Trouble De L’humeur Flashcards
Critères diagnostiques trouble dépressif caractérisé
A. Au moins cinq des symptômes suivants sont présents pendant 2 semaines et représentent un changement par rapport au fonctionnement antérieur; au moins un des svmptômes est soit (1) une humeur dépressive, soit (2) une perte d’intérêt ou de plaisir.
N.B. : Ne pas inclure les symptômes qui sont clairement imputables à une autre affection médicale.
1. Humeur dépressive presque toute la journée, presque tous les jours, signalée par la personne (p. ex. se sent triste, vide, sans espoir) ou observée par les autres
(p. ex. pleure). (N.B. : Éventuellement irritabilité chez l’enfant et l’adolescent.)
2. Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités quasiment toute la journée, presque tous les jours (signalée par la personne ou observée par les autres).
3. Perte ou gain de poids significatifen l’absence de régime
(p. ex. modification du poids corporel excédant 5 % en un mois) ou diminution ou augmentation de l’appétit presque tous les jours. (N.B. : Chez l’enfant, prendre en compte l’absence de prise de poids attendue.)
4. Insomnie ou hypersomnie presque tous les jours.
5. Agitation ou ralentissement psychomoteur presque tous les jours (constaté par les autres, non limité à un sentiment subjectif de fébrilité ou de ralentissement).
6. Fatigue ou perte d’énergie presque tous les jours.
7. Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée (qui peut être délirante) presque tous les jours (pas seulement se reprocher ou se sentir coupable d’être malade).
8. Diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision, presque tous les jours (signalée par la personne ou observée par les autres).
9. Pensées de mort récurrentes (pas seulement une peur de mourir), idées suicidaires récurrentes sans plan précis, tentative de suicide ou plan précis pour se suicider.
B. Les symptômes induisent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
C. L’épisode n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou à une autre affection médicale.
N.B.: Les critères A-C définissent un épisode dépressif caractérise.
N.B. : Les réponses à une perte significative (p. ex. deuil, ruine, pertes au cours d’une catastrophe naturelle, maladie grave ou handicap) peuvent comprendre des sentiments de tristesse intense, des ruminations à propos de la perte, une insomnie, une perte d’appétit et une perte de poids, symptômes inclus dans le critère A et évoquant un épisode dépressif.
Bien que ces symptômes puissent être compréhensibles ou jugés appropriés en regard de la perte, la présence d’un épisode dépressif caractérisé, en plus de la réponse normale à une perte importante, doit être considérée attentivement. Cette décision fait appel au jugement clinique qui tiendra compte des antécédents de la personne et des normes culturelles de l’expression de la souffrance dans un contexte de perte.
D. La survenue de l’épisode dépressif caractérisé n’est pas mieux expliquée par un trouble schizoaffectif, une schizophrénie, un trouble schizophréniforme, un trouble délirant ou d’autres troubles
spécifiés ou non spécifiés du spectre de la schizophrénie, ou d’autres troubles psychotiques
E. Il n’y a jamais eu auparavant d’épisode maniaque ou hypomaniaque. N.B. : Cette exclusion ne s’applique pas si tous les épisodes de type maniaque ou hypomaniaque sont imputables à des substances ou aux effets physiologiques d’une autre pathologie médicale.
