les syndromes démentiels (cours 11) Flashcards
introduction
quest ce que la démence + particularités en général
La démence est un syndrome (coexistance de plus symptomes en mm temps vs maladie = l’étiologie, la cause) de détérioration cognitive acquise suffisamment grave pour interférer clairement avec les activités habituelles de la vie quotidienne.
- Les déficits cognitifs doivent être dus à un dysfonctionnement cérébral et ne peuvent pas être mieux expliqués par un autre trouble mental (ex. trouble dépressif majeur, schizophrénie) ou survenir exclusivement dans le contexte d’une confusion mentale.
Incidence et prévalence au monde et au Canada
explique pourquoi les syndromes démentiels sont un sérieux problèmes de santé publique
La démence touche environ 10% des personnes de plus de 65 ans et 35% des personnes de plus de 85 ans et constitue une préoccupation croissante à mesure que la population mondiale vieillit.
- La prévalence de l’atteinte neurocognitive est : deux fois plus élevée chez les femmes que chez les hommes.
- La démence est actuellement la cause la plus importante des pertes fonctionnelles chez les 65 ans et plus au Canada.
quels sont les critères diagnostiques du DSM IV (5, 1-2-4)
- Apparition de déficits cognitifs multiples (pas que mémoire, sinon juste amnésie), comme en témoignent à la fois :
1- Une altération de la mémoire (altération de la capacité à apprendre des informations nouvelles ou à se rappeler les informations apprises antérieurement).
2- Une (ou plusieurs) des perturbations cognitives suivantes :
a) aphasie (perturbation du langage),
b) apraxie (altération de la capacité à réaliser une activité motrice malgré des fonctions motrices intactes),
c) agnosie (impossibilité de reconnaître ou d’identifier des objets malgré des fonctions sensorielles intactes),
d) perturbation des fonctions exécutives (faire des projets, organiser, ordonner dans le temps, avoir une pensée abstraite). - Les déficits cognitifs des critères Al et A2 sont tous les deux à l’origine d’une altération significative du fonctionnement social ou professionnel et représentent un déclin significatif par rapport au niveau de fonctionnement antérieur.
- Mise en évidence, d’après l’histoire de la maladie, l’examen physique ou les examens complémentaires que la perturbation est la conséquence physiologique directe d’une des affections médicales générales.
- Les déficits ne surviennent pas de façon exclusive au cours de l’évolution d’une confusion mentale (delirium)
- Le diagnostic doit inclure la précision de l’étiologie (Alzheimer, vasculaire, corps de Lewy, etc.), la présence ou non de comportements perturbateurs et le niveau d’atteinte de l’autonomie (légère, modérée ou sévère).
quels sont les Critères diagnostiques du DSM V (trouble majeur) (4, 1-2)
- Évidence d’un déclin cognitif significatif (scores +- 2ET par rapport à la moyenne), en comparaison avec le niveau de performance antérieur, dans un ou plusieurs domaines cognitifs, déclin observé par :
1- La personne elle-même, un proche ou un intervenant qui rapporte un déclin cognitif significatif;
2- Une performance cognitive nettement déficitaire documentée par des tests neuropsychologiques standardisés ou, à défaut, à l’aide d’outils cliniques quantitatifs reconnus. - Les déficits cognitifs interfèrent avec l’accomplissement autonome des activités quotidiennes (besoin d’aide pour les activités requérant les fonctions exécutives) ;
- Les déficits cognitifs ne sont pas observés dans le contexte d’une confusion mentale (délirium) ;
- Les déficits observés ne sont pas mieux expliqués par une autre atteinte du SNC ou à la santé mentale.
- Le diagnostic doit inclure la précision de l’étiologie (Alzheimer, vasculaire, corps de Lewy, etc.), la présence ou non de comportements perturbateurs et le niveau d’atteinte de l’autonomie (légère, modérée ou sévère).
quels sont les Critères diagnostiques du DSM V (trouble mineur) (4, 1-2)
- Évidence d’un déclin cognitif modeste (scores ne depasse pas +-2ET), en comparaison avec le niveau de performance antérieur, dans un ou plusieurs domaines cognitifs, déclin observé par :
1- La personne elle-même, un proche ou un intervenant qui rapporte un déclin léger dans certaines fonctions cognitives;
2-Une performance cognitive légèrement déficitaire documentée par des tests neuropsychologiques standardisés ou, à défaut, à l’aide d’outils cliniques quantitatifs reconnus (narrive pas à 2ET)
2. Les déficits cognitifs n’interfèrent pas avec l’accomplissement autonome des activités quotidiennes (les fonctions cognitives même plus complexes sont préservées, mais les activités nécessitent un plus grand effort);
3. Les déficits cognitifs ne sont pas observés dans le contexte d’un délirium ;
4. Les déficits observés ne sont pas mieux expliqués par une autre atteinte du SNC ou à la santé mentale.
- Le diagnostic doit inclure la précision de l’étiologie (Alzheimer, vasculaire, corps de Lewy, etc.), la présence ou non de comportements perturbateurs.
