L'amour et les relations de couple Flashcards
Quelles sont les conditions favorables à l’intimité?
- L’engagement
- Le dévoilement de soi et la communication
- L’estime de soi
- Identifier ses besoins et connaître ceux de mon partenaire
- La satisfaction des besoins individuels et de couple
- La sexualité
- Avoir des projets communs
Quels sentiments sont favorisés par une bonne intimité entre 2 invidivus?
Les conditions favorables à l’intimité comprennent une gamme d’attitudes et de comportements qui amènent les amoureux être bien ensemble.
En premier lieu, l’estime de soi signifie que la personne connaît ses ressources et sa valeur, elle prend soin de satisfaire ses besoins, elle a la capacité de mettre des limites et n’acceptera pas de vivre dans le mépris, l’exploitation ou une relation sans amour ou sans respect. Le sentiment d’amour envers soi cultive un sentiment de sécurité quant à la possibilité d’être aimé sans être parfait.
L’intimité amène les partenaires à se sentir proche l’un de l’autre en se dévoilant dans un climat de confiance et d’égalité. La sexualité, les moments de plaisir et les projets communs favorisent un tel dévoilement.
L’intimité implique que les amoureux se sentent acceptés et supportés dans des moments de vulnérabilité sans craindre l’abandon. Ils ne laissent pas les conflits créer une distance entre eux et cherchent plutôt à trouver des solutions ou à régler les problèmes au fur et à mesure qu’ils se présentent. Ces attitudes impliquent cependant que les partenaires soient engagés dans la relation et non un pied en dedans et l’autre dehors.
L’engagement l’un envers l’autre se manifeste entre autre par un désir que l’autre soit heureux, l’entraide mutuelle, la compassion, le désir de faire équipe avec l’être aimé.
«Je me sens aimé quand tu t’intéresses à mes joies, mes souffrances, mes besoins et mes passions. Quand je partage avec toi, je te fais cadeau de mon amour, quand tu partages avec moi tu me fais cadeau de ton amour ».
La sexualité favorise les moments de plaisir sensoriels partagés entre les partenaires. Les amants qui savent communiquer leurs désirs et qui vivent un tel plaisir avec souplesse, ouverture et respect des limites de chacun rehaussent leur rapprochement.
Selon Gary Chapman, il y a 5 modes de communications pour manifester son amour. Que sont-ils?
- les paroles valorisantes,
- les moments de qualités,
- Il y a plus une négligence quand il y a des bébés ou autre chose qui arrive ds la vie. On se dit : “nous notre couple est fort so on peut le mettre de côté.” sauf que si on passe moins de moments agréable ensemble, on va être plus flattés des commentaires des autres, pis on va être plus porté à chercher un peu l’amour des autres. So c’est vrm important d’avoir des moments de qualités ensemble.
- les cadeaux, gestes attentionnés
- ca fait juste dire : j’ai pensé a toi
- les services rendus
- le toucher physique.
Quelles sont d’autres opinions du cher Gary Chapman au sujet de la communication de l’amour?
Dans le couple, un sentiment d’admiration envers son partenaire est un élément essentiel permettant d’entretenir l’amour et le désir de se rapprocher. Sentir que son partenaire se préoccupe de notre bien- être (la considération) entretient ce sentiment d’admiration au cours des années.
Chapman précise qu’il ne faut pas insister pour communiquer physiquement son amour comme vous l’entendez, car le partenaire peut trouver certains contacts désagréables ou irritants. En insistant, vous véhiculez le contraire de l’amour car vous ne tenez pas compte des besoins de l’autre et ne portez attention à ce qui lui fait plaisir.
En résumé, ne croyez pas que le contact physique qui vous procure du plaisir à vous aura le même effet chez votre partenaire. Le toucher peut construire ou défaire une relation et communiquer l’amour ou le contrôle et l’hostilité. Le corps est fait pour être touché respectueusement et non pas abusé.
En prenant simplement la main de votre partenaire à l’occasion vous pourriez être surpris à quel point vous pouvez remplir son réservoir émotionnel. La relation sexuelle n’est qu’une expression de l’amour par les contacts physiques. Outre les parties génitales, le corps dans sa totalité offre une possibilité infinie en sensations.
Quelles sont les 3 étapes à réfléchir avant de débuter un message délicat au partenaire?
- J’identifie le but à atteindre, mon besoin. Est-il positif ou négatif ?
- J’identifie l’émotion qui exprime mon état d’âme au regard à ce que je vis ou souhaite exprimer.
- Je pense à la formulation, ce que je veux dire et comment vais-je le dire. (et les autres étapes…)
- Je vérifie la disponibilité de mon interlocuteur.