Trouble dépressif caractérisé (symptomes émotionnels)
2 symptomes principales:
-humeur dépressive
-Anhédonie
-sentiment de vide, déprimée , triste
-certains sont incapable de décrire leurs sentiments et signalent une perte d’intérêt ,une déconnexion ou une incapacité à ressentir des émotions
-peut éprouver de l’anxiété , irritabilité ou colère
-peut se sentir seule , impuissante ou désespérée
-AFFECT PLAT OU ÉMOUSSÉ, MAIS SEMBLE NORMALE À PREMIERE VUE
Trouble dépressif caractérisé (symptomes cognitifs)
-diminution de l’aptitude à penser , se concentrer , prendre des décisions
-pensées de mort et diminution de l’estime de soi
-rumine ses actions passées et vision négative sur le monde
-peut présenter des hallucinations et idées délirantes
-trouble dépressif caractérisé grave peut avoir des caractéristiques psychotiques
Trouble dépressif caractérisé (symptomes comportementaux)
-perte ou gain de poids significatif (absence de régime )
-changement appétit important
-insomnie ou hypersomnolence
-agitation ou ralentissement psychomoteur=tout le corps est ralenti , peut causer constipation ou dyspepsie (douleur partie supérieure de l’Abdomen) (ralentissement psychomoteur= souvent mouvements et débit de parole qui sont touchés)
-fatigue , perte énergie , incapacité à faire AVQ
-peut négliger sa tenue vestimentaire , son apparence ou son hygiene
-posture voûtée et évite contact visuel
-peut avoir des caractéristiques catatoniques
Trouble dépressif caractérisé (changements sociaux)
-détresse personnelle
-dysfonctionnement social et professionnel important
-changements émotionnels, cognitifs et comportementaux peuvent etre difficiles à comprendre pour les membres de la famille et les amis
-détresse conjugale pendant la dépression et apres le rétablissement
-incapacité de travailler = problemes financiers perturbant l’équilibre familial
-peut se retirer de sa famille et eviter les interactions sociales
Trouble dépressif persistant (définition) ou dysthymie
Se distingue du trouble dépressif caractérisé par son caractère dépressif plus léger et chronique plutot qu’épisodique
Trouble dépressif caractérisé (définition)
Présence dun épisode dépressif caractérisé
Si un seul épisode survient , le diagnostic sera celui d’un trouble dépressif caractérisé, épisode isolé
Si 2 épisodes se succèdent à intervalle de 2 mois ou plus = trouble dépressif caractérisé , épisode récurrent
Selon le nombre et la gravité des symptômes = sera qualifoié de leger, moyen ou grave
Trouble dépressif persistant (symptomes émotionnels)
-humeur dépressive
-se sent chroniquement abattue , morose , triste durant plus de 2 ans
-Anhédonie (pas symptomes principaux comme le trouble dépressif caractérisé)
-irritabilité et colere
-sentiment de culpabilité en rapport avec son irritabilité , mais incapable de la maîtriser
Critères diagnostiques du trouble dépressif persistant (dysthymie)
A. Humeur dépressive présente quasiment toute la journée, plus d’un jour sur deux, signalée par la personne ou observée par les autres, pendant au moins 2 ans.
N.B. : Chez les enfants et les adolescents,l’humeur peut être irritable et la durée doit être d’au moins 1 an.
B. Quand le sujet est déprimé, il présente au moins deux des symptômes suivants:
1. Perte d’appétit ou hyperphagie.
2. Insomnie ou hypersomnie.
3. Baisse d’énergie ou fatigue.
4. Faible estime de soi.
5. Difficultés de concentration ou difficultés à prendre des décisions.
6. Sentiments de perte d’espoir.
C. Au cours de la période de 2 ans (1 an pour les enfants et adolescents) de perturbation thymique, la personne n’a jamais eu de période de plus de 2 mois consécutifs sans présenter les symptômes des critères A et B.
D. Les critères de trouble dépressif caractérisé peuvent être présents d’une manière continue pendant 2 ans.
E. Il n’v a jamais eu d’épisode maniaque ou hypomaniaque, et les critères du trouble cyclothymique n’ont jamais été réunis
F. Le trouble n’est pas mieux expliqué par un trouble schizoaffectif persistant, une schizophrénie, un trouble délirant, un autre trouble spécifié ou non spécifié du spectre de la schizophrénie, ou un autre trouble psychotique.
G. Les symptômes ne sont pas imputables aux effets physiologiques directs d’une substance (p. ex. une drogue donnant lieu à abus, un médicament) ou d’une autre affection médicale (p. ex. hypothyroïdie).
