Trouble de conduites alimentaire et troubles sexuels Flashcards
Qu’est ce que les troubles des conduites alimentaires d’après le DSM-5 ?
Troubles graves, caractérisés
par des troubles persistants de l’alimentation ou des comportements lié à l’alimentation, peuvent s’accompagner d’une altération de la consommation et de l’absorption des aliments
Quels sont les trois principaux troubles alimentaires (DSM-5) ?
Anorexie mentale
Boulimie mentale
Hyperphagie boulimique (reconnu pour #1 fois comme un dx spécifique)
Quand est-ce que les troubles des conduites alimentaires apparraisent ? Lien pronostic ?
Commencent généralement à l’adolescence
Une fois établis, difficiles à traiter
Durée plus longue de sx = ↓ pronostic
Quels sont les risques de troubles des conduites alimentaire ?
Anoréxie / Boulimie :
Mortalité
Hyperphagie boulimique :
Obésité
Quel est la prévalence des troubles des conduites alimentaires ?
Anorexie : 1-4%, 9F/1H
Boulimie: F(1-3%) H(0.1%)
Hyperphagie boulimique : TCA le + fréquent, F(3.5%), H(2%), Prévalence ↑ personnes obèses
cherchant à perdre du poids, Début + tardif
Dysmorphie musculaire : 5.9-44%, H(13.6-44%), prévalence ↓ étudiants : 5.9%
Quels sont les 3 critères indispensables qui doivent remplis pour le dx d’anoréxie mentale ?
Critère 1 : Restriction alimentaire
Apport énergétique ↓ des besoins physiologiques, Poids ↓ à la normale pour l’âge, le sexe et la taille
Critère 2 : Peur de la prise de poids: Peur intense de prendre du poids ou de devenir gros, Comportements visant à éviter la prise de poids malgré une insuffisance pondérale.
Critère 3 : Altérations de la perception corporelle : Distorsion de la perception de son poids ou de sa forme corporelle, Importance excessive accordée à l’apparence corporelle dans l’estime de
soi, Manque de reconnaissance de la sévérité de la maigreur actuelle.
Quels sont les deux formes cliniques de l’anorexie mentale reconnues ?
Anorexie de sous-type restrictif : Contrôle extrême, Routine d’exercice physique + régime strict, Développement de règles strictes, Comportements rigides et ritualisés visant à minimiser l’apport énergétique et maximiser la dépense énergétique.
Anorexie avec orgies alimentaires/purges : Respect des règles strictes, Recours à des comportements compensatoires : Vomissements, Usage abusif de laxatifs, diurétiques,
lavements, Jéûnes après des excès alimentaires ou
lorsque des règles sont enfreintes,
Transition entre les sous-types
50% des personnes présentant la forme restrictive adoptent des comportements compensatoires, et 20 à 50 % évoluent vers la boulimie.
Quel est le tableau clinique de l’anorexie mentale ?
Préoccupations p/r à l’image corporelle (et poids)
+ rigide / perfectionnisme que standard de beauté
toute prise de poids = échec inacceptable du contrôle de soi
vérification : se pèsent ++ / jour
Restriction de la prise alimentaire
Sévère et sélective (éviter aliments faisant grossir)
Pas de véritable « anorexie » (perte d’appétit)
Sous-alimentation est un objectif en soi : apprécie le sentiment de maîtrise de soi
Alimentation ritualisée
Ressemble à un TOC (p.ex, certain ordre, aliments qui ne se
touchent pas) ; anxiété ++ si essaye de changer la routine
Faible poids : IMC de moins de 17
Portent des vêtements amples ou plusieurs couches de vêtements
Crises de boulimie : Prise alimentaire importante avec un sentiment de perte de contrôle
Pas systématique ; souvent suivi de comportements compensatoire
Environ 30 à 50 % des personnes souffrant d’anorexie se gavent de nourriture et/ou
l’éliminent soit en vomissant ou en prenant des laxatifs
Comportements compensatoires :
Obsédés par l’exercice physique (cardio pas musculation)
Vomissements et formes extrêmes de contrôle du poids (p.ex., utilisation abusive de laxatifs ou de diurétiques → élimination d’eau)
Dynamique de contrôle alimentaire et relationnelle
L’intérêt pour le monde extérieur diminue avec l’insuffisance pondérale, conduit à se retirer socialement / s’isoler → tout tourne autour de l’alimentation / repas
Mentent aussi souvent à propos de la quantité mangé et dissimulent leurs vomissements
Caractéristiques dépressives et anxieuses, irritabilité, instabilité de l’humeur, troubles de la
concentration, perte d’appétit sexuel et caractéristiques obsessionnelles
S’aggravent à mesure que le poids est perdu / s’améliorent avec la reprise de poids
Préoccupés par la nourriture :
Plutôt que manger, étudient les régimes et comptent les calories
Dissimulent ou jettent la nourriture
Peuvent collectionner les recettes
Peuvent préparer des plats élaborés pour d’autres
Personnalité : méticuleuses, compulsives, intelligentes et se fixent des exigences de réussite très élevées.
Ces caractéristiques qui les aident à dissimuler le trouble. Donc les proches ne le remarquent pas avant qu’il ne devienne sévère.
