TP Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la personnalité ?

A

Intégration stable et individualisée d’un ensemble de comportements, d’
émotions et de cognitions. Elle correspond aux modes de réactions émotives, cognitives et comportementales face à l’environnement qui caractérisent chaque individu .

Dans cette définition, rien ne peut être associé au normal ou au pathologique

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2
Q

Qu’est-ce que la NEO-PI R ?

A

Parmi les outils d’évaluation de la personnalité, nous avons le NEO-PI R. Il permet d’identifier des traits extrêmes qui peuvent être en lien avec des difficultés cliniquement significatives (ex : profil impulsif). → Exploité dans une approche dimensionnelle des troubles de la personnalité (sans catégorie psychopathologique).

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3
Q

Quel est le modèle dimensionnel de la personnalité ?

A

Le MODELE DES CINQ FACTEURS
–>Névrosisme (N) : identifie les individus enclins à des douleurs psychologiques.
–> Extraversion (E) : tendance à la sociabilité, à être d’un naturel actif, confiant et optimiste. Avec un patient haut sur cette dimension, il sera plus simple de faire accepter un groupe thérapeutique.
–> Ouverture (O) : curiosité envers son univers interne et externe. Il sera très difficile de travailler avec un patient très faible sur cette dimension parce qu’il ne voudra pas changer sa manière de faire et expérimenter.
–> Agréabilité (A) : tendance à être agréable, sympathique et disposé à aider les autres.
–> Conscience (C) : degré d’organisation, d’obstination, de contrôle et de motivation dans un but précis.

Cela permet d’identifier les ressources et les vulnérabilités de chacun.

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4
Q

Quelle différence entre le DSM III / DSM IV-TR et le DSM 5 ?

A

Ils apparaissent dans le DSM-III (1980), codés dans l’axe II jusqu’au DSM-IV-R.

Les changements attendus dans le DSM-V ne sont pas implémentés, le système multiaxial est abandonné.

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5
Q

Qu’est-ce qu’est le trouble de la personnalité ?

A

Un TROUBLE DE LA PERSONNALITÉ est une configuration persistante d’émotions, de cognitions et de comportements qui entraîne une détresse émotionnelle durable pour la personne concernée et/ou pour les autres et peut causer des difficultés au travail et dans les relations

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6
Q

Que peut-on dire de la perspective dimensionnelle du DSM 5 du trouble de la personnalité ?

A

Les troubles de la personnalité sont des catégories discrètes ayant chacune une organisation prototypique → soit oui, soit non.

Ce sont des syndromes cliniques qualitativement distincts.

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7
Q

Quelles sont les caractères cliniques du trouble de la personnalité ?

A

–> Difficultés interpersonnelles chroniques
–> Problèmes avec son identité (rigidité, questionnement sur soi…)
–> Incapacité à fonctionner adéquatement dans la société (questions éthiques : quelle est la société ? quel est son rôle dans la fixation de la normalité ?)

+ Vignette de Félix

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8
Q

Quels sont les critères diagnostiques généraux du TP ?

A

A. Modalité durable de l’expérience vécue et des conduites qui dévie notablement de ce qui est attendu dans la culture de l’individu. Cette déviation est manifeste dans au moins deux des domaines suivants :
–> la cognition
–> l’affectivité (c’est-à-dire la diversité, l’intensité, la labilité et l’adéquation de la réponse émotionnelle)
–> le fonctionnement interpersonnel
–> le contrôle des impulsions

B. Ces modalités durables sont rigides et envahissent des situations personnelles et sociales très diverses.

C. Ce mode durable entraîne une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

D. Ce mode est stable et prolongé et ses premières manifestations sont décelables au plus tard à l’adolescence ou au début de l’âge adulte.

E. Ce tableau n’est pas mieux expliqué par les manifestations ou les conséquences d’un autre trouble mental.

F. Ce mode durable n’est pas dû aux effets physiologiques directs d’une substance (p. ex., drogue) ou d’une affection médicale générale

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9
Q

Résume les tableaux cliniques spécifiques et les critères diagnostiques des 10 TP

A
  1. Cluster A : Bizarres ou excentriques
    –> Paranoïaque
    –> Schizoïde
    –> Schizotypique
  2. Clusters B : Théâtrales, émotives et capricieuses
    –> Antisociale
    –>Borderline
    –>Histrionique
    –>Narcissique
  3. Clusters C : Anxieuses et craintives
    –>Evitante
    –>Dépendante
    –>Obsessionnelle-compulsive
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10
Q

Que peux tu dire du trouble de la personnalité paranoïaque ?

