Théories contemporaines Flashcards

1
Q

Une étude a tenté de vérifier l’hypothèse selon laquelle les femmes ont tendance à être infidèles autour de l’ovulation. Quelles étaient les conclusions?

A

L’expérimentation vise à mesurer la surface de peau que les femmes exposaient lorsqu’elles se retrouvaient dans un bar et comparer cette donnée avec l’échantillon de salive.

Les résultats ont révélé que les femmes se dénudent davantage lorsqu’elles sont dans leur phase fertile (ovulation). De plus, les chercheurs découvrent que ce sont davantage les femmes qui sont dans des relations stables et de long terme qui ont tendance à se retrouver dans les bars en s’habillant sexy et autour de l’ovulation, que les femmes qui ne sont pas dans une relation stable.

Selon les chercheurs, ce comportement constitue un prélude à l’infidélité.

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2
Q

Pourquoi le résultat de l’étude sur le dénudement des femmes est-il surprenant?

A

Ces données contrastent avec la croyance traditionnelle que les femmes soient beaucoup moins sexuées que les hommes. La croyance que les hommes soient plus facilement excitables, font davantage les avances et atteignent l’orgasme beaucoup plus souvent que les femmes est encore très présente aujourd’hui.

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3
Q

Que pense l’anthropologue Meredith Small (Female Choices) des femmes “moins sexuées que les hommes” ?

A

L’anthropologue Meredith Small (Female Choices) est en désaccord avec cette croyance. Elle est d’accord avec la nature discriminante de la femelle mais elle affirme que celle-ci l’est pour plusieurs mâles plutôt qu’un seul.

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4
Q

Quelles sont les affirmations de Donald Symons?

A

Donald Symons, (The Evolution of Human Sexuality, 1979), la bible de la biologie évolutionniste.

  • Les femmes ont évolué dans le but d’être réceptives aux désirs sexuels de l’homme et non pas à prendre des initiatives;
  • Les orgasmes de la femme n’ont aucune fonction de reproduction;
  • Les organes génitaux de la femme sont une atrophie des organes génitaux de l’homme et puisque le rôle de la femelle fut de porter la progéniture (grossesse), leur parcours d’évolution les ont amené à être moins intéressées par le sexe que les hommes.
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5
Q

Quels sont les postulats de Symons?

A
  1. Les hommes plus que les femmes ont tendance à désirer plus souvent le coït et à désirer de multiples partenaires;
  2. Les hommes sont plus jaloux que les femmes et ce indépendamment des circonstances;
  3. Les hommes ont tendance à évaluer l’attrait de la partenaire selon des critères de beauté et de jeunesse.
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6
Q

Que pense l’anthropologue Sarah Blaffer Hrdy des postulats de Symons?

A

Les postulats ont été contredits par l’anthropologue et féministe Sarah Blaffer Hrdy (The Woman that never Evolved).

Selon l’auteure, Charles Darwin auraient introduit le biais en biologie en publiant en 1871 sa théorie sur la sélection sexuelle alors qu’il tentait d’expliquer les différences entre les mâles et les femelles. Darwin était issu de l’époque Victorienne, où la femme était considérée comme une créature asexuée, passive et réservée.

L’auteure étudie les comportements de copulation des femelles chimpanzés. Ces femelles peuvent copuler de une à quatre fois en une heure avec 13 partenaires ou plus.

Au cours de l’évolution, les femelles auraient évolué en cachant leur ovulation afin d’encourager des relations monogames et à semer le doute chez le mâles quant à leur paternité afin d’éviter les infanticides par les nouveaux mâles dominants.

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7
Q

Chez quelles espèces voit-on une compétition des spermatozoïdes?

A

La compétition des spermatozoïdes survient chez les espèces où les spermatozoïdes de plusieurs mâles se retrouvent à l’intérieur de l’appareil reproducteur de la femme. C’est l’infidélité de la femme qui aurait entraîné cette stratégie de reproduction.

Le poids relatif des testicules chez l’homme se retrouve entre celui des gorilles et des chimpanzés ce qui suggère que la femme ait évolué vers une promiscuité légère ou une multitudes de partenaires.

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8
Q

Qu’est-ce qui influence le nombre de spermatozoïde qu’on retrouve dans l’éjaculat?

