Troubles de l'enfance Flashcards
les troubles neurodéveloppementaux
En fonction du contexte de développement normal, de l’âge
Se manifestent tôt dans le développement (avant l’école)
Caractérisés par altération du fonctionnement
Gamme variable: limités à globaux (p. ex., trouble spécifique d’apprentissage à altération des compétences sociales)
Souvent concomitants (p. ex., TDA/H et trouble de l’apprentissage)
comorbidité TDAH
Comorbidité avec un/des trouble/s d’apprentissage (15-30%)
Comorbidité avec un/des trouble/s anxieux (25%)
Critères du TDAH
A. Un mode persistant d’inattention et/ou d’hyperactivité-impulsivité qui interfère avec le fonctionnement ou le développement, tel que caractérisé par (1) et/ou (2):
1. inattention
- hyperactivité/impulsivité
B. Plusieurs symptômes d’hyperactivité/impulsivité ou d’inattention étaient présents avant l’âge de 12 ans.
C. Plusieurs des symptômes d’inattention ou d’hyperactivité/impulsivité sont présents dans deux situations ou plus (p. ex. à la maison, l’école, ou au travail ; avec des amis ou la famille ; dans d’autres activités).
D. Il est clairement évident que les symptômes interfèrent avec, ou réduisent la qualité du fonctionnement social, scolaire ou professionnel.
critères de (1) inattention
Six (ou plus) des symptômes suivants persistent depuis au moins 6 mois, à un degré qui ne correspond pas au niveau de développement et qui a un retentissement négatif direct sur les activités sociales et scolaires/professionnelles:
a. Souvent, ne parvient pas à prêter attention aux détails, ou fait des fautes d’étourderie dans les devoirs scolaires, le travail ou d’autres activités (p. ex. néglige ou ne remarque pas des détails, le travail est imprécis).
b. A souvent du mal à soutenir son attention au travail ou dans les jeux (p. ex. a du mal à rester concentré pendant les cours magistraux, des conversations, ou la lecture de longs textes). Pas une passion
c.Semble souvent ne pas écouter quand on lui parle personnellement (p. ex.semble avoir l’esprit ailleurs, même en l’absence d’une source de distraction évidente).
d. Souvent, ne se conforme pas aux consignes et ne parvient pas à mener à terme ses devoirs scolaires, ses tâches domestiques ou ses obligations professionnelles (p. ex. commence des tâches mais se déconcentre vite et se laisse facilement distraire).
e. A souvent du mal à organiser ses travaux ou ses activités (p. ex. difficultés à gérer des tâches comportant plusieurs étapes, difficulté à garder ses affaires et ses documents en ordre, travail brouillon ou désordonné, mauvaise gestion du temps, échoue à respecter les délais).
f. Souvent, évite, a en aversion, ou fait à contrecœur les tâches qui nécessitent un effort mental soutenu (p. ex. le travail scolaire ou les devoirs à la maison ; chez les grands adolescents et les adultes, préparer un rapport, remplir des formulaires, analyser de longs articles).
g. Perd souvent les objets nécessaires à son travail ou à ses activités (p. ex. matériel scolaire, crayons, livres, outils, portefeuilles, clés, documents, lunettes, téléphones mobiles).
h. Se laisse souvent facilement distraire par des stimuli externes (chez les grands adolescents et les adultes, il peut s’agir de pensées sans rapport).
i. A des oublis fréquents dans la vie quotidienne (p. ex.effectuer les tâches ménagères et faire les courses ; chez les grands adolescents et les adultes, rappeler des personnes au téléphone, payer des factures, honorer des rendez-vous).
différence adulte vs enfants TDAH
Chez les grands adolescents et les adultes (17 ans ou plus), au moins cinq symptômes sont requis.
alors que les enfants c’est 6 sx ou plus
critères de l’hyperactivité et impulsivité
Six (ou plus) des symptômes suivants persistent depuis au moins 6 mois, à un degré qui ne correspond pas au niveau de développement et qui a un impact négatif direct sur les activités sociales et académiques/professionnelles:
a. Remue souvent les mains ou les pieds ou se tortille sur son siège.
b. Quitte souvent son siège dans des situations où il est supposé rester assis (p. ex. se lève de sa place en classe, au bureau ou à son travail, ou dans d’autres situations qui nécessitent de rester en place).
c. Souvent, court ou grimpe partout, dans les situations où cela est inapproprié (N.B.: chez les adolescents ou les adultes, cela peut se limiter à un sentiment d’agitation).
