théories partie 1 Flashcards
Principales théories éthiques (8)
- Utilitarisme
- Déontologisme
- Éthique de la vertu
- Principisme
- Approches féministes
- Éthique du care
- Éthique narrative
- Pragmatisme
Principales théories éthiques ; Plus centré sur l’usager
- Approches féministes
- Éthique du care
- Éthique narrative
- Pragmatisme
Utilitarisme (2)
Approche conséquentialiste ; Basées sur les conséquences des actions ; La fin justifie les moyens
Le plus grand bien pour le plus grand nombre de personnes
o Utilité –> somme de tous les bonheurs
o Souvent utilisé dans un contexte collectif ; Gouvernement qui prend des décisions pour la population selon le bien commun, le vivre ensemble
Utilitarisme ; exemple train
Selon l’utilitarisme il faudrait tirer le manche pour tuer une personne VS cinq personnes
Utilitarisme ; limites (2)
Si on change LA personne par quelqu’un que l’on connait, on devient moins objectif
On met la liberté individuel au dépend du bien collectif
Déontologisme de Kant ; la morale est fondée sur (2)
La raison VS la tradition, l’intuition, l’émotion ou les conséquences
Nous sommes des êtres raisonnées qui sont capable d’utiliser notre raison pour prendre une décision, on fait abstraction de nos émotions pour déterminer objectivement ce qui est bien et ce qui est mal
Déontologisme de Kant ; courant philosophique qui soutient que (2)
Il existe des actes intrinsèquement bons ou mauvais, et certains de ces actes sont moralement obligatoires ou moralement prohibés, indépendamment de la nature de leurs conséquences, le contexte ou l’intention
Importance des règles, des devoirs et des responsabilités, indépendamment de la fin ou de la visée de l’action
Déontologisme de Kant ; 2 impératifs catégoriques
Principe d’universalisation
Principe d’humanité
Déontologisme de Kant ; Principe d’universalisation
« Agis uniquement d’après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même temps qu’elle devienne une loi universelle »
- Il n’y a pas d’exception, sinon tout le monde pourra le faire
- Ne pas mentir ; si tout le monde ment, il n’y a plus de vérité
Déontologisme de Kant ; Principe d’humanité
« Agis de telle sorte que tu traites l’humanité toujours comme une fin, et jamais uniquement comme un moyen. »
Déontologisme de Kant ; exemple train
Selon Kant, il ne faudrait pas toucher au manche
Déontologisme de Kant ; limites (2)
Très rigide ; on oublie le contexte, la culture, les relations interpersonnelles, l’usager…
On sait seulement ce que l’on ne doit PAS faire et non ce que l’on devrait faire
Éthique de la vertu (5)
Aristote = père de la morale centrée sur les vertus
Se centre sur l’Argent, le professionnel de la santé
Vertu = un trait de caractère qui est désirable/souhaitable au sein de la société (plutôt dans l’être)
Le trait de caractère et l’intention sont plus importants que l’action
«l’action moralement correcte dans des circonstances données est celle que ferait un agent pleinement vertueux dans ces circonstances » ; Qu’est-ce qu’une personne sage ferait dans ce contexte-là ?
Éthique de la vertu ; exemple
Meurtre par compassion, meurtre par légitime défense
Éthique de la vertu ; limites (2)
Caractère subjectif de l’approche
Très peu utilisé pour résoudre une problématique, nous aide peu concrètement
Principisme (4)
Théorie pour le contexte bioéthique et la complexité de ses enjeux
Approche par principes : 4 principe qui ont la même valeur
Principes associés à des obligations professionnelles, ce sont des « généralisations normatives qui guident l’action »
o Vert : principes associés à des obligations déontologiques (autonomie et justice)
o Bleu : principes plus axés sur les conséquences (bienfaisance et non malfaisance)
Toujours 2 principes qui sont plus en tension
Principisme ; autonomie (3)
- Auto-détermination, habileté à s’auto-gouverner, à agir et prendre des décisions en concordance avec ses valeurs et ses croyances
- = Être autonome c’est prendre des décisions sans aucunes influences externes, SEUL
- Respect de la personne
Principisme ; limites autonomie (2)
Définition rigide et théorique qui n’existe pas forcément dans la réalité ; Irréaliste de penser que l’on est jamais influencé par nos expériences, nos amies, l’avis des autres… ; on est le produit de notre environnement
Autonomie = valeur nord-américaine ; sens de l’autonomie peut être plus solidaire dans d’autres cultures
Principisme ; justice (3)
- Personne égale/traitement égal
- Éviter la discrimination
- Allocation équitable des ressources
Tension bien-être individuel VS bien commun
Principisme ; bienfaisance
Le bien du patient est le principe directeur de l’action :
- Sauver la vie
- Ralentir la progression
- Soulager la souffrance
- Améliorer le confort
- Surmonter le handicap
- Améliorer la qualité de vie
- Offrir des conseils basés sur les évidences
- Écouter, être présent
Principisme ; non malfaisance
Ne pas causer du tort :
- Ne pas tuer
- Ne pas donner de médicaments Ou de services inutilement
- Ne pas entreprendre d’interventions pour lesquelles on ne détient pas les compétences
Principisme ; limites (3)
Simpliste ; Enjeux cliniques ne se résume pas aux quatre principes
Ne nous informe pas sur la manière de résoudre une situation problématique
Biais Grande place accordée à l’autonomie en Occident
Bienfaisance / Non-malfaisance (3)
Deux principes souvent considérés conjointement à cause du rapport risques/bénéfices :
Les risques/fardeaux ne sont acceptables qu’en proportion du bien qu’ils permettent d’atteindre
Les bénéfices et les fardeaux doivent être considérés en fonction de l’individualité de la personne
Approches féministes (4)
Importance des relations humaines et des relations de pouvoir
Vise à éliminer l’oppression sous toutes ses formes
Importance de l’autonomisation (empowerment) ; Il y a toujours un pouvoir d’agir sur notre situation, pouvoir d’influence, pouvoir informationnel
Naissance du concept d’autonomie relationnelle
Éthique du care (3)
Définition : « éthique relationnelle qui vise à revaloriser (voire à mettre au centre de nos préoccupations morales et politiques), le care, c’est-à-dire les activités et les dispositions qui favorisent le souci ainsi que le soin des autres et de soi-même. »
Met de l’avant l’interdépendance et la réciprocité entre l’usager et le professionnel, mais également les émotions ; Je ressens des émotions, il ressent des émotions, j’ai des responsabilités professionnelles
Valeurs : compassion, empathie, fidélité, discernement, amour
Éthique narrative (4)
Éthique la plus centrée sur l’usager
Importance du récit et des interactions avec les PS
Pour pallier aux faiblesses d’autres courants éthiques (ex.: principisme) qui ne considèrent pas l’histoire du patient
Contrer la déshumanisation du soin ; Le patient est une personne, ne pas perdre de vue que chaque personne a son histoire, prendre le temps d’aller chercher le sens et le comprendre
Pragmatisme (5)
Mélange d’un peu tout
Whatever works, works ; si ça marche c’est bon
Ancré dans une perspective constructiviste ; Il y a plusieurs réalités / vérités VS positivisme où il y a une réalité
Approche inductive, dite « bottom-up », qui vise la résolution de problèmes concrets sur le terrain en accordant une importance particulière à l’expérience de l’agent
Prône une utilisation agile et modulable des théories et des concepts centraux en éthique