Trouble Lié À L’usage Flashcards

1
Q

Troubles liés à une substance sont décrits en fonction de 10 classes de substances psychoactives (SPA)

A

-alcool
-caféine
-cannabis
-hallucinogène (phencyclidine et non-phencyclidine)
-substances inhalées
-substances opioïdes
-sédatifs/hypnotiques/anxiolytiques
-stimulants
-tabac
-autres substances (stéroïdes anabolisants, antihistaminique,antiparkinsoniens)

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2
Q

SPA mode action

A

-toutes un mécanisme d’action différent sur le fonctionnement cérébral , elles créer toutes une stimulation active directe au système de récompense du cerveau qui est comparable au centre fonctionnel du renforcement des comportements
-cette activation permet un encodage dans la faculté mnésique (memoire) et donc un renforcement ainsi qu’une recherche de la substance tout de suite après

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3
Q

4 groupes qui organisent les criteres d’un trouble lié à l’usage

A

-une réduction de contrôle
-altération du fonctionnement social
-la consommation risquée
-les criteres pharmacologiques

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4
Q

Sévérité d’un trouble

A

-se base sur le nombre de critères que le patient a

  • 2 ou 3 critères = sévérité légère
  • 4 ou 5 critères = sévérité moyenne
  • 6 critères ou plus= sévérité grave
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5
Q

Critères d’un trouble lié à l’usage

A

A. Mode d’usage problématique d’une substance conduisant à une altération du fonctionnement ou une souffrance cliniquement significative , avec la présence d’au moins 2 des manifestations suivantes pendant 12 mois :
1-substance consommée en quantité plus importante ou plus souvent que prévue
2-desir persistant ou effort infructueux(sans résultat) pour diminuer ou contrôler la consommation de la substance
3-beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir la substance, à l’utiliser ou à se remettre de ses effets
4-envie impérieuse (craving), fort désir ou besoin pressant de consommer la substance
5-consommation répétée de la substance conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail , à l’école ou à la maison
6-consommation continue de la substance malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux , persistants ou récurrent, causés/ exacerbés par la prise de la substance
7-activites sociales importantes, professionnelles ou de loisirs sont abandonnées ou réduite à cause de l’usage de la substance
8-consommation répétée de la substance dans des situations où cela peut être physiquement dangereux (au volant)
9- l’usage de la substance est poursuivi bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé/exacerbé par la substance
10-tolérance , définie par l’un de ses symptomes :
*besoin de quantités plus fortes de la substance pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré
*effet diminué en cas de l’usage continu de la meme quantité de la substanç
11-sevrage caractérisé par l’une ou l’autre de ses manifestations :
*syndrome de sevrage caractéristique de la substance
*substance prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage

Spécifier si:
-en rémission précoce: plus aucun critère remplis pendant au moins 3 mois , mais pas plus de 12 mois(sauf pour le critère de fort désir ou besoin pressant de consommer)
-en rémission prolongée: plus aucun critère remplis pendant au moins 12 mois (sauf pour le critère de fort désir, besoin pressant de consommer)
-en environnement protégé: si la personne est dans un environnement où l’accès à la substance est limité

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6
Q

Critères intoxication caféine (stimulant mineur du SNC)

A

A) consommation récente de caféine (dose élevée , supérieure à 250 mg)
B)au moins 5 des manifestations suivantes , se développent pendant ou peu après la consommation de caféine :
-fébrilité
-nervosité
-excitation
-insomnie
-faciès vultueux (gonflé)
-augmentation de la diurèse
-troubles gastro-intestinaux
-soubresauts musculaires
-pensées et discours décousus
-tachycardie ou arythmie cardiaque
-périodes d’infatigabilité
-agitation psychomotrice
C) les manifestations causent une souffrance cliniquement significative / altération du fonctionnement social , professionnel ou dans d’autres domaines importants
D) les symptômes ne sont pas imputables à un autre affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental , dont une intoxication par une autre substance

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7
Q

Terminologie (abstinence )

A

Absence de consommation de SPA

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8
Q

Terminologie(Dépendance physique)

A

État résultant de l’usage répété et excessif d’une substance au cours duquel l’organisme s’est adapté et est devenu dépendant à la présence de la substance à une certaine concentration

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9
Q

Terminologie (dépendance psychologique)

A

État dans lequel l’arrêt ou la diminution de la dose d’une substance produit des symptômes psychologiques caractérisées par une préoccupation émotionnelle et mentale liée aux effets de la substance, ainsi que par un besoin intense et persistant d’en reprendre

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10
Q

Terminologie (désintoxication)

A

Processus de traitement utilisé pour éliminer une SPA chez une personne dépendante soit par le retrait graduel du produit, soit par le traitement pharmacologique de substitution spécifique pour minimiser et contrôler les risques de complications associés pouvant apparaître à l’arrêt brusque de la consommation du produit

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11
Q

Terminologie (drogue)

A

Substance chimique psychoactive qui influe de façon importante sur le fonctionnement du cerveau et, par conséquent, sur celui de l’état mental. A des répercussions sur l’humeur , les émotions et les processus cognitifs. Synonyme de SPA

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12
Q

Terminologie (intoxication)

A

Ensemble de symptômes liés à une consommation récente de substance

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13
Q

Terminologie (Manque (craving))

A

Terme habituellement employé pour définir la sensation qu’entraîne la privation d’une SPA.Désigne le syndrome de sevrage. Cet état, déclenché par un signal, survient lorsque se présentent des situations antérieurement associées à la consommation de drogues . Le manque est lié au conditionnement classique associé a l’activation du système de récompense dans le cerveau

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14
Q

Terminologie (rechute)

A

Retour à la consommation de drogues suivant une période d’abstinence

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15
Q

Terminologie (sevrage)

A

Combinaison de réactions physiologiques et psychologiques survenant au cours de l’arrêt ou de la diminution de la consommation d’une drogue dont une personne est dépendante

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16
Q

Terminologie (surdose)

A

Présence dans l’organisme d’une quantité excessive de médicaments ou de drogues menaçant l’intégrité physique de la personne

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17
Q

Terminologie (tolérance)

A

État d’hyposensibilité de l’organisme se traduisant par une diminution de la reponse à une substance et par la capacité de supporter, sans manifester de symptômes d’intoxication, des doses élevées qui, habituellement, seraient toxiques. Se manifeste par une diminution de l’efficacité et de la toxicité d’une substance , cette tolérance peut être inée ou acquise

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18
Q

Terminologie (tolérance croisée)

A

Généralisation de la tolérance à une substance à d’autres substances dont l’action est semblable(alcool et benzo).Elle est très importante à reconnaître, par exemple, pour le soulagement de la douleur chez une personne qui a été opérée.