d. A souvent du mal à se tenir tranquille dans les jeux ou les activités de loisir.
e. Est souvent « sur la brèche », agissant comme s’il était « monté sur ressorts » (p. ex. est incapable ou inconfortable de se tenir immobile pendant un long moment, comme dans les restaurants, les réunions ; peut être perçu par les autres comme agité, ou comme difficile à suivre).
f. Souvent, parle trop.
g. Laisse souvent échapper la réponse à une question qui n’est pas encore entièrement posée (p. ex. termine les phrases de ses interlocuteurs ; ne peut attendre son tour dans une conversation).
h. A souvent du mal à attendre son tour (p. ex. dans une file d’attente).
i. Interrompt souvent les autres ou s’immisce (p. ex. fait irruption dans les conversations, les jeux ou les activités ; peut commencer à utiliser les biens d’autrui sans demander ou recevoir leur permission ; pour les adolescents et les adultes, peut s’immiscer et reprendre ce que d’autres font).
spécification TDAH
présentation combinée
présentation avec inattention prédominante
présentation hyperactivité/impulsivité prédominante
Spécifier la sévérité: en fonction du nombre et sévérité des symptômes: léger, moyen, grave
présentation combinée et conséquences
les critères Al (inattention) et A2 (hyperactivité-impulsivité) sont remplis pour les 6 derniers mois
Conséquences :
Problèmes de conduite, comportement oppositionnel
Relations difficiles
présentation avec inattention prédominante
le critère Al est rempli pour les 6 derniers mois mais pas le critèreA2
présentation hyperactivité/impulsivité prédominante
le critèreA2 est rempli pour les 6 derniers mois mais pas le critère Al
twice
douance + trouble du DSM. Vulnérabilité lorsque trouble plus douance. Alors que douance seul est un plus.
prévalence du TDAH
Prévalence difficile à déterminer: critères diagnostiques/définitions diverses, différence entre les genres
Il y en a chez qui, les sx vont s’atténuer à l’âge adulte. Alors que d’autres non. Aussi profil différent entre fille et garçons : pour les filles c’est sous-diagnostiqués car fonctions exécutives sont préservées.
théories biologiques du TDAH
consensus : aucun facteur de risque connu
caractère héréditaire : 75%
théories psychologiques du TDAH
Théorie diathèse-stress
Relation parents-enfants: pas une cause, mais influence la trajectoire
Autorité et réactions négatives: relation bidirectionnelle parents-enfant
Imitation du comportement des parents et/ou frères-soeurs
traitement du TDAH
Combinaison pharmacothérapie + interventions psychosociales
- Atténuer les principaux symptômes biologiques:
Médication fonctionne chez 1/2 environ
Parents refusent parfois à cause des effets secondaires et/ou incertitudes concernant effets à plus long terme sur le développement du cerveau
-Viser des changements au niveau des attitudes et habitudes de vie:
Traitements comportementaux très efficaces
traitement du TDAH (psychologique)
formation aux parents + formation aux enseignants
pas sur diminution de l’hyperactivité directement
On veut que l’entourage soit informé sur la présentation de sx et qu’ils puissent s’ajuster et ajuster le contexte à l’enfant.
On veut pas diminuer son trouble d’attention mais organiser la classe et les pauses pour que attention soit plus soutenue.
troubles des conduites - critères
A. au moins 3 des critères suivants au cours des 12 derniers mois, et au moins 1 de ces critères au cours des 6 derniers mois :
agressions envers les personnes ou animaux
destruction de biens matériels
fraude ou vol
violation graves de règles établies
B. La perturbation du comportement entraîne une altération cliniquement significative du fonctionnement social, scolaire ou professionnel.
C. Si le sujet est âgé de 18 ans ou plus, le trouble ne répond pas aux critères de la personnalité antisociale. (Voir trouble de la personnalité antisociale)
2 trajectoires potentielles des troubles des conduites
- Enfant avec un trouble des conduites – adulte avec trouble de personnalité antisociale (+ chez H)
- Adolescent avec trouble des conduites – adulte avec un mode de vie non problématique
Si survient avant l’âge de 10 ans: plus problématique, persistant
sous-type de trouble des conduites
dureté (insensibilité) – manque d’empathie associé à mode de comportements agressif/antisocial grave
critères du TOP
A. au moins 4 sx pdt au moins 6 mois et durant interaction avec au moins un sujet extérieur à la fratrie:
humeur colérique/irritable
comportement querelleur/provocateur
esprit vindicatif
B. détresse/altération du fonctionnement
C. ne repond pas aux critères d’un autre trouble
lien entre trouble des conduites et TOP
La plupart des individus avec trouble des conduites reçoivent un diagnostic TOP (pas l’inverse)
comorbidité TOP
Forte comorbidité TDAH, trouble des conduites et TOP
dx TOP ne fait pas l’unanimité
comportements normaux du dvlpt de l’enfant?
