonctionnements (ou troubles) observés après lésions frontales que sur la localisation des lésions responsables de ces dysfonctionnements ou troubles (Baddeley, 1986). = on parle de fonction et pas de localisation comparé à syndrome frontal
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18
Q

aspects conceptuels

quelles sont les fonctions exécutives

A

Un consensus semble se dégager pour considérer qu’elles correspondent à un ensemble de processus dont le rôle principal est de faciliter l’adaptation du sujet aux situations nouvelles et/ou complexes, quand les habiletés cognitives surapprises ne sont plus suffisantes (Seron et al., 1999).
ex : estimation cognitive, combiende pates dans un sac de pates, on connait pas la vraie reponse, situation nouvelle, donc on va estimer selon ce q’on sait -» on utilise nos fonctions exécutives

  • Le fonctionnement exécutif se délimite ainsi par rapport au fonctionnement routinier. En fait, chaque fois que le répertoire de nos habiletés apprises, de nos habitudes, de nos réflexes ne nous permet pas d’affronter adéquatement une situation, le fonctionnement exécutif est susceptible d’intervenir.
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19
Q

aspects conceptuels

Les déficits du fonctionnement exécutif peuvent passer inaperçus ??

A

OUI, dans de nombreuses activités de la vie quotidienne, chaque fois que le sujet peut réaliser celles-ci de manière routinière (mais pas toujours !!!!), sans y prêter particulièrement attention (faire sa toilette, se préparer une tasse de café, conduire sa voiture).

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20
Q

Aspects conceptuels

definition des fonctions exécutives en sachant cela

A

Les fonctions exécutives sont donc des fonctions de contrôle de l’activité (notion de processus contrôlés) permettant la gestion des conduites nouvelles et/ou complexes qui incluent différents processus cognitifs distincts dont l’inventaire n’est pas encore clairement établi à ce jour.

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21
Q

liste moi les mécanismes cognitives impliqués dans les fonctions exécutives (10)

A
  1. L’inhibition des réponses dominantes
  2. La flexibilité cognitive
  3. La planification de l’action
  4. La mise à jour de la mémoire de travail
  5. L’initiation de comportements nouveaux
  6. La génération d’hypothèses (catégorisation, déduction de règles, etc.)
  7. La prise de décision
  8. Le contrôle des effets de l’action et la correction online des erreurs (capable de corriger mes erreurs)
  9. L’attention sélective, divisée, soutenue
  10. La recherche en mémoire à long terme, etc.
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22
Q

explique le mécanisme de l’inhibtion des réponses dominantes

A
  1. inhibitions des interférances : infos qui vont perturber et je suis capable de les ignorer
    - ex : proactive ; info récente font oubliees les infos passées vs rétroactives : infos antérieures perturbent info récentes
  2. inhibition des réponses dominantes :
    - ex : test Hayling : mot qui manque est un mot automatique : la poule pond des ——, mais il faut que tu dises qqch qui a aucun rapport avec le sens de la phrase.
  3. inhibtion des intrusions (dans MDT
    - ex : lire livre, mais je pense à autre chose, donc est ce que ta mDT est transparente, ou t’arrives à lire sans distraction (memoire opaque)
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23
Q

explique le mecanisme de la flexibilité cognitive

A

changer de mode re ponde ou tas un compt rigide
1. flexbilité simple/spontanée : être fluent, donné plusieurs réponses possibles (t’as du flow)
- ex : donne + de noms d’animaux
2. flexibilité réactive : capable de changer s’il le faut
ex : alterne entre legume et instruments de musique

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24
Q

explique le mecanisme de la mise a jour de la memoire de travail

A

actualiser memoire de travail ex ; répéter les 3 derniers chiffres que je vais te dire

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25
Q

les fonctions cognitives réfèrent à un

A

“un ensemble de processus généraux de contrôle qui régulent nos pensées et nos comportements” (Miyake et Friedman, 2012).

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26
Q

Les conséquences des lésions frontales ne concernent pas que la …., mais aussi la ….

A

Les conséquences des lésions frontales ne concernent pas que la sphère cognitive (c’est à dire les fonctions exécutives cognitives au sens strict) mais aussi la sphère émotionnelle, et plus largement la sphère comportementale.

