Neurodéveloppement Flashcards
INTRO :
Combien de pourcentage d’enfants ( <18 ans) rencontrent des critères d’un trouble mental ?
49,5%
INTRO:
Classe les troubles du plus ou moins fréquent
Trouble anxieux
Trouble du comportements
Trouble de l’humeur
Trouble liés à l’usage d’une substance
Qu’en est-il des pensées suicidaires chez les enfants ?
Les pensées suicidaires sont rares chez l’enfant mais
ne sont pas inexistantes, même chez des enfants très
jeunes.
Elles sont évidemment plus fréquentes chez l’adolescent. 12% des jeunes vont rapporter avoir eu des pensées suicidaires avant l’âge de 18 ans. Parmi ces jeunes, 4% rapportent avoir fait une tentative de suicide (TS).
Pourquoi faut-il faire attention à la psychopathologie développementale au sujet des enfants ?
Il est important de resituer les comportements de l’enfant et de l’adolescent dans le contexte du développement normal : le comportement est-il approprié pour l’âge de l’enfant ? Il faut éviter le sur-diagnostique des difficultés. Un enfant turbulent n’a pas forcément un trouble oppositionnel ou de l’hyperactivité. Il faut aussi éviter la sous-pathologisation.
Quels sont les troubles qui apparaissent aussi bien chez l’adulte que chez l’enfant et l’adolescent avec parfois des variations dans les manifestations?
troubles anxieux ou de l’humeur
Quels sont les troubles qui apparaissent toujours durant l’enfance et l’adolescence?
Trouble oppositionnel avec provocation, troubles des conduites, troubles neurodéveloppementaux (trouble déficit de l’attention/hyperactivité, trouble du spectre autistique).
Pourquoi parle-t-on du spectre autistique ?
Pour refléter la grande hétérogénéité du tableau
clinique de l’autisme.
Cette variabilité, on ne la retrouve pas nécessairement
dans la manière dont les personnes avec autisme sont
présentées à la télévision ou dans la littérature. Souvent,
on reste dans des représentations assez stéréotypes qui
sont loin de représenter l’hétérogénéité.
Dans la manière dont ces personnages sont présentés,
voit que les personnes avec autisme n’échappent pas à la
stigmatisation. Le terme même d’autiste est utilisé dans le langage courant de manière péjorative,
comme une insulte.
Des progrès ont été fait : ils occupent parfois le rôle principal, parfois même sans que le sujet soit
l’autisme. L’autisme commence à être perçu comme une autre forme d’intelligence.
Vers quel âge on peut commencer à voir des critères diagnostique du TSA ?
6 mois
Donnes au moins un symptômes de l’autisme ?
-Troubles des interactions sociales et troubles de la communication (verbale et non verbale)
- Intérêts restreints, jeux répétitifs, comportements stéréotypés
comment est le tableau clinique du TSA?
Il a une grande hétérogénéité c’est pour cela que parler de spectre a dès lors tout son sens.
Selon la sévérité et les conséquences dans la vie quotidienne cela diffère.
Cela va donner lieu à des besoins d’accompagnement très différents.
Un exemple de différence à prendre en compte pour le tableau ?
Exemple de l’intelligence : certains auront une intelligence dans la norme, d’autres montreront
un déficit cognitif qui peut être sévère. → Le haut potentiel n’est pas un critère central du TSA.
Quelles sont les deux dimensions centrales dans le tableau clinique de l’autisme ?