quelles sont les différences entre DSM IV et V
- deja le DSM V parle de trouble mineur alors que DSM IV le percevait comme juste le vieillissement normal
- le DSM IV, il fallait que la memoire soit altérée en plus de qqch d’autres, alors que le DSM V, si une seule fonction touchée (pas nécessairement la memoire) = potentiel de démence
Le concept de Mild Cognitive Impairment (MCI)
cest quoi
- Le concept MCI, développé par Petersen (1997, 1999), fait référence à des sujets âgés ayant des troubles cognitifs modérés (TCL), n’entraînant pas, jusqu’à ici, de démence.
- Ce concept s’inscrivait dans un continuum cognitif allant de la normalité vers la démence.
Le concept de Mild Cognitive Impairment (MCI)
quels sont Les critères des MCI (Petersen et al, 1999; 2001) (4)
- Une plainte cognitive émanant du patient et/ou de l’entourage ;
- Des troubles cognitifs objectivés par l’évaluation clinique : altération de la mémoire et/ou d’une autre sphère cognitive à environ 1.5 SD sous la moyenne compte tenu de l’âge et de l’éducation ;
- Une altération cognitive n’ayant pas de retentissement sur la vie quotidienne. Le sujet peut signaler des difficultés concernant les activités complexes de la vie quotidienne ;
- Une absence de démence.
Le concept de Mild Cognitive Impairment (MCI)
le MCI progresse comment
soit progres vers trouble majeur, soit reste MCI, soit recupère (revient normal)
Types de MCI (cause + atteintes cognitives)
- MCI amnestique à domaine unique causé par MA (dégénérative) : démence avec trouble de memoire (seulement memoire)
- MCI amnestique à multipes domaines causé par MA (dégénérative) ou DVa (demence vasculaire) : démence avec trouble de memoire (+ autres troubles)
- MCI non-amnestique à domaine unique causé par DFT (degenerative) : démence sans trouble de memoire (seulement un trouble)
- MCI non-amnestique à multiples domaines causé par DFT (degenerative) ou DVa (demence vasculaire) : démence sans trouble de memoire (pls troubles)
Vieillissement normal, MCI et démence débutante
montre le continuum
- Les changements cognitifs et souvent émotionnels se produisent des années avant que les individus ne répondent aux critères de démence.
- Le continuum vieillissement et MA est maintenant acquis.
- Tous les MCI ne développent pas une démence.
Le DSM-5 définit (combien) domaines clés des fonctions cognitives et chacun d’entre eux comporte des sous-domaines. et ca sert a quoi de les connaitre chez un patient
6 domaines : L’identification des domaines et sous-domaines affectés chez un patient particulier peut aider à établir l’étiologie et la gravité du trouble neurocognitif.
Les évaluations objectives sont essentielles, mais le DSM-5 ne nomme aucun test spécifique.
Tests neuropsychologiques d’évaluation des syndromes démentiels
cets quoi un test
Un test « est une mesure objective et standardisée d’un échantillon de comportements » (Anastasi, 1988)
attention cets un echantillon, donc pas accès à tout le comportement, donc invite à etre modeste dans interprétation
quelle sont les qualités psychométriques (3)
- Validité : mesurer ce qu’on est censé mesurer
- Fidélité : stable avec peu d’erreur de mesure
- Sensibilité : bonnes capacités de classification (
- haute sensibilité (détecte le syndrome déemtiel chez qqun qui l’a, mais attention faux positifs, faut pas que ca soit trop sensible ex : si bas niveau intellectuel, si test trop diff = faux positifs)
- et une haute spécificité (rejette ceux ayant pas de diagnostic, mais pas trop ex : haut quotient intellectuel et test facile, mais a vrm un trouble, pourrait passer inapercu,
- donc faut trouver un seuil
et les tests doivent avoir quoi d’autres quand on a le score du patient
Ayant des données normatives locales par âge et niveau d’étude.
quels sont les Outils d’évaluation neuropsychologique des syndromes démentiels (3)
- Des tests de dépistage rapide (5-10min)
- Des batteries d’évaluation des syndromes démentiels (20min)
- Des tests neuropsychologiques spécifiques à chaque fonction