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27
Q

les fonctions exécutives de haut niveaux ont deux types

A

COOL (purement cognitif) et HOT (cognitive, relationnelle, sociale et prise de décision)
sous-tendant l’action humaine pertinente dans un monde complexe.

dissociation entre les différentes zones (hot and cold)

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28
Q

quelles sont les fonctions exécutives cool and hot (5 chacunes) + les structures corticales et subcorticales associées (cool = 4, 2 ; hot = 3, 4)

A
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29
Q

Les FE sont importantes pour à peu près tous les aspects de la vie (7)

A
30
Q

Hypothèses de base

quels sont les syndromes (3) associés à des aires anatomiques touchées

A
31
Q

explique le syndrome dorsolatéral (5)

A

(Type désorganisé)
- Manque de jugement
- Pensée concrète
- Manque d’insight
- Mauvaise planification
- Inflexibilité cognitive

32
Q

explique le Syndrome orbitofrontal (5)

A

(Type désinhibé)
- Mauvaise conduite sociale
- Mauvais contrôle des impulsions
- Labilité émotionnelle
- L’hypersexualité
- Comportement dirigé par les stimuli
soit compt d’imitation (imite sans pensrr) ou compt d’utilisation, voit un verre d’eau, donc va le boire (mm si pas soif)

33
Q

explique le Syndrome mésial frontal (4)

A

(Type apathique)
- Manque d’initiative
- Diminution de la production verbale et du comportement moteur
- Mutisme akinétique (parle pas et bouge pas)
- Incontinence urinaire

(aspect cingulaire)

34
Q

quelles sont les pathologies en cause

A
35
Q

Description clinique des principaux troubles

Les troubles de la personnalité et de l’humeur, 2 types

A
  1. Pseudo-dépressif : Le patient manque d’initiative, se désintéresse de son entourage et de son environnement et est incapable de se projeter dans l’avenir. Ce tableau clinique se différencie d’un réel état dépressif par l’absence d’anxiété et de douleur morale. (pas tristesse, pas de culpabilité, pas de idées suicidaires)
  2. Pseudo-psychopathique : Le patient présente une excitation intellectuelle et psychomotrices qui évoque un état maniaque. Les conduites sont impulsives et puériles avec une tendance exagérée aux pitreries. Une désinhibition verbale et des comportements alimentaires d’avidité sont fréquemment observés. (pas de volonté detre mechant, mais manque de controle)
36
Q

Description clinique des principaux troubles

Les troubles de la perception

A

Se caractérisent par une inattention aux stimuli extérieurs. Le patient manifeste soit :
- Une réduction de l’exploration pouvant conduire à des phénomènes “d’aimantation” ou “d’agrippement” du regard. (focalisation du regard à un point)
- Une distractibilité excessive.

37
Q

Description clinique des principaux troubles

Les troubles du comportement moteur

A
  1. S’observent par des persévérations de comportements dans des situations complexes ou le patient doit inhiber ses automatismes.
  2. Devant utiliser une séquence motrice complexe le patient utilise de manière répétée un programme plus élémentaire qui se répète de manière stéréotypée et non appropriée.

On observe des tendances à :

  • L’utilisation : tendance exagérée du patient à saisir et à utiliser les objets présentés devant lui.
  • L’imitation : tendance à imiter les gestes réalisés devant lui, malgré la consigne de ne pas les refaire.
  • La dépendance vis-à-vis du monde extérieur.
38
Q

Description clinique des principaux troubles

Les troubles des conduites verbales

A
  1. Associés à une excitation pseudo maniaque : logorrhée (fluence, discours intarissables)
  2. Associés au syndrome pseudo dépressif : réduction du discours
  3. Deux perturbations se distinguent entre les lésions entraînant des aphasies et les troubles verbaux issues des lésions préfrontales :
    - Réduction de la fluidité verbale dans des tâches d’évocation lexicale: produire un maximum de mots dans un temps donné et en suivant une contrainte sémantique (animaux, ville de France) ou une contrainte orthographique (mots commençant par la lettre b, d, …). Ce signe n’est pas propre aux syndromes frontaux. Il est compris comme un déficit des stratégies exploratoires du lexiques et de la mémoire sémantique.
    - Préservation du langage « automatique » mais grande difficulté à produire des productions verbales plus contraintes (ex: faire une phrase avec des mots).
39
Q

Description clinique des principaux troubles

Les troubles de la mémoire

A

Ils sont largement distingués des syndromes amnésiques.