A

Le trait central est la MÉFIANCE, qui conduit évidemment à des difficultés interpersonnelles.
–> Risque accru de tentative de suicide
–> Risque accru de comportements violents (risque de passer à l’acte sur quelqu’un par qui ils se sentiraient menacés)
–> Mauvaise qualité de vie (difficultés interpersonnelles, toujours sur le qui-vive, jamais relaxé)

Ces personnes ne sont pas nécessairement psychotiques.
Cependant, en présence d’un stress aigu, il y a une possibilité de symptômes psychotiques transitoires. S’ils sont présents avant l’installation d’une schizophrénie, indiquer « prémorbide ».

(Voir la vignette clinique de Félix)

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11
Q

Que peux tu dire du trouble de la personnalité schizoïde ?

A

–> Difficulté et peu d’intérêt à former des relations sociales
–> Manque souvent de compétences sociales
–> Peu de plaisir dans les activités
–> Expérimente rarement des émotions positives ou négatives fortes

+ Vignette de Mr Z

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12
Q

Quels sont les critères diagnostiques du trouble de la personnalité paranoïaque ?

A

A. Méfiance soupçonneuse envahissante envers les autres de sorte que leurs intentions sont interprétées comme malveillantes, qui est déjà présente au début de l’âge adulte et est présente dans divers contextes, comme en témoignent au moins 4 des manifestations suivantes :
1. la personne s’attend sans raison suffisante à ce que les autres l’exploitent, lui nuisent ou la trompent ;
2. est préoccupée par des doutes injustifiés concernant la loyauté ou la fidélité de ses amis ou associés ;
3. est réticente à se confier à autrui en raison d’une crainte injustifiée que l’information soit utilisée de manière perfide contre elle ;
4. discerne des significations cachées, humiliantes ou menaçantes dans des commentaires ou des événements anodins ;
5. garde rancune, c’est-à-dire ne pardonne pas d’être blessée, insultée ou dédaignée ;
6. perçoit des attaques contre sa personne ou sa réputation, alors que ce n’est pas apparent pour les autres, et est prompte à la contre-attaque ou à réagir avec colère ;
7. met en doute de manière répétée et sans justification la fidélité de son ou sa conjoint(e) ou de son (sa) partenaire sexuel(le).

B. Ne survient pas exclusivement pendant l’évolution d’une schizophrénie, d’un trouble de l’humeur avec caractéristiques psychotiques ou d’un autre trouble psychotique et n’est pas dû aux effets physiologiques directs d’une affection médicale générale.

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13
Q

Quels sont les critères diagnostiques du trouble de la personnalité schizoïde ?

A

A. Mode général de détachement par rapport aux relations sociales et de restriction de la variété des expressions émotionnelles dans les rapports avec autrui, qui est présent au début de l’âge adulte dans des contextes divers, comme en témoignent au moins 4 des manifestations suivantes :
1. La personne ne recherche, ni n’apprécie, les relations proches y compris les relations intrafamiliales (pas comme phobie sociale, qui ont elles juste peur)
2. choisit presque toujours des activités solitaires
3. n’a que peu ou pas d’intérêt pour les relations sexuelles avec d’autres personnes
4. n’éprouve du plaisir que dans de rares activités, sinon dans aucune
5. n’a pas d’amis proches ou de confidents, en dehors de ses parents du premier degré
6. semble indifférente aux éloges et à la critique d’autrui
7. fait preuve de froideur, de détachement, ou d’émoussement de l’affectivité.

B. Ne survient pas exclusivement pendant l’évolution d’une schizophrénie, d’un trouble de l’humeur (dépression ou trouble bipolaire) avec caractéristiques psychotiques, d’un autre trouble psychotique ou d’un trouble envahissant du développement et n’est pas dû aux effets physiologiques directs d’une affection médicale générale

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14
Q

Que peux tu dire du trouble de la personnalité schizotypique ?

A

–>Introvertis
–> Déficit de compétences sociales
–> Distorsions perceptuelles et cognitives
–> Comportements et communication bizarres et excentriques
–> Idées de référence
–> Croyances étranges, pensée magique

+ Vignette de Mr S

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15
Q

Quels sont les critères diagnostiques du trouble de la personnalité schizotypique ?

A

A. Mode général de déficit social et interpersonnel marqué par une gêne aiguë et des compétences réduites dans les relations proches, par des distorsions cognitives et perceptuelles, et par des conduites excentriques. Le trouble apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins 5 des manifestations suivantes :
1. idées de référence (à l’exception des idées délirantes de référence) c’est-à-dire, croyances erronées selon lesquelles les événements, les objets ou les autres personnes de l’environnement immédiat de la personne ont une signification particulière et inhabituelle ;
2. croyances bizarres ou pensée magique qui influencent le comportement et qui ne sont pas en rapport avec les normes d’un sous-groupe culturel (par exemple superstition, croyance dans un don de voyance, dans la télépathie ou dans un « sixième » sens ; chez les enfants et les adolescents, rêveries ou préoccupations bizarres) ;
3. perceptions inhabituelles, notamment illusions corporelles ;
4. pensée et langage bizarres (par exemple vagues, circonstanciés, métaphoriques, alambiqués ou stéréotypés) ;
5. idéation méfiante ou persécutoire ;
6. inadéquation ou pauvreté des affects ;
7. comportements ou aspects bizarres, excentriques ou singuliers ;
8. absence d’amis proches ou de confidents en dehors des parents du premier degré ;
9. anxiété excessive en situation sociale qui ne diminue pas quand la personne se familiarise avec la situation et qui est due à des craintes persécutoires plutôt qu’à un jugement négatif de soi-même.