- DÉFICITS PERSISTANTS DE LA COMMUNICATION ET DES INTERACTIONS SOCIALES :
ils sont souvent perçus comme distants, peu câlins, ne sourient pas, ne regardent pas, ne semblent pas remarquer les allées et venues des autres personnes… Souvent, l’enfant ne montre pas besoins d’affection et de contact mais ça ne veut pas dire qu’il ne ressent pas d’émotions. La difficulté de répondre aux autres proviendrait surtout
d’un manque de compréhension des indices sociaux, d’une difficulté à comprendre les états mentaux des autres. Pour interagir avec autrui, il est important de pouvoir
percevoir les émotions communiquées par des canaux non-verbaux (expression faciale, ton de la voix, posture…). Cela nous aide à comprendre l’autre et à savoir comment se
comporter. C’est difficile pour un enfant autiste. - CARACTÈRE RESTREINT ET RÉPÉTITIF DES COMPORTEMENTS, DES INTÉRÊTS OU DES ACTIVITÉS : beaucoup d’enfants montrent un intérêt persistant pour des objets spécifiques (pierres, clés, interrupteurs…). Quand leur intérêt est perturbé (ex : on reprend la clé) ou que l’environnement habituel est altéré, même un tout petit peu, l’enfant eut se mettre très en colère ou pleurer jusqu’à ce que la situation
redevienne habituelle. On observe aussi des déficits d’attention, de localisation et
d’orientation vers les sons de l’environnement. On observe aussi une aversion pour les
stimuli auditifs (pleure, est agité…) mais avec des patterns différents, parfois l’enfant ne remarque pas du tout le bruit.
Quels sont les critères diagnostiques du TSA ?
- DÉFICITS PERSISTANTS DANS LA COMMUNICATION ET LES INTERACTIONS
SOCIALES dans de multiples contextes, comme en témoigne ce qui suit, actuellement ou
précédemment (les exemples sont illustratifs et non exhaustifs) :
–> Déficits de la réciprocité socio-émotionnelle, allant, par exemple, de l’approche sociale
anormale et l’incapacité d’échanger dans une conversation ; au partage réduit d’intérêts, d’émotions, ou d’affect ; à l’échec d’engager ou de répondre à des interactions sociales.
–> Déficits dans les comportements de communication non verbaux utilisés pour l’interaction sociale, allant, par exemple, de la communication verbale et non verbale mal intégrée ; à des anomalies dans le contact visuel et le langage du corps ou des déficits dans la compréhension et l’utilisation de gestes ; à un manque total d’expressions faciales et de communication non verbale.
–> Déficits dans le développement, le maintien et la compréhension des relations, allant, par exemple, de difficultés à adapter le comportement en fonction de divers contextes sociaux ; à des difficultés à partager les jeux imaginatifs ou à se faire des amis ; à l’absence
d’intérêt pour les pairs. - MODES RESTREINTS, RÉPÉTITIFS DE COMPORTEMENTS, D’INTÉRÊTS OU D’ACTIVITÉ, comme en témoignent au moins deux des éléments suivants, actuellement ou
précédemment (les exemples sont illustratifs et non exhaustifs) :
–> Mouvements moteurs, utilisation d’objets ou parole stéréotypés ou répétitifs : par
exemple, stéréotypies motrices simples, aligner des jouets ou retourner des objets, écholalie, phrases idiosyncrasiques (hors contexte).
–>Insistance sur l’adhésion inflexible à des habitudes ou modes ritualisés de
comportements verbaux ou non verbaux : par exemple, une détresse extrême en cas de petits changements, difficultés avec les transitions, modes de pensée rigide, rituels de salutation, besoin de prendre le même itinéraire ou de manger la même nourriture tous les jours.
–> Intérêts très restreints et circonscrits qui sont anormaux dans leur intensité et leur orientation : par exemple, un fort attachement à des objets inhabituels, des intérêts excessivement circonscrits ou poursuivis avec une persévération excessive.