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19
Q

Terminologie (toxicomanie)

A

Consommation compulsive et prépondérante d’une substance, y compris le fait de consacrer de plus en plus de temps à l’obtention ou à la prise de celle-ci ou au rétablissement de ses effets; peut survenir en l’absence de dépendance physique

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20
Q

Fondements neurobiologiques de la dépendance et concepts associés

A

-toutes les drogues passent par la barrière hématoencéphalique afin de se lier à différents types de récepteurs neuronaux pour produire un effet psychoactif

-le type de recepteur , le type de liaison et le dysfonctionnement du neurotransmetteur = sont les différences quant aux effets psychologiques et physiologiques de chaque SPA
Ex: les opioïdes diminue la sensibilité des récepteurs mu
Ex: l’alcool diminue la sensibilité des récepteurs de l’acide gamma-aminobutyrique

-la dopamine= neurotransmetteur le plus sollicité dans le centre de récompense
*lors d’une situation agréable = neurones envoient libération massive de dopamine = sensation de plaisir = motive personne à recommencer
-les SPA ont toutes une propriété de créer une décharge de dopamine = impliquée dans la physiopathologie addictive , mais ne l’explique pas entièrement

-déséquilibre de noradrenaline et sérotonine créé par une exposition répétée d’une SPA =diminue les capacités d’auto contrôle et de l’impulsivité

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21
Q

Terminologie (Loi de l’effet )

A

-les gens se basent souvent sur des informations erronées pour savoir les effets que vont avoir une substance

-la loi de l’effet= vise à mettre en évidence qu’on ne peut pas prévoir les effets d’une substance , car certains facteurs influencent ceux ci :
1) la substance en elle-même (quantité, qualité ,fréquence, rapidité de consommation, mode de d’administration et la combinaison avec d’autres subtances)
2)la personne qui consomme (age, sexe, taille , poids , état physique )
3)contexte de consommation (endroit, ambiance, heure de la journée)

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22
Q

Dépresseurs du SNC

A

-ralentissent les fonctions psychiques d’une personne diminuant l’activité générale du cortex cérébral (consommateur devient conscient de son environnement
-principalement utilisées comme anxiolytiques, sédatifs, hypnotiques , analgésiques et adjuvant de l’anesthésie générale
-consommateur recherche l’euphorie, la désinhibition et le soulagement de l’anxiété

-les dépresseurs entraînent souvent des symptomes de sevrage à l’opposé des effets aigus de la drogue consommée
-la période de sevrage est lié à la demi vie de la substance
-la durée du sevrage des dépresseurs à action brève peut varier de quelques heures à plusieurs mois

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23
Q

Manifestations de sevrage des dépresseur du SNC

A

manifestations les plus courantes:
-insomnie
-forte anxiété
-élévation de la température corporelle
-accélération du pouls et augmentation de la fréquence respiratoire
-tremblements
-troubles gastro-intestinaux
-douleurs musculaires
-diaphorèse
-instabilité de PA

Manifestations associées particulièrement au sevrage d’alcool, de benzodiazépines et des barbituriques sont:
-confusion
-troubles cognitifs (délire, hallucinations, illusions sensorielles)
-convulsions
-état de stupeur et coma

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24
Q

Alcool (description)

A

-dépresseur du SNC
-substance la plus consommée et la plus susceptible de mener à un trouble de consommation
-consommations considérées sécuritaires= varient selon le sexe et le contexte (loi de l’effet)
-ne pas consommer tous les jours
-facteur de protection= ne consommer aucun alcool au moins 2 journées par semaine

-si alcool dépasse le seuil recommandé, ou si une personne est en mauvaise santé physique consomme , les risques d’atteintes aux systèmes de l’organisme augmentent

-consommation à faible risque = avant 2023=10 verres par semaine pour femme et 15 verres par semaines pour homme
Après 2023= consommation à faible risque = 2 verres par semaine pour hommes et femmes (fait l’unanimité(accord) dans la communauté scientifique)

-foie qui métabolise en grande partie l’alcool

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25
Q

Intoxication par l’alcool

A

-se manifeste par des changements cliniquement significatif sur le plan psychologique ou comportemental, qui surviennent pendant ou apres la consommation d’alcool

-peut ressentir au début un état de bien etre , une humeur gaie, une plus grande confiance en soi. La désinhibition peut entrainer des relations sexuelles non planifiées et non protégées, des gestes de violence, une altération du jugement, etc..

-l’intoxication semble exacerber les comportements suicidaires

-parmi les signes relatifs à ces changements figurent un trouble d’élocution , un manque de coordination , une démarche chancelante , un nystagmus , une haleine éthylique ainsi qu’un déficit d’attention et de memoire

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26
Q

Effets de l’alcool sur le SNC

A

À long terme= cause des lésions organiques au cerveau et entraine des dysfonctions cérébrales

Les lésions =action directe de l’alcool sur les neurones ou sont dues à une carence nutritionnels

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27
Q

Effets alcool ; neuropathie périphérique

A

-frappe 10% des personnes suite à de nombreuses années de consommations excessives et chroniques d’alcool

-elle touche les mains et les pieds et provoque des symptômes d’engourdissement , souvent bilatéral,accompagnés de fourmillements et de paresthésie. Les lésions provoquées ne sont pas toujours réversibles, même si la personne cesse de boire