- J’annonce le sujet à discuter avec la possibilité de mentionner l’émotion reliée à ce sujet de discussion.
- Je choisis bien les mots en étant clair, bref, je parle en « je » et nomme l’émotion.
- Je reporte la discussion à plus tard ou je prends une pause si la colère est trop élevée (violence verbale, physique, sarcasmes, méchanceté pour détruire l’autre). Ne pas se défouler sur l’autre
- Je vérifie comment mon message a été compris.
- Je ne coupe pas la parole et je fais un résumé de ce que l’autre a dit, j’essaye simplement de comprendre l’autre.
- Je fais des demandes claires, je m’affirme adéquatement et je m’excuse si mes paroles, mon attitude ou mon comportement a été inadéquat ou si j’ai blessé l’autre.
- Je propose des solutions et sollicite l’aide de l’autre.
- Je choisi un sujet à la fois
- Je remercie et valorise
S’affirmer et régler les conflits au fur et à mesure plutôt que d’accumuler favorise le maintient de relations saines dans votre couple et avec les personnes de votre entourage. Si vous choisissez d’évitez de régler les problèmes parce que cela vous occasionne du stress ou un inconfort, vous aggravez le problème et accumulez des frustrations. Par contre, l’autre doit se sentir concerné. Si vous avez tentez plusieurs approches de règlement et vous percevez une fermeture chez l’autre, il est préférable de renoncer.
Finalement, il faut écouter, écouter, écouter, observer, observer, observer.
En quoi consiste l’étape de communication “1. J’identifie le but à atteindre, mon besoin. Est-il positif ou négatif ?” ?
S’agit-il d’exprimer mes sentiments heureux ou malheureux face à une situation ou à une personne, faire une demande, trouver des solutions, négocier, tenter de comprendre l’autre, prendre soin de la relation.
Assurez-vous qu’il s’agisse d’un but positif. Si votre but est négatif, par exemple la vengeance, écraser l’autre, amener l’autre à se sentir coupable, chercher à avoir raison à tout prix, à piéger ou vouloir humilier l’autre, la communication saine sera impossible.
Quand le but vise une meilleure relation entre les deux partis il s’agit d’un but positif. Savez-vous ce que vous voulez ?
Voici un exemple. Si vous êtes insatisfait de la fréquence des relations sexuelles et vous abordez votre partenaire en disant que vous voulez avoir plus de sexe, il ne s’agit peut-être pas la meilleure façon d’aborder l’autre. Si votre but est d’améliorer la satisfaction sexuelle dans le couple, vous impliquez l’autre.
Il ne faut pas que le but mette de pression sur l’autre. Il faut pas qu’il y ait un gagnant et un perdant.
En quoi consiste l’étape de communication “2. J’identifie l’émotion qui exprime mon état d’âme au regard à ce que je vis ou souhaite exprimer.”?
Ceci permet de prendre le temps de regarder à l’intérieur de vous et de nommer ce que vous vivez. Après avoir trouvé cette ou ces émotions il sera plus facile de vous comprendre vous-même et de mieux vous exprimer envers l’autre. Afin de vous aider, vous pouvez consulter un vocabulaire des émotions.
En quoi consiste l’étape de communication “3. Je pense à la formulation, ce que je veux dire et comment vais-je le dire.” ?
Prenez le temps de réfléchir à votre but et aux étapes de la communication, à la façon dont vous pourriez transmettre votre message, aux mots à utiliser, à la façon dont votre interlocuteur pourrait réagir.
Cette étape vous permettra de mieux clarifier votre pensée, d’avoir un discours plus fluide, cohérent et d’être mieux centré lors de votre échange, d’avoir une meilleure écoute, car vous aurez pratiqué à l’avance. N’oubliez pas le but à atteindre, à l’attitude à adopter qui s’imposent selon les circonstances et la charge émotive du sujet.
Si par exemple vous souhaitez discuter de la fréquence des relations sexuelles ou votre insatisfaction quant à l’expression d’affection de votre partenaire, il s’agit d’une situation délicate, vous devrez faire preuve de patience, d’empathie (comprendre l’autre) et d’ouverture. Si votre but est d’obtenir une promotion ou une augmentation de salaire, il faudra vous mettre en valeur et être affirmatif tout en étant respectueux.
En quoi consiste l’étape de communication “4. Je vérifie la disponibilité de mon interlocuteur.” ?
En vérifiant la disponibilité, vous augmentez vos chances d’avoir une meilleure écoute. Si la personne n’est pas disponible, demandez-lui un moment qui lui conviendrait. Il est préférable de ne pas annoncer le sujet ou amorcer le sujet de discussion avant que la personne soit disponible.
La personne qui dit non doit trouver un autre moment.
