Troubles anxieux Flashcards

1
Q

L’anxiété (définition)

A
  • Sentiment désagréable de peur et d’appréhension marqué par des symptômes de tension et orienté vers le futur (anticipation)
  • Bénéfique en quantité modérée (normale) : améliore la performance physique et intellectuelle et sert de protection.
  • Assez commune: tendance à se pathologiser
  • Important de regarder la sévérité des symptômes, car elle est normale dans certains contextes.
  • Réaction normale de fuite ou de combat
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2
Q

Composantes de l’anxiété

A
  1. Physiologique
  2. Cognitive
  3. Comportementale
  4. Émotionnelle
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3
Q

Stresseurs

A
  • Changements/événements qui génèrent du stress
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4
Q

Anxiété pathologique

A
  • Souvent orienté vers le futur lorsque l’anxiété est chronique, relativement intense et plutôt contraignante.
  • Engendre une grande détresse (la personne elle-même ou les gens autour d’elle)
  • On diagnostique un trouble anxieux lorsque l’anxiété, subjectivement éprouvée, est présent dans une proportion trop éloignée de la situation réelle.
  • Système d’alarme trop sensible
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5
Q

Facteurs de risque biologiques

A
  • Certaine hérédité génétique
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6
Q

Facteurs de risque environnementaux

A
  • Les précédents peuvent aussi s’appliquer par le modeling (on ne naît pas avec un gêne de peur, ça dépend des expériences vécues)
  • Événements stressants, pression sociale
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7
Q

Facteurs psychologiques

A
  • Croyances associées au danger concernant le contrôle et l’incontrôlable et peur de ne pas pouvoir y faire face
  • Évitement comme stratégie de gestion et d’adaptation
  • Attachement insécure
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8
Q

Conséquence de l’anxiété

A
  • Risque suicidaire accru de 70% à 150%
  • Risque accru de dépression
  • Altération du fonctionnement (familial, social, occupationnel)
  • Impact économique (coût de santé, productivité)
  • 40% seulement recevraient un traitement
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9
Q

Les troubles anxieux

A
  • Symptômes communs à tous les TA :
    1. Éveil somatique : activation du corps (symptômes physiques)
    2. Évitement comportemental (pour réduire l’éveil)
    3. Perception subjective d’une menace (catastrophisation, expérience subjective du contrôle limitée sur la catastrophe à venir, hypervigilence, attention focussée sur soi)
  • Se distinguent par le types d’objets ou le type de situations qui induisent la peur, l’anxiété ou le comportement d’évitement et le raisonnement cognitif associé
  • Tendance à être hautement comorbides (50% auraient au moins 2 TA)
  • Il faut trouver la cible de la peur
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10
Q

Phobie spécifique

A

A. Peur ou anxiété marquée au sujet d’un objet ou d’une situation spécifique.
B. L’exposition à celui-ci provoque presque instantanément une réaction anxieuse.
C. L’objet ou la situation est activement évitée ou est tolérée avec une détresse intense.
D. La peur ou l’anxiété est disproportionnée par rapport au danger réel.
E. Elle est persistante (au moins 6 mois)
F. Cause une détresse significative ou une altération du fonctionnement.
G. Pas mieux expliquée par un autre trouble.

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11
Q

Phobie spécifique - Spécificateurs

A
  • Animaux
  • Environnement naturel
  • Sang/injection/accident
  • Situationnel
  • Autre
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12
Q

Trouble d’anxiété sociale (phobie sociale)

A

A. Peur ou anxiété marquée au sujet d’une ou plusieurs situations sociales lors de laquelle le sujet peut être exposée à l’observation attentive d’autrui.
B. Crainte d’agir de façon à être jugée négativement.
C. L’exposition provoque presque instantanément une réaction anxieuse.
D. L’objet ou la situation est évitée ou vécue avec une détresse intense.
E. Est disproportionnée par rapport au danger réel.
F. Elle est persistante (au moins 6 mois)
G. Cause une détresse significative ou une altération du fonctionnement
H. Non attribuable à l’effet d’une substance ou d’une affection médicale.
I. N’est pas mieux expliquée par un autre trouble.
J. La peur est indépendante des autres troubles mentaux ou somatiques ou est clairement disproportionnée.