B. Ne survient pas exclusivement pendant l’évolution d’une schizophrénie, d’un trouble de l’humeur avec caractéristiques psychotiques, d’un autre trouble psychotique ou d’un trouble envahissant du développement.

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16
Q

Le côté positifs/ 1 ( par exemple, idées de référence, pensée magique, déformation perceptuelles) et côté négatifs/2 (par exemple, isolation sociale, faibles rapports, affects restreints) des 3 derniers troubles

A

1: Paranoïaque –> Oui
1: Schizoïde –> Non
1: Schizotypique –> oui

2:Paranoïaque –> Oui
2: Schizoïde –> Oui
2: Schizotypique –> Non

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17
Q

Que peux tu dire du trouble de la personnalité anti-sociale ?

A

–>Tendance persistante à mépriser et violer les droits des autres
–>Actes mensongers, agressifs et antisociaux
–>Peu de soucis pour leur sécurité et celle des autres
–>Absence de remords
–> Fréquence élevée d’incarcération (47% chez les hommes et 21% chez les femmes), il s’agit d’une population surreprésentée dans le milieu carcéral.
–> Fréquence élevée d’abus de substance (60%)

Attention, à différencier de la psychopathie. Il y a un lien, mais le terme « psychopathie » met moins l’accent sur les comportements, des faits objectivables ; elle met plutôt l’accent sur la personnalité (charme, superficiel, désinvolture, manque d’empathie, tendance à manipuler), qui est plus difficile à objectiver.

+ Vignette de Mark

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18
Q

Quels sont les critères diagnostiques du trouble de la personnalité anti-sociale ?

A

A. Mode général de mépris et de transgression des droits d’autrui qui survient depuis l’âge de 15 ans, comme en témoignent au moins 3 des manifestations suivantes :
1. incapacité de se conformer aux normes sociales qui déterminent les comportements légaux, comme l’indique la répétition de comportements passibles d’arrestation
2. tendance à tromper par profit ou par plaisir, indiquée par des mensonges répétés, l’utilisation de pseudonymes ou des escroqueries
3. impulsivité ou incapacité à planifier à l’avance
4. irritabilité ou agressivité, indiquées par la répétition de bagarres ou d’agressions
5. mépris inconsidéré pour sa sécurité ou celle d’autrui
6. irresponsabilité persistante, indiquée par l’incapacité répétée d’assumer un emploi stable ou d’honorer des obligations financières
7. absence de remords, indiquée par le fait d’être indifférent ou de se justifier après avoir blessé, maltraité ou volé autrui

B. L’individu est au moins âgé de 18 ans

C. Manifestations d’un Trouble des conduites débutant avant l’âge de 15 ans.

D. Les comportements antisociaux ne surviennent pas exclusivement pendant l’évolution d’une schizophrénie ou d’un trouble bipolaire.

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19
Q

Que peux tu dire du trouble de la personnalité borderline ?

A

–> Humeur et relations instables
–> Difficultés à gérer ses émotions
–> Mauvaise (instable) image de soi
–> Sensation de vide
–> Crainte de l’abandon
–> Comportements suicidaires ou d’automutilation (8 – 10% de suicides réussis)
–> Impulsivité
–> Comportements à risque

Ce trouble est présent chez 10% des patients en ambulatoire et 15 à 20% des patients psychiatriques.

Il est associé à de nombreuses comorbidités : troubles de l’humeur (dépression majeure, trouble bipolaire), troubles du comportement alimentaire (surtout boulimie), troubles liés à des substances, autres troubles de la personnalité.

Les symptômes tendent à diminuer vers 30 ou 40 ans.

Beaucoup de recherches ont été menées sur ce trouble, on dispose maintenant de bons traitements. Il est assez fréquent et très fatigant pour les soignants

+ Vignette de Claire

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20
Q

Quels sont les critères diagnostiques du trouble de la personnalité borderline?