En quoi consiste l’étape de communication “5. J’annonce le sujet à discuter avec la possibilité de mentionner l’émotion reliée à ce sujet de discussion.” ?
À titre d’exemple, si vous souhaitez discuter de la sexualité dans votre couple ou un comportement chez l’autre qui vous dérange, vous pouvez dire « j’aimerais te parler de…….mais j’ai peur que tu te renfermes ou « j’ai peur que tu te choques, « j’ai peur d’être blessé à nouveau, c’est difficile pour moi de te parler de ça, j’ai besoin de ton aide, que tu ne me critiques pas, que tu ne me juge pas. »
En quoi consiste l’étape de communication “6. Je choisis bien les mots en étant clair, bref, je parle en « je » et nomme l’émotion.” ?
Si vous avez réfléchi à ce que vous vouliez dire avant de le dire, vous serez mieux préparés à choisir vos mots et être plus clairs. Ne tournez pas autour du pot.
Il vaut mieux, autant que possible, en dire peu à la fois pour laisser l’autre intervenir et « digérer » l’information. Choisissez un sujet à la fois. S’il y a trop de débordement sur d’autres sujets (ex : toi la fois que tu as fait ça ou dit ça) vous risquez d’alourdir la conversation et d’avoir l’impression de ne rien régler. Il ne faut pas non plus dire trop de mots en même temps.
Exprimez l’émotion que vous ressentez face à la situation en parlant de vous. À titre d’exemple : « je me sens humilié quand tu fais référence à notre relation devant ta famille, j’ai l’impression d’être un échec… ». Si vous parlez de vous plutôt que de simplement décrire l’autre en faute vous augmentez vos chances que l’autre ressente de l’empathie à votre égard.
Si vous l’attaquez sans parler de vos émotions il se refermera ou elle réagira sur la défensive.
En quoi consiste l’étape “7. Je reporte la discussion à plus tard ou je prends une pause si la colère est trop élevée (violence verbale, physique, sarcasmes, méchanceté pour détruire l’autre). Ne pas se défouler sur l’autre” ?
Parfois, le sujet évoque tellement d’émotions que lors de la discussion si le ton monte trop il est préférable de prendre une pause et de proposer à l’interlocuteur d’en discuter plus tard. Cependant, s’il n’y a pas de violence soyez persévérants et continuez la discussion sans vous attendre à régler nécessairement tout d’un seul coup.
Par exemple, une première discussion peut servir à évacuer les émotions et la deuxième à trouver des solutions à un problème. Lorsqu’il y a accumulation de frustrations, il arrive souvent que l’on doive se reprendre plusieurs fois avant de réussir à dire ce que l’on souhaite régler. Soyez patients.
Cependant, il est parfois préférable de se donner un temps limite pour les échanges. Le niveau de tolérance de chacun ainsi que le style de communication varient selon la personnalité.
En quoi consiste l’étape “8. Je vérifie comment mon message a été compris.” ?
C’est une étape majeure, c’est souvent là qu’il y a un problème. Il faut revenir jusqu’à ce que l’interprétation soit correcte.
Après s’être exprimé on peut dire « qu’est-ce que tu en penses…comment tu vois ça….est-ce une surprise pour toi, est-ce que tu t’en étais rendu compte ? » Cela permet de vérifier les perceptions.
L’autre peut répondre quelque chose comme « si j’ai bien compris, ça te fait de la peine quand je te parle des autres filles… » Lorsque l’on se sent compris, la tension baisse et l’empathie permet une ouverture aux échanges et trouver des solutions.
En quoi consiste l’étape de conversation “9. Je ne coupe pas la parole et je fais un résumé de ce que l’autre a dit, j’essaye simplement de comprendre l’autre.” ?
Plusieurs conflits proviennent d’un problème de perception et d’interprétation. À nouveau, faire un résumé permet de clarifier ou de corriger des fausses interprétations. Ex. : « si je comprends bien, tu étais fâché après moi…, tu avais l’impression de ne pas être supporté ».
Il ne s’agit pas ici de dire à l’autre qu’il ou elle a tort et qu’elle ne devrait pas prendre ça comme si ou comme ça, ce qui a tendance à être moralisateur. Il s’agit simplement d’accueillir premièrement les sentiments de l’autre puis dans un deuxième temps expliquer sa perception.
Donc au lieu de dire « tu ne devrais pas réagir comme ça, tu vois bien que je t’aime, je te comprends pas, on a tout pour être heureux, t’es compliquée, tu es insécure », il faut plutôt dire « J’avais pas réalisé à quel point c’était difficile pour toi en ce moment et que ça te blessait quand je me comportais comme cela. Mon intention n’