Chapitre 1 Flashcards

1
Q

Tableau clinique

A

est la description détaillée de l’ensemble des pensées, comportements
et ressentis d’une personne formant un trouble particulier. Il est le résultat du processus de
recueil des données cliniques et de diagnostic.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Critères diagnostiques se retrouvent où, à différencier avec les symptômes ?

A

Dans le DSM ( et le

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Différence entre critère diagnostique et symptôme

A

Les critères diagnostiques doivent nécessairement être présents (ou du moins un
certain nombre d’entre eux), tandis que les symptômes peuvent être récurrents sans pour autant
être essentiels au diagnostic. Cependant, ils doivent attirer l’attention du praticien.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Les 2 conceptualisations possibles :

A
  1. CONCEPTUALISATION BASÉE SUR LES SYMPTÔMES ET LES TROUBLES (DSM).
    La comorbidité est la règle plutôt que l’exception !
  2. CONCEPTUALISATION BASÉE SUR LES PROCESSUS : il y a d’autres approches que
    celle du DSM qui valent la peine qu’on s’y intéresse.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

L’âge a-t-il une importance ?

A

Oui, en fonction de l’âge, un trouble peut prendre des formes différentes.
Il faut être attentif aux apports de la psychopathologique développementale

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Qu’est-ce que la psychopathologie développementale ?

A

C’est le changement des pathologie au fil du temps
Il y a des comportements normal à 2 ans qu’il le sont moins à 11 ( se rouler par terre par exemple)
NB: Faire attention au contexte (Si un adulte fait une crise de panique et que tout le monde
vient autour de lui, il pourrait aussi faire une crise de colère. )

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Qu’est-ce qu’une évaluation clinique ?

A

Evaluation systématique et mesure des variables psychologiques, biologiques et sociales chez
un individu présentant un trouble psychologique possible.
Résultat final d’un processus complexe au cours duquel le psychologue clinicien cherche des
informations sur une personne et les élabore en vue de cerner les problèmes de celle-ci et leurs
causes, de décider s’il y a lieu d’intervenir et comment, et d’évaluer les interventions et leurs
effets.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Exemple d’un examen mental

A

voir page 24
- Logorrhée et pensées qui fusent dans tous les sens → manie
- Pas de manifestation d’émotions → dissociation
- Tenue négligée → dépression sévère, schizophrénie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Qu’est-ce que l’épidémiologie ?

A

Etude de la distribution des maladies, troubles ou comportements relatifs à la santé dans une
population donnée.
L’épidémiologie en santé mentale est l’étude de la distribution des troubles mentaux.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Qu’est-ce que l’épidémiologie descriptive ?

A

L’objectif est de décrire la distribution et la fréquence des
phénomènes, pas d’établir des relations de cause à effet ( ex: mère d’enfants autiste)
–> Recherche de nature corrélationnelle
–> Réalisée sur de larges échantillons
–> Utilise des entretiens cliniques structurés

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

But de l’épidémiologie descriptive ?

A

Connaître les facteurs de risque afin de pouvoir établir de la prévention, une
intervention précoce (abus d’alcool, parentalité juvénile…). On va agir avant l’apparition du
trouble.
Attention : Identifier les facteurs ne va pas permettre de tout résoudre
mais peut aider le patient à trouver du sens et à savoir sur quoi travailler.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Les limites des études épidémiologique ?

A

–> Nature (le plus souvent) corrélationnelle des données
–> Nécessite un échantillon représentatif de la population
–> Sous-estimation de la prévalence

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Cite toutes les différents types de données statistiques possibles ?

A
  • La prévalence
  • L’incidence
  • ODD-Ratio (risque relatif)
  • Les facteurs de risques
  • Les facteurs de protection
  • L’âge d’installation
  • L’installation (onset)
  • L’évolution (course)
  • Le pronostic ( prognosis)
  • La recherche de traitement
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q
A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Qu’est-ce que la prévalence ?