A

A. Mode général d’instabilité des relations interpersonnelles, de l’image de soi et des affects avec une impulsivité marquée, qui est présent au début de l’âge adulte et dans des contextes divers, comme en témoignent au moins cinq des manifestations suivantes :
1. efforts effrénés pour éviter les abandons réels ou imaginés
2. mode de relations interpersonnelles instables et intenses caractérisées par l’alternance entre les positions extrêmes d’idéalisation excessive et de dévalorisation
3. perturbation de l’identité : instabilité marquée et persistante de l’image ou de la notion de soi (ex. retournements brutaux et dramatiques de l’image de soi, avec des bouleversements des objectifs, des valeurs et des désirs professionnels; des changements soudains d’idées et de projets concernant la carrière, l’identité sexuelle, le type de fréquentations)
4. impulsivité dans au moins deux domaines potentiellement dommageables pour le sujet (ex. : dépenses, sexualité, toxicomanie, conduite automobile dangereuse, crises de boulimie)
5. répétition de comportements, de gestes ou de menaces suicidaires, ou d’automutilations
6. instabilité affective due à une réactivité marquée de l’humeur (ex. : dysphorie épisodique intense, irritabilité ou anxiété durant habituellement quelques heures et rarement plus de quelques jours)
7. sentiments chroniques de vide
8. colères intenses et inappropriées ou difficulté à contrôler sa colère (ex. : fréquentes manifestations de mauvaise humeur, colère constante ou bagarres répétées)
9. survenue transitoire dans des situations de stress d’une idéation persécutoire ou de symptômes dissociatifs sévères.

21
Q

Que peux tu dire du trouble de la personnalité histrionique ?

A

–> Quête d’attention excessive et envahissante
–> Comportement exagérément théâtral
–> Labilité émotionnelle
–> Expriment leurs émotions de manière exagérée
–> Intolérance à la frustration
–> Apparence et comportements sexuellement provocateurs
–> Dépendance affective
–> Discours vague et autocentré

La comorbidité est élevée avec les troubles de la personnalité borderline, antisociale, narcissique et dépendante.

+ Vignette de Debbie

22
Q

Quels sont les critères diagnostiques du trouble de la personnalité histrionique ?

A

A. Mode général de réponses émotionnelles excessives et de quête d’attention, qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins 5 des manifestations suivantes :
1. La personne est mal à l’aise dans les situations où elle n’est pas au centre de l’attention d’autrui ;
2. l’interaction avec autrui est souvent caractérisée par un comportement de séduction sexuelle inadaptée ou une attitude provoquante ;
3. expression émotionnelle superficielle et rapidement changeante ;
4. utilise régulièrement son aspect physique pour attirer l’attention sur soi
5. manière de parler trop subjective mais pauvre en détails ;
6. dramatisation, théâtralisme et exagération de l’expression émotionnelle ;
7. suggestibilité, est facilement influencée par autrui ou par les circonstances ;
8. considère que ses relations sont plus intimes qu’elles ne le sont en réalité.

23
Q

Que peux tu dire du trouble de la personnalité narcissique ?

A

–> Besoin d’être admiré
–> Tendance à surestimer ses propres accomplissements et à sous-estimer ceux des autres
–> Préoccupation pour soi-même
–>Manque d’empathie pour autrui
–> Envie les autres et croit que les autres l’envient
—> Fait preuve de comportements arrogants et croit que tout lui est dû
–> Suggestion d’une distinction entre narcissisme grandiose et narcissisme vulnérable (qui se manifeste par une estime de soi fragile et instable)

Attention, la notion de « pervers narcissique » est un terme psychanalytique.

+ Vignette de Willie

24
Q

Quels sont les critères diagnostiques du trouble de la personnalité narcissique ?

A

A. Mode général de fantaisies ou de comportements grandioses, de besoin d’être admiré et de manque d’empathie qui sont déjà présents au début de l’âge adulte et sont présents dans divers contextes, comme en témoignent au moins 5 des manifestations suivantes :
1. la personne a un sens grandiose de sa propre importance (p. ex., surestime ses réalisations et ses capacités, s’attend à être reconnue comme supérieure sans avoir accompli quelque chose en rapport) ;
2. est absorbée par des fantaisies de succès illimité, de pouvoir, de splendeur, de beauté ou d’amour idéal ;
3. pense être « spéciale » et unique et ne pouvoir être admise ou comprise que par des institutions ou des gens spéciaux et de haut niveau ;
4. a eu besoin excessif d’être admirée ;
5. pense que tout lui est dû : s’attend sans raison à bénéficier d’un traitement particulièrement favorable et à ce que ses désirs soient automatiquement satisfaits ;
6. exploite l’autre dans les relations interpersonnelles : utilise autrui pour parvenir à ses propres fins ;
7. manque d’empathie : n’est pas disposée à reconnaître ou à partager les sentiments et les besoins d’autrui ;
8. envie souvent les autres, et croit que les autres l’envient
9. fait preuve d’attitudes et de comportements arrogants et hautains.