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28
Q

Effets de l’alcool sur le système gastro-intestinal

A

-métabolisme de l’alcool= principalement dans le foie

-une quantité excessive d’alcool métabolisée= peut causer des lésions hépatiques

-consommation excessive= accumulation de graisses et de protéines dans les cellules hépatiques = stéatose hépatique = généralement réversible

-inflammation de des hépatocytes, valeurs élevées d’AST et ALT, des signes de l’hépatite alcoolique (fievre, frissons, nausées, douleur abdominale et ictère)+ production de dépôt excessif d’haleine et de collagène pres des vaisseaux sanguins= signes précoces d’une cirrhose

-plus les lésions s’aggravent =+ la circulation sanguine dans le foie diminue ; les veines se dilatent et il se forme des varices

-liquide provenant du foie s’écoule dans l’abdomen et provoque l’ascite

-plus insuffisance hépatique progresse= la personne est atteintes de troubles cognitifs résultant d’une encéphalopathie hépathique

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29
Q

Effets alcool sur tractus gastro intestinal

A

Peut entrainer des ulcères ainsi qu’une gastrite , soit une inflammation de l’estomac. En effet, l’alcool stimule la production de sécrétions gastriques et favorise la colonisation du milieu gastro-intestinal par les bactéries responsables de la formation d’ulcères. L’inflammation du pancréas survient à la suite du blocage des conduits pancréatiques +stimule enzymes digestives = pancréatite aigu ou chronique

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30
Q

Effets de l’alcool sur l’absorption des nutriments

A

-conséquence sur le métabolisme des glucides , empêche le foie et le pancréas de réagir normalement à l’insuline

-chez la personne à jeun= alcool produit un effet hypoglycémiant

-hypoglycémie alcoolique grave= dommages au cerveau

-alcool nuit à absorption et stockage de vitamines B1, B6, D et E
-souvent cause carences en vitamines B12, A et K

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31
Q

Effets de l’alcool sur système cardiovasculaire

A

-hausse de PA
-éleve triglycérides, cholestérol à lipoprotéine de basse densité
-cela augmente le risque d’infarctus du myocarde et de thrombose
-si prise à forte dose = détérioration du muscle cardiaque arythmie , insuffisance cardiaque ou cardiomyopathie alcoolique

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32
Q

Effets de l’alcool sur la moelle osseuse

A

-ralentit la production de leucocytes
-nuit au déplacement des leucocytes vers lieu de l’infection
-influe sur les GR + nuit à la production de facteurs de coagulation et des plaquettes

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33
Q

Effets alcool; trouble de l’alternance veille-sommeil

A

-perturbation de la structure du sommeil
-s’endort rapidement, mais sommeil paradoxal moins profond et stade 4 du sommeil + court
-interruption entre les stades du sommeil =fragmentation du sommeil

-taux de glutamate (neurotransmetteur excitateur) augemente quand les effets dépresseurs de l’alcool diminue , provoquant une irritabilité et incapacité de dormir

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34
Q

Effets alcool ; changements hormonaux

A

-conséquence sur les taux de prolactine , de l’hormone de croissance, de la corticotrophine et du cortisol
-l’alcool réduit aussi la production de parathormone = diminue taux de calcium et magnésium sanguins
-peut provoquer diminution de testostérone , augmentation d’œstrogène , perte d libido, diminution production du sperme et de la mobilité des spermatozoides , un volume ejaculatoire réduit, une impuissance et des irrégularités du cycle menstruel

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35
Q

Interactions médicamenteuses + alcool

A

-médicaments contre allergies, anxiété , arthrite, TDA, dépression , diabète, hypertension, hypercholestérolémie, douleur et insomnie ont interactions avec alcool

-peut provoquer nausées , maux de tête, somnolence, perte de coordination des mouvements , mais autres effets inaperçus : hémorragie interne , problème cardiaque
-l’alcool peut rendre toxique un médicament ou le rendre inefficace

prise de sédatifs , tranquillisants, d’hypnotiques,d’analgésiques opioïdes ou d’antihistaminiques + alcool= entraine somnolence, manque de concentration, perte coordination des mouvements, étourdissements et risque de blessures et de problèmes respiratoires graves pouvant aller à arrêt respiratoire et mort

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36
Q

Facteur de risque d’un sevrage compliqué

A

1-consommation importante depuis plus de 10 ans
2-prise de plus de 12 consommations par jour
3-ATCD de sevrage compliqué (hallucinose ou delirium tremens)
4-prise d’alcool au lever
5-troubles psychiatriques graves concomitants
6-polyconsommation surtout si prise d’autres dépresseurs du SNC
7-etre âge de plus de 65 ans

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37
Q

Sevrage alcool

A

-commence au cours des 12 heuressuivant l’interruption /diminution de la consommation
-atteint le sommetdurant les 48 - 72h qui suivent
-diminue pendant les 4 ou 5 jours suivants

-évaluation médicale fait pour prévenir les symptômes les plus graves
-toutes personnes avec confusion = évaluer sa consommation d’alcool : important chez patient avec troubles mentaux pour pas confondre un état confusionnel lié au sevrage d’alcool et une démence ou une aggravation du trouble mental
-signes de confusion, temporaire ou permanent= conséquence directe de la consommation alcool et à certaines carences en vitamines bien précise
-dx d’état confusionnel dû au sevrage alcool= peut avoir d’autres ennuis de santé : insuffisance hépatique , pneumonie ou trauma crânien récent

-si consommer grande quantité alcool = symptomes de sevrage peuvent apparaître dans les 4 heures
-Savoie si la personne a des ATCD de sevrage compliqué (stade 2, 3 ou 4) pour le prévenir
-désorientation +confusion= signe alarmant

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38
Q

STADES DU SEVRAGE ALCOOL; stade 1

A

Stade 1: chez 100% des personnes ayant vécu intoxication d’alcool. Nausées, vomissements , céphalées, étourdissements, difficultés de sommeil, anxiété transitoire , tachycardie, tremblements = causés par l’hyperactivité du SNC. Habituellement pas de complications , dure rarement plus de 48 heures