A

Proportion d’individus présentant un trouble défini dans la population générale à un
moment donné.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Deux types de prévalence

A

Annuelle ou vie entière ( lifetime prevalence)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Exemple de prévalence

A

16% de la population recevra au cours de sa
vie le diagnostic de trouble dépressif
majeur
(On voit que les troubles mentaux sont relativement
fréquents. Il est important de sensibiliser les
pouvoirs publics pour obtenir des financements.)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Qu’est-ce que l’incidence ?

A

Proportion de personnes développant un nouveau cas du trouble durant une période
donnée (généralement une année).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Quelles tranche d’âge présente les taux d’incidence et de prévalence les plus élevés ?

A

18-25 ans

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Qu’est-ce que le ODD-RATIO ?

A

Mesure d’association entre un facteur et un trouble étudié : quel est le risque de suicide
en cas de TCA par rapport à un tout-venant ? selon le genre ? etc.
Manière de faire le lien entre facteur de risque et installation d’un trouble particulier ( facteur d’incidence )

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Exemple de odd-ratio ?

A
  1. ” est-ce que le risque suicidaire est plus élever si on a un TCA ?” –> oui donc faire attention avec un patient qui souffre de TCA
  2. ” si je suis une femme, qu’elle est le risque que je développe un trouble dépressif comparer à un homme “ ,etc –> tous les facteur de risques vont être étudier ( PAS un rapport de cause à effet !!!)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Qu’est-ce qu’un facteur de risque ?

A

Quelles sont les variables liées à une probabilité plus importante de développer un trouble ?

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Exemples de facteur de risques

A
  • La solitude
  • La génétique : nettement moins simple qu’on pourrait l’imaginer
  • Les minorités
  • Les inégalités
  • Les facteurs biologiques : hormonaux, etc.
  • Les aspects culturels : TCA par exemple
  • Les périodes charnières plus à risque
  • Les comorbidités : troubles du sommeil par ex.
  • Les expériences précoces de négligence/abus : ne déterminent par l’apparition d’un
    trouble particulier mais fragilise l’individu
  • Les styles parentaux
  • Les antécédents familiaux et personnels…
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Qu’est-ce qu’un facteur de protection ?

A

Quelles sont les variables liées à une probabilité moins importante de développer un trouble ?

25
Q

Exemples de facteur de protection

A
  • L’hygiène de vie : activité physique, alimentation, sommeil
  • Le support social : important de se soutenir, d’être une communauté (qualité plutôt que
    quantité)
  • Les capacités de régulation émotionnelle et d’introspection
  • Le tempérament : optimisme
  • La spiritualité, la religion
26
Q

Quel est l’âge d’installation média, ?

A

14 ans

27
Q

2 types d’installation (onset)

A
  1. Installation brutale
  2. Installation insidieuse
28
Q

3 types d’évolution

A
  1. Evolution chronique ( Une fois qu’on présente le trouble, la proba qu’il ne connaisse pas une rémission spontané, il va se maintenir voire une aggravation des symptôme comme les troubles de la personnalité, la schizophrénie)

2.Evolution épisodique (schéma alternant entre guérison et récurrence.)

  1. Evolution limité dans le temps : rémission spontanée

NB : Il peut y avoir des cas de rémission spontanée pour tous les troubles. On observe seulement
qu’en général, certains sont chroniques et d’autres épisodiques.

29
Q

Qu’est-ce qu’un pronostic

A

Développement futur prévisible d’un trouble dans le temps : il y a des troubles dont on
peut faire l’hypothèse qu’ils vont s’améliorer spontanément ou grâce à la psychothérapie
par exemple.

30
Q

Un pronostic bon vs réservé

A
  1. Bon : idée qu’avec un traitement adéquat ou un mode de vie adapté –> rémission
  2. Réservé: maintient du trouble ou rechute du trouble ( comme pour l’addiction donc on va mettre en place un module de prévention de la rechute car on sait que c’est l’issue la plus probable)
31
Q

Délai entre l’installation du trouble et le premier contact pour un traitement est, en moyenne, de ?