H. Les symptômes entraînent une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
Trouble dépressif persistant (symptomes cognitifs)
-faible estime de soi
-perte d’espoir
-difficultés de concentration
-manque de confiance en elle et en la vie
-réfléchit aux événements du passe et se sent coupable de leurs circonstances
-baisse de memoire, concentration diminuée , difficulté à prendre des décisions (mais jamais aussi fort qu’avec le trouble dépressif caractérisé)
Trouble dépressif persistant (symptomes comportementaux)
-Fatigue courante
-baisse d’énergie
-activités habituelles l’épuisent
-perturbations du sommeil possible
-parfois des variations d’appétit
Trouble dépressif persistant (changements sociaux)
Personne= déprimée, fatiguée et irritable =n’a plus la même satisfaction de ses activités = augmente isolement social , professionnel et dans d’autres domaines importants
Différence trouble dépressif caractérisé et trouble dépressif persistant (criteres diagnostiques)
Caractérisé=
Au moins 5 des symptômes principaux , dont au moins une est humeur dépressive ou anhédonie , doivent être présents pratiquement toute la journee, tous les jours , pendant deux semaines ou plus
Persistants=
En plus de l’Humeur dépressive présente pratiquement toute la journee plus de 1 jour sur 2 pendant 2 ans ou plus , au moins 2 des symptômes principaux présents
Différence trouble dépressif caractérisé et trouble dépressif persistant (principaux symptomes émotionnels)
Caractérisé=
-humeur dépressive
-Anhédonie
Persistant=
-humeur dépressive
Différence trouble dépressif caractérisé et trouble dépressif persistant (principaux symptomes cognitifs)
Caractérisé=
-sentiment de dévalorisation ou culpabilité excessive ou inappropriée (voire délirante)
-diminution de la capacité à penser, à se concentrer ou à prendre des décisions
-pensées récurrentes de mort (pas nécessairement toute la journee ni tous les jours)
Persistant=
-faible estime de soi
-difficulté à se concentrer , à mémoriser ou à prendre des décisions
-sentiments de perte d’espoir
Différence trouble dépressif caractérisé et trouble dépressif persistant( principaux symptomes comportementaux )
Caractérisé=
-perte ou gain de poids important ou changement important de l’appétit
-insomnie ou hypersomnie
-fatigue ou perte d’énergie
-agitation ou ralentissement moteur
Persistant=
-perte d’appétit ou hyperphagie
-insomnie ou hypersomnie
-baisse d’énergie et fatigue
Différence trouble dépressif caractérisé et trouble dépressif persistant ( changements sociaux)
Caractérisé=
-retrait des interactions familiales et sociales
-problèmes au travail résultant de l’incapacité à s’organiser , à commencer ou à terminer les tâches
-problèmes financiers
Persistants=
-retrait social
Trouble bipolaire de type 1
-présence d’au moins un épisode manique complet
-épisodes dépressifs ou hypomaniaques peuvent s’être produits dans le passé
-des symptômes psychotiques (délirés , hallucinations ) peuvent faire partie du tableau clinique
Épisode maniaque (trouble bipolaire de type 1)
-humeur anormalement élevée, expansive ou irritable de façon persistante avec augmentation de l’énergie ou de l’activité presque tous les jours pendant au moins 1 semaine
-épisode maniaque ou hypomanie peut également présenter des caractéristiques mixtes, dans ce cas= des symptomes dépressifs s’ajoutent au tableau clinique
Spécificités de l’épisode maniaque (symptomes émotionnels)
-semble euphorique avec des périodes ponctuées par l’irritabilité et la colere
-certaines personnes signalent une euphorie minime , mais décrivent une irritabilité constante
-la labilité émotionnelle (notamment les fluctuations entre l’euphorie et la colere)= courant
Spécificités de l’épisode maniaque (symptomes cognitifs)
-augmentation exagérée de l’estime de soi
-délires de grandeur
-la personne dit qu’elle est capable de faire des choses mieux que les autres
-+ la manie s’intensifie= la personne se décrit dans des termes glorieux et s’imagine qu’elle est capable d’exploit et d’accomplissements extraordinaires