  1. Troubles de la mémoire à court terme - Baisse de l’empan et de l’effet de récence. Le déficit est encore plus net dans des épreuves mettant en jeu l’administrateur central de la mémoire de travail (gestion des ressources attentionnelles) comme dans la tâche de Brown et Peterson (rappel différé avec intervalle occupé). Une sensibilité accrue aux interférences et des perturbations de l’attention. (ex : 2 histoires A et B, dis moi histoire A, melange A et B lorsquil raconte)
  2. Troubles de la mémoire à long terme :
  • Particulièrement de la mémoire épisodique, déficit dans la tâche de rappel libre, qui contraste avec des performances normales dans la tâche de reconnaissance. Ce résultat est attribué au déficit des stratégies de récupération de l’information. Le patient présente des difficultés à mettre en place des indices de récupération de l’information et à extraire des informations pertinentes du contexte.
  • Difficulté à évaluer l’ordre et la fréquence d’apparition d’un stimulus. On fait l’hypothèse d’un déficit à la source, c’est-à-dire où? et Quand? une information a été mémorisée. Ces troubles de l’organisation temporelle se manifestent aussi lors des récits autobiographiques.
40
Q

Description clinique des principaux troubles

Les troubles des fonctions exécutives

A

Les fonctions exécutives comprennent: l’intention d’agir (la volition), qui mène à l’élaboration de plans (planification), puis à l’exécution (action dirigée vers un but), puis au contrôle de l’efficacité.

  1. La volition se définit comme: la capacité d’initiative et de formulation des intentions et des objectifs, nécessite l’intégration de soi et la prise en compte de l’environnement.
  2. Les patients présentent des comportements d’errances et une restriction des actions qui sont déclenchées que par des stimulations. L’activité des patients est restreinte aux activités routinières.
  3. Les troubles de la planifications entraînent une incapacité à :
    - anticiper et à élaborer des étapes d’une action,
    - à choisir la stratégie la plus adaptée à un contexte,
    - ni à prendre une décision.
  4. Lors d’un déficit de contrôle: le patient n’effectue pas de comparaison entre le résultat de son action et le but escompté.
41
Q

Luria est qui

A

Luria est le premier à parler de “fonctions exécutives” pour décrire les fonctions cognitives de haut niveau permettant le contrôle de tâches cognitives diverses

42
Q

comment la description du syndrome frontal (dysfonctionnement frontal) s’enrichit ou se dev, donne ex

A

grâce au développement de tests, considérés comme spécifiques de l’examen de tel ou tel aspect de l’activité cognitive frontale.

  • Wisconsin Card Sorting Test (Milner, 1963) : Génération de concept
  • Stroop Colour Word Test (Stroop, 1935) : Inhibition
  • Trail Making Test (Reitan, 1958) : Flexibilité
  • Tour de Londres (Shallice, 1982) : Planification
43
Q

Modélisation des FEs

l’approche de Luria : comment ets le modele de luria

A

Le modèle général du fonctionnement cérébral auquel se réfère Luria n’est pas un modèle cognitif mais psychophysiologique.

Luria divise le cerveau en trois unités fonctionnelles qui participent nécessairement aux activités psychologiques y compris lorsqu’elles sont basiques, chacune de ces unités exerçant une influence particulière dans l’organisation des processus psychologiques.

44
Q

Modélisation des FEs

l’approche de luria : explique la premire, deuxieme et troisieme (emplacement) unité et les fonctions de chacunes

A
  1. La première unité inclut les formations de la partie supérieure du tronc cérébral et le lobe limbique.
    - Elle est dévolue à maintenir un niveau d’activité optimal du cortex, “Le tonus cortical”, la vigilance et la synthèse des signaux en provenance du milieu interne, donc dans les processus affectifs et dans la motivation .
  2. La seconde unité comprend la partie postérieure du cortex (temporal, occipital et pariétal).
    - Elle est dévolue à la réception, au traitement et au stockage des informations en provenance du milieu extérieur.
  3. La troisième unité est constituée par le cortex frontal.
    - Elle programme, régule et contrôle les mouvements et l’activité.

Luria propose que les stimulations (qu’elles soient internes ou externes) arrivent au lobe frontal qui est responsable du contrôle et de la régulation du comportement.

45
Q

Modélisation des FEs

L’approche de Fuster : comment est son modele

A

Le modèle théorique du fonctionnement frontal développé par Fuster (1997) est en partie issu de travaux conduits chez les primates (singe macaque).
- Carte cytoarchitectonique de la surface latérale du cortex préfrontal du cerveau humain (a) et du singe macaque (b).