25
Q

Que peux tu dire du trouble de la personnalité évitante ?

A

–>Inhibition sociale
–> Sentiment de ne pas être à la hauteur/adéquat
–>Hypersensibilité au jugement négatif d’autrui
- Souhaite avoir des relations sociales mais les évite par anxiété
-Peur du rejet
–> Anxiété également présente dans les situations nouvelles

Débat concernant la distinction entre ce trouble et le trouble de l’anxiété sociale.

+ Vignette de Jane

26
Q

Quels sont les critères diagnostiques du trouble de la personnalité évitante ?

A

A. Mode général d’inhibition sociale, de sentiments de ne pas être à la hauteur et d’hypersensibilité au jugement négatif d’autrui qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins 4 des manifestations suivantes:
1. le sujet évite les activités sociales professionnelles qui impliquent des contacts importants avec autrui par crainte d’être critiqué, désapprouvé ou rejeté
2. réticence à s’impliquer avec autrui à moins d’être certain d’être aimé
3. est réservé dans les relations intimes par crainte d’être exposé à la honte et au ridicule
4. craint d’être critiqué ou rejeté dans les situations sociales
5. est inhibé dans les situations interpersonnelles nouvelles à cause d’un sentiment de ne pas être à la hauteur
6. se perçoit comme socialement incompétent, sans attrait ou inférieur aux autres
7. est particulièrement réticent à prendre des risques personnels ou à s’engager dans de nouvelles activités par crainte d’éprouver de l’embarras.

27
Q

Que peux tu dire du trouble de la personnalité dépendant ?

A

–>Besoin d’être pris en charge et rassuré
–> Difficultés à prendre des décisions seul
–> Peur de la séparation
–> Soumission, passivité
–> Tendance à toujours satisfaire l’autre
–> Peuvent rester dans des relations abusives

Attention à bien tenir compte des aspects culturels.

Comorbidités fréquentes avec les troubles anxieux, dépressifs, TCA et d’autres troubles de la personnalité (borderline, histrionique et évitante).

Il faut être attentif au risque suicidaire.

+ Vignette de Karen

28
Q

Quels sont les critères diagnostiques du trouble de la personnalité dépendante ?

A

A. Besoin général et excessif d’être pris en charge qui conduit à un comportement soumis et “collant” et à une peur de la séparation, qui est présent au début de l’âge adulte et dans des contextes divers, comme en témoignent au moins cinq des manifestations suivantes:
1. la personne a du mal à prendre des décisions dans la vie courante sans être rassurée ou conseillée de manière excessive par autrui ;
2. a besoin que d’autres assument les responsabilités dans la plupart des domaines importants de sa vie ;
3. a du mal à exprimer un désaccord avec autrui de peur de perdre son soutien ou son approbation. (Ne pas tenir compte d’une crainte réaliste de sanctions) ;
4. a du mal à initier des projets ou à faire des choses seul (par manque de confiance en son propre jugement ou en ses propres capacités plutôt que par manque de motivation ou d’énergie) ;
5. cherche à outrance à obtenir le soutien et l’appui d’autrui, au point de faire volontairement des choses désagréables ;
6. se sent mal à l’aise ou impuissante quand elle est seule par crainte exagérée d’être incapable de se débrouiller ;
7. lorsqu’une relation proche se termine, cherche de manière urgente une autre relation qui puisse assurer les soins et le soutien dont elle a besoin ;
8. est préoccupée de manière irréaliste par la crainte d’être laissée à se débrouiller seule.

29
Q

Que peux tu dire du trouble de la personnalité obsessionnelle-compulsive ?

A

–>Préoccupation excessive pour les détails
–> Besoin de contrôle (de soi et des autres)
–> Rigidité qui peut entraîner des difficultés interpersonnelles
–> Présence d’un perfectionnisme dysfonctionnel pouvant réduire la productivité
–> Peu d’activités de loisir
–> Difficultés à déléguer

=/= Trouble obsessionnel-compulsif même si une comorbidité est possible : 20% des patients TOC ont aussi ce trouble).

Comorbidité fréquente avec les troubles des conduites alimentaires.

+ Vignette de Alan

30
Q

Quels sont les critères diagnostiques du trouble de la personnalité obsessionnelle-compulsive ?

