Troubles anxieux Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’un trouble anxieux ?

A

Les troubles anxieux regroupent des troubles qui partagent les
caractéristiques d’une peur et d’une anxiété excessives et des perturbations
comportementales qui leur sont apparentées

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2
Q

Caractéristiques de troubles anxieux :

A
  1. troubles les plus fréquents : la prévalence vie-entière pour les troubles anxieux
    (repris dans le DSM IV) est de plus de 32 %
    1.1 avec une grande variation selon les pays (Occident +++)
  2. avec apparition précoce : l’âge moyen d’apparition des troubles anxieux est de 11
    ans
  3. avec décours chronique/récurrent
  4. comorbidités fréquentes
  5. délai long avant le premier traitement (au-delà de 10 après installation)
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3
Q

Différences entre peur et anxiété

A

PEUR :
–>Réaction d’alarme face à un danger immédiat (réel ou perçu)
–> Émotion qui prépare notre organisme à répondre à une menace (fight-or-flight)
–>Activation du Système Nerveux sympathique

ANXIETE:
–> Se caractérise par une anticipation d’une menace future, avec un sentiment d’incontrôlabilité et d’imprédictibilité
–>S’accompagne d’un état de tension

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4
Q

Les différentes composante de la peur (1) et de l’anxiété (2)

A

–> PHYSIOLOGIQUE
1.Accélaration du rythme cardiaque/ transpiration
2. Etat de tension et d’hypervigilance

–> COMPORTEMENTS
1. Besoin de s’enfuir
2 Tendance à l’évitement

–> SUBJECTIVE/ COGNITIVE
1 “ J’ai peur / je vais être dévoré par cet ours”
2. “ Je me sens inquiet/ qu’est-ce que je vais devenir si je ne sais pas répondre à leurs question ?”

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5
Q

Le continuum de la peur et de l’anxiété va de … à …

A

Adapté à inadapté

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6
Q

Comment s’appel et s’utilise l’outil courant (PAS DIAGNOSTIC) de dépistage de l’anxiété?

A

Le GAD-7 (Generalized anxiety disorder)
-> Utilisé dans les études
épidémiologiques, les recherches cliniques mais également dans les settings cliniques

Résultats :
Absence d’anxiété : 0-4 points
Anxiété légère : 5-9 points
Anxiété modérée : 10-14 points
Anxiété sévère : 15-21 points

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7
Q

Qu’est-ce qu’une attaque de panique ?

A

Une ATTAQUE DE PANIQUE est une montée brusque de crainte intense ou de malaise
intense qui atteint son acmé en quelques minutes = fausse alarme

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8
Q

Attaque de panique avec la survenue de quatre (ou plus) des symptômes suivants :

A
  1. Palpitations, battements de cœur sensibles ou accélération du rythme cardiaque.
  2. Transpiration.
  3. Tremblements ou secousses musculaires.
  4. Sensations de « souffle coupé » ou impression d’étouffement.
  5. Sensation d’étranglement.
  6. Douleur ou gêne thoracique.
  7. Nausée ou gêne abdominale.
  8. Frissons ou bouffées de chaleur.
  9. Sensation de vertige, d’instabilité, de tête vide ou impression d’évanouissement.
  10. Paresthésies (sensations d’engourdissement ou de picotements).
  11. Déréalisation (sentiments d’irréalité) ou dépersonnalisation (être détaché de soi).
  12. Peur de perdre le contrôle de soi ou de « devenir fou ».
  13. Peur de mourir.
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9
Q

L’attaque de panique n’est pas discriminantes, dans quelle autres troubles peut-on retrouver ces symptômes ?

A

Le TAG, les phobies, etc

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10
Q

Commet peuvent arrivés les attaque de panique (de quelles manières) ?

A

Elles peuvent être ATTENDUES (en présence d’un stimulus identifiable ; ex : ascenseur dans la
phobie de l’ascenseur) ou INATTENDUES (d’un coup, sans qu’on comprenne ce qui se passe,
même dans une situation sympa ou pendant la nuit).

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11
Q

Cites les différents troubles anxieux classés dans le DSM 5

A
  • Anxiété de séparation
  • Mutisme sélectif
  • Phobie spécifique
  • Anxiété sociale
  • Trouble panique
  • Agoraphobie
  • Trouble anxieux généralisé (TAG)
  • Anxiété induite par une substance/médication
  • Anxiété due à une autre affection médicale
  • Autre trouble anxieux spécifié
  • Trouble anxieux non spécifié

Ces troubles se distinguent par le type d’objet ou de situation qui induit la peur, l’anxiété ou le
comportement d’évitement → utile pour le DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL

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12
Q

Les 3 troubles que le troubles anxieux comprenait dans le DSM IV ?

A
  • Le trouble obsessionnel-compulsif ( + dégoût)
  • L’état de stress post-traumatique (+ dégoût)
  • L’état de stress aigu

+ L’anxiété de séparation et le mutisme sélectif adapté aussi aux adultes mtn

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13
Q

Le modèle de la triple vulnérabilité (3)

A

modèle inyteractif
-> vulnérabilité biologique ( irritable)

->vulnérabilité psychologiquement spécifique (histoire de l’individu, expériences, sensibilité aux sensations
physiologiques, biais attentionnels particuliers…)

->vulnérabilité psychologiquement général ( vulnérabilité à l’imprévisibilité, manque de SAE, manque de
confiance en ses capacités à faire face aux difficultés)

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14
Q

Qu’elle est la phobie la plus fréquente ?