A

En 1990, deux biologistes de l’Université de Manchester, Baker et Bellis, se sont intéressés à la compétition des spermatozoïdes.

Lors de chaque éjaculât, l’homme expulse environ de 200 à 400 millions de spermatozoïdes. Les gens croyaient que le nombre de spermatozoïdes expulsés dépendait de la fréquence à laquelle l’homme éjaculait.

Les auteurs ont révélé autrement. Si un homme se masturbe entre les relations sexuelles (copulation) cela n’affecte pas la quantité de spermatozoïdes qu’il est capable d’éjaculer lors du prochain rapport sexuel. Il semble que l’homme fasse des ajustements inconscients quant au nombre de spermatozoïdes à transférer à leur partenaire, un nombre optimal pour faire compétition à la présence de d’autres spermatozoïdes de d’autres mâles. Il s’agit d’un ajustement très sophistiqué.

Cet effet semble accentué si les deux partenaires sont séparés. Les testicules de l’homme se préparent au retour de la femme et lors de leur prochain rapport sexuel il pourra éjaculer jusqu’à 700 millions de spermatozoïdes! Ceci est de 2 à 3 fois plus que la norme. Il s’agit d’une réponse inconsciente à la possibilité que la femme ait pu être infidèle.

Baker et Bellis ont observé le phénomène et remarquent des fonctions différentes chez les spermatozoïdes ce qu’ils appellent « Sperm Wars ». Ils émettent l’hypothèse que la monogamie n’a jamais existé pour la femelle et que celle-ci aurait évolué depuis des milliers d’années à copuler avec deux ou plusieurs mâles à l’intérieur d’une période de 5 jours (durée de vie des spermatozoïdes).

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9
Q

Que peuvent être des raisons qui motivent la femme à être infidèle?

A
  • Obtenir un nouveau partenaire ou se débarrasser d’un partenaire
  • Recevoir des ressources ou avoir quelques en attente
  • Insatisfaction dans la relation
  • Évaluer leur valeur sur le « marché »
  • Augmentation de l’estime de soi.

**Les femmes ont tendance à être plus infidèles pendant l’ovulation et celles qui sont plus infidèles ont moins tendance à utiliser de contraception.

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10
Q

Sur quoi portaient les recherches de Claude Crépault?

A

Vers la fin des années soixante-dix, Claude Crépault explore plus à fond « le rôle des forces inconscientes dans la genèse et le maintien des troubles sexuels » suite à ses recherches sur l’imaginaire érotique.

Il souhaitait expliquer les troubles sexuels par l’histoire développementale sexuelle et les conflits qui avaient pu en résulter. Il oriente son travail sur la découverte des conflits et les anxiétés inconscientes, puis applique un travail correctif sur l’imaginaire. Il s’est intéressé aux différentes étapes du processus d’individuation sexuelle (féminité primaire et masculinité résultant d’une construction secondaire) et les perturbations pouvant survenir.

Pour Crépault, selon la théorie sexoanalytique, les significations intrapsychiques de la force de la libido ont prépondérance sur le biologique et le social. Ainsi « l’accent est mis sur l’imaginaire et les fonction défensive ».

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11
Q

Quelles sont les 3 principales étapes du processus sexoanalytique selon Claude Crépault?

A
  1. La clarification
  2. L’introspection
  3. Le travail correctif sur l’imaginaire
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12
Q

Que sont les mécanismes de défense qu’on voit en sexualité?

A

L’inconscient est au coeur de la théorie de la personnalité pour Freud. Les mécanismes de défense sont des stratégies inconscientes pour transiger avec la censure. Ils nient ou déforment la réalité.

La sexoanalyse décrit les formes de sexualité défensive comme étant un mécanisme visant la protection de l’intégrité psychique par le recours à un plaisir ne répondant pas à la maturité sexuelle.

L’approche analytique fait état de plusieurs mécanismes de défense (refoulement, déni, projection, formation réactionnelle, régression, sublimation, déplacement, rationalisation, clivage, conversion. Isolation, dénégation). Toutefois nous retiendrons pour ce cours : le refoulement, la sublimation et la projection.

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13
Q

Qu’est-ce que le refoulement?