A

A. Mode général de préoccupation par l’ordre, le perfectionnisme et le contrôle mental et interpersonnel, aux dépens d’une souplesse, d’une ouverture et de l’efficacité qui est déjà présent au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins quatre des manifestations suivantes :
1. préoccupations par les détails, les règles, les inventaires, l’organisation ou les plans au point que le but principal de l’activité est perdu de vue
2. perfectionnisme qui entrave l’achèvement des tâches (p. ex., incapacité d’achever un projet parce que des exigences personnelles trop strictes ne sont pas remplies)
3. dévotion excessive pour le travail et la productivité à l’exclusion des loisirs et des amitiés (sans que cela soit expliqué par des impératifs économiques évidents)
4. est trop consciencieux, scrupuleux et rigide sur des questions de morale, d’éthique ou de valeurs (sans que cela soit expliqué par une appartenance religieuse ou culturelle)
5. incapacité de jeter des objets usés ou sans utilité même si ceux-ci n’ont pas de valeur sentimentale
6. réticence à déléguer des tâches ou à travailler avec autrui à moins que les autres se soumettent exactement à sa manière de faire les choses
7. se montre avare avec l’argent pour soi-même et les autres ; l’argent est perçu comme quelques chose qui doit être thésaurisé en vue de catastrophe futures
8. se montre rigide et têtu.

31
Q

Au niveau des données épidémiologique, quand est-il ?

A
  1. Prévalence vie-entière : 6% ( population clinique =/= popu générale
    Genre : varie en fonction du trouble de la personnalité. Est-ce dû à la société ?
    Attribue-t-on plus facilement certains traits aux femmes et aux hommes distinctivement ? Il y a un biais de genre dans le diagnostic. Pour un même tableau clinique, les diagnostics peuvent être différents. Par exemple, on surdiagnostique le TP histrionique chez les femmes et le TP antisociale chez les hommes.
  2. Décours:
    –> Ont leur origine durant l’enfance et se cristallisent à l’adolescence/début de l’âge adulte
    –> Mais peuvent disparaître ou être remplacés au fil du temps

Ex: trouble de la personnalité borderline : Les symptômes s’améliorent graduellement si les individus survivent au-delà de 30 ans.

  1. Comorbidités:
    –> Entre les troubles de la personnalité : il y a des affinités entre les TP ce qui rend possible les diagnostics multiples.
    –>Avec des troubles autres que des troubles de la personnalité (dans ¾ des cas) : troubles anxieux, troubles de l’humeur, troubles liés à l’usage d’alcool, troubles sexuels
32
Q

RAPPEL : Le clusters A est constituer de quels troubles ?

A

Bizarre et excentrique
1. Paranoïaque
2. Schizoïde
3. Schizotypique

33
Q

Quels sont les étiologies des troubles de la personnalité A ?

A
  1. FACTEURS DE RISQUE COMMUNS ET SPÉCIFIQUES DES TROUBLES DE PERSONNALITÉ
    DU CLUSTER A

Attention, les données sont assez limitées.

A. FACTEURS BIOLOGIQUES :
–> Evidences limitées d’un contribution biologique pour les troubles de personnalité paranoïaque et schizoïde
–>Fréquence accrue du TP schizotypique parmi les membres de familles de schizophrènes (suggère qu’il s’agirait d’une forme « légère » de la schizophrénie)

B. FACTEURS PSYCHO-SOCIAUX, communs aux 3
TP :
–>Abus/négligence durant l’enfance
–> Présence de schémas dysfonctionnels (mais spécifiques) : il faut amener les personnes à utiliser des stratégies plus fonctionnelles, assouplir leurs schémas.

L’APPROCHE COGNITIVE des troubles de la personnalité : le modèle cognitif des troubles de la personnalité repose sur la notion de SCHÉMA.

Les schémas inadaptés seront traités durant l’intervention.

Situation –> Evaluation à travers les schémas –> réponse affective –> sélection des stratégies

34
Q

Exemples de croyances de troubles du cluster A :

A

Paranoïaque : Je ne peux me fier à personne
Schizoïde : Les relations sont compliquées , indésirables.
Schizotypique : Il vaut mieux rester à l’écart des autres.

35
Q

RAPPEL : Le cluster B est constitué de quels troubles ?

A

Théâtrales, émotives et capricieuses
1.Histrionique
2. Narcissique
3. Antisocial
4. Borderline

36
Q

Quels sont les étiologies des troubles de la personnalité B ?

A
  1. FACTEURS DE RISQUE COMMUNS ET SPÉCIFIQUES DES TROUBLES DE PERSONNALITÉ
    DU CLUSTER B

FACTEURS PSYCHOLOGIQUES COMMUNS :
–> Approche cognitive : présence de schémas dysfonctionnels (mais spécifiques)

Peu de données spécifiques pour les troubles la personnalité histrionique et narcissique.