A

La peur des serpents (25,3%)

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15
Q

Nomme les 3 caractéristiques générales de la phobie spécifique

A
  1. Peur intense, persistance, excessive, déclenchée par la présence ou l’anticipation d’un objet ou d’une situation spécifique .
  2. Evitement de l’objet ou de situation anxiogène ou détresse importante si confrontation
  3. Détresse cliniquement significative
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16
Q

Tous les critères diagnostiques de la phobie spécifique

A

A. Peur ou anxiété intenses à propos d’un objet ou d’une situation spécifique (p. ex. prendre
l’avion, hauteurs, animaux, avoir une injection, voir du sang). → objet phobogène
B. L’objet ou la situation phobogène provoque presque toujours une peur ou une anxiété
immédiate.
C. L’objet ou la situation phobogène est activement évité(e) ou vécu(e) avec une peur ou une
anxiété intense.
D. La peur ou l’anxiété est disproportionnée par rapport au danger réel engendré par l’objet
ou la situation spécifique et par rapport au contexte socioculturel.
E. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, habituellement d’une durée de 6 mois ou
plus.
F. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une souffrance cliniquement significative ou une
altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
G. Le trouble n’est pas mieux expliqué par les symptômes d’un autre trouble mental,
comprenant la peur, l’anxiété et l’évitement de situations associés à des symptômes semblables
aux symptômes de panique ou d’autres symptômes d’incapacité (comme dans l’agoraphobie),
des objets ou situations liés à des obsessions (comme dans le trouble obsessionnel-compulsif),
des souvenirs d’événements traumatiques (comme dans le trouble stress post-traumatique),
une séparation de la maison ou des figures d’attachement (comme dans l’anxiété de séparation)
ou des situations sociales (comme dans l’anxiété sociale).

Spécifier si :
*Animal (ex. chien, oiseau, araignée, grenouille…)
*Environnement naturel (ex. orage, hauteur, eau)
*SANG-INJECTION-ACCIDENT (EX. AIGUILLES) → PROFIL SUBJECTIF (PEUR ET
DÉGOÛT) ET PHYSIOLOGIQUE SPÉCIFIQUE ; CETTE PHOBIE EST À DISTINGUER.
*Situationnel (ex. avions, endroits clos, ascenseurs…)
*Autre (ex. situation qui peuvent conduire à un vomissement, un étouffement, ou à contracter
une maladie; chez les enfants, bruits violents, personnes costumées)

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17
Q

Différences entre DSM IV-TR et DSM 5

A

Suppression de l’exigence que les personnes de plus de 18 ans reconnaissent que leur
inquiétude est excessive ou déraisonnable.

Le critère de la durée de six mois, qui était limité aux personnes de moins de 18 ans, est
maintenant élargi à tous les âges.

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18
Q

Au niveau des données épidémiologique, qui a-t-il ?

A
  1. Prévalence vie-entière : 12%
    Plus fréquent chez les femmes mais varie en fonction du type de phobie
  2. Age d’installation : 10 ans
    MAIS
    -> Les phobies des animaux, du sang/injection, du dentiste… s’installent le plus souvent
    durant l’enfance.
    -> Les phobies de type situationnel s’installent le plus souvent à l’adolescence et au début
    de l’âge adulte.
  3. Installation :
    - Suite à un évènement traumatique
    - A l’observation d’autre spersonnes subissant un évènement traumatique
    - A la transmission d’informations
    - A une attaque de panique inattendue dans la situation qui va être redoutée
  4. Décours et évoluion :
    -> luctuation durant l’enfance et l’adolescence
    -> Tendance à se chroniciser lorsqu’elles se maintiennent à l’âge adulte
  5. Comorbidités:
    ->Rarement observée en l’absence d’autres troubles
    -> Risque accru de développer d’autres troubles (anxieux ou autres)
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19
Q

Origine de la phobie ?

A

La plupart des personnes n’arrive pas à identifier l’origine de leur phobie

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20
Q

Lors qu’on est enfant, il faut être attentif à quoi ?

A

Au caractère transitoire de certaines peurs chez l’enfants ( voir tableau page 84)

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21
Q

Les facteurs de risques et causaux : 1.Facteur biologique

A

Génétiques → contribution génétique modérée

  • Particulièrement pour les phobies de type sang/injection
  • Variables génétiques affectant la vitesse et la force du conditionnement
  • Laisse une large place aux variables environnementales.
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22
Q

Facteur psychologiques (3 perspectives)

A

1.PERSPECTIVE PSYCHODYNAMIQUE : selon Freud (1909), les phobies apparaissent lorsque
l’anxiété inconsciente est déplacée sur un objet neutre ou symbolique (cf. le cas du petit Hans
décrit dans Cinq psychanalyses).

  1. PERSPECTIVE COMPORTEMENTALE (voir cours LPSP1201) : THÉORIE DES DEUX
    FACTEURS DE MOWRER (1960) qui combine les apports des théories du conditionnement
    répondant et du conditionnement opérant.
  2. PERSPECTIVE COGNITIVE : présence de biais cognitifs contribuant au maintien de la phobie.
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23
Q

Voir synthèses des facteurs de risques et causaux

A

page 86

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24
Q

Comment se passent les interventions psychologiques pour les phobies spécifiques?

A

THÉRAPIES PAR EXPOSITION
–> Evidences scientifiques robustes
–> Des rechutes peuvent être observées → travailler la prévention de la rechute (ex :
importance de continuer à se confronter)

Des précautions particulières à prendre pour l’exposition dans le cadre des phobies des
injections et du sang → technique de la tension appliquée (la personne risque de s’évanouir, on
génère une pression pour contrecarrer ce profil physiologique).

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25
Q

Comment se passent les interventions pharmacologiques pour les phobies spécifiques ?

A

Les BENZODIAZÉPINES (non !) sont inefficaces pour le traitement de la phobie → réduction de
l’anxiété à court terme mais maintien de la phobie à long terme (+ risque de dépendance).
–> Peuvent interférer avec les procédures d’exposition

La D-CYCLOSÉRINE serait susceptible d’améliorer l’extinction de la peur conditionnée

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26
Q

Quelles sont les caractéristiques générales du trouble d’anxiété sociale ?