46
Q

Modélisation des FEs

L’approche de Fuster : quelle est la conception du foncitonnement cerebral selon lui

A

La conception du fonctionnement cérébral défendue par Fuster propose que le cerveau sous-tende 2 principaux types de mémoires couplées entre elles :
- une mémoire perceptive,
- une mémoire exécutive.

47
Q

Modélisation des FEs

L’approche de Fuster : explique la memoire exécutive

A
  • La mémoire exécutive permet la représentation des actes moteurs et des conduites complexes.
  • Comme la mémoire perceptive, la mémoire exécutive est hiérarchisée.
  • Le cortex moteur primaire (la mémoire motrice) est à la base de la hiérarchie exécutive corticale.
  • Les plans comportementaux langagiers plus complexes et/ou nouveaux sont représentés dans le cortex préfrontal qui constitue le niveau le plus élevé de la hiérarchie exécutive.
48
Q

Modélisation des FEs

L’approche de Fuster : quest ce quil ajoute a son modele

A
  • A travers les tâches de mémoire différée, Fuster ajoute que le cortex préfrontal latéral est essentiel pour l’organisation temporelle des conduites.
  • Il permet de conserver temporairement active la représentation d’une information sensorielle pour guider l’action appropriée à effectuer jusqu’à sa réalisation correcte
49
Q

Modélisation des FEs

L’approche de Fuster : explique memoire de travail vs memoire associative

A

Un singe ayant une lésion du cortex préfrontal présente une détérioration sélective lors d’une tâche de réponse différée mettant en jeu la mémoire de travail. (a) Dans la tâche de mémoire de travail, le singe observe un réceptacle contenant de la nourriture. L’emplacement de la nourriture est déterminé au hasard. Après un délai temporel, l’animal récupère la nourriture. (b) Dans la tâche de mémoire associative, la récompense alimentaire est toujours cachée sous le même signal visuel et les emplacements des deux signaux sont déterminés de manière aléatoire. La mémoire de travail est requise dans la première tâche car, au moment où l’animal répond, aucun signal externe n’indique l’emplacement de la nourriture. La mémoire à long terme est requise dans la deuxième tâche car l’animal doit se rappeler quel signal visuel est associé à la récompense (Goldman-Rakic, 1992).

50
Q

Modélisation des FEs

Le modèle de Norman & Shallice : ce modele cherche à comprendre le role de quoi?

A

Ce modèle cherche à comprendre le rôle de l’attention dans l’action en postulant que tout un chacun est capable de réaliser de nombreuses actions répétitives sans y prêter attention alors qu’un contrôle attentionnel est indispensable à la conduite des actions qui nécessitent l’inhibition d’un comportement dominant ou une planification.

51
Q

Modélisation des FEs

Le modèle de Norman & Shallice : quelles sont les 3 composantes

A
  1. les schémas d’action (activités routinières)
  2. le gestionnaire des priorités de déroulement (activités routinières)
  3. le Système Attentionnel Superviseur ou SAS (activités non-routinières)
52
Q

Modélisation des FEs

Le modèle de Norman & Shallice ; explique les 3 composantes

A
  1. Les schémas d’action : Ce sont des unités de connaissances qui contrôlent les séquences d’action ou de pensées surapprises. Le déclenchement d’un schéma se fait automatiquement à partir d’un certain seuil déterminé par le rapport entre l’excitation et l’inhibition dont il fait l’objet.
  2. Le gestionnaire des priorités de déroulement : Un gestionnaire des conflits qui assure la coordination des schémas les plus pertinents en regard du but poursuivi. Gérer la compétition entre les différents schémas potentiellement activables au moyen d’un mécanisme d’inhibition collatérale.
  3. Le Système Attentionnel Superviseur : Il entre en action quand les procédures de déclenchement automatique des schémas ne suffisent plus pour aboutir, en modulant le gestionnaire des conflits, en introduisant une plus grande flexibilité qui implique cependant un accès à une représentation de l’environnement, au répertoire des schémas de haut niveau et aux intentions du sujet.
53
Q

Modélisation des FEs

Le modèle de Norman & Shallice : Le système de supervision attentionnelle SAS intervient dans 5 types de situations bien distinctes :

A
  1. Les situations impliquant une planification et/ou une prise de décision.
  2. Les situations nécessitant la correction d’erreurs
  3. Les situations nouvelles impliquant de nouveaux apprentissages
  4. Les situations dangereuses et techniquement difficiles
  5. Les situations impliquant l’inhibition de réponses fortement renforcées.
54
Q

Modélisation des FEs

Le modèle de Norman & Shallice : au plan clinique, que ce passe-t-il si altération du SAS

A

correspondrait aux troubles comportementaux d’origine frontale.