Focus sur l’étiologie du trouble de la personnalité ANTISOCIALE…

FACTEURS BIOLOGIQUES :
–> Influences génétiques probables pour le TP anti-sociale : réseau de peur moins actif
–> Influences neurobiologiques

FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX :
–> Faible revenus, manque de supervision de parents, conflits parentaux, négligence…
–> Pairs délinquants, abus physiques ou sexuels, expériences académiques ou sociales négatives…

INTERACTION GÈNE-ENVIRONNEMENT

Focus sur l’étiologie du trouble de la personnalité BORDERLINE…

FACTEURS BIOLOGIQUES :
–> Contributions génétiques : résultats mitigés
–> Dérèglement des circuits impliqués dans la régulation des émotions

FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX ET FAMILIAUX :
–> Violences sexuelles ou physiques précoces, négligences parentales
–> Pathologie parentale
–> Expérience de perte/rejet
–> Risque accru dans les familles avec trouble de l’humeur

37
Q

Exemples de croyances de troubles du cluster B :

A

Histrionique : Les gens n’existent que pour me servir et m’admirer
Narcissique : Etant donné que je suis particulier, je mérite un traitement particulier
Borderline: Je mérite d’être puni
Antisociale : J’ai le droit d’enfreindre les règles

38
Q

Le cluster C est constitué de quels troubles ?

A
  1. Evitant
  2. Dépendant
    3.Obsessionnelle-compulsive
39
Q

Quels sont les étiologies des troubles de la personnalité C ?

A
  1. FACTEURS DE RISQUE COMMUNS ET SPÉCIFIQUES DES TROUBLES DE PERSONNALITÉ
    DU CLUSTER C

Il y a eu peu de recherches spécifiques sur
ce cluster.

FACTEURS BIOLOGIQUES :
–> Vulnérabilité commune au trouble d’anxiété sociale et au TP évitante
–> Tempérament (inhibition comportementale) dans le TP évitante

FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX :
–> TP évitante et dépendante : abus, rejet et humiliation parentale (similaire pour tous les autres TP)
–> TP dépendante : mort précoce d’un parent ; style parental autoritaire ou surprotecteur

FACTEURS PSYCHOLOGIQUES, facteurs de risque communs aux 3 TP :
–> Présence de schémas dysfonctionnels (mais spécifiques)

40
Q

Exemples de croyances de troubles du cluster C :

A

Evitant : Si on savait qui je suis “ vraiment” on me rejetterait
Dépendant : J’ai besoin des gens pour survivre et être heureux/ heureuse
Obsessionnelle-compulsive : Les gens devraient toujours faire mieux, faire plus d’effort.

41
Q

Quels sont les traitement aux troubles de la personnalité ?
Cluster A :

A

Ces personnes sont peu enclines à s’engager dans une recherche d’aide. Elles consultent le plus souvent lors d’une crise, à la demande d’un tiers ou pour un trouble comorbide.

Peu d’évidences démontrant l’efficacité d’un traitement (peu d’études)
–> Enjeu central : établir une alliance thérapeutique
–> Approche cognitive : travailler sur les schémas cognitifs inadaptés

TP schizoïde :
–> Sensibilisation aux valeurs de l’interaction sociale
–>Entraînement aux compétences sociales

TP schizotypique : à l’étude :
–> Combinaison d’une médication antipsychotique, travail communautaire et entraînement aux compétences sociales
–> Combinaison médication antipsychotique et thérapie cognitive

42
Q

Quels sont les traitement aux troubles de la personnalité ?
Cluster B :

A

Peu de recherches réalisées et peu de traitement ayant démontré leur efficacité pour le TP histrionique et narcissique.

Plus de données pour les TP borderline et anti-sociale (voir Nice, 2015).

Focus sur le traitement du trouble de la personnalité BORDERLINE…

Peu de reconnaissance d’un besoin d’aide : les contextes de prise en charge peuvent être particuliers (ex : lors d’un suivi judiciaire).

Peu d’évidences d’une efficacité de la prise en charge. NICE recommande :
–> Prise en charge des troubles comorbides
–> Thérapies cognitivo-comportementales pour cibler l’impulsivité, les difficultés interpersonnelles et le comportement anti-social

Identification précoce pour une intervention avant l’âge adulte et prévention sélective : programme de prévention à l’étude.

Remarque : tendance à régresser après 40 ans.

Traitements psychothérapeutiques sur le long terme (Nice, 2015)

–> THÉRAPIE COMPORTEMENTALE DIALECTIQUE DE MARSHA LINEHAN : résultats forts avec 80% de rémission 10 ans après le traitement (manque de données sur l’efficacité chez les hommes et les minorités)
- Développer la tolérance aux affects négatifs et réduire les comportements autodestructeurs et inadaptés
- Combine des interventions individuelles et de groupe

–> THÉRAPIE BASÉE SUR LE MENTALISATION : résultats modestes
- Développer la compréhension de ses propres émotions et états mentaux et de ceux des autre, en aident le ou la patient.e à faire émerger des points de vue alternatifs en utilisant la relation avec le thérapeute.

La pharmacothérapie ne semble pas avoir de valeur ajoutée (sauf si trouble comorbide avéré) → être attentif au risque associé.