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39
Q

STADES DU SEVRAGE ALCOOL; stade 2

A

Chez 10 à 25% des personnes en sevrage alcoolique
-hallucinations ,souvent visuelles mais aussi auditives ou tactiles , sans toutefois faire d’interprétation délirante de ces hallucinations
-aussi appelé hallucinose alcoolique , s’estompe apres 24-48h
-environ 15% des personnes atteintes d’hallucinations peuvent évoluer vers un stade 3

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40
Q

STADES DU SEVRAGE ALCOOL; stade 3

A

Constitue une urgence médicale
Présence de convulsions
Les crises sont de types tonico-clonique et habituellement de courte durée

41
Q

STADES DU SEVRAGE ALCOOL; stade 4

A

-appelé délirium tremens et constitue un risque pour la vie
-létal dans 10% des cas
-grande désorientation accompagnée d’agitation, diaphorese, d’hypertension, de tachycardie et d’hyperthermie
-des hallucinations peuvent également être présentes

42
Q

Benzodiazépines infos générales

A

-substance de choix comme traitement anxiété; TAG, trouble du stress post-traumatique , trouble de panique, les phobies, les troubles obsessionnels compulsifs
-traitement à long terme controversé
(Librium, valium, ativan, ritrovil, xanax)
-peuvent etre utilises comme sédatif, hypnotiques et anticonvulsivants, ainsi que pour les sevrage de certains dépresseurs du SNC comme alcool et le GHB

-tolérance peut survenir si de fortes doses sont administrées ou prises fréquemment= diminution de sensibilité des récepteurs à la suite d’une exposition continue
-existe une tolérance croisée avec d’autres dépresseurs du SNC , y compris l’alcool

43
Q

Manifestations cliniques de l’intoxication aux benzodiazépines

A

manifestations cliniques de l’intoxication:
*somnolence
*fatigue
*léthargie
*faiblesse
*altération du jugement
*humeur instable
*dépression
*diminution de la vigilance
*trouble attention
*probleme de concentration
*trouble de mémoire
*amnésie antérograde
*désorientation
*troubles psychomoteurs (augmentation du temps de réaction )
*problemes d’élocution
*probleme d’équilibre ou de coordination des mouvements
*céphalées
*étourdissements
*vertiges
*vision brouillée
*xérostomie
*N/V
*tachycardie
*palpitations
*éruptions cutanées

44
Q

Surdose / sevrage benzodiazépines

A

-sécuritaires quant au risque de surdose (comparativement aux barbituriques)
-dans le cas de surdose: sommeil profond, état de stupeur, dépression respiratoire
-la mort peut survenir si personne MPOC ou utilise autres dépresseurs du SNC
-potentiel élevé de pharmaco-dépendance

-préférable d’échelonner le sevrage sur une longue période de façon décroissante en suivi externe avec le Md traitant
-si arret du jour au lendemain = peuvent être victimes de convulsions

45
Q

Manifestations cliniques de sevrage des benzodiazépines

A

-anxiété
-irritabilité
-agitatioN
-insomnie
-cauchemars
-tremblements
-étourdissements
-hypersensibilité à la lumière , aux sons, odeurs, goûts
-hallucinations transitoires
-crampes musculaires
-anorexie mentale
-N/V
-tachycardie
-légère hypertension artérielle
-convulsions (cas rares)

46
Q

Opioïdes infos

A

-semi-synthetique:opium, morphine, codéine, héroïne , substances comme dilaudid, oxycodone, subutex
-synthetique: méthadone , mépéridine, fentanyl

-fentanyl par injection (sublimaze), par voie transdermique (duragesic) ou sublinguale (fentora)

-propriété ; anesthésiques, antidiarrhétique, antitussives et analgésiques

-héroine(fumée, injectée, inhalée(si grande pureté))

-comprimées peuvent etre dissous et donné IV
-peuvent etre réduit en poudre et inhalé

47
Q

Surdose opioïdes

A

Personne avec TLU d’opioides peuvent consommer doses massives jusqu’à 5000 mg par jour

-la surdose fatale n’est pas rare et survient souvent à la suite d’un calcul erroné de dose en fonction de la puissance de la drogue ou de la quantité nécessaire pour ressentir les effets désirés ou au moment du retour à la consommation à la suite d’une période d’abstinence

-fait une surdose =3-4 fois plus de chance de souffrir d’une probleme de santé mentale comorbide
-infirmière évalue les comorbidités physiques et psychologiques +participer au plan de traitement intégré : pour que les personnes reçoivent tout l’enseignement sur le traitement par opioïdes + pour que les personnes avec comorbidité psychiatrique ne soient pas traitées de façon non optimale par crainte d’abus de substance

48
Q

Signes intoxication opioïdes

A

-comportement désadapté ou changements sur les plans physique et psychologique (apparaissent lors de la consommation ou peu de temps apres)
-myosis
-euphorie suivi d’une apathie
-dysphorie
-retard psychomoteur ou d’une agitation
-jugement affaibli ou difficutlé à fonctionner
-changements sur le plan cognitif (trouble d’élocution, somnolence, coma)

Il n’est pas rare que les personnes consommant opioïdes fréquemment, ne soient pas conscientes des problemes de santé dont elles souffrent , du aux propriétés analgésiques des opioïdes

49
Q

Sevrage héroïne et méthadone

A

Sevrage héroïne:(demi-vie courte)
Début apparition des symptômes: 8-12 heures
Pic intensité: 2-3 jours
Durée totale: 7-14 jours

Sevrage méthadone:(demi-vie longue)
Début apparition des symptomes: de 24 à 48 heures
Pic intensité: de 5-7 jours
Durée totale: 21 jours (plusieurs semaines , peut aller à des mois)

50
Q

Manifestations cliniques de sevrage des substances opioïdes

A

Morphine et héroïne, dans un premier temps:
-état de manque et irritabilité
-rhinorrhée
-larmoiement
-diaphorèse
-malaises gastro-intestinaux
-bâillements, qui témoignent de l’atteinte du SNC