L’atteinte du SAS place l’organisme sous contrôle exclusif du gestionnaire des conflits, induisant des conduites persévératives, des phénomènes de distractibilité ou des conduites inappropriées, ce qui permettrait d’expliquer les phénomènes de désinhibition voire les comportements d’imitation ou d’utilisation.

modele pas applicable à lendant juste adulte

55
Q

Modélisation des FEs

LE MODELE de MIYAKE et al. : ils examinent quoi

A

Miyake et al. (2000) examinent l’hypothèse du fractionnement des fonctions exécutives.

56
Q

Modélisation des FEs

LE MODELE de MIYAKE et al. : comment ils font le modele

A

trouve à partir d’analyse stat, administre plein de test a etudiant, puis analyse factorielle exploratoire, identifies 3 fonctions exécutives se cachant derriere les tests, puis analyse facto confirmatoire.

57
Q

Modélisation des FEs

LE MODELE de MIYAKE et al. : ils toruvent quoi

A

Résultats compatibles avec une conceptualisation du fonctionnement exécutif en termes à la fois d’unité (fonctions dépendantes) et de diversité (et indépendantes à la fois) des fonctions.

58
Q

Modélisation des FEs

LE MODELE de MIYAKE et al. : quelles sont les 3 fonctions identifiées

A
  1. La flexibilité qui assure le déplacement volontaire du foyer attentionnel d’une catégorie de stimuli à une autre ou d’un processus cognitif à un autre.
  2. La mise à jour : c’est à dire la modification du contenu de la mémoire de travail en fonction de nouvelles entrées.
  3. L’inhibition qui a pour but d’empêcher l’intrusion des informations non pertinentes.
59
Q

Modélisation des FEs

L’approche de Damasio : explique le dualisme de descartes

A

dualisme corps esprit : selon lui cets l’esprit qui l’emporte, on fait decision sur raison, pas emotion

60
Q

Modélisation des FEs

L’approche de Damasio : à l’encontre ou avec descartes

A

plutot a lencontre, il integre totalement emotion et rationnel, il dit que la decision la + appropriée est la jonction parfaite qui va satisfaire emotion et raison

61
Q

Modélisation des FEs

L’approche de Damasio : quel est l’intérêt de son approche + le nom de sa théorie

A

L’intérêt de l’approche de Damasio (1994) réside surtout dans le lien qu’elle établit entre motivation et conduites orientées vers un but.

“Théorie des marqueurs somatiques”

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Q

Modélisation des FEs

L’approche de Damasio : explique la théorie des marqueurs somatiques

A

cest le fait qu’on a une impression subjective (gut feeling) relié à expériences passée marqué negativement avec une personne antérieure

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Q

Modélisation des FEs

L’APPROCHE de DAMASIO : sur quels types de lésions s’est intéressé damasio

A

Les modèles que nous venons de voir renvoient surtout à des troubles cognitifs secondaires à des souffrances des régions frontales dorso-latérales.

  • A l’inverse, Damasio et ses collaborateurs se sont intéressés aux troubles du comportement observés chez des patients porteurs de lésions frontales ventrales et médianes.
  1. Ces malades ne présentent généralement pas de perturbations dans les épreuves classiques destinées à mesurer les fonctions exécutives ou la mémoire de travail (exemple patient EVR).
  2. Ils ont par contre des difficultés à s’engager avec pertinence dans des activités de vie quotidienne, à ajuster leurs comportements sociaux, ou à réagir de façon adaptée à des situations professionnelles ou personnelles (sociopathie acquise).
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Q

Modélisation des FEs

L’approche de Damasio ; selon lui ces comportements inadaptés (du a lesions frontales ventrales et medianes) seraient imputables à

A

une perturbation des mécanismes permettant de prendre des décisions conformes aux intérêts du malade, aux conventions sociales ou aux principes moraux.