A
  • Peur intense et persistante d’une ou plusieurs situations sociales et/ou de
    performance (ex : prise de parole en public). → Peur de l’évaluation négative : peur que
    les autres nous jugent, se moquent, nous trouvent bête… Le simple fait de commander un
    pain dans une boulangerie peut générer beaucoup d’anxiété.
  • Evitement des situations sociales ou détresse importante si confrontation : éviter de
    venir au cours de peur de devoir répondre à une question, éviter d’aller faire ses courses,
    éviter les réunions… on va se mettre en difficulté au niveau interpersonnel. Ce type
    d’anxiété est banalisé (« je suis timide », « j’ai toujours été comme ça ») mais a un impact
    important sur l’insertion socio-professionnelle.
  • Détresse significative ou perturbation du fonctionnement
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27
Q

Les critères diagnostiques de l’anxiété sociale ?

A

A. Peur ou anxiété intenses d’une ou plusieurs situations sociales durant lesquelles le sujet
est exposé à l’éventuelle observation attentive d’autrui. Des exemples de situations incluent
des interactions sociales (p. ex. avoir une conversation, rencontrer des personnes non
familières), être observé (p. ex. en train de manger ou boire) et des situations de performance
(p. ex. faire un discours).
B. La personne craint d’agir ou de montrer des symptômes d’anxiété d’une façon qui sera
jugée négativement (p. ex. humiliante ou embarrassante, conduisant à un rejet par les autres
ou à les offenser).
C. Les situations sociales provoquent presque toujours une peur ou une anxiété.
D. Les situations sociales sont évitées ou subies avec une peur ou une anxiété intenses.
E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport à la menace réelle posée par la
situation sociale et compte tenu du contexte socioculturel. (Parfois, les gens sont
extrêmement stressés au travail… mais il y a de quoi : supérieurs qui humilient, etc. => pas un
trouble mais une réaction normale)
F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant habituellement 6 mois ou plus. (Ce
n’est pas transitoire, lié à une situation particulière : être stressé les premières semaines à
l’université.)
G. La peur, l’anxiété ou l’évitement entraînent une détresse ou une altération cliniquement
significative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
H. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas imputables aux effets physiologiques d’une
substance (p. ex. substance donnant lieu à abus, médicament) ni à une autre affection
médicale.
I. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas mieux expliqués par les symptômes d’un autre
trouble mental tel qu’un trouble panique, une obsession d’une dysmorphie corporelle, un
trouble du spectre de l’autisme.
J. Si une autre affection médicale (p. ex. maladie de Parkinson, obésité, défigurement
secondaire à une brûlure ou une blessure) est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont
clairement non liés à cette affection ou excessifs.

Spécifier si :
Seulement de performance : Si la peur est limitée aux situations de performance ou de parler
en public.
Certaines personnes n’ont aucun problème en dehors des situations de performance : elles
peuvent très bien faire leurs courses, etc.

28
Q

Quelles dimensions est différentes pour les enfants ?

A
  • L’anxiété doit apparaître en présence d’autres enfants et pas uniquement dans les
    interactions avec les adultes : difficultés à prendre la parole
    en classe mais également dans les situations récréatives.
  • La peur ou l’anxiété peuvent s’exprimer dans les situations
    sociales par des pleurs, des accès de colère, ou des réactions de figement ; l’enfant s’accroche, se met en retrait ou ne dit plus rien.
29
Q

Quelles sont les différences entre le DSM IV-TR et le DSM 5 ?

A
  1. Retrait de la « phobie sociale généralisée »
  2. Spécificateur nouvellement défini « performance uniquement »
  3. Suppression de l’exigence que les personnes soient âgées de plus de 18 ans pour reconnaître
    que le peur est excessive. Il faut maintenant que l’anxiété soit disproportionnée par rapport au
    danger ou à la menace réel, après avoir pris en compte le contexte culturel.
  4. Le critère de la durée de 6 mois est élargi à tous les âges (et non pas uniquement aux individus
    de moins de 18 ans).
30
Q

Nomme les 4 phases du continuum de l’anxiété sociale

A
  1. Anxiété sociale normale
  2. Anxiété sociale excessive
  3. Troubles d’anxiété sociale
  4. Trouble de la personnalité évitante
31
Q
A
32
Q

Au niveau des données épidémiologique, qui a-t-il dans l’anxiété sociale ?

A
  1. Prévalence vie-entière : 4% mais varie selon les pays ( 2% en Belgique )
    Plus fréquent chez les femmes mais les hommes consultent plus (dû aux attentes sociétales)
  2. Age d’installation : entre 10 et 13 ans
    -> Répartition bimodale
    -> Rare après 25 ans
  3. Décours et évolution :
    -> Trouble qui a tendance à se chroniciser
    -> Seul 20% consulte ( âge lors de la consultation : 27-30 ans , durée de 15 ans avant consultation)
  4. Comorbidités:
    –> Troubles comorbides (souvent secondaires) : 50 à 80% des cas (Leahy et al., 2012)
    4.1. Dépression majeure (41-56%) : cela peut être expliqué par l’isolement social de la
    personne qui se prive de renforcements positifs, les pensées négatives
    (ruminations post-événements : la personne repense à ses interactions sociales
    avec un regard très critique) et les stratégies qui épuisent. Ici dans le sens anxiété
    → dépression.
    4.2. Autres troubles anxieux (50 à 54%)
    4.3. Dépendance à l’alcool (39-48%)
    4.4. Personnalité évitante

–> Peuvent avoir un impact sur le décours du traitement (ex : un trouble dépressif
comorbide prédit une réponse plus lente au traitement).

