Troubles à symptomatologie somatique et apparentés et troubles dissociatifs Flashcards
que sont les troubles à symptomatologie somatique et apparentés?
Symptômes somatiques associés à détresse et handicap
Patients rencontrés en contextes médicaux
Catégorie diagnostique controversée (peut être reclassé en trouble anxieux)
quels sont les troubles à symptomatologie somatique et apparentés
- trouble à symptomatologie somatique
- crainte excessive d’avoir une maladie
- trouble de conversion
- trouble factice
- autre trouble spécifié
- trouble symptoma. somatique non spécifié
critères du trouble a symptomatologie somatique
A. un ou plusieurs sx somatiques qui causent de la détresse/altération significative.
B. pensées, sentiment ou comportement excessifs liés au sx somatiques ou préoccupations sur la santé se manifestant par au moins 1 des 3 sx (pensées persistantes et excessives, niveau élevé d’anxiété, temps et énergie excessifs)
C. au moins 6 mois, pas obligé d’être tjrs présent mais omniprésent.
est-ce qu’il faut présence de cause médicale pour trouble à symptomatologie somatique ?
non pas forcément
spécifiquement trouble SS
douleur prédominante
chronique : sévère, marquée et durée prolongée (plus de 6 mois)
sévérité actuelle :
1 des sx en B (léger)
2+ des sx en B (moyen)
2+ des sx en B + associé à des plaintes somatiques multiples (grave)
TSS critère A
sx souvent banals et multiples (mais parfois un seul très douloureux)
sx localisés ou non spécifiques
sx = inconfort physique normaux sans signification pathologiques
sx peuvent ou non être associés à une affectation médicale
souffrance et altération du fct authentiques
trouble SS critère B
niveaux très élevés de soucis concernant la maladie
interprétation des sx somatiques comme menacant, dangereux et perturbateurs
anticipations catastrophiques
meme en cas de preuve contraire
étiologie du TSS - composante cognitive
sensibilité et attention excessive aux sensations physiques
attribution de sensations physiques normales à maladie
anticipation négative au sujet de la santé
biais de mémoire : retiennent les infos qui menacent la santé
détresse focalisée sur sx et leur signification
étiologie du TSS - composante comportementale
cercle vicieux :
anxiété irréalistes (composante cognitive) –> cortisol augmente –> tension musculaire, muscles de l’estomac –> nausées et vomissement – > anxiété
par conséquent :
évitement de l’exercice physique
consultations médicales fréquentes et répétées
focalisation sur sx
comorbidité TSS
anxiété et dépression (systèmes qui se fatiguent)
évènements de vie stressants associés
critères de la crainte excessive d’avoir une maladie
A. préoccupation grave concernant le fait d’avoir ou de développer une maladie grave
B. sx somatiques sont absents ou si présent, il y a une intensité mineure
C. degré important d’anxiété concernant la santé et la personne s’inquiète facilement de son état de santé personnel
D. comportements excessifs (vérification répétée) ou évitement inadapté
E. au moins 6 mois
F. pas mieux expliqué par un autre trouble
spécification de la crainte excessive d’avoir une maladie
à type de demande de soins : obsséder et passer des examens sans cesse
à type évitant les soins
étiologie de la crainte excessive d’avoir une maladie
évènement de vie majeur
menace sérieuse mais ultimement bénigne concernant la santé (pte qu’on pensait lui avoir trouvé un cancer)
antécédents d’abus ou de maladie grave dans l’enfance
anxiété à l’égard de sa santé
anxiété à l’égard de sa santé
peurs et croyances sur la santé fondées sur une interprétation généralement erronée des sx physiques, qui sont vu cmm signe de maladie grave
évaluée à l’aide de l’échelle des attitudes envers la maladie
1) Inquiétudes vis-à-vis maladie et douleur (crainte d’avoir une maladie)
2) Conviction d’être atteint d’une maladie (croyances reliées à maladie)
3) Habitudes d’hygiène (comportements sécuritaires)
4) Interférence du symptôme avec le mode de vie (effets perturbateurs)
trouble de conversion critères
A. un ou + sx d’altération de la motricité volontaire ou des fcts sensorielles
B. incompatibilité entre les sx et affection neurologique/médicale reconnue
C. pas mieux expliqué par un autre trouble médicale/mental
D. détresse/altération du fct
spécification du trouble de conversion
épisode aigu : sx dpuis 6 mois
épisode persistant : depuis 6 mois ou plus
avec ou sans facteurs de stress psychologiques
étiologie du trouble de conversion
antécédents d’abus et de négligence à l’enfance
évènement de vie stressants
présence d’un trouble neurologique entrainant des sx similaires
somatisation ? : expression de la souffrance psychique par le corps
quel est le modèle le plus utilisé pour expliquer le trouble de conversion?