  • Cette difficulté dans les prises de décision se doublerait de réactions émotionnelles inappropriées.
  • En effet, ces malades ne manifestent plus, lors de la présentation d’images à forte connotation émotionnelle (meurtre, noyade, etc.), la variation de conductance cutanée observée chez les sujets contrôles.

Ce résultat contraste avec le fait qu’ils soient néanmoins capables d’accéder aux connaissances relatives aux faits présentés.

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Modélisation des FEs

L’approche de Damasio ; quelle est l’hypothèse de l’existance de marqueurs somatiques de damasio

A

Selon cette hypothèse, certaines structures préfrontales seraient nécessaires à l’acquisition de liens associatifs entre des types de situations et les états émotionnels habituellement associés à ces situations.

  • Cette hypothèse considère donc que les processus émotionnels influencent significativement les processus de raisonnement et de prise de décision par le biais de marqueurs somatiques qui constituent des traces de la valence «Bonne» ou «Mauvaise», «Positive» ou «Négative» de l’émotion ressentie lors de la réponse comportementale.
  • Ces marqueurs seraient acquis dans le cadre de la socialisation et de l’éducation.
  • Leur fonction serait de signaler automatiquement le caractère néfaste ou non du résultat probable d’une situation donnée.

Par exemple, lorsqu’un sujet est confronté à une situation particulière, le cortex ventro-latéral, qui a appris par le passé le lien existant entre cette situation et un état interne singulier, est activé ce qui rend disponible l’état interne approprié, donc la qualification de la situation en fonction des conséquences qui lui sont associées

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Modélisation des FEs

L’approche de Damasio : explique la tache qu’ils ont créés

A

iowa gambling task

(A) Lors de 100 essais, les joueurs retournent les cartes de l’un des quatre jeux de cartes. Chaque carte est associée au fait de gagner ou de perdre une certaine somme d’argent. Deux des jeux (A et B) fournissent de petits gains fréquents et des pertes importantes occasionnelles ; les deux autres jeux (C et D) fournissent de petites pertes fréquentes et des gains importants occasionnels.

(B) La plupart des personnes commencent par préférer les jeux A et B, mais se rendent compte graduellement que la stratégie optimale consiste à se concentrer sur C et D. Les patients présentant des lésions CPFvm ne font généralement pas la transition vers le choix de jeux avantageux.

(C) La réponse galvanique cutanée (RGC) reflète les processus corporels de bas niveau qui entraînent le changement de comportement. Ces processus peuvent inclure des réponses de peur qui précèdent les choix des jeux désavantageux. Chez les témoins, la RGC augmente au fur et à mesure qu’ils apprennent les gains des jeux ;la RGC n’augmente pas chez les patients ayant une lésion du CPFvm. (B d’après Bechara et al. 1994, C d’après Bechara et al. 1996.)

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quel est le principe du test de damasio (iowa gambling task)

A

L’attribution des gains/pénalités répond à des règles non énoncées. Le retournement des cartes des 2 premiers tas entraîne des gains gracieux (100$) associés à des pertes importantes (+/-1000$). Ce sont des tas «à risque». Les 2 autres associent des gains moins élevés (50$) à des pertes faibles (50$).

Bechara et al., (1994) ont montré que l’épreuve était sensible aux lésions frontales ventro-médianes : défaut du mécanisme d’attribution progressive d’une valeur, négative ou positive, à un choix, à une décision.

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damasio a fait etude avec criminel recidiviste et lesion lobe frontale ventrale et mediane et montre quoi

A

n,apprennent pas des exp antérieurs, reprennent les cartes risquées

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Q

conclusion

le lobe frontal semble représenter ..

A

la partie cérébrale la plus spécifique de l’Homme comme centre de contrôle attentionnel de l’action et comme centre de gestion et ‘intégration des fonctions mentales en modulant leur activité grâce à ses multiples interconnexions.

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conclusion

le lobe frontal a un role dans

A

L’étude des patients souffrant de lésions cérébrales frontales montre que cette région est primordiale dans un ensemble de processus cognitifs (planification, inhibition, flexibilité et mémoire de travail) et socio-émotionnels (prise de décision, contrôle émotionnel et social).

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CONCLUSION

les modeles ont des debats ?

A

ouiii

Le construit psychologique des fonctions exécutives, les modelés théoriques qui rendent compte de sa structure et de son fonctionnement ainsi que les instruments de son évaluation restent encore des sujets de débats.

ex : neuroéconomie : où le désir d’achat pas lié seulement a raison, mais a emotion