facteurs biologiques expliquant le troubles des conduites
Forte hérédité des traits dureté (insensibilité) – manque d’empathie
facteurs psychologiques expliquant le troubles des conduites
impact du style parental
mauvais traitements subi à l’enfance
comportements agressifs du parent
emphase sur modèle biopsychosocial dans le dvlpt et maintien du trouble des conduites
traitement du trouble des conduites
coaching des parents/guidance des parents
traitement multisystémique (on veut tout une équipe)
approches cognitives pour résoudre trouble des conduites
Améliorer le comportement de l’enfant même en l’absence de coaching familial
Entraînement à la maîtrise de la colère
Enseignement de techniques de raisonnement moral
trouble spécifique des apprentissages
Développement inadéquat de certaines aptitudes scolaires, langagières, discursives ou motrices spécifiques
affecte les différentes sphères de vie
depuis au moins 6 mois malgré interventions
pas dû à des déficits sensoriel (visuel ou auditif)
liste de trouble spécifique des apprentissages
1) déficit de lecture
2) déficit de calcul
3) déficit de l’expression écrite
troubles de la communication
1) trouble du langage
2) trouble de la phonation
3) trouble de la fluidité verbale (bégaiement)
4) trouble de la communication sociale (pragmatique)
trouble du langage
difficulté à s’exprimer mais désir de communiquer
phrases brèves à 4 ans, oubli de mots, structure grammaticale inférieur
trouble de la phonation
comprend et sait utiliser un vocabulaire mais prononciation déficiente
trouble de la fluidité verbale (bégaiement)
majorité surmonte avec le temps
degré de sévérité à l’âge de 8 ans détermine si trouble disparaitra ou non
trouble de la communication sociale
Difficultés persistantes dans l’utilisation sociale de la communication, verbale et non verbale
Il y en a qui développent un trouble sans que ce soit TSA, donc trouble pragmatique à l’extérieur du TSA.
troubles moteurs
1) trouble développemental de la coordination
2) mouvements stéréotypés
3) tics
trouble développemental de la coordination
-Retard dans l’acquisition de la coordination motrice
-Pas d’explication (déficience mentale ou trouble physique connu)
P. ex., difficulté à lacer ses chaussures, boutonner sa chemise, jouer à la balle, écrire
- Diagnostic si entrave fonctionnement scolaire et quotidien
mouvements stéréotypés
Comportement moteur répétitif et en apparence sans but, que le sujet semble contraint d’exécuter (p. ex., secouer ou agiter les mains, balancer le corps, se cogner la tête) (Mini DSM-5, p. 35)
Tics
Mouvements ou une vocalisation soudains, rapides récurrents et non rythmiques
handicap intellectuel
avant l’âge de 18 ans
déficit des fonctions intellectuelles confirmés par évaluation clinique et tests d’intelligence individuels standardisés (QI inférieur à 75 ou 70)
fonctionnement adaptatif
fonctionnement adaptatif
Échec dans l’acquisition de comportements reflétant des normes de développement permettant autonomie et responsabilisation (p. ex., concept de temps et d’argent)
3 domaines: conceptuel (scolaire), social, pratique
comment classifier niveau de sévérité dans HI
C’est relié au niveau de QI.
Plus QI est faible, plus que niveau de sévérité est grave.
étiologie de l’handicap intellectuel
aucune étiologie claire
prévention et traitement de l’HI
améliorer le fonctionnement
TSA critère
A. déficits dans la communication sociale et interactions sociales :
1. déficits de la réciprocité socio-émotionnelle
2. Déficits dans les comportements de communication non verbaux
3. déficits dans le développement, le maintien et la compréhension des relations
B. Modes restreints, répétitifs de comportements, d’intérêts ou d’activités
C.Les symptômes doivent être présents dans la période de développement précoce (mais peuvent ne devenir pleinement manifestes qu’après que les exigences sociales dépassent les capacités limitées, ou peuvent être masqués par des stratégies apprises plus tard dans la vie).
D. altération cliniquement significative
Critère B du TSA
- Mouvements moteurs, utilisation d’objets, ou parole stéréotypés ou répétitifs (p. ex. stéréotypies motrices simples, aligner des jouets ou retourner des objets, écholalie, phrases idiosyncrasiques(hors contexte)).