à mesure que le sevrage se poursuit , d’autres manifestations apparaissent:
-le sommeil agité
-les mouvements involontaires des jambes
-agitation
-hypertension artérielle
-tachycardie
-irrégularité de la température corporelle
-mydriase (dilatation des pupilles)
-perte d’appétit
-chair de poule
-douleurs musculaires ou osseuses du dos ou d’autres parties du corps
-tremblements
Finalement , les manifestations suivantes apparaissent:
-insomnie
-bâillements et symptômes apparentés à ceux de la grippe

51
Q

Les dépresseurs

A

-alcool
-sédatif
-hypnotique
-anxiolytique
-benzodiazépines
-opioïdes (hydromorphone, oxycodone, morphine =pharmaco)
(Héroïne, opium= illegal)
-GHB(drogue du viol)
-substances inhalées (colle, propane, essence)

52
Q

Stimulants du SNC

A

Stimulent fonctions psychiques ; degré d’éveil+ activité générale sont augmentée

-accélèrent le processus mental
-accroissent la vigilance
-stimulent l’humeur + motricité

Personne devient + alerte et se sent plus énergique

*cafeine
*éphédrine
*cocaine
*amphétamines

-consommateurs= deviennent dépendants à l’énergie , la vivacité intellectuelle et au bien être que les produits apportent

-agissent de façon centrale=sur les mécanismes du SNC qui gèrent la fréquence respi et cardiaque
-administration par voie PO, IV, intranasale ou intrapulmonaire

53
Q

Stimulants mineurs

A

Caféine et boisson énergisante
Nicotine

54
Q

Caféine et boissons énergisantes (stimulants mineurs) risques + intoxication

A

-seule substance qu’on ne définit pas un trouble de consommation
-stimulant psychotrope le plus consommé dans le monde

-consommation quotidienne = dommageable pour santé psychique = perturbation sommeil + augmentation de l’anxiété

-risque cardiovasculaire (surtout en raison des autres produits dans les boissons énergisantes ,ex: taurine, guarana )
Intoxication boissons énergisantes = car quantité de caféine excède recommandation de santé Canada , qui est de 4p00 mg/ jour

-boissons énergisantes + alcool= danger, car cafeine masque les symptomes d’intoxication en plus d’avoir un effet stimulant = augmente les conduites à risque(sexe non protégé, conduite en état ébriété) + augmente troubles de comportement (bagarre, comportements antisociaux)

-caféine forte dose = insomnie et anxiété

55
Q

Sevrage caféine et boisson énergisante( temps, symptomes)

A

-survient au cours des 12 à 24 h suivant la fin de la consommation
-dure de 2 à 7 jours
-apogée = apres 1-2 jours d’abstinence

Symptomes:
-maux de tête
-fatigue
-bâillements
-nausées
-tension musculaire
-irritabilité
-anxiété
-changements sur le plan cognitif

Important de procéder à une évaluation minutieuse de la consommation récente de cafeine , car symptomes de sevrage = chevauchent autres ennuis médicaux, trouble mentaux ou autres symptômes de sevrage

-alcool et caféine= déshydratants
-déshydratation = nuit au métabolisme de l’alcool
= symptomes de sevrage apparentés à la gueule de bois

56
Q

Nicotine (stimulants mineurs) infos générales

A

-8 millions de mort par années en raison de maladie liée à l’usage de tabac
-dépendance à la nicotine apparaît vite, souvent apres le
5ème contact
-consommation accrue + désir de continuer à consommer = attribuables à la hausse de dopamine,norépinéphrine, épinéphrine et de la sérotonine dans le système cérébral
-l’organisme fait rapidement passer la nicotine dans la circulation sanguine; propriétés stimulantes et dépressives

57
Q

Nicotine (stimulants mineurs ) effets

A

-augmentation de la vigilance et facilite l’attention, la concentration et la memoire
-diminue l’anxiété, le stress et l’irritabilité
-relaxant musculaire
-augmente sécrétions bronchiques
-tachycardie
-hypertension arterielle
-diminue l’appétit + entraine perte de poids
-augmente le métabolisme et l’hyperthermie

58
Q

Nicotine ( stimulant mineur ) dépendance psychologique

A

S’explique par facteur intrinsèque et psychosociaux

-porter cigarette à la bouche =renforce le comportement
-habitude d’allumer la cigarette pour confronter stress, nervosité , émotions
-renforcement social : pause café,= renforce le tabagisme surtout chez les jeunes

59
Q

Sevrage de la nicotine (stimulant mineur)

A

-humeur dysphorique et dépressive
-irritabilité
-frustration
-colère
-anxiété
-trouble de concentration
-agitation
-impatience
-bradycardie
-augmentation appétit/prise pondérale
-ÉTAT DE MANQUE, craving (sx le + courant)

-atteint leur sommet au cours des trois premiers jours suivant l’abandon , mais peuvent durer de 4- 6 semaines ou plus; état de manque et prise de poids persistent plus longtemps

60
Q

Mesures et intervention nicotine (stimulant mineur)

A

-mis en place pour soutenir la cessation tabagique
-programme de soutien structurés et accessibles à tous;
*recoit du soutient par téléphone
*peut en tout temps assister à des rencontres de groupe

61
Q

Stimulants

A

-caféine
-nicotine
-boissons énergisantes
-amphétamines (speed)
-méthamphétamine (crystal meth)
-cocaine et crack
Médicaments TDA
-méthylphénidate (ritalin, concerta)
Amphétamine (vyvanse, adderal)

62
Q

Amphétamines (stimulant majeur)

A

-amphétamines= sous forme de comprimés(PO), de poudre(inhalées intranasale) ou de cristaux (forme tres pure, fumé) , peut aussi etre injectés IV

-effet euphorisant, de bien-être et de satisfaction est très puissant et dure plusieurs heures