33
Q

Quels sont les facteurs de risques et causaux ? 1. Facteur biologiques

A

GÉNÉTIQUES → rôle modeste (30% da la variance) mais significatif : 2 à 3
fois plus de risque si un parent au 1er degré en souffre.

TEMPÉRAMENTAUX → inhibition comportementale: on met l’enfant dans une
situation de nouvel environnement + nouvelle personne avec le parent. Certains sont curieux,
explorent… d’autres restent proches du parent et évitent
d’explorer, ils restent dans leur zone de confort.

Cette caractéristique est observable très tôt et est très
prédicatrice de difficultés dans le futur, comme l’anxiété sociale.
On peut amener l’enfant à découvrir l’environnement et à oser plus.

34
Q

Facteurs environnementaux et familiaux

A

Familiaux :
Style éducatif
–> Contrôle parental
–>Surprotection maternelle
Les modèles parentaux (apprentissage par observation)
Transmission des valeurs et d’une vision du monde

Exemple : le schéma de méfiances des parents de Robert a influencé sa manière de percevoir les
autres (ou parents très exigeants dans le cas de Patrick).

35
Q

Facteurs psychologiques

A
  1. Perspective psychodynamique (voir phobie spécifique)
  2. PERSPECTIVE ÉVOLUTIONNISTE : préparation à craindre la peur, la colère et la critique
    des membres de notre espèce
    -> Résulte des règles de dominance éthologique (hiérarchie intra-espèce)
    -> Acquisition d’une peur conditionnée facilitée pour les visages de peur.

3.PERSPECTIVE COMPORTEMENTALE: THÉORIE DES DEUX
FACTEURS DE MOWRER (1960).
–> 56 à 58% des personnes souffrant de phobie sociale identifient des expériences sociales
traumatisantes (ex : moqueries excessives, critiques, rejet, exclusion, humiliation). Certaines personnes ne rapportent pas de tels
événements, ils n’ont probablement pas participé.
–>13% rapportent des expériences vicariantes.

  1. PERSPECTIVE COGNITIVE : rôle central de dysfonctionnements cognitifs (croyances
    dysfonctionnelles, biais cognitifs comme biais attentionnels et biais d’interprétation). 2 modèles
    centraux
36
Q

Les deux modèles centraux exprimés précédemment :

A
  1. MODÈLE DE CLARK & WELLS : situation sociale → croyances dysfonctionnelles (« je vais me faire avoir », « les personnes vont voir tout de suite que je suis pas à l’aise », penser que les autres ont des attentes super élevées…) → perception d’un danger social → auto-focalisation (sur leurs propres symptômes d’anxiété : « j’ai chaud, je rougis, ça doit se voir que je suis pas à l’aise » ou discours intérieur qui commente ses moindre faits et gestes, évidemment de manière malveillante) → comportements pour se rassurer, bien souvent contre productifs.
  2. MODÈLE DE RAPEE &
    HEIMBERG: accent
    sur les biais attentionnels
    (attentif à tous les indices de
    rejet social, d’évaluation
    négative… l’attention se porte
    automatiquement et rapidement sur des indices
    négatifs.
37
Q

Quelles sont les interventions de l’anxiété sociale (recommandations du Nice / Les thérapies psychologiques) ?

A
  1. Chez les adultes : thérapie cognitivo-comportementale individuelle pour l’anxiété sociale : Il faut identifier les preuve grâce à un tableau

Donc chez les adultes, il existe des alternatives :
- Thérapie cognitivo-comportementale de groupe pour l’anxiété sociale
- Psychothérapie psychodynamique brève

  1. Chez les enfants et les adolescents :
    - Thérapie cognitivo-comportementale individuelle ou de groupe pour l’anxiété sociale
    - Implication des parents (surtout chez le jeune enfant)

Les patients vont dire ne pas penser pouvoir changer, qu’ils sont comme ça. Pourtant, on a de
bons résultats pour les interventions thérapeutiques qui ciblent l’anxiété sociale.

38
Q

Traitement pharmacologique pour l’anxiété sociale ?

A

Les traitements pharmacologiques sont efficaces
mais présentent un plus haut risque de rechute.

Les SSRi ou ISRS (inhibiteurs de la recapture de la sérotonine) ont montré leur efficacité, on observe une amélioration mais supériorité de l’exposition au long terme.

On peut aussi utiliser des beta-bloquants pour limiter les réponses physiologiques.

39
Q

Qu’est-ce que l’agora phobie ?

A

le fait d’être dans une foule va stresser
ces personnes parce qu’elles auront l’impression
qu’elles ne pourront pas s‘échapper (ex : en cas de
symptômes d’anxiété).

40
Q

Que se passe-t-il du DSM IV au DSM 5 ?

A

“Le trouble panique avec ou sas agoraphobie” s’est séparer en “agoraphobie” et “trouble panique “

Environ 50% des personnes souffrant d’agoraphobie ont une histoire d’attaques de panique

41
Q

Caractéristiques générales du troubles panique

A

Attaques de panique RÉCURRENTES et INATTENDUES : « les attaques de panique
inattendues sont celles pour lesquelles il n’y a pas de déclencheur ou de repère évident au moment de la survenue (ex : pendant un moment de détente ou pendant le sommeil [attaque de
panique nocturne] »
- Crainte persistante d’avoir d’autres attaques de panique
- Préoccupations face aux conséquences de ces attaques (ex : vomir en public, attaque de
panique au volant → accident…)
- Changement de comportement en raison des attaques de panique

42
Q

Caractéristiques générales de l’agoraphobie

A

Anxiété ou évitement à l’idée qu’il serait difficile d’échapper ou d’avoir de l’aide si l’on avait des symptômes de panique ou d’autres symptômes.