-les idées de grandeur peuvent être évidente durant les épisodes graves de manie , lorsque la personne pense qu’elle possède des dons extraordinaires , qu’elle est célèbre ou qu’elle connaît personnellement une personne célèbre
-faible autocritique et jugement altéré
-pensées qui défilent et fuite des idées
-relâchement des associations =peut rendre le discours incohérent
Spécificités de l’épisode maniaque (symptomes perceptuels)
-distractibilité (facilement attirée par des stimulus non pertinents)
-incapable de filtrer les stimulus périphériques (bruits, autres voix, attractions visuelles) qui ne sont pas nécessaires ou pertinents pour accomplir la tache en cours
-la distractibilite gêne l’attention , la concentration et la memoire
-les perturbations perceptuelles peuvent se manifester sous formes d’hallucinations
-les hallucinations maniaques peuvent survenir à n’importe quel mode sensoriel, mais généralement auditives , avec des thèmes qui appartiennent au delire de grandeur , au pouvoir et parfois à la paranoïa
Spécificités de l’épisode maniaque (symptomes comportementaux )
-augmentation e l’activité psychomotrice
-+ la manie progresse= la personne devient plus loquace et le débit de son discours s’accélère et peut être difficile à suivre ou à interrompre
- le besoin de sommeil diminue et la personne ne se sent pas fatiguée
-l’apparence de certaines personnes = négligée , vêtements sont dépareillés , maquillage excessif
-la personne peut soudainement changer d’apparence et porter des vêtements inhabituels , colorés alors qu’elle préfère généralement les couleurs sombres
-commence à participer à des activités en se chargeant de taches additionnelles et en entreprenant de nouveaux projets
-la productivité peut sembler augmentée , car a des taches supplémentaires , mais sa productivité réelle est diminuée , car la personne devient de plus en plus distraite , désorganisée et agitée
-fait les cents pas , reste rarement immobile
-plus en plus difficile de boire ou manger en raison de ses activites ou des ses mouvements excessifs
-intuition et jugement diminuent , la personne entreprend des activités qu’elle perçoit comme plaisantes , mais qui comportent un risque important de danger ou de conséquences négatives = peut mener à des liaisons extraconjugales , des dépenses extravagantes , des problemes de jeu, des épisodes de rage au volant et des transactions d’affaires imprudentes
Spécificités de l’épisode maniaque (changements sociaux )
Au début = la manie semble promouvoir la sociablilité et la personne devient plus sociable et active
Par contre, rapidement , avec l’intuition et le jugement altéré= la personne devient dérangeante
-elle interrompt les conversations et les activites des autres , passe de l’euphorie à la colère et perturbe les interactions sociales
-manie = difficulté à respecter les limites physiques et émotionnelles; va dans l’espace des autres et se mêle des problemes personnelles de ceux-ci
Au début = drôle et pleine d’esprits
Devient= colérique et isolée au fur et à mesure que l’humeur s’intensifie
Critères diagnostiques des épisodes maniques
Une période durant laquelle l’humeur est élevée, expansive ou irritable de façon anormale et persistante, avec une augmentation anormale et persistante de l’activité orientée vers un but ou de l’énergie, persistant la plupart du temps, presque tous les jours, pendant au moins une semaine (ou toute autre durée si une hospitalisation est nécessaire).
B. Au cours de cette période de perturbation de l’humeur et d’augmentation de l’énergie ou de l’activité, au moins 3 des symptômes suivants (4 si l’humeur est seulement irritable) sont présents avec une intensité significative et représentent un changement notable par rapport au comportement habituel:
1. Augmentation de l’estime de soi ou idées de grandeur.
2. Réduction du besoin de sommeil (p. ex. le sujet se sent reposé après seulement 3 heures de sommeil).
3. Plus grande communicabilité que d’habitude ou désir constant de parler.
4. Fuite des idées ou sensations subjectives que les pensées défilent.
5. Distractibilité (c.-à-d. que l’attention est trop facilement attirée par des stimuli extérieurs sans importance ou non pertinents)
rapportée ou observée.