–> Hyper- ou hyporéactivité à des entrées sensorielles ou niveau d’intérêt inhabituel pour les aspects sensoriels de l’environnement : par exemple, indifférence apparente à la douleur/température, réaction négative à des sons ou des textures spécifiques, sentir ou toucher des objets excessivement, fascination visuelle pour des lumières ou mouvements. - LES SYMPTÔMES DOIVENT ÊTRE PRÉSENTS DANS LA PÉRIODE DE
DÉVELOPPEMENT PRÉCOCE mais peuvent ne devenir pleinement manifestes qu’après que les
exigences sociales dépassent les capacités limitées, ou peuvent être masqués par des stratégies
apprises plus tard dans la vie. - Les symptômes causent une ALTÉRATION CLINIQUEMENT SIGNIFICATIVE DU
FONCTIONNEMENT actuel dans les domaines sociaux, scolaires ou professionnels, ou
d’autres domaines importants mais peuvent ne devenir pleinement manifestes qu’après que les
exigences sociales dépassent les capacités limitées, ou peuvent être masqués par des stratégies
apprises plus tard dans la vie. - CES PERTURBATIONS NE SONT PAS MIEUX EXPLIQUÉES PAR LA DÉFICIENCE
INTELLECTUELLE (trouble de développement intellectuel) OU UN RETARD GLOBAL DE
DÉVELOPPEMENT. La déficience intellectuelle et le trouble du spectre de l’autisme
surviennent fréquemment ensemble (comorbidité) ; pour poser les deux diagnostics, la
communication sociale devrait être inférieure à celle prévue pour le niveau de développement
général.
DSM IV-TR vs DSM5 ?
Dans le DSM – 5, tous les troubles ont été regroupés sous un seul diagnostique : trouble du
spectre de l’autisme. Néanmoins, on peut spécifier le niveau de sévérité en indiquant le degré de
soutien nécessaire en fonction de la sévérité sur les deux dimensions de la dyade autistique. (différents niveaux)
Au niveaux des données épidémiologique, qui a-t-il ?
1.Prévalence vie-entière : 1 à 2 %( augmentation dû aux meilleurs diagnostiques)
1 filles pour 4 garçons ( filles sans déficit intellectuelle sont sous-diagnostiquées.
- Comorbidités:On observe fréquemment la présence d’un déficit intellectuel (QI inférieur à 70) et/ou
d’altérations du langage (troubles structurels du langage). La proportion de personnes qui
souffrent d’un TSA et d’un déficit intellectuel varie beaucoup d’une étude à l’autre (de 25 à 70% de
l’échantillon). Par ailleurs, on voit également qu’il peut y avoir certaines potentialités, des pics de
performance, notamment au niveau du vocabulaire ou de l’information (ex : syndrome
d’Asperger). On peut avoir des profils intellectuels différents.
On peut aussi observer un trouble développemental de la coordination et des troubles
spécifiques des apprentissages (langage, écrit, calcul, praxie).
On observe également des comorbidités avec un autre trouble neurodéveloppemental, le déficit
de l’attention/hyperactivité.
Les adolescents et les adultes ont tendance à développer des troubles anxieux ou dépressifs (cfr.
sous-diagnostique chez les femmes).
Mais aussi des troubles du comportement, surtout chez les enfants : on peut par exemple
observer des comportements d’automutilation. L’apparition brusque de troubles du
comportement doit toujours alerter et faire l’objet d’une analyse fine et d’une évaluation en vue
d’identifier ce qui a causé la survenue soudaine de ces difficultés. C’est un motif assez fréquent
de consultation pour les enfants TSA, notamment quand les parents et professionnels notent plus
d’agitation, des comportements d’automutilations, que l’enfant crie, pince, se roule par terre, etc.
Ces comportements problématiques peuvent être le résultat de changements dans les habitudes
de vie de l’enfant, d’une tentative de communiquer et de faire réagir l’entourage (important de pouvoir mettre des limites rapidement). C’est un contexte propice à l’installation de maltraitance
au sein de la famille, il faut donc être attentif.
Dans l’évaluation, il ne faut pas exclure la possibilité que la cause soit plutôt d’ordre somatique :
par exemple, un foyer douloureux → équipe pluridisciplinaire.
Enfin, il y a aussi une comorbidité avec l’épilepsie (30%, apparition à l’adolescence).