-comprennent: *amphétamine, dexamphétamine (utilisés à des fins médicales pour traiter narcolepsie et le trouble déficit de l’attention)
*méthamphétamine, méthylphénidate (psychostimulant utilisé pour TDA/H)
*cathinone (stimulant provenant de la feuille de khat, un arbuste)
*méthcathinone(synthétisée en laboratoire; ses effets durent beaucoup plus longtemps que la molécule d’origine

63
Q

Amphétamines (stimulant majeur) méthamphétamine

A

En cristaux= très pure et fumé pour sentir une stimulation puissante et rapide

-entraine production soudaine de dopamine
-empêche le recaptage de dopamine = plus grand nombre dans la zone synaptique = perturbe le fonctionnement du cerveau

-bien que cette drogue = stimulation avec grande efficacité, elle contribue aussi à l’épuisement et à la destruction des neurones

64
Q

Amphétamines (stimulant majeur) effets

A

-augmente l’activité psychique et la vigilance
-amplifient l’activité des neurones + agissent sur 2 neurotransmetteurs (dopamine et norépinéphrine)

-consommateurs s’attendent à une augmentation de l’énergie ,éprouver une sensation de bien etre, une euphorie et une augmentation de la libido

65
Q

Amphétamines (stimulant majeur) effets indésirables

A

-anxiété
-agitation
-perte pondérale
-inflammation de la peau
-destruction de la dentition
-léthargie

Usage prolongé et répété épuise la réserve de certains neurotransmetteurs et détruit les neurones= entraine dommages cérébrovasculaires

-peut induire des troubles du comportement et des épisodes psychotiques avec hallucinations auditives et visuelles , ainsi qu’un délire de grandeur ou de persécution
-la paranoïa vécue par la personne= associée à la croyance erronée d’un danger imminent
Peut conduire à de l’hostilité ou à des épidoses de violence

66
Q

Amphétamines (stimulant majeur) psychostimulant

A

-méthylphénidate (concerta,ritalin,biphentin, foquest)et dextroamphétamine(Adderall, dexerine)= utilisés dans le traitement de troubles médicaux , dont narcolepsie, TDA/H et l’obésité

-les effets stimulants sont semblables à ceux de la cocaine (sauf qu’ils ne produisent aucun effet anesthésique local)

-il arrive aux consommateurs d’en prendre une grande qté pdt une certaine période , suivie une période d’abstinence

-la stimulation excessive du système du système nerveux autonome= augmente PA et température corporelle
=augmentation des fréquences cardiaques et respiratoires

-la personne peut se montrer violente ou agressive
-toxicomanie/dépendance à ses stimulants= peut etre atteintes d’anxiété et de paranoïa et vivre des épisodes psychotiques

67
Q

Cocaine (stimulant majeur) différentes formes

A

-stimulant alcaloïde semblable aux autres stimulants du SNC

-dans la rue= sous forme d’une poudre impure mélangée à du glucose , mannitol, lactose

-le crack=combinaison de cocaine avec du bicarbonate de soude qui forme une cristallisation + qui est fumé sur du tabac ou avec une pipe
Il renferme plus d’impuretés et est prêt à fumer des son achat
Pureté= 50 -95%

-freebase= mélangée avec du sel et préparé par le consommateur
Pureté= 90-100%

-plusieurs décès accidentels liés a des dépressions respiratoires , car contenait des impuretés comme des dérivés synthétiques tel que le fentanyl

-campagne de sensibilisation mise en place et distribution de bandelettes pour déceler la présence d’opioides synthétiques dans la substance

68
Q

Cocaine (stimulant majeur) voie administration + durée

A

-souvent par IV ou inhalation

-par voie intranasale = effets ressentis en 3-5 minutes
Dans les 10-20 minutes suivant la consommation=effets à leur maximum
Au cours des 30 minutes= taux le plus élevé

-effets se dissipent assez rapidement , généralement apres 2 heures
Certains perdurent jusqu’à 4 heures

-cocaine=détectable dans l’urine pendant au moins 3 jours
-tolérance arrive rapidement à la cocaine, comme toutes les drogues fortement toxicomanogènes

69
Q

Cocaine (stimulant majeur) manifestations intoxication

A

-euphorie
-émoussement affectif
-hypervigilance
-agitation
-colère
-jugement affaibli
-sentiment de surpuissance ou d’invincibilité
-anxiété

Fortes doses consommées= à long terme des effets dépresseurs = tristesse, diminution PA , retard psychomoteur

-l’évolution de l’intoxication est spontanément résolutive (se guérit sans traitement) au bout de 24 heures, apres, les symptômes sont de sevrage apparaissent

70
Q

Sevrage des stimulants majeurs

A

-ces sevrages ne menace pas la vie du consommateur
-signes physiques du sevrage = restreints
-en raison de la tolérance, des symptomes de sevrage peuvent apparaître (douleurs /malaises diffus) et ce , meme si elle consomme encore la substance

-grave état de manque
-comportements de recherche de drogue
-agitation
-dépression intense, temporaire= peut faire place à idées suicidaires + conduire à une tentative de suicide
- perte d‘appétit; entraine fatigue accompagnée d’insomnie , d’une dépression continue et d’une réduction de la sensation de manque

-période la plus difficile se situe de 1 à 3 jours apres l’arrêt

-symptômes caractéristiques de la dernière étape du sevrage; -l’épuisement
-le retour de l’appétit
-la sensation d’avoir besoin de sommeil
= se manifestent dès les 9 premières heures de sevrage et jusqu’aux 14 premiers jours.

La régularisation des habitudes de sommeil; la diminution de la sensation de manque et le retour à une humeur normale surviennent ensuite. Puis, le sevrage se poursuit et entraîne une réapparition de la fatigue, de l’anhédonie et de l’anxiété.

-

71
Q

Traitement du sevrage des stimulants majeurs

A

-axé sur le soulagement des symptômes.

-Il n’y a pas de traitement pharmacologique reconnu, bien que quelques classes de psychotropes aient été plus particulièrement étudiées, par exemple les antipsychotiques, les antidépresseurs et les anti-convulsivants

-traiter les personnes de manière intensive et complète, sur une période allant de trois mois à un an et dans un environnement très structuré.