6. Augmentation de l’activité orientée vers un but (social, profes-sionnel, scolaire ou sexuel) ou agitation psychomotrice (c.-à-d. activité sans objectif, non orientée vers un but).
7. Engagement excessif dans des activités à potentiel élevé de conséquences dommageables (p. ex. la personne se lance sans retenue dans des achats inconsidérés, des conduites sexuelles inconséquentes ou des investissements commerciaux déraisonnables)
C. La perturbation de l’humeur est suffisamment grave pour entraîner une altération marquée du fonctionnement professionnel ou des activités sociales, ou pour nécessiter une hospitalisation afin de prévenir des conséquences dommageables pour le sujet ou pour autrui, ou bien il existe des caractéristiques psychotiques.
D. L’épisode n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. substance donnant lieu à abus, médicament ou autre traitement) ou à une autre affection médicale.
N.B: Un épisode maniaque complet qui apparaît au cours d’un traitement antidépresseur (p. ex. médicament, sismothérapie) mais qui persiste et remplit les critères complets d’un épisode au-delà du simple effet physiologique de ce traitement doit être consideré comme un épisode maniaque et conduire, par conséquent, à un diagnostic de trouble bipolaire 1.
N.B. : Les critères A à D définissent un épisode maniaque. Au moins un épisode maniaque au cours de la vie est nécessaire pour un diagnostic de trouble bipolaire 1.
Critères diagnostiques épisode maniaque ou hypomaniaque, avec caracéristiques mixtes
Épisode maniaque ou hypomaniaque, avec caractéristiques mixtes:
A. Les critères complets sont réunis pour un épisode maniaque ou hypomaniaque ET au moins trois des symptômes suivants sont présents pendant la plupart des jours au cours de l’épisode maniaque ou hypomaniaque actuel ou le plus récent:
1. Dysphorie ou humeur dépressive au premier plan, signalée par la personne (p. ex. se sent triste ou vide) ou observée par les autres (p. ex. pleure).
2. Diminution de l’intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités (signalée par la personne ou observée par les autres).
3. Ralentissement psychomoteur presque tous les jours (constaté par les autres, non limité à un sentiment subjectif de ralentissement intérieur).
4. Fatique ou perte d’énergie.
5. Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée (pas seulement se reprocher ou se sentir coupable d’être malade).
6. Pensées de mort récurrentes (pas seulement une peur de mourir). idées suicidaires récurrentes sans plan précis, tentative de suicide ou plan précis pour se suicider.
B. Les symptômes mixtes sont manifestes pour les autres et représentent un changement par rapport au comportement habituel de la personne.
C. Pour les personnes dont les symptômes répondent simultanément aux critères d’un épisode maniaque et dépressif, le diagnostic est celui d’épisode maniaque avec caractéristiques mixtes, compte tenu de l’impact sur le fonctionnement et de la sévérité clinique d’un épisode maniaque.
D. Les symptômes mixtes ne sont pas imputables aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. substance donnant lieu à abus, médicament ou autre traitement).
Trouble bipolaire de type 2
Présence de un ou plusieurs épisodes dépressifs caractérisés et d’au moins 1 épisode hypomaniaque
jamais vécu un épisode maniaque
Épisodes hypomaniaques = pas suffisamment grave pour causer un dysfonctionnement social et professionnel ni pour exiger une hospitalisation
-la personne semble extrêmement heureuse et sympathique , à l’aise dans la conversation sociale et pleine d’humour
-certaines personnes veulent arrêter médication car se sentent plus productive et créative mais dangereux car peut se transformer en manie
Critères diagnostiques épisode hypomaniaque
A. Une période nettement délimitée durant laquelle l’humeur est élevée, expansive ou irritable de façon anormale et persistante, avec une augmentation anormale et persistante de l’activité ou du niveau d’énergie, persistant la plupart du temps, presque tous les jours, pendant au moins 4 jours consécutifs.