Risque suicidaire ++
Quels sont les facteurs biologique de l’étiologie de l’anorexie mentale ?
Altérations neurobiologiques (régulation émotions, sensibilité à la récompense, métabolisme énergique, appétit), régions cérébrales(moins d’activation dans région planification, prise de décision, mémoire de travail), hérédité (48-74%)
Quels sont les caractéristiques cliniques de la boulimie mentale ?
Consommation rapide et répétée de grandes quantités d’aliments (frénésie alimentaire ; binge)
Suivie par des tentatives de compensation de l’excès de
nourriture ingérée (p.ex., conduite d’élimination, jeûne, sport)
Quel est le tableau cinique de la boulimie mentale ?
Restrictions alimentaires → Perte de contrôle (binge) : préoccupations pour poids et silhouette (comme anorexie), poids sain ou supérieur, restriction ponctuée d’épisodes de perte de contrôle alimentaire
Crises alimentairs : COnso excessive et impulsive d’un grand quantité de nourriture en moins de 2h: Déclencher par faim après restriction, 1x/semaine min, entre 1000 et 2000 kc
Pendant crise plaisir, réconfort, perte de controle ou absence total d’émotions. Après sentiment de perte de contrôle, honte, dégout de soi, culpabilité, sx dépressifs, colère contre soi, anxiété, détresse émotionnelle, sentiment d’échec
Comportements autopunitifs : automutilation, blâme, se priver d’activité agréable, s’entraine à l’épuisement, pour gérer anxiété et réparer faux pas
Comportement compensatoires : Vomissement, laxatifs, coupe-faim, exercices excessif, drogues stimulantes, mâcher sans avaler, cicatrices aux articulations des doigts à force de se faire vomir
Cycle de restriction-boulimie
Incapacité à reconnaître les signaux de faim et de satiété
Estime de soi et image corporelle: estime lié perception du corps, distortion de l’image
Fluctuations de poids et renforcement du cycle : interprétation négative des fluctuations comme preuve de surconsommation, renforce sycle et croyances négatives
Caractéristiques dépressives et anxieuses prédominantes
+enclins aux comportements impulsifs: abus drogue, alcool, trouble contrôle des impulsions
+ conscientes de leur comportement que anorexie, donc plus facile à traiter
Quels sont les répercussions de la boulimie mentale ?
- Relations interpersonnelles :
- Conflits fréquents dus aux difficultés de gestion des émotions
- Croyances rigides concernant l’alimentation, l’entraînement, etc.
- Performance scolaire et professionnelle :
- Altération de la performance à l’école ou au travail
- Difficultés financières :
- Achat d’aliments en grande quantité impacte le budget
- Coûts liés aux traitements dentaires (vomissement induits)Conséquences sur la santé physique :
- Vomissements :
- Éroder l’émail des dents, hypertrophier des glandes salivaires situées dans les joues
(glandes parotides) et enflammer l’œsophage. - Diminuer le taux de potassium dans le sang = troubles du rythme cardiaque.
- La consommation répétée de grandes quantités de sirop d’ipéca (induit le
vomissement) = trouble du rythme cardiaque et mort subite. - Crises alimentaires :
- ruptures d’estomac ou des perforations œsophagiennes (potentiellement mortel)
Quel est l’étiologie de la boulimie mentale ?
Bio: Hérédité (28-83%), antécédents familiaux (facteurs de risque: TCA, dépression, anxiété, alcoolisme, obésité) facteurs biologiques et développementaux (anomalies génétiques des neurtransmetteurs qui régule l’appétit et l’humeur, puberté précoce perturbe ado)
Socioculturel et environnement: Culture de valorisation de minceur et performance, surabondance d’information nutritionnelle, influence des pairs et famille (critiques et croyances familiales sur poids, silhouette, habitudes alimentaires, taquinerie sur apparence), sport compétitifs exigeant en apparence, stresseurs et traumas (physiques, émotionnels ou sexuels, événements spécifiques associés au déclenchement de la boulimie)
Quels sont les caractéristiques cliniques de l’hyperphagie boulimique ?
- Consommation répétée de quantités de nourriture
anormalement importantes (crise alimentaire)
*mêmes critères que boulimie - Sentiment de perte de contrôle pendant et après la crise
alimentaire - Crise alimentaire n’est pas suivie de tentative de
compensation des excès alimentaires (différentiel avec boulimie)
Quel est le tableau clinique de l’hyperphagie boulimique ?
Surévaluation de la forme, poids et contrôle (chez 50%) surpoids et obésité (maladie physiques graves, obèse qui veulent perdent du poids), pas de niveaux élevés de restriction alimentaire soutenue (tentatives échouées), tendance à trop manger même en dehors des crises (estomas grossit, devient difficile de couper l’alimentation)
Mange plus vite que normale jusqu’à ressentir inconfort de trop plein, seul
Alimentation chaotique
Dégouté, dépremié ou coupable
Sentiment de perte de contrôle alimentaire (transe): associé à ampleur détresse et sévérité, impossible de s’arrêter, même quand compulsions est planifiés
Pas de comportements compensantoires : tentatives de diètes répétitives, effort de privation,