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13
Q

Trouble d’anxiété sociale - Spécificateurs

A
  • Seulement de performance : limitée aux situations de performance ou de parler en public.
  • Situations de performance : faire un exposé orale, travailler en étant observée, uriner en public. etc.
  • Situations interpersonnelles : parler à des gens en position d’autorité, aller à une soirée, rencontrer des nouvelles personnes, etc.
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14
Q

Trouble panique

A

A. Attaques de paniques récurrentes et inattendues. Une attaque de panique est une montée brusque de crainte ou de malaise intense qui atteint son acmée en quelques minutes, avec la survenue de 4 ou plus des symptômes suivants :

  1. Palpitations, battements de coeur sensible ou augmentation du risque cardiaque.
  2. Transpiration
  3. Tremblements ou secousses musculaires.
  4. Sensation de souffle coupé ou impression d’étouffement
  5. Sensation d’étranglement
  6. Douleur ou gêne thoracique
  7. Nausée ou gêne abdominale
  8. Sensation de vertige, d’instabilité, de tête vide ou impression d’évanouissement
  9. Frissons ou bouffées de chaleur
  10. Paresthésies
  11. Déréalisation ou dépersonnalisation
  12. Peur de perdre le contrôle de soi ou de devenir fou.
  13. Peur de mourir.
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15
Q

Trouble panique (suite)

A

B. Au moins une des attaques a été suivies par une période (d’un mois ou plus) de l’un ou deux des symptômes suivants:
1. Crainte persistante ou inquiétude d’autres attaques de panique ou de leurs conséquences.
2. Changement de comportement significatif et inadapté en relation avec les attaques
C. Non attribuable à L’effet d’une substance ou d’une affection médicale
D. Pas mieux expliquée par un autre trouble (ne survient pas juste dans le cadre d’un autre trouble)

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16
Q

Agoraphobie

A

A. Peur ou anxiété marquée par deux ou plus des cinq situations suivantes:
1. Utiliser les transports en commun
2. Être dans des endroits ouverts
3. Être dans des endroits clos
4. Être dans une file d’attente ou dans une foule
5. Être seul à l’extérieur du domicile
B. Crainte ou évitement de ces situations car il pourrait être difficile de s’en échapper ou de trouver du secours.
C. Elles provoquent presque toujours une peur ou de l’anxiété
D. Elles sont activement évitées, nécessitent un accompagnateur ou sont subies avec une peur intense ou de l’anxiété

17
Q

Agoraphobie (suite)

A

E. La peur ou l’anxiété est disproportionnée par rapport au danger réel.
F. Elle est persistante (au moins 6 mois)
G. Elle cause une détresse significative ou une altération du fonctionnement
H. Si une affection médicale est présente, la peur ou l’anxiété est clairement excessive.
I. Pas mieux expliquée par un autre trouble

18
Q

Trouble d’anxiété généralisée (TAG)

A

A. Anxiété et soucis excessifs (appréhension) survenant la plupart du temps durant au moins 6 mois concernant un certains nombre d’événements ou d’activités (dans plusieurs sphères de vie)
B. La personne éprouve de la difficulté à contrôler cette préoccupation.
C. L’anxiété et les soucis sont associés à 3 (ou plus) des 6 symptômes suivants (1 chez l’enfant) :
1. Agitation ou sensation d’être survolté ou à bout.
2. Fatigabilité
3. Difficulté de concentration ou trou de mémoire
4. Irritabilité
5. Tension musculaire
6. Perturbation du sommeil
D. Cause une détresse significative ou une altération du fonctionnement
E. Non attribuable à l’effet d’une substance ou d’une affection médicale
F. Pas mieux expliquée par un autre trouble

19
Q

Anxiété de séparation (plus souvent observée chez les enfants)