B. Au cours de cette période de perturbation de l’humeur et d’augmentation de l’énergie ou de l’activité, au moins 3 des symptômes suivants (4 si l’humeur est seulement irritable)sont présents avec une intensité significative et représentent un changement notable par rapport au comportement habituel:
1. Augmentation de l’estime de soi ou idées de grandeur.
2. Réduction du besoin de sommeil (p. ex. le sujet se sent reposé après seulement heures de sommeil).
3. Plus grande communicabilité que d’habitude ou désir constant de parler.
4. Fuite des idées ou sensations subjectives que les pensées défilent.
5. Distractibilité (p. ex. l’attention est trop facilement attirée par des stimuli extérieurs sans importance ou non pertinents)
rapportée ou observée.
6. Augmentation de l’activité orientée vers un but (social, profes-sionnel, scolaire ou sexuel) ou agitation psychomotrice.
7. Engagement excessif dans des activites a potentiel élevé de conséquences dommageables (p. ex. la personne se lance sans retenue dans des achats inconsidérés, des conduites sexuelles inconséquentes ou des investissements commerciaux déraisonnables).
C. L’épisode s’accompagne de modifications indiscutables du fonctionnement,qui diffère de celui du sujet hors période symptomatique.
D. La perturbation de l’humeur et la modification du fonctionnement sont manifestes pour les autres.
E. La sévérité de l’épisode n’est pas suffisante pour entraîner une altération marquée du fonctionnement professionnel ou social, ou pour nécessiter une hospitalisation. Sil existe des caractéristiques psychotiques, l’épisode est, par définition, maniaque.
F. L’épisode n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance(p. ex. substance donnant lieu à abus, médicament ou autre traitement).
N.B.: Un épisode hypomaniaque complet qui apparaît au cours d’un traitement antidépresseur (p. ex. médicament, sismothérapie) mais qui persiste et remplit les critères complets d’un épisode au delà du simple effet physiologique de ce traitement doit être diagnostique comme un épisode hypomaniaque. Toutefois, la prudence s’impose car un ou deux symptômes (en particulier une augmentation de l’irritabilité, de la nervosité ou de l’agitation après la prise d’un antidépresseur) ne sont pas suffisants pour un diagnostic d’épisode hypomaniaque, et ne sont pas obligatoirement indicatifs d’une diathèse bipolaire.
Trouble cyclothymique
Trouble bipolaire chronique qui dure au moins 2 ans (1 an pour enfant et ado)
-symptomes hypomaniaques et dépressifs présents mais pas critère complet d’épisode hypomaniaque, manique ou dépressif caractérisé
-pas 2 mois sans que les symptomes se manifestent
-symptomes moins graves que ceux de la manie ou de la dépression caractérisé
Autres spécifications diagnostiques
Symptomes épisode dépressif caractérisé, manique ou hypomaniaque (trouble dépressif ou bipolaire)= peuvent présenter des caractéristiques atypiques, mélancoliques et saisonnières
-début de symptomes dépressif, manique ou hypomaniaque en période périnatale = autre caractéristique possible
Caractéristiques mélancoliques
-Anhédonie et manque de réactivité aux stimulus habituellement agréables
-humeur dépressive perçu comme différente du sentiment ressenti apres la mort d’un etre cher
-humeur dépressive plus intense le matin
-réveil matinal précoce au moins 2 heures avant l’heure habituelle
-ralentissement psychomoteur ou agitation importante
-perte de poids ou manque d’appétit notable
-sentiment de culpabilité excessive
Caractéristique atypique
-réactivité de l’humeur ( les événements positifs réels ou potentiels l’améliorent)
-gain de poids, augmentation de l’appétit
-hypersomnie
-forte impression de lourdeur dans les bras et les jambes
-sensibilité présente de longue date au rejet interpersonnels
Dépression atypique= plus associé à des tentatives de suicide
Caractère saisonnier
Lorsque le début et la rémission d’un episode dépressif caractérisé , maniaque ou hypomaniaque reviennent régulièrement à la meme époque chaque année