-Les approches psychothérapeutiques de type cognitivo-comportemental ou de gestion des contingences ont démontré des résultats probants

-Le plus grand danger est que la personne cherche à consommer d’autres substances psychotropes, dont l’alcool et les ben-zodiazépines, afin de combler le vide qu’elle ressent(du au sevrage)

-Il peut arriver qu’un stimulus, comme celui de voir une substance blanche en poudre, éveille un manque chez la personne toxicomane. Ce type de conditionnement contribue à la rechute et s’avère difficile à corriger.

72
Q

Perturbateur du SNC

A

-cannabis
-hallucinogènes stimulants (ecstasy)
-anesthésiques dissociatifs (phencyclidine,kétamine)
-LSD

Perturbateurs , car effet principal= modification des perceptions sensorielles

73
Q

Perturbateurs du SNC (CANNABIS)

A

-marijuana
-hachisch

Substances bioactives du chanvre indien
4e rang des drogues les plus consommées
1-cafeine
2-nictoine
3-alcool
4-cannabis

Principe actif du cannabis = le THC =responsable de la plupart des effets qui mènent à une consommation soutenue

-souvent fumé à l’aide d’une pipe ou d’une cigarette (joint)
-peut etre ajouté à des aliments
-peut etre asscociés à des drogues; opium, cocaine ou phencyclidine

74
Q

Intoxication Cannabis (perturbateur SNC)

A

-euphorie et rire exagéré
-mégalomanie
-sédation
-léthargie et fonctions cognitives affaiblies
-perceptions sensorielles déformées
-fonction et efficacité motrices affaiblies
-impression que le temps passe lentement

Autres signes qui apparaissent apres 2 heures de l’ingestion :
-injection conjonctivale (sang dans les yeux)
-appétit accrue
-tachycardie
-xérostomie

Fumer cannabis= effets en quelques minutes et durent de 3 à 4 heures

Intensité dépend de : la dose, le mode d’ingestion et le profil du consommateur

-consommation dune forte dose = peut faire durer les effets pendant 12 heures à 24 heures et l’élimination de la substance des tissus de l’organisme peut prendre jusqu’à 40 jours

75
Q

Dépendance psychologique et syndrome amotivationnel (cannabis= perturbateur du SNC)

A

-La consommation fréquente de doses élevées=dépendance psychologique= besoin de consommer.
-consommation est prolongée=la dépendance et la tolerance qui en résultent conduisent parfois a un syndrome amotivationnel;
*l’apathie
*passivité
*l’indifférence
*la perte d’intérêt et d’ambition
*le manque d’initiative et le piètre rendement dans les études ainsi qu’au travail.
Sx disparaissent graduellement dès l’arrêt de la prise de cannabis et réapparaissent avec la reprise des habitudes de consommation
-Le syndrome amotivationnel serait secondaire à plusieurs variables en plus de la consommation de cannabis, comme l’abus d’alcool, un trouble dépressif comorbide ou encore l’abus d’autres substances

76
Q

Sevrage cannabis (perturbateur du SNC)

A

Interruption brusque= syndrome de sevrage
-irritabilité
-anxiété
-agitation
-céphalées
-diaphorèse
-nausées
-perte d’appétit
-troubles du sommeil

77
Q

Cannabis à des fins médicales

A

Cannabidiol(sativex)= traitement spasticité dans la sclérose en plaques

Nabilone (cesamet)= traitement nausées et vomissements en chimiothérapie

Pas considéré comme medicament
Indications thérapeutiques = rares
Pas première ligne de traitement
Effets indésirables sont fréquents

78
Q

Objectifs changement législation cannabis

A

Octobre 2018= Canada= 2e pays à légaliser cannabis

Objectifs:
-le garder hors de la portée des jeunes
-limiter les profits du crime organisé
-protéger la santé et la sécurité publiques en permettant aux adultes d’avoir accès à du cannabis légal

79
Q

Hallucinogènes stimulants (ecstasy et ses dérivés)

A

MDMA
Ecstasy
=drogue de synthèse dérivée des amphétamines dont les propriétés stimulantes sont diminuées et les propriétés halluninogènes sont élevées

-fait l’objet d’études pour traitement de stress post-traumatique
Pour traitement du trouble des conduites alimentaires
Pour traitement de l’anxiété sociale pour les personnes adultes avec un trouble du spectre de l’autisme

80
Q

Effets hallucinogènes stimulants (ecstasy)

A

MDMA entraine libération de sérotonine et de dopamine engendrant:

-euphorie
-augmentation de l’énergie physique et de la confiance
-sentiment de sociabilité et d’empathie

Lorsque effets agréables se dissipent=
-anxiété
-confusion
-paranoïa
-humeur dépressive
-fatigue

Effets physiques =
-transpiration
-nausées
-vision floue
-grincement des dents

Consommation répétée = tachycardie ou hypertension arterielle, affecte reins et le foie et la concentration et la memoire

-risquée chez= personnes diabétiques , épileptiques ou problèmes cardiaques , hépatiques ou rénaux

-MDMA + antidépresseur = effets indésirables importants

81
Q

Anesthésiques dissociatifs (phencyclidine)

A

-PCP

-était employée comme anesthésiques mais entraînaient réactions graves = utilisation interdite

-souvent inhalé ou fumé
-pas rare qu’il consomme en concomitance avec d’autres substances; THC, cocaine, méthamphétamine ou LSD

82
Q

PCP (phencyclidine) effets

A

-produit anesthésie générale ; réduit perceptions de douleur et de l’environnement
-propriétés de dépresseurs et de stimulants du SNC
-peut entrainer :
*euphorie
*relaxation
*trouble de mémoire
*sentiment de dissociation de l’environnement
*hallucinations

Peut aussi produire des effets psychiques traumatisants:
-Pensée désordonnée et un sentiment intense d’aliénation + de troubles paranoides=entraînent comportements étranges ou violents ainsi qu’une psychose toxique

le surdosage peut causer des troubles du métabolisme musculaire (rhabdomyolyse) susceptibles de provoquer un blocage rénal causé par l’accumulation de déchets métaboliques