43
Q

Quels sont les traitement aux troubles de la personnalité ?
Cluster C :

A

Thérapie PSYCHODYNAMIQUE ET TCC montrent un gain

–>Trouble de la personnalité évitante : plus de recherches que dans les autres troubles → thérapie cognitivo-comportementale similaire à ce qui est proposé dans le trouble d’anxiété sociale

–> Trouble de la personnalité dépendante : cherche de l’aide ++. Peu de traitements empiriquement fondés.
- La tendance à laisser le thérapeute prendre toutes les responsabilités est un frein au traitement.
- Développer le sentiment d’efficacité personnelle.

–> Trouble de la personnalité obsessionnelle-compulsive : peu d’études sur des traitements spécifiques → cibler l’anxiété qui sous-tend le besoin d’ordre.

44
Q

Quels sont les limites des modèles catégoriels de ces troubles ?

A
  1. PRÉSENCE DE BIAIS DE JUGEMENT ?
    A quoi les différences de genre sont-elles dues, à des différences « réelles » ou à un biais du clinicien ? voir p.234 graph

2.DIFFICULTÉS ASSOCIÉES À LA RECHERCHE SUR LES TROUBLES DE LA PERSONNALITÉ
Difficultés à diagnostiquer les troubles de la personnalité :
–> Intérêt à utiliser des entretiens structurés
–> Mais différences diagnostiques entre les outils → manque de fiabilité
–> L’accord inter-juge est un atout

Difficultés à étudier les causes des troubles de la personnalité :
–> Peu de recherches depuis leur inclusion dans le DSM, surtout des études prospectives
–>Compliqué en raison de la forte comorbidité (80% ont un autre trouble)

45
Q

Continuum des TP

A

Voir page 235

46
Q

Quelle est la perspective dimensionnel des TP ?

A

Les troubles de la personnalité sont des configurations particulières, des agencements spécifiques de positions extrêmes (scores très élevés ou très faibles) sur des traits de personnalité.

Une perspective plus dimensionnelle a été envisagée pour le DSM-5. Permet d’identifier des traits extrêmes qui peuvent être en lien avec des difficultés cliniquement significatives.

47
Q

Quels sont les modèles hybrides ?

A

Evaluation des troubles de la personnalité du DSM à partir du modèle dimensionnel des Big Five → Identification d’ensembles de traits les plus fréquents dans les troubles
de la personnalité.

  1. LES TROUBLES DE LA PERSONNALITÉ PAR LES TRAITS DE PERSONNALITÉ

Identifier les « risques » :
–> Plus de 70% des traits prototypiques d’un trouble de la personnalité
–> Plus de 40% des traits prototypiques d’un trouble de la personnalité

Identifier les facettes (très faibles ou très élevées) impliquées pour chaque trouble de personnalité et les clusters communs.

Identifier les difficultés et les problèmes pouvant être associés à chaque trait de ce cluster.

Déterminer si ces difficultés sont clairement significatives.

  1. UN APPROCHE ALTERNATIVE DES TROUBLES DE LA PERSONNALITÉ DANS LE DSM5

Les troubles de la personnalité sont caractérisés par :
–> des altérations du fonctionnement de la personnalité
–> des traits de personnalité pathologiques.

Ce modèle fait ressortir les diagnostics spécifiques de troubles de la personnalité suivants : antisociale, évitante, borderline, narcissique, obsessionnelle-compulsive, schizotypique.

Possibilité de poser le diagnostic de trouble de la personnalité spécifié par des traits (TP-ST).

48
Q

Critères diagnostiques spécifiques pour ces troubles : antisocial, évitant, borderline, narcissique, obsessionnelle-compulsive, schizotypique

A

A. Une altération d’intensité au minimum moyenne du fonctionnement de la personnalité (soi/interpersonnel).

B. Au moins un trait pathologique de personnalité.

C. Les altérations du fonctionnement de la personnalité et l’expression des traits de personnalité sont relativement rigides et envahissent une large gamme de situations personnelles et sociales.

D. Les altérations du fonctionnement de la personnalité et l’expression de personnalité sont relativement stables dans le temps, ayant débuté au plus tard à l’adolescence ou au début de l’âge adulte.

E. Les altérations du fonctionnement de la personnalité et l’expression des traits de personnalité ne sont pas mieux expliquées par un autre trouble mental.

F. Les altérations du fonctionnement de la personnalité et l’expression des traits de personnalité ne sont pas seulement imputables aux effets physiologiques d’une substance ou à une autre affection médicale (p. ex. un traumatisme crânien grave).

G. Les altérations du fonctionnement de la personnalité et l’expression des traits de personnalité ne sont pas mieux comprises comme faisant partie d’un stade normal du développement ou d’un environnement socioculturel normal.