-doit être présent pendant 2 années consécutives et la presence d’une relation temporelle saisonnière est confirmée
-habituellement atteint d’une dépression à partir d’octobre ou novembre et leurs symptomes diminuent en mars ou avril , meme si certains manifestent un modèle inhabituel dans lequel leur dépression se produit en été
Spécification diagnostic ; début lors du péripartum
Certaines femmes peuvent vire une trouble dépressif ou un trouble bipolaire ou apparenté pendant la grossesse ou à la suite de la naissance de l’enfant
-au plus tard 4 semaines suivants la naissance et se caractérise par des symptômes de dépression ou de manie
-nouvelles mères atteintes de la forme grave de ce trouble deviennent psychotiques ,entendent des voix et peuvent sombrer dans le delire
=difficulté à s’occuper de son enfant
-d’autre femmes décrivent une modification de l’humeur apres l’accouchement qui sont moins graves et diparaissent apres quelques semaines
Affections médicales associées aux troubles dépressifs et bipolaires
-diabète
-arthrite
-AVC
-anémie pernicieuse
-cardiopathies
-maladie Alzheimer
-hépatite
-hypothyroïdie/hyperthyroïdie
-maladie de cushing
-maladies de Parkinson
-MPOC
-mononucléose
-pancreatite
-sclérose en plaques
-virus de l’immunodéficience humaine
Substances fréquemment associées aux troubles dépressifs et bipolaires
-alcool ou autres substances pouvant créer une dependance
-antiarythmique(digoxine)
-antibiotique sulfamides
-bêtabloquants
-contraceptifs oraux
-diurétiques thiazidiques
-marijuana
-stéroïdes anabolisants
Pronostic
Pronostic de Rétablissement des troubles dépressifs ou bipolaires ou apparentés= bon
-l’absence de demande d’aide, le manque d’Information sur le trouble , l’absence de diagnostic et de traitements adéquats, la non-adhésion au traitement et la resistance des symptomes aux traitements classiques = peuvent perturber le fonctionnement quotidiens de ces personnes pendant de longues périodes
Collecte de données
1- reconnaître un dérèglement de l’humeur (outils de dépistage : échelle de Hamilton pour dépression) + évaluer la condition mentale
Condition mentale: -comment décrivez vous votre humeur ? (Degre de connaissance de son etat)
-changements de comportement au cours des derniers mois? (Consciente des changements)
-quelles activités avez vous trouvé agréable ? (Qualité de vie)
-vous êtes vous déjà senti comme cela , quand comment était ce? (Repérer modèle comportementaux)
-dormez vous bien (habitudes de sommeil)
-avez vous de l’appétit au cours des derniers mois (etat nutritionnel)
-quel est votre niveau denergie ( etat de fatigue )
-êtes vous capables de vous concentrer sur une tache ?(habiletes cognitives)
-comment vous êtes vous sentie dernièrement (estime de soi)
-vous êtes vous senti au ralenti ( changement psychomoteur )
-vous êtes vous sentie particulièrement surexcité( manie ou hypomanie )
-avec vous pensé au suicide (intentions suicidaires)
-avec vous pense a faire du mal a quelquun (pensées heteroagressive)
-qu’avez vous fait dernièrement pour gérer vos émotions (efficacité des stratégies)
-a quel point votre humeur a affecté travail, famille, ami (omniprésence de l’humeur )
-deja traité par un professionnel de la sante mental (existence et efficacité du traitement antérieur )
2- déterminer le degré d’urgence = demander a la personne d’évaluer son humeur sur une échelle de 0 à 10
Si l’infirmière a la formation =Utiliser échelle de depression de rush, échelle d’évaluation de la manie de Young
*evalue aussi le risque suicidaire et l’urgence suicidaire
3-documenter les habitudes de vie = interroger sur les modifications des habitudes de vie (décrivez moi une journée type)
Établir des résultats escomptés
-rester en sécurité et hors de danger
-verbaliser ses idées suicidaires
-faire des plans d’avenir réalistes
-décrire des stratégies d’adaptation pour répondre aux stresseurs en tenant compte de ses forces et de ses limites
-mettre au point des stratégies pour pallier un sommeil inadéquat
-se nourrir adéquatement et continuer à le faire
-connaître ses médicaments
-connaître les signes précurseurs de sa maladie
….