modèle biopsychosocial
prennent en compte les facteurs déclenchants, les facteurs de chronicité et de risque)
critères du trouble factice auto-induit
A. falsification de signes ou sx physiques ou psychologiques ou induction de blessures ou de maladies, associée à une tromperie identifiée
B. individu se présente aux autres comme malade, invalide ou blessé
C. comportement de tromperie est évident, même en absence de bénéfices externes objectivables
D. pas mieux expliqué par un autre trouble mental (délirant ou psychotique)
spécification du trouble factice auto-induit
épisode unique
épisode répétées (2 évènements ou plus de falsification d’une maladie/induction d’une blessure)
intentionalité n’est pas à l’avant-plan
=/ pathomimie
critères du trouble factice imposé au autrui
A. Falsification de signes ou de sx physiques ou psycho, ou induction de blessures ou de maladies chez autrui, associée à une tromperie identifiée
B. le sujet fait passer une autre personne présente pour malade, invalide ou blessée
C. comportement de tromperie évident meme en absence de bénéfices externes objectivables
D. pas mieux expliqué par un autre trouble (délirant, psychotique)
spécification trouble factice imposé à autrui
le dx s’applique au coupable et non à la victime
spécifier si :
- épisode unique
- épisodes répétées (2 évènements ou plus de falsification d’une maladie ou d’induction d’une blessure)
étiologie du trouble factice
concomitance avec trouble de personnalité
enfance : maltraitante, traumatismes psychologiques
malades à l’enfance
être malade : protège l’estime de soi, donne un sens
inefficacité du traitement
traitement des troubles à symptomatoligie et crainte excessive d’avoir une maladie
patients consultent peu en santé mentale
-sont souvent insatisfaits des traitements médicaux
-réactions négatives lorsque Md réfèrent à psychologue ou psychiatre
-croient que Md pense que les sx sont dans leur tête
peu d’études sur l’efficacité des traitements
efficacité de l’approche cognitive-comportementale
efficacité de l’approche cognitive-comportementale dans TSS et crainte excessive d’avoir maladie
Objectif: apprendre à vivre avec les symptômes et les atténuer en traitant l’anxiété; réduire les préoccupations liées à la santé
Souligner l’attention sélective (ils sont tjrs centré sur le négatif)
Décourager la recherche de «réassurance» du Md
traitement du trouble de conversion
ils ont peu d’anxiété MAIS on peut avoir trouble de conversion avec anxiété
apprendre à vivre avec le/les sx
soutenir l’élaboration et la mise en lien
traitement des troubles factices
pas de traitement reconnu efficace
travailler les problématiques sous-jacentes
travailler les pensées, émotions et comportements
troubles dissociatifs
trouble dissociatif de l’identité
amnésie dissociative
dépersonnalisation/déréalisation
autre trouble dissociatif spécifié
que sont les troubles dissociatifs?
perturbation et/ou discontinuité dans l’intégration de la conscience, mémoire, identité, émotions, perception, représentation du corps, etc.
souvent rencontrés suite à un traumatisme
critères du trouble dissociatif de l’identité
A. perturbation de l’identité caractérisée par 2 ou plusieurs états de personnalité distincts (discontinuité marquée du sens de soi et de l’agentivité+ altérations)
B.fréquents trous de mémoire dans le rappel d’évènements quotidiens, d’infos personnelles importantes
C. détresse/altération du fct social
D. perturbation ne fait pas partie d’une pratique culturelle ou religieuse, chez l’enfant, sx ne s’expliquent pas par la représentation de camarades de jeux imaginaires
E. pas imputables aux effets physio d’une substance ou autre affection médicale
trouble dissociatif de l’identité (caractéristiques)
apparaît à l’enfance
++++ chez les F
concomitance forte
forte corrélation entre traumatisme lié au style d’attachement et dissociation (critère étiologique)
traitement du trouble dissociatif de l’identité
On veut intégrer le plus toutes les identités avec leurs caractéristiques (évènements déclencheurs).