  • Evitement ou nécessité de la présence d’un accompagnant
  • Peur ou anxiété marquée dans au moins 2 situations : transports publiques, espaces
    ouverts, espaces clos, être dans une file ou dans une foule, être à l’extérieur de la maison
    seul

On va demander à la personne si elle est rassurée par la présence d’une autre personne, de son
téléphone à portée de main pour procéder au diagnostic différentiel → agoraphobie.

Les stratégies d’évitement (avoir un anxiolytique ou son téléphone sur soi) vont être contre-productives à long terme. Certaines stratégies sont de l’ordre de la superstition (ex : avoir une boîte de xanax vide sur soi).

C’est difficile pour l’entourage qui doit être disponible pour rassurer la personne qui n’arrive pas à gérer seul. De plus, ce sera également contre-productif.

43
Q

Critères diagnostiques du troubles panique

A

A. ATTAQUES DE PANIQUE RÉCURRENTES ET INATTENDUES.
Une attaque de panique est une montée brusque de crainte intense ou de malaise intense qui
atteint son acmé en quelques minutes, avec la survenue de quatre (ou plus) des symptômes
suivants :
1. Palpitations, battements de cœur sensibles ou accélération du rythme cardiaque.
2. Transpiration.
3. Tremblements ou secousses musculaires.
4. Sensations de « souffle coupé » ou impression d’étouffement.
5. Sensation d’étranglement.
6. Douleur ou gêne thoracique.
7. Nausée ou gêne abdominale.
8. Sensation de vertige, d’instabilité, de tête vide ou impression d’évanouissement. 9. Frissons
ou bouffées de chaleur.
10. Paresthésies (sensations d’engourdissement ou de picotements).
11. Déréalisation (sentiments d’irréalité) ou dépersonnalisation (être détaché de soi). 12. Peur de
perdre le contrôle de soi ou de « devenir fou ».
13. Peur de mourir.

B. AU MOINS UNE DES ATTAQUES A ÉTÉ SUIVIE PAR UNE PÉRIODE D’UN MOIS
(OU PLUS) DE L’UN OU DES DEUX SYMPTÔMES SUIVANTS :
1. Crainte persistante ou inquiétude d’autres attaques de panique ou de leurs
conséquences (p. ex. perdre le contrôle, avoir une crise cardiaque, « devenir fou»).
2. Changement de comportement significatif et inadapté en relation avec les attaques (p. ex.
comportements en lien avec l’évitement du déclenchement d’une attaque de panique, tels que
l’évitement d’exercices ou de situations non familières).

C. LA PERTURBATION N’EST PAS IMPUTABLE AUX EFFETS PHYSIOLOGIQUES
D’UNE SUBSTANCE (p. ex. substance donnant lieu à abus, médicament) OU D’UNE AUTRE
AFFECTION MÉDICALE (p. ex. hyperthyroïdie, affection cardiopulmonaire).

D. LA PERTURBATION N’EST PAS MIEUX EXPLIQUÉE PAR UN AUTRE TROUBLE
MENTAL (p. ex. l’attaque de panique ne survient pas exclusivement en réponse à des
situations sociales redoutées comme dans l’anxiété sociale, ou en réponse à des objets ou
situations phobogènes spécifiques, comme dans la phobie spécifique, ou en réponse à des
obsessions, comme dans un trouble obsessionnel-compulsif, ou en réponse à un rappel
d’événements traumatiques, comme dans un trouble stress post-traumatique, ou en réponse à
la séparation des figures d’attachement, comme dans l’anxiété de séparation).

44
Q

Critères diagnostiques de l’agoraphobie

A

A. Peur ou anxiété marquées pour deux (ou plus) des cinq situations suivantes :
1. Utiliser les transports en commun (p. ex. voitures, bus, trains, bateaux, avions). 2. Être dans
des endroits ouverts (p. ex. parking, marchés, ponts).
3. Être dans des endroits clos (p. ex. magasins, théâtres, cinémas).
4. Être dans une file d’attente ou dans une foule.
5. Être seul à l’extérieur du domicile.

B. La personne craint ou évite ces situations parce qu’elle pense qu’il pourrait être difficile de
s’en échapper ou de trouver du secours en cas de survenue de symptômes de panique ou
d’autres symptômes incapacitants ou embarrassants (p. ex. peur de tomber chez les personnes
âgées, peur d’une incontinence).

C. Les situations agoraphobogènes provoquent presque toujours une peur ou de l’anxiété.

D. Les situations agoraphobogènes sont activement évitées, nécessitent la présence d’un accompagnant, ou sont subies avec une peur intense ou de l’anxiété.

E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport au danger réel lié aux situations
agoraphobogènes et compte tenu du contexte socioculturel.

F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant typiquement 6 mois ou plus.

G. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une détresse ou une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

H. Si une autre affection médicale (p. ex. maladie inflammatoire de l’intestin, maladie de Parkinson) est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement excessifs.

I. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas mieux expliqués par les symptômes d’un autre trouble mental ; par exemple, les symptômes ne sont pas limités à une phobie spécifique, de type situationnel, ne sont pas uniquement présents dans des situations sociales (comme dans
l’anxiété sociale) et ne sont pas liés exclusivement à des obsessions (comme dans le trouble obsessionnel-compulsif), à des perceptions de défauts ou d’imperfections dans l’apparence physique (comme dans l’obsession d’une dysmorphie corporelle), à des rappels d’événementstraumatiques (comme dans le trouble stress post- traumatique) ou à une peur de la séparation
(comme dans l’anxiété de séparation).

N.B. : L’agoraphobie est diagnostiquée indépendamment de la présence d’un trouble panique.
Si la présentation clinique d’une personne remplit les critères pour un trouble panique et une
agoraphobie, les deux diagnostics doivent être retenus.

45
Q

Dans le DSM 5 ?