La PCP= toxiques
Des doses supérieures a 10 mg chez une personne non tolerante peuvent causer:
-le delire
-la rigidité musculaire
-le mutisme
-une sédation importante
-un état de stupeur.
Des doses excédent 20 mg peuvent entrainer:
-des convulsions
-le coma
-a mort survient habituellement a des doses variant de 150 a 200 mg. Elle peut resulter d’un arret gardiaque ou respiratoire, de complications rénales ou d’hémorragies cérébrales

83
Q

Sevrage des hallucinogènes stimulants et des anesthésiques dissociatifs

A

Entraînement peu de symptomes de sevrage
Vont de légers à modérés:
-anxiété
-agitation
-tremblements
-nervosité
-irritabilité
-insomnie
-dysphorie
-céphalées
-sudation
-perte d’appétit
-nausées
-crampes intestinales

84
Q

Trouble concomitant

A

La moitié des personnes avec un TLU ont aussi un trouble mental concomitant

Troubles mentaux fréquemment remarqué:
-trouble anxieux; troubles du stress post-traumatique, trouble d’anxiété généralisé et trouble de panique
-TDAH
-trouble de la personnalité
(Limite et antisociale)
-troubles du spectre bipolaire
-troubles du spectre psychotique

Trois trajectoires liées au développement des troubles concomitants:

1) présenter des facteurs communs aux deux troubles ; vulnérabilité génétique
2)trouble mental est induit ou déclenchée par le trouble lie a l’usage d’une substance (psychose et consommation de cannabis )
3)TLU est apparu suite à des difficultés rencontrées par le trouble mental

présence de 2 troubles distinctifs dont 1 est un TLU

85
Q

Évaluation initiale

A

-Effectuer examen physique : signes relatifs à une dependance aux SPA ,signes d’intoxication ou de sevrage
-utiliser les outils de dépistage (questionnaire CAGE= 2 sur 4 positifs = risque alcoolisme)
Grille DEBA =alcool et drogue (dépistage évaluation besoin d’aide)
-analyse de laboratoires
(DDR)

86
Q

Test dépistage CAGE

A

C (cut):
Avec vous deja ressenti le besoin de réduire votre consommation d’alcool ?

A(annoyed):
Vous êtes vous deja senti contrarié par les critiques des autres au sujet de votre consommation?

G(guilty):
Vous êtes vous déjà senti mal ou coupable de boire?

E(eye-opener):
Avez vous deja pris un verre au réveil pour vous calmer ou pour vous débarrasser d’une gueule de bois?

87
Q

Positivité des substances

A

Amphétamines ; 2-4 jours dans le sang
Jusqu’à 4 jours dans urine
Jusqu’à 50 heures dans la salive

Cannabis: THC= 2 - 8 heures dans le sang
Usage intensif et quotidien= jusqu’à 1 mois apres l’arrêt de la consommation dans le sang

Usage occasionnel= 3 à 5 jours urine
Usage régulier = 30 à 70 jours urine

Cocaine = quelques heures dans le sang moins de 24 h
2 à 4 jours dans l’urine usage occasionnel
10-14 jours dans l’urine usage intensif et quotidien

MDMA(ecstasy) : jusqu’à 8 heures dans le sang
Jusqu’à 72 heures dans l’urine
Jusqu’à 12 heures dans la salive

88
Q

Interventions

A

En situation aigue : dégager les voies respiratoires, surveiller les signes vitaux et intervenir en cas d’hémorragie, de convulsions ou d’arrêt cardiaque

En toute situation:
-assurer la sécurité
-observer les manifestations cliniques qui pourraient indiquer une surdose
-entreprendre les interventions thérapeutiques qui pourraient soulager les symptomes de sevrage
-fournir un soutien psychologique
-aider la personne à satisfaire ses besoins nutritionnels selon sa capacité a retenir les liquides
-enseignement sur l’abus lorsque prêt à apprendre

89
Q

Thérapie en facilitation en 12 étapes

A

-acceptation
-abandon
-participation active aux réunions en 12 étapes et aux activites connexes

90
Q

Soulagement sevrage alcool

A

BENZODIAZÉPINES
-réduire l’intensité du servage
-prévenir les symptômes de sevrage compliqué comme les convulsions et delirium

Campral= indiqué pour favoriser l’abstinence
Antabuse=dissuader l’abus d’alcool
Revia= traiter la dépendance

Ordonnance standardisé= diazépam avec interdose de lorazepam

91
Q

Prévention complications neurologiques dû à alcool

A

Vitaminothérapie :
Permet de protéger le cerveau
Vitamine B (B1, folate, multi B)

92
Q

Soulagement sevrage benzodiazépines

A

Sevrage sur une longue période , sevrage graduel de doses en suivi externe avec la medecin traitant

Cesser du jour au lendemain = peut donner convulsions

93
Q

Soulagement sevrage des stimulants majeurs

A

Cure fermée avec abstinence minimum de 3 mois jusqu’à 1 an

94
Q

Soulagement sevrage opioïdes

A

-diminution des doses sous supervision clinique
-benzodiazépines pour soulager les symptômes
Taux de chute élevée

-traitement de substitution =
Remplacement par méthadone (mélangée avec du jus orange ) et buprenorphine(si injecter=sevrage car il y a du narcan dans le médicament )

95
Q

solution liés au utilisateur de drogues IV

A

Réduction des méfaits

96
Q

Signes d’intoxication

A

Agitation
Perte de mémoire
Haleine alcool
Désorganisation
Marche chancelante

97
Q

Qu’est ce qui est favoriser pour abandon du tabac

A

Timbres transdermique de nicotine (nicoderm)
Gomme de nicotine
Pastille de nicotine
Inhalateur de nicotine (nicorette)

98
Q

Signe de consommation régulière

A

Ulcère estomac
Nez rouge
Ascite abdominale
Signes neurologiques
Marque d’injection
Dents en mauvais état
Cavité nasale détruite