il faut évaluer le niveau de vulnérabilité du client, histoire de vie, comment la personne interprète le dvlpt des identités
amnésie dissociative
A. incapacité de se rappeler des informations autobiographiques importantes (localisée/sélective pour un ou plusieurs évènements spécifiques ou bien une amnésie globale de son identité ou de son histoire)
B. détresse/altération du fct social
C. pas imputable aux effets physio d’une substance ou affection neuro/médicale
D. ne s’explique pas mieux par un trouble dissociatif de l’identité, un trouble de stress post-traumatique, trouble de stress aigu, trouble SS, TCL majeur ou léger
individu a un comportement normal OU comportement d’errance désorienté
spécification amnésie dissociative
fugue dissociative : voyage apparemment intentionnel ou errance en état de perplexité associés à une amnésie de son identité ou d’autres info autobio importantes
–> déclencheur : individu exposé à stress aigu provoqué par évènement particulier
–> perte de mémoire profonde, amnésie globale (individu quitte sa maison, son travail, change d’identité et change de vie)
–> + fréquemment : brève phase
–> fréquente dans le trouble dissociatif de l’identité
amnésie localisée
évènement ou période de temps
amnésie sélective
aspect spécifique d’un évènement
amnésie globale
rare, fuge dissociative
identité ou histoire personnelle
caractéristiques de l’amnésie dissociative
Peut durer quelques heures ou années
Information «perdue» peut ou non revenir à la conscience
Amnésie de l’amnésie
Cortex préfrontal inférolatéral droit utilise moins de glucose (région associée à mémoire autobiographique)
Ralentissement du métabolisme dans cette région du cerveau
probablement insuffisamment détectée
critères de dépersonnalisation/déréalisation
A. expériences prolongées ou récurrentes de dépersonnalisation, de déréalisation, ou bien des deux
B. appréciation de la réalité demeure intacte.
C. détresse/altération du fct
D. imputable aux effets physiologiques ou affection médicale
E. pas mieux expliquée par un autre trouble mental
dépersonnalisation
détaché de sa propre existence
expériences d’irréalité, de détachement ou bien d’être un observateur extérieur de ses propres pensées, de ses sentiments, etc.
expérience du Moi coupé en deux
Exemple du client qui ne se sentait plus dans son corps, engourdi, plus en possession de sa pensée quand intensité émotionnelle. La personne se voit dans le miroir et ne se reconnait pas.
déréalisation
expériences d’irréalité ou du détachement du monde extérieur
Exemple de l’étudiante qui voyait les gens petits et elle grande. Enjeux au niveau de la perception visuelle. Elle sait que c’est une perception, génère donc du stress à la personne.
souvent accompagnée de disortions visuelles ou auditives
caractéristiques (dépersonnalisation/déréalisation)
provoqué par un épisode de stress
n’entraîne pas de trous de mémoire
expériences sensorielles inhabituelles
sx similaires associés à d’autres troubles psycho (schizo, TPST, TPL)
apparait à l’adolesc et devient chronique
souvent : traumtisme subis à l’enfance
concomitance : trouble de personnalité, anxieux et dépression
faut une détresse significative pour avoir le dx
étiologie des troubles dissociatifs
traumatisme et mécanisme de dissociation comme système de protection
théorie comportementale
–> dissociation : réaction d’évitement qui protège l’individu des évènements stressants et des souvenirs associés
–> individu ne peut pas surmonter la charge générée par les évènements DONC, individu se dissocie (automatique et inconscient)
étiologie du trouble dissociatif de l’identité
stress extreme durant enfance peut empêcher les enfants d’intégrer leurs expériences au sein d’une identité cohésive
théorie de la dissociation structurelle de la personnalité : créations d’écarts de personnalité distincts qui ont permis à l’individu de s’échapper du trauma
diathèse stress
traitement des troubles dissociatifs :
reconnaître les sx dissociatifs
reconnaitre les déclencheurs
pleine conscience : utiliser les 5 sens
travailler histoire traumatique
avoir un environnement et vie sécurisant, stable et sans surcharge
traitement du trouble dissociatif de l’identité
prendre conscience de la présence des différentes personnalités
les connaître/reconnaître ainsi que leurs déclencheurs respectifs
tenter d’intégrer toutes les personnalités en une seule, la principale. Sinon : fonctionnement plus harmonieu entre les différentes personnalités pour qu’un indivud rapporte un fct plus normal
apprendre des manières de gérer les émotions et notamment les émotions fortes
approfondir les origines : travailler sur les souvenirs traumatiques (psychothérapie similaire à celle pour un TPST, évoquer expériences traumatiques dans un contexte sécuritaire, intégrer dans leur histoire les horreurs subies)