A

TROUBLE PANIQUE :
–> Nécessite la présence d’attaques de panique récurrentes ET la crainte d’avoir d’autres attaques de panique, le développement d’un évitement phobique OU un autre
changement de comportement en relation avec les attaques.
–> La présence vs absence d’agoraphobie n’est plus spécifiée dans le diagnostic.

AGORAPHOBIE :
–> L’anxiété doit être hors de proportion avec le danger réel ou la menace dans la situation,
en tenant compte des facteurs culturels contextuels.
–> Critère de la durée du trouble de 6 mois
–> Les peurs doivent concerner ≥ 2 situations agoraphobiques (afin de les distinguer de la
phobie spécifique)

46
Q

Au niveau des données épidémiologique du trouble panique, qui-a-il ?

A
  1. Prévalence vie-entière: 3-5% chez adultes et ados (faible chez enfants)
    +chez les femmes
  2. Age d’installation: 20-24 ans ( fin ado, début adulte)
    NB: Urgences cardiologiques : 36% d’attaques de panique
  3. Décours et évolution:
    –> Trouble qui a tendance à se chroniciser: 15-20 ans
    –> Peut être épisodique + période de rémission et des pics ( pour d’autres, c’est chronique)
    –> Souvent présence de signes d’anxiété et d’agoraphobie en amont

4.Comorbidités: troubles anxieux généralisé, trouble d’anxiété sociale, phobie spécifique,
dépression (x30), dépendance à l’alcool (x7) et idéation suicidaire

47
Q

Au niveau des données épidémiologique de l’agoraphobie, qui-a-il ?

A
  1. Prévalence vie-entière: 1,7% chez adultes et enfants
    + chez les femmes
  2. Age d’installation: 17 ans
  3. Décours et évolution:
    –> Chronique
    –>Rémission spontanée rare (<10%)

4.Comorbidités: troubles anxieux généralisé, trouble d’anxiété sociale, phobie spécifique,
dépression (x30), dépendance à l’alcool (x7) et idéation suicidaire

48
Q

Facteurs de risques et causaux ? Facteurs biologiques

A

1.GÉNÉTIQUES : l’agoraphobie a l’association la plus forte et la plus spécifique avec le facteur
génétique qui représente la prédisposition à des phobies

2.TEMPÉRAMENTAUX

3.INHIBITION COMPORTEMENTALE

4.SENSIBILITÉ À L’ANXIÉTÉ = disposition à croire que les symptômes d’anxiété sont
dangereux : pour certaines personnes, l’anxiété est un moteur ; pour d’autres, elle est intolérable et amène à des interprétations catastrophiques (anxiété = dangereux). Pourtant, l’anxiété est utile et nous protège, elle n’est pas à bannir.

49
Q

Facteurs psychologiques

A
  1. PERSPECTIVE PSYCHODYNAMIQUE (voir phobie spécifique)

2.PERSPECTIVE COMPORTEMENTALE
–> Conditionnement intéroceptif
–> Evitement et mise en place de comportements de sécurité

Exemple : éviter de faire du sport parce que le sport provoque des symptômes de l’anxiété (augmentation de la fréquence cardiaque, respiration plus difficile et rapide…), éviter de boire du café et d’avoir des relations sexuelles (mêmes raisons)…

+ flashcard suivante

  1. PERSPECTIVE COGNITIVE : les biais cognitifs (attentionnels, d’interprétation) contribuent
    au maintien des troubles.

Voir p.100 ou brainstorming:
Cercle vicieux alimenté par les pensées catastrophiques :
situation → anxiété → inquiétudes à l’idée de faire une
attaque de panique → changements physiologiques →
interprétation catastrophique (la personne pense faire
une crise cardiaque, qu’elle va faire une attaque de
panique et ne pourra pas la gérer…).

50
Q

Qu’est-ce que le modèle de Barlow (voir p. 99 ou brainstorming) ?

A

Les individus ont une
vulnérabilité psychologique et
biologique.
Fausses alarmes : alerte alors qu’il n’y a pas de danger.
On va associer les sensations
physiologiques à certaines
situations (transport, sport, etc.)
→ alarme apprise : on apprend
que certaines situations
prédisent les attaques de panique
→ anxiété d’anticipation et
évitement.

51
Q

Les interventions du trouble panique et de l’agoraphobie?

A
  1. LES INTERVENTIONS PSYCHOLOGIQUES
    –>THÉRAPIES COGNITIVO-COMPORTEMENTALES → comprenant de l’EXPOSITION
    INTÉROCEPTIVE : identifier les sensations auxquels le patient est plus attentif et les plus
    prototypiques de ses attaques de panique afin de lui proposer des exercices d’exposition à ces
    sensations.
  2. INTERVENTIONS PHARMACOLOGIQUES
    Les anxiolytiques de type benzodiazépines sont à éviter (fonction d’évitement et risque de dépendance. Le problème, c’est que les médecins en prescrivent souvent.
    Les antidépresseurs de type SSRI OU ISRS (Serotonin - norepinephrine reuptake inhibitors) sont aussi prescrits.
    Médication chez les paniqueurs augmente le risque de rechute au long terme.
    Parfois, on va utiliser des médicaments au tout début quand la situation est trop grave et arrêter par la suite.

Effet placebo ? On pourrait clairement jouer là-dessus mais qu’en est-il du consentement éclairé du patient ?

52
Q

Caractéristiques générales de l’anxiété de séparation

A
  • Anxiété excessive et inappropriée au stade du développement concernant la séparation d’avec la
    maison ou des figures d’attachement.
    –> Diagnostic différentiel : est-ce que les situations se caractérisent par la séparation avec les figures d’attachement ou est-ce autre chose (ex : peur d’aller à l’école à cause
    d’anxiété sociale) ?

N.B: L’anxiété de séparation peut aussi être diagnostiquée chez des adultes.

53
Q

Critères diagnostiques de l’anxiété de séparation ?