- Insistance sur l’adhésion inflexible à des habitudes ou modes ritualisés de comportements verbaux ou non verbaux (p. ex. une détresse extrême en cas de petits changements, difficultés avec les transitions, modes de pensée rigide, rituels de salutation, besoin de prendre le même itinéraire ou de manger la même nourriture tous les jours).
- Intérêts très restreints et circonscrits qui sont anormaux dans leur intensité ou leur orientation (p. ex. un fort attachement à des objets inhabituels, des intérêts excessivement circonscrits ou poursuivis avec une persévération excessive).
- Hyper- ou hyporéactivité à des inputs sensoriels ou niveau intérêt inhabituel pour les aspects sensoriels de l’environnement (p. ex. indifférence apparente à la douleur/température, réaction négative à des sons ou des textures spécifiques, sentir ou toucher des objets excessivement, fascination visuelle pour des lumières ou mouvement).
étiologie du TSA
trouble avec hérédité la plus forte
traitement du TSA
améliorer le fonctionnement et son entourage
aucun médicament pour traiter les sx du TSA (certains pour automutilation et agressivité)
anxiété de séparation
A. Peur ou anxiété excessives et inappropriées au stade de développement concernant la séparation d’avec les personnes auxquelles le sujet est attaché, comme en témoignent trois des manifestations suivantes (ou plus)
B.La durée du trouble est d’au moins 4 semaines chez les enfants et adolescents, 6 mois chez les adultes
C. Le trouble entraine une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, scolaire (professionnel), ou dans d’autres domaines importants.
D. Le trouble n’est pas mieux expliqué par un autre trouble mental
A. Peur ou anxiété excessives et inappropriées au stade de développement concernant la séparation d’avec les personnes auxquelles le sujet est attaché, comme en témoignent trois des manifestations suivantes (ou plus)
- Détresse excessive et récurrente dans les situations de séparation d’avec la maison ou les principales figures d’attachement, ou en anticipation de telles situations
- Soucis excessifs et persistants concernant la disparition des principales figures d’attachement ou un malheur pouvant leur arriver
- Soucis excessifs et persistants qu’un événement malheureux ne vienne séparer le sujet de ses principales figures d’attachement (p. ex. se retrouver perdu ou être kidnappé)
- Réticence persistante ou refus de sortir, loin de la maison, pour aller à l’école, travailler ou ailleurs, en raison de la peur de la séparation
5.Appréhension ou réticence excessive et persistante à rester seul ou sans l’une des principales figures d’attachement, ou bien dans d’autres environnements
- Réticence persistante ou refus de dormir en dehors de la maison ou d’aller dormir sans être à proximité de l’une des principales figures d’attachement
- Cauchemars répétés à thèmes de séparation
8.Plaintes somatiques répétées (p. ex. maux de tête, douleurs abdominales, nausées, vomissements) lors des séparations d’avec les principales figures d’attachement, ou en anticipation de telles situations
mutisme sélectif
A. Incapacité régulière à parler dans des situations sociales spécifiques, situations dans lesquelles l’enfant est supposé parler (p. ex., à l’école) alors qu’il parle dans d’autres situations
B. Le trouble interfère avec la réussite scolaire ou professionnelle, ou avec la communication sociale
C. La durée du trouble est d’au moins 1 mois (pas seulement le premier mois d’école)
D. L’incapacité à parler n’est pas imputable à un défaut de connaissance ou de maniement de la langue parlée nécessaire dans la situation sociale où le trouble se manifeste
D. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble de la communication et elle ne survient pas exclusivement au cours d’un TSA, d’une schizophrénie ou d’un autre trouble psychotique
traitement principes généraux pour anxiété de séparation et mutisme sélectif
Peurs de l’enfance se dissipent souvent avec le temps
Troubles anxieux à l’enfance et l’adolescence peuvent devenir chroniques et parfois associés à psychopathologie adulte (anxiété, dépression, troubles de l’usage de substances)
Traitement des troubles anxieux similaires à celui chez l’adulte
TCC: exposition, relaxation, jeux de rôles, méthodes cognitives (p. ex., dialogue interne)
Objectifs: reconnaître les signes d’anxiété pour déclencher l’application de méthodes de gestion de l’anxiété
Médication: efficacité démontrée dans certaines études mais importance de la psychothérapie
Il faut une bonne évaluation pour mutisme sélectif car risque d’être TSA.