Relation d’aide général
-garder en tête que la personne est émotionnellement souffrante et quelle a besoin d’aide
-éviter les commentaires comme : «prenez vous en main»
-la personne a besoin d’entendre qu’elle n’est pas toujours responsable de son etat émotionnel et qu’elle est atteinte d’un trouble mental
-besoin de ressentir l’acceptation et le respect
-l’infirmière doit etre franche et confiante et qu’elle inspire l’espoir
« on va travailler ensemble pour que vous vous en sortiez»
Relation d’aide DÉPRESSION
-gravité de la dépression détermine la façon de communiquer avec la personne
-dépression caractérisé =ralentie physiquement et cognitivement et éprouve des problemes de concentration et de prise de décision
DONC, -communication simple et claire
-l’infirmière est directive si la personne rencontre des difficultés à prendre des décisions
Ex: C’est l’heure de manger , je vais vous accompagner plutot que aimeriez vous manger
-
Relation d’aide MANIE
-obstacle à la communication efface= hyperactivité, humeur expansive ou irritable et incapacité à filtrer les stimulus
DONC,
-l’infirmière utilise des propos simples , clairs et directs
-ton ferme
-la personne doit savoir que l’infirmière se soucie d’elle et quelle se préoccupe de son comportement
-ne pas examiner en profondeur les sentiments lorsqu’elle est en manie aigue
-interactions doivent être brèves et directes pour limiter les stimulus inutiles
-ne pas menacer ou mettre au défi une personne en manie; peut aggraver la situation et rendre la personne en colere
Intervention
-maintenir un environnement sur et sans danger
-aider la personne a verbaliser ses sentiments
-aider les personnes à reconnaître les pensées négatives et autodestructrices ou les idées de grandeur et les remplacer par des idées réalistes
-aider la personne a se fixer des objectifs quotidiens simples ,réalistes et adaptés à son état
-fournir des directives clairs et simples dans un environnement avec peu de stimulus
-établir des limites fermes , cohérentes et bienveillantes (manie)
-orienter l’énergie de la personne vers des activités constructives
-promouvoir les AVQ
-informer la personne sur le trouble et les traitements lorsqu’elle sera capable d’appendre
-encourager à participer à des groupes thérapeutiques
Antidépresseurs chez les personnes dépressives atteintes de troubles bipolaires
Surveillance étroite en raison du risque de passage en phase maniaque
Utiliser échelle d’évaluation de la manie de Young
Autres thérapies de natures biologiques
-électroconvulsivothérapie
-stimulation magnétique trans crânienne
-stimulation du nerf vague
-stimulation des tissus profonds du cerveau
-luminotherapie
-psychothérapies
-thérapie cognitive
-thérapie comportementale
-thérapies cognitivo-comportementale
-thérapie d’acceptation et d’engagement
-thérapie interpersonnelle
-thérapie psychodynamique
Électroconvulsivothérapie
Appliquer un bref stimulus électrique au cerveau pour provoquer des convulsions afin de traiter le trouble dépressif caractérisé grave avec resistance ou intolérance à la pharmacothérapie
Ou meme parfois la manie intense non maîtrisée par le lithium ou par un antipsychotique
Effet thérapeutique = dépolarisation de structures cérébrales profondes
Taux efficacité de 80-90% lorsque utilisé en première intention
Lorsqu’elle est utilisée chez les personnes réfractaires au traitement pharmacologique = 50-60% efficace
Effets indésirables: ordre cognitifs tels que l’amnésie rétrograde et antérograde à court terme
Utilisation de benzodiazépines et anticonvulsivants peuvent de diminuer la durée et l’efficacité des convulsions (pas prendre la veille ni le jour même)
Le lithium peut augmenter la confusion et le délirium consécutif à ECT