A

A. Peur ou anxiété excessives et inappropriées au stade du développement concernant la
séparation d’avec les personnes auxquelles le sujet est attaché, comme en témoigne la présence d’au moins trois des manifestations suivantes :
1. Détresse excessive et récurrente dans les situations de séparation d’avec la maison ou les principales figures d’attachement ou en anticipation de telles situations.
2. Soucis excessifs et persistants concernant la disparition des principales figures d’attachement ou un malheur pouvant leur arriver, tel qu’une maladie, un accident, une catastrophe ou la mort.
3. Soucis excessifs et persistants qu’un événement malheureux (p. ex. se retrouver perdu,
être kidnappé, avoir un accident, tomber malade) ne vienne séparer le sujet de ses principales figures d’attachement.
4. Réticence persistante ou refus de sortir, loin de la maison, pour aller à l’école, travailler ou ailleurs, en raison de la peur de la séparation.
5. Appréhension ou réticence excessive et persistante à rester seul ou sans l’une des
principales figures d’attachement à la maison, ou bien dans d’autres environnements.
6. Réticence persistante ou refus de dormir en dehors de la maison ou d’aller dormir sans être à proximité de l’une des principales figures d’attachement.
7. Cauchemars répétés à thèmes de séparation.
8. Plaintes somatiques répétées (p. ex. céphalées, douleurs abdominales, nausées, vomissements) lors des séparations d’avec les principales figures d’attachement, ou en
anticipation de telles situations.

B. La peur, l’anxiété ou l’évitement persistent pendant au moins 4 semaines chez les enfants et les adolescents et typiquement pendant 6 mois ou plus chez les adultes.

C. Le trouble entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, scolaire, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

D. Le trouble n’est pas mieux expliqué par un autre trouble mental, tel que le refus de quitter la maison du fait d’une résistance excessive au changement dans le trouble du spectre de l’autisme, les idées délirantes ou les hallucinations concernant la séparation dans les troubles
psychotiques, le refus de sortir sans une personne de confiance dans l’agoraphobie, les soucis à propos de problèmes de santé ou autres malheurs pouvant arriver à des personnes proches
dans l’anxiété généralisée ou les préoccupations d’avoir une maladie dans la crainte excessive d’avoir une maladie.

54
Q

Les différences entre DSM IV-TR et DSM 5 ?

A

Ce trouble était classé précédemment dans les troubles apparaissant habituellement dans
l’enfance.

Il n’est plus nécessaire qu’il soit apparu avant 18 ans et il doit être présent depuis 6 mois ou plus
(chez l’adulte).

55
Q

Au niveau des données épidémiologiques de l’anxiété de séparation, qui a-t-il ?

A

Trouble anxieux le plus fréquent chez les moins de 12 ans.

  1. Prévalence vie-entière:
    - Enfants : 4% (F=H)
    - Ado: 1,6% (F>H)
    - Adultes: 0,9-1,9% -> difficile de consulter (honte)
  2. Age d’installation: dés la renter en maternelle ou n’importe quand durant l’enfnace, plus rare à l’adolescence.
    ( tableau clinuqye varie en fonction de l’âge)
  3. Décours et évolution:
    –>Evolution épisodique : l’enfant se sent mieux pendant les vacances → détérioration avant
    la rentrée, les dimanches… (→ bonnes questions à poser).
    –> L’anxiété peut persister à l’âge adulte (dans 35% des cas)

4.Comorbidités :
–> Enfants : forte comorbidité avec l’anxiété généralisée et la phobie spécifique.
–> Adultes : comorbidités fréquentes avec la phobie, le TPST, le trouble panique, l’anxiété généralisée, l’agoraphobie, le trouble obsessionnel-compulsif les troubles de la personnalité , les troubles dépressifs et bipolaires
–> il ne faut pas prendre ce trouble à la légère ! Développer et maintenir des troubles pendant l’enfance et l’adolescence rend plus à risque de troubles à l’âge adulte.

56
Q

Les facteurs de risques et causaux ? Facteurs biologiques

A

Antécédents familiaux d’anxiété et de troubles dépressifs.
–> Tendance non-spécifique à l’anxiété potentiellement héréditaire
–> Tendance à l’inhibition comportementale.

57
Q

Facteurs psychologiques et socio-culturels ?

A

Parents contrôlants, intrusifs et critiques.
–> Rôle du sentiment d’incontrôlabilité,
d’imprévisibilité (impression d’être à la merci du parent et de ses réactions imprévisibles).

Peut se développer suite à un événement traumatique (ex : hospitalisation d’un parent).

58
Q

Les interventions pour l’anxiété de séparation?

A
  1. INTERVENTIONS PSYCHOLOGIQUES
    Importance d’une intervention précoce.

Chez les ENFANTS :
–> Inclusion des parents dans la prise en charge : mais aussi d’autres éducateurs comme les enseignants.
–> Psychoéducation et gestion comportementale
–> Thérapies cognitivo-comportementales

Chez l’ADULTE :
–> Pratiquement aucune étude

59
Q

Caractéristiques générales du trouble de l’anxiété généralisé?

A

Inquiétudes à propos de nombreuses situations/événements : ils ont l’impression de ne pas
pouvoir gérer et qu’ils doivent se préparer, anticiper, contrôler.
–>Difficiles à contrôler
–>S’accompagnent d’autres symptômes tels que la tension, la fatigue, l’irritabilité et les difficultés de sommeil : il est fatiguant de toujours devoir échafauder des stratégies.

Les INQUIÉTUDES (soucis, worry)
–> « Chaîne de pensées et d’images, chargée d’affects négatifs et relativement
incontrôlable »
–> « Tentative de s’engager dans la résolution mentale de problèmes dont l’issue est
incertaine mais qui contiennent la possibilité d’une ou plusieurs issues négatives »
–> S’inquiéter, c’est essayer de résoudre des problèmes qui ne sont pas là et ne seront peut-être
jamais là.