A

10 ans

32
Q

Ls freins principaux pour consulter :

A
  • Heureusement on ne parle plus de folie, les représentation social ont évoluer car la maladie mental est pas lier à la folie mais il reste certains stéréotype (lié à la violence etc)
  • Les personnes ne savent parfois pas à qui parler lorsqu’ils souffrent (méconnaissances des services).
  • Manque de connaissances
  • Vouloir se guérir soit même, minimisation du trouble, etc.
  • Financièrement parfois compliqué
  • Délai trop long (pas assez de place)
33
Q

L’utilité des données statistiques ?

A
  • Organiser les soins de santé, les ressources
  • Pouvoir sélectionner les publics à sensibiliser
  • Amener les personnes à consulter sans attendre
34
Q

QUESTION
Sélectionnez, parmi les propositions suivantes relatives à la dépression, les deux qui sont
correctes.

A

A. Un individu sur dix connaîtra au cours de sa vie un épisode de dépression.

B. La prévalence vie entière de la dépression est pratiquement identique chez les hommes et
chez les femmes.

C. Une femme sur cinq connaîtra au cours de sa vie un épisode de dépression.

D. Les femmes ont quatre fois plus de chance de recevoir un diagnostic de dépression au cours de leur vie que les hommes.

E. Les femmes ont deux fois plus de chance de recevoir un diagnostic de dépression au cours de leur vie que les hommes.

35
Q

Réponses étaient…

A

C et E

36
Q

QUESTION
Sélectionnez, parmi les propositions suivantes, les deux qui sont fausses.

A

A. Les différences de prévalence de la dépression en fonction du genre restent constantes à
travers le développement.

B. Les événements de vie et les facteurs biologiques interagissent pour rendre comptent de la plus grande vulnérabilité des femmes à la dépression.

C. Le facteur hormonal est celui qui explique le mieux la différence de genre dans la prévalence de la dépression.

D. L’expérience d’abus sexuel durant l’enfance est un médiateur de l’effet du genre sur la prévalence de la dépression.

E. La plus grande sensibilité aux stresseurs interpersonnels des adolescentes constituent un
facteur de risque expliquant leur plus grande vulnérabilité à la dépression.

37
Q

Réponses étaient…

A

A et C

38
Q

Intérêt des données épidémiologique ?

A

Pouvoir agir sur des bons levier, permet d’allouer les ressources là ou les besoins sont les plus important

39
Q

Qu’est-ce que l’étiologie ?

A

C’est la cause ou la source d’un trouble. ( Ex: rumination)
En psychologie on cible plutôt la cause ainsi ce qui participe au maintien d’un trouble

40
Q

Ex : que faut-il faire lors d’une comparaison sociale :

A

On observe des boucles de rétroaction, il faut donc chercher à identifier la cause.

41
Q

Faire la différence entre facteur de risques et causes du comportements problématiques.

A

Un FACTEUR DE RISQUE doit précéder et bien prédire
VS
Un FACTEUR CAUSAL est présent si on a une relation entre les données, si la cause est manipulable ou quand on manipule la variable expérimentalement, le trouble augmente ou diminue.

42
Q

Exemple de facteur de risques :

A

Femme → dépression ; homme → troubles des conduites.
Sexe = marqueur fixe
OU
niveau de revenu
→ facteur de risque des troubles des conduites.
Niveau de revenu = marqueur variables

43
Q

QUESTION
Pour déterminer que la variable X est un facteur de risque causal d’un comportement Y, une
seule des affirmations suivantes est correcte, laquelle ?

A

A. Il suffit que X précède Y dans le temps.

B. Il suffit que X soit modifiable.

C. Il suffit que X précède Y dans le temps et que X soit modifiable.

D. Il est nécessaire que X précède Y dans le temps et que X soit modifiable.

44
Q

La réponse était…

A

D

45
Q

Exemple de facteur de risque

A

Le perfectionnisme est un facteur de risque modifiable pour le développement de TCA

46
Q

3 types de causes

A
  1. Cause nécessaire= caractéristique qui doit exister pour qu’un trouble existe (trauma pour le PTSD)
  2. Cause suffisante = condition qui garantit l’occurrence d’un trouble (perdre espoir pour la dépression)
  3. Cause contributive = augmente la probabilité de développer un trouble mais n’est ni nécessaire ni suffisante pour que le trouble se produise (des troubles avec le conjoint
    peuvent contribuer mais ne vont pas suffire au développement de la dépression, elles ne sont pas
    non plus nécessaires)
47
Q