A

Le refoulement est le mécanisme par lequel un désir lié à une pulsion est repoussé. Ce mécanisme survient lorsque la satisfaction de la pulsion associée au plaisir est inaccessible ou risque d’entrer en conflit avec des valeurs personnelles, religieuses ou sociales.

Le mécanisme de défense peut également s’activer lorsque le plaisir fait émerger un déplaisir par la peur d’une perte. Le refoulement utilise le moi pour écarter les exigences du ça en raison d’un surmoi sévère.

Ca ns permet de laisser retomber la poussière et de réfléchir un peu, ca nous permet d’être moins impulsif.

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14
Q

Qu’est-ce que la sublimation?

A

La sublimation s’active lorsque les pulsions sexuelles ou agressives sont transformées en comportements ou activités socialement acceptables.

La personne renonce au comportement sexuel (désir sexuel) et trouve satisfaction dans des activités qui ne semblent pas liées avec la sexualité. Par exemple, offrir des cadeaux.

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15
Q

Qu’est-ce que la projection?

A

La projection est un mécanisme de défense par lequel la personne attribue aux autres ses propres sentiments, déficits, pensées inacceptables ou intentions qu’elle ne parvient pas à reconnaître en soi (négation de ses propres émotions.

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16
Q

Quels sont les 3 sous-systèmes de la personnalité selon Freud?

A

Selon Freud, les expériences sexuelles vécues au cours de la première année chez l’enfant influencent le développement de sa personnalité et la sexualité est liée à tous les aspects de celle-ci. L’énergie sexuelle (libido=pulsion de vie) constitue le moteur de vie qui influence les comportements.

Freud élabora une théorie du développement de la personnalité à partir de la sexualité comme étant le point central et l’influence de la libido.

Le comportement est également guidé par trois sous-systèmes : le Ça, le Moi (ou le soi) et le Surmoi.

17
Q

En quoi consiste le “ÇA” de Freud?

A

Le ÇA est présent dès la naissance et constitue le réservoir énergétique de toute la personnalité. Il est nourrit par l’agressivité et la sexualité. Le ça est régit par le principe du plaisir (égoïsme, enfant, fantasme) instinctif et sans inhibition.

Comme l’enfant, l’adulte en contact avec le ça recherche la satisfaction des besoins immédiats, plaisir, faim, sécurité. Le ça n’est pas régit par la moralité. Il sollicite le plaisir par le soulagement immédiat ou le bien-être sans égard aux conséquences morales ou judiciaires envers soi ou autrui. Le ça se réalise souvent dans le fantasme lorsque les contraintes ne permettent pas le plaisir dans le réel.

18
Q

En quoi consiste le “surmoi” de Freud?

A

Le surmoi se développe par l’apprentissage des valeurs sociales et le style d’attachement parental. Il fait la différence entre le bien et le mal et il est dominé par la conscience.

Il s’agit d’un super juge, autorisant ou non, la satisfaction du besoin du ça. Il est régit par le principe de la perfection. Le surmoi engendre les sentiments de honte de culpabilité et de contrôle.

On a besoin d’un surmoi pr nous aider à avoir un certain équilibre. Sauf que ca px mener à trop de culpabilité donc ils pense qu’ils sont pas dignes ou ont pas le droit au plaisir. peur d’avoir l’air d’une femme facile. Faut juste pas que le surmoi soit trop sévère.

19
Q

En quoi consiste le “Moi” (ou le soi) de Freud?

A

Par la socialisation l’adulte intègre les interdits et apprend à gérer les limites. La satisfaction des besoins passe par les exigences du monde réel avec les limites, les besoins d’autrui, les lois, la moralité. Il s’agit de la gestion du principe de réalité en tenant compte du ça et du surmoi.

20
Q

Que pensait John Watson de la sexualité selon les théories de l’apprentissage?

A

Les théories de l’apprentissage furent élaborées au cours de la première moitié du XX ième siècle avec le behaviorisme. Selon John Watson, un des premiers behavioristes, les chercheurs doivent se concentrer exclusivement sur ce qui observable afin de respecter l’étude scientifique des comportements. Les pensées et les fantasmes sont exclus.