Exemple : le conjoint part en déplacement → demande qu’il envoie un sms quand il est arrivé et il traîne → inquiétudes (et s’il lui était arrivé quelque chose ? qu’est-ce que je ferais moi avec l’enfant ?).

60
Q

Critères Diagnostiques

A

A. Anxiété et soucis excessifs (attente avec appréhension) survenant la plupart du temps
durant au moins 6 mois concernant un certain nombre d’événements ou d’activités (telles que le travail ou les performances scolaires).

B. La personne éprouve de la difficulté à contrôler cette préoccupation.

C. L’anxiété et les soucis sont associés à trois (ou plus) des six symptômes suivants (dont au moins certains symptômes ont été présents la plupart du temps durant les 6 derniers mois) :
1. Agitation ou sensation d’être survolté ou à bout.
2. Fatigabilité.
3. Difficultés de concentration ou trous de mémoire.
4. Irritabilité.
5. Tension musculaire.
6. Perturbation du sommeil (difficultés d’endormissement ou sommeil interrompu ou sommeil agité et non satisfaisant).

Chez les enfants : critère C → un seul item (symptôme) est requis

D. L’anxiété, les soucis ou les symptômes physiques entraînent une détresse ou une altération cliniquement significatives du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines
importants.

E. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. substance donnant lieu à abus, médicament) ou d’une autre affection médicale (p. ex. hyperthyroïdie).

F. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental (p. ex. anxiété ou souci d’avoir une autre attaque de panique dans le trouble panique, évaluation négative dans l’anxiété sociale [phobie sociale], contamination ou autres obsessions dans le trouble obsessionnel-compulsif, séparation des figures d’attachement dans l’anxiété de séparation, souvenirs d’événements traumatiques dans le trouble stress post-traumatique, prise de poids dans l’anorexie mentale, plaintes somatiques dans le trouble à symptomatologie somatique, défauts d’apparence perçus dans l’obsession d’une dysmorphie corporelle, avoir une maladie grave dans la crainte excessive d’avoir une maladie, ou teneur de croyances délirantes dans la
schizophrénie ou le trouble délirant).

61
Q

Au niveau des données épidémiologiques de l’anxiété généralisé, qui a-t-il ?

A
  1. Prévalence vie-entière: 5,7%
    2x plus chez la femmes
  2. Age d’installation: 31 ans, débute à l’âge adulte
  3. Décours et évolution:
    –> Installation insidieuse : de plus en plus besoin d’être rassuré
    –> Trouble qui tend à se chroniciser (et récurrence fréquente après guérison) malgré des cas de rémissions spontanées
    –> Peu de personnes souffrant du trouble cherchent un traitement :
    banalisation comme si c’était simplement un type de personnalité. → Consultation du généraliste pour des plaintes somatiques (tensions musculaires, maux de dos, problèmes de sommeil, problèmes de mémoire…).
  4. Comorbidité dans 90% des cas:
    –> Autres troubles anxieux
    –> Troubles dépressifs
    –> Abus de substance
    –> Problèmes somatiques
62
Q

Les facteurs de risques et causaux? Facteurs biologiques

A

GENETIQUE : moindre que dans les autres troubles anxieux
–> Contribution génétique à la propension à être anxieux
(vulnérabilité biologique générale).

63
Q
A
64
Q

Facteurs psychologiques

A
  1. PERSPECTIVE PSYCHODYNAMIQUE : l’ANXIÉTÉ FLOTTANTE est le résultat de conflits
    inconscients entre le moi et les pulsions du ça qui n’ont pas pu être gérés en raison de
    mécanismes de défense déficitaires → anxiété généralisée, flottante, qui ne s’attache pas à un objet
    particulier.

2.FACTEURS ÉMOTIONNELS ET COGNITIFS :
–> FAIBLE CONTRÔLE PERÇU SUR SES ÉMOTIONS : « quand je
ressens cette angoisse qui monte je ne peux pas ne pas faire quelque chose, j’ai
l’impression que ça va déborder donc j’essaie de fuir mes émotions de peur de ne pas les gérer ».
–> PERCEPTION D’IMPRÉVISIBILITÉ ET D’INCONTROLABILITÉ (liées à des événements
de vie)
- INTOLÉRANCE À L’INCERTITUDE : partir en voyage sans
avoir tout planifié, commencer un travail alors que le profil de fonctions n’est pas clair…
–> HYPERVIGILANCE À LA MENACE : attentif à ce qui pourrait se produire (enfants bien couverts pour sortir de peurs qu’ils tombent malade, ne pas les perdre de vue…) → fatigue
mental et tension.
–> RÔLE CENTRAL DES INQUIÉTUDES (ET DES MÉTACOGNITIONS POSITIVES) : les patients ont l’impression que ça aide vraiment, « je me suis préparé et donc il ne s’est rien passé ».
- FONCTION D’EVITEMENT EXPERIENTIEL

65
Q

Facteurs environnementaux et familiaux?

A

Style parental intrusif et contrôlant : pas possible de faire des échecs et d’apprendre qu’on peut
les surmonter, les parents vont intervenir directement.
–> Limite la possibilité de développement d’un sentiment de maîtrise

66
Q

Les interventions pour l’anxiété généralisée?

A

INTERVENTIONS PHARMACOLOGIQUES
–>Les BENZODIAZÉPINES peuvent être utilisés pendant une courte période dans le cadre d’une crise temporaire ou d’un événement de vie stressant → Déconseillé sur
le long terme !

Plus de données sur l’efficacité des ANTIDÉPRESSEURS (TYPE SSRI/ISRS), utilisés comme
anxiolytiques pour l’ensemble des troubles anxieux.