3 types de facteur de risques

A
  1. Facteur de risques distal
    –> Facteurs qui peuvent arriver PRÉCOCEMENT dans la vie de la personne et avoir des
    conséquences bien plus tard
    –>Facteur PRÉDISPOSANT
  2. Facteur de risque proximal
    –>Facteur qui est présent TRÈS PEU DE TEMPS AVANT l’installation du trouble
    –>Facteur PRÉCIPITANT (ou déclenchant) : consommation de cannabis → schizophrénie

3.Facteur contributif renforçant, de maintien
–>Condition qui tend à maintenir un comportement inadapté/trouble qui est déjà
présent.
–>Facteur de maintien

48
Q

3 différentes stades de la conceptualisation de cas

A

1.DESCRIPTIVE : identifier les plaintes,
les manifestations.

2.LONGITUDINAL = anamnèse :
identifier les facteurs distaux, de
vulnérabilité.

3.CROSS-SECTIONAL : déclencheurs et
facteurs de maintien.

49
Q

3 Modèles de la psychopathologie

A
  1. MODÈLE BIOLOGIQUE : gènes, neurotransmetteurs, changements cérébraux et autres facteurs physiques.
  2. MODÈLE SOCIO-CULTUREL : événements environnementaux externes, y compris perspective
    systémique familiale (ex des TCA : modes d’expression des émotions peuvent contribuer à des TCA).
  3. MODÈLES PSYCHOLOGIQUES. ( style d’attachement, régulation)
50
Q

Le modèle bio-psycho-social des troubles mentaux

A

Selon le MODÈLE BIO-PSYCHO-SOCIAL, tous ces facteurs doivent être pris en compte : ils
ont tous le même statut et peuvent tous contribuer → modèle intégratif.

51
Q

Qu’est-ce que la modèle diathèse-stress

A

Hypothèse selon laquelle il y a à la fois une DIATHÈSE (= vulnérabilité, condition qui rend
susceptible de développer un trouble) et des CONDITIONS DE STRESS SPÉCIFIQUES qui
sont requis pour produire un trouble.

Ex: impulsif (vulnérabilité) + stresser important = risque de développer un trouble d’abus de l’alcool

52
Q

Modèle de KINDERMAN

A

Modèle bio-psycho-social + Il
a voulu remettre les processus
psychologiques au centre, ici
perturbés.

->Si on modifie ces aspects, on peut amener un gros changement, même chez des gens qui ont
vécu des choses vraiment terribles.

53
Q

Définis les principes d’équifinalité et de multifinalité

A
  1. PRINCIPE D’ÉQUIFINALITÉ : un comportement ou un trouble peut avoir plusieurs causes.
  2. PRINCIPE DE MULTIFINALITÉ : une même circonstance peut avoir des conséquences
    différentes.
54
Q

Qu’est-ce que la pratique fondée sur des données probantes ?

A

Pratique fondée sur 3 sources :

  1. Les préférences et caractéristiques du client
  2. L’expertise clinique du praticien
  3. Les meilleures données scientifiques sur le fait
    qu’un traitement fonctionne et pourquoi il fonctionne
55
Q

Les 3 concept de la validité en psychologie clinique

A

soit page 38 soit slide du prof ( faut vérifier)

56
Q

3 étapes de la recherche clinique :

A

Adoption de méthodes (scientifiques) dans l’étude de :
1. La nature des troubles psychologiques (tableau clinique)
2. Les causes des troubles psychologiques (étiologie)
3. Les traitements des troubles psychologiques

57
Q

Les méthodes utilisées :

A

1.études de cas individuels (méthode de l’étude de cas),
2.études par corrélations,
3.études expérimentales…

58
Q

Qu’est-ce que le modèle du praticien-chercheur ?

A

Quand on est psychologie clinicien on est aussi chercheur, on continue de se former on s’intéresse au nouveaux résultats On le fait de manière critique car il y a des effets de mode, des choses fausses etc
( consomme de la sciences, évalue la sciences et créer la sciences)