21
Q

Deux théories sont issues de la théorie de l’apprentissage :

  • Le conditionnement classique
  • Le conditionnement opérant

Qu’est-ce que le conditionnement classique?

A

Le conditionnement classique est un phénomène d’association. À titre d’exemple, un objet neutre, une image ou une partie du corps peut acquérir une valeur érotique lorsqu’il est associé à une activité qui donne du plaisir ou une personne (ou un animal) attrayante sur le plan sexuel ou émotionnel.

Le fétichisme est expliqué par le conditionnement classique au départ. Par la suite, un stimulus provoque une réponse. Plus le phénomène se répète, plus la réponse (le comportement), risque de se perpétuer et de s’intensifier. La réponse peut s’éteindre si le stimulus disparaît.

L’expérience du chien de Pavlov (physiologiste russe) en 1900 visait à conditionner la salivation au son d’une cloche après l’association d’une pièce de viande au son de cette cloche.

Ça devient un stimulus conditionné pcq t’es habitué à ce que cette affaire la = fun fun funnnn. Mettons une affiche avec une femme pis des vêtements sexy : la lingerie est souvent associée à un contexte sexué, c’est comme justement un conditionnement des sous-vêtement = sexe.

22
Q

Qu’est-ce que le conditionnement opérant?

A

Fondateur B.F Skinner

Le comportement se modifie selon une punition, une récompense ou l’indifférence. La réponse (réaction) peut s’éteindre si elle est associée à un comportement qui n’est pas récompensé ou si elle associée à un stimulus aversif.

Cependant, un comportement peut s’intensifier perdurer ou se répéter s’il provoque des sensations agréables. Il devient alors, un renforcement positif. La valorisation est un phénomène de renforcement positif. Les gens ont tendance à répéter ce qui est agréable et ce qui leur donne du plaisir. Il peut s’agir d’attitudes ou de comportements. Ainsi, ils cherchent à modifier leur comportement lorsqu’ils reçoivent une appréciation ou lorsque leur comportement est remarqué ou récompensé. Par ailleurs, les gestes agréables et empreints d’amour ont plus d’influence sur les comportements que les punitions.

La valorisation dans le couple est nécessaire, car elle contribue à l’estime de soi, au sentiment d’être apprécié et désiré. La valorisation a un impact sur la qualité de la relation et sur le désir sexuel.

Selon la théorie du conditionnement opérant, le comportement est influencé par ses propres conséquences. Plus les conséquences ou la réponse sont positives, plus le comportement se maintient ou s’intensifie.

23
Q

Comment les conditionnements classique et opérant peuvent-ils expliquer des paraphilies?

A

Plusieurs paraphilies telles que le fétichisme ou le partialisme (intérêt pour une partie du corps) s’expliquent par le conditionnement classique et le conditionnement opérant. Elles prennent racine la plupart du temps dans l’enfance ou à l’adolescence.

Un enfant carencé sur le plan affectif est plus vulnérable. À titre d’exemple, un enfant dépourvu de contacts physiques réconfortants peut ressentir un plaisir lorsqu’un objet touche son corps ou ses organes génitaux. Cet objet peut être fortement investi dans son imaginaire et peut provoquer une excitation. La sensation de plaisir peut s’accentuer jusqu’à l’atteint de l’orgasme. Il s’agit alors du conditionnement classique.

Le conditionnement opérant prend place lorsque la sensation de plaisir est perçue comme étant une récompense et elle sera répétée. La sensation peut alors s’amplifiée. Le conditionnement dans la déviance sexuelle ne se limite pas aux touchers.

Tout intérêt fétiche à ses origines dans l’enfance. Le but de l’objet fétiche est le réconfort. La plupart des gens qui ont des fétiches sont des gens qui ont eu des carences affectives ou des carences sur le plan des stimulations tactiles. L’objet fétiche était présent dans la période de carence et cet objet la a été présent pour un réconfort.

Tous les sens peuvent être impliqués dans le renforcement d’un comportement ou de sa disparition. À titre d’exemple, une femme critique régulièrement son conjoint et n’exprime jamais de valorisation pour les efforts déployés par celui-ci. Le désir de manifester des petits gestes d’attentions envers sa partenaire risque de disparaître parce qu’ils ne sont jamais récompensés. Le désir d’avoir des rapports sexuels avec sa partenaire peut également diminuer ou s’éteindre.

24
Q

En quoi consiste la théorie de l’apprentissage social par Albert Bandura?

A

Selon Albert Bandura (1969), le comportement lié à la sexualité peut être appris sans l’aide d’un renforcement direct, mais simplement par l’observation des autres et des événements.

Cette théorie prend en considération l’influence des autres facteurs sociaux et mentaux. Il s’agit d’une approche centrée sur le lien entre l’apprentissage et le comportement sexuel qui dicte ce qu’on fait, avec qui on le fait et comment réagit-on. L’apprentissage social s’intéresse à l’influence des autres personnes et les processus mentaux (observations, perceptions, croyances et attitudes).

Les facteurs étudiés

  • Les expériences antérieures
  • Les influences des pairs
  • Les normes sociales
  • Les événements biologiques
  • Les expériences sexuelles
  • Les stimuli dans l’environnement

Les impacts de la pornographie illustre bien le phénomène de l’apprentissage social lorsque des scènes laissent croire que les femmes, les hommes ou les enfants apprécient les gestes sur leur corps.

25
Q

Que disent les travaux de Mendel et Darwin par rapport à l’hérédité biologique?

A

Selon les travaux de Mendel et Darwin, l’hérédité biologique est basée sur la transmission du matériel biologique. Les organismes vivants ont évolué en suivant le processus de la sélection naturelle. La sélection naturelle est le processus selon lequel les gènes sont sélectionnés sur la base de leur capacité à survivre. Le succès reproductif s’opère par les organismes qui possèdent le matériel génétique qui leur permet de mieux s’adapter à l’environnement et de se reproduire.

En plus d’avoir des différences primaires aux des organes reproducteurs, les espèces ont parallèlement évolué en entraînant des différences sexuelles secondaires sur le plan de la structure, de la physiologie, du comportement et de la psyché. Darwin a attribué ces différences au phénomène de la sélection sexuelle.

La sélection sexuelle s’opère par les habiletés des organismes à s’approprier une partenaire ou un partenaire pour se reproduire. La sélection sexuelle s’opère de deux façons.

  1. La première, la sélection intersexuelle implique la sélection du mâle par la femelle (la femelle choisit le mâle). Le fait d’avoir juste 1 ovule par mois ca fait que la femelle est plus sélective. Le mâle lui, yen a fkg du sperme so y peut coucher à gauche pis a droite pis meme si ya un kid attardé y sen criss pcq yen a pt 8-10-20 de bons.
  2. La deuxième, la sélection intrasexuelle implique une compétition entre les mâles afin d’avoir accès aux femelles. Le mâle doit développer des attributs afin de conquérir la femelle. Ces attributs comprennent la couleur, l’ornementation, un corps plus gros et des armes naturelles pour les combats entre mâles. Outre les attributs, il y a également les stratégies du comportement.
26
Q

Quel est le but évolutif de la sexualité humaine selon Desmond Morris?

A

Selon Desmond Morris (1967), le but évolutif de la sexualité humaine fut de renforcer l’union et de maintenir l’unité familiale. La monogamie était naturelle. Aujourd’hui, les psychologues d’approche évolutionniste affirment que, bien que les êtres humains soient destinés à l’amour, ils n’en restent pas là.

Il semble qu’il soit naturel pour les hommes et les femmes de commettre l’adultère à certaines occasions et dans certaines circonstances. Les psychologues mettent en lumière la grande souplesse de la psyché humaine (désir, façon de penser) et le rôle de l’environnement lors du processus de modelage de nos comportements.

Ils prétendent que nos attitudes et nos sentiments quotidiens envers notre partenaire, tels que l’amour, la colère, l’indifférence, la jalousie, la confiance ou la méfiance sont le fruit de la sélection naturelle qui subsiste en nous, car par le passé, ces sentiments ont contribué à transmettre nos gènes.

27
Q

En quoi consiste la théorie de l’investissement parental?

A

Chez les animaux, l’intensité de la sélection sexuelle est déterminée par l’investissement parental (Trivers). L’approche sociobiologique propose cette théorie afin d’expliquer les différences sexuelles. La différence entre les sexes dépend du temps et des énergies que chacun consacre à la progéniture.