A

A. Peur ou anxiété excessives et inappropriées au stade du développement concernant la séparation d’avec les personnes d’auxquelles le sujet est attaché, comme en témoigne la présence d’au moins 3 des manifestations suivantes :

  1. Détresse excessive et récurrente dans les situations de séparation d’avec la maison ou les principales figures d’attachement ou en anticipation de telles situations.
  2. Soucis excessifs et persistants, concernant la disparition des principales figures d’attachement ou un malheur pouvant leur arriver, tel une maladie, accident, catastrophe ou mort.
  3. Soucis excessifs et persistants qu’un événement malheureux ne vienne séparer le sujet de ses principales figures d’attachement.
  4. Réticence persistante ou refus de sortir, loin de la maison, pour aller à l’école, au travail ou ailleurs en raison de la peur de séparation.
  5. Appréhension ou réticence excessive et persistante à rester seul ou sans l’une des principales figures d’attachement à la maison, ou bien dans d’autres environnements.
  6. Réticence persistante ou refus de dormir en dehors de la maison ou d’aller dormir sans être à proximité de l’une des principales figures d’attachement.
  7. Cauchemars répétés à thème de séparation.
  8. Plaintes somatiques répétées lors de séparation d’avec les principales figures d’attachement, ou en anticipation de telles situations.
20
Q

Anxiété de séparation (suite)

A

B. La peur, l’anxiété ou l’évitement persiste pendant au moins 4 semaines chez les enfants et les adolescents et typiquement pendant 6 mois ou plus chez les adultes.
C. Elle cause une détresse significative ou une altération du fonctionnement.
D. Pas mieux expliqué par un autre trouble

21
Q

Mutisme sélectif

A

A. Incapacité régulière à parler dans des situations sociales spécifiques, situations dans lesquelles l’enfant est supposé parler, alors qu’il parle dans d’autres situations.
B. Le trouble interfère avec la réussite scolaire ou professionnelle, ou avec la communication sociale.
C. La durée du trouble est d’au moins un mois (pas les premiers mois d’école)
D. L’incapacité à parler n’est pas imputable à un défaut de connaissance ou de maniement de la langue parlée nécessaire dans la situation sociale où le trouble se manifeste
E. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un trouble de la communication et elle ne survient pas exclusivement au cours d’un trouble du spectre de l’autisme, d’une schizophrénie ou d’un autre trouble psychotique.

22
Q

Autres troubles anxieux

A
  • Trouble anxieux induit par une substance ou un médicament :
    1. Les symptômes se sont développés durant ou rapidement après une intoxication ou un sevrage d’une substance ou d’une exposition à un médicament.
    2. La substance ou le médicament est capable de produire les symptômes
  • Trouble anxieux dû à une autre affection médicale :
    1. Démonstration que la perturbation (anxiété) est la conséquence physiologique directe d’une autre affection médicale
  • Autre trouble anxieux spécifié :
    1. Symptômes d’un trouble anxieux, sans remplir tous les critères, détresse significative ou altération du fonctionnement
    2. On spécifie pour le trouble ne répond pas à un autre trouble anxieux spécifique.
  • Trouble anxieux non spécifié :
    1. Symptômes d’un trouble anxieux, sans remplir tous les critères, détresse significative ou altération du fonctionnement.
    2. On ne spécifie PAS pourquoi le trouble ne répond pas à autre trouble anxieux spécifique
23
Q

Traitement des troubles anxieux

A
  • Thérapie cognitive-comportementale
    1. Psychoéducation
    2. Restructuration cognitive
    3. Exposition
  • Pharmacothérapie
    1. Aider à diminuer la courbe d’anxiété (anxiolytiques (PRM), antidépresseurs)
  • Thérapie psychodynamique
    1. Focus sur les conflits interpersonnels associés à l’anxiété
    2. Emphase sur la relation positive patient/thérapeute afin de motiver les nouveaux comportements
    3. Amène le patient à être plus conscient de ce qui suscite l’anxiété et de ses répercussions
    4. Comme pour la TCC, on vise à tolérer les inconforts associés à l’anxiété et développer de l’autonomie affective