Plus il y a de différences dans ce temps entre les sexes, plus il y aura des différences sexuelles. Si les mâles consacrent peu de temps aux petits, la femelle sera plus sélective, ce qui entraînera davantage de compétition entre les mâles et, par conséquent, davantage de différences dans la morphologie, les ornementations et les couleurs.

Si le mâle s’occupe pas de la progéniture, la femelle va être plus discriminante et sélective, pcq elle veut celui qui est le plus fort pcq il doit faire survivre la famille. Si la femelle est plus sélective, plus y va avoir une compétition entre les mâles, pis plus y va avoir des caractéristiques spécifiques aux mâles

28
Q

Qu’est-ce que le dismorphisme sexuel?

A

Le dimorphisme sexuel, soit la différence entre la grosseur moyenne du mâle et la grosseur moyenne de la femelle est extrême lorsque l’espèce est polygame (plusieurs partenaires sexuels).

Dans ces rapports le mâle peut inséminer plusieurs femelles en laissant d’autres mâles sans rejetons (petits). Pour avoir accès aux femelles, ces mâles doivent combattre ou intimider les autres mâles, favorisant ainsi la transmission des gènes agressifs et costauds. Les gorilles ont accès à un harem de femelles s’ils gagnent des batailles. Ils sont deux fois plus gros que les femelles.

Chez les êtres humains, les hommes sont environ 15 % plus gros que les femmes, ce qui suggère une certaine polygamie chez les deux sexes.

Les études en anthropologie indiquent que 1 000 des 1 154 sociétés humaines passées ou présentes (principalement des sociétés dont le mode de vie est la chasse et la cueillette) ont permis aux hommes d’avoir plusieurs partenaires.

Par contre, la polyandrie (femmes ayant plusieurs partenaires) est plus rare. Par conséquent, même si les deux sexes sont enclins à l’infidélité dans les bonnes circonstances, il semble que les hommes soient davantage enclins à acquérir une deuxième ou une troisième partenaire. Les hommes sont également plus enclins à l’infidélité opportuniste et sont moins discriminants dans le choix de leurs partenaires sexuelles tandis que la femme dans sa nature, semble être plus discriminante.

La prostitution et la consommation de la pornographie par les hommes illustrent bien ce concept et plusieurs études ont confirmé la nature plus discriminante de la femme.

29
Q

Que rapportent Bellis et Baker au sujet de la compétition des spermatozoïdes?

A

Bellis et Baker (1990) prétendent que les stratégies de reproduction dépassent les comportements et ont lieu dans le système reproducteur de la femme par la compétition des spermatozoïdes qui proviendraient de plusieurs partenaires. De plus, l’atteinte de l’orgasme chez la femme constitue un autre moyen de favoriser la succion des spermatozoïdes dans l’utérus.

Afin d’illustrer l’adaptation morphologique et physiologique suite aux stratégies de reproduction des mammifères, nous prendrons l’exemple du poids relatif des testicules chez les chimpanzés, les gorilles et les êtres humains. Chez les chimpanzés et les autres espèces où les mâles ont des testicules avec un poids relatif élevé, il y a davantage de promiscuité sexuelle chez les femelles. Par contre, les espèces où les mâles ont des testicules avec un poids relatif faible sont soit majoritairement monogames ou polygames avec un mâle monopolisant un harem de femelles tel que le gorille.

Ceci s’explique par la nécessité pour un mâle de produire beaucoup de spermatozoïdes lorsque les femelles copulent avec plusieurs mâles afin que ceux-ci soient compétitifs. Chez l’homme, le poids relatif des testicules se situe entre celui du chimpanzé et du gorille ce qui suggère que les femmes aient été « quelque peu infidèles ».

La quantitée de spermatozoïde éjaculé par l’homme dépend de la probabilité que sa partenaire a été infidèle.

C’est pcq les males tues les autres kids pcq ils veulent pas investir de temps dans des kids qui sont pas leur progéniture.

Donc les femelles se sont dit : si jcouche avec toi (pas dominant) pis mon chum (dominant), bin met que le jeune devienne le male dominant y va pas savoir si les kids sont les siens, y va pt hésiter un peu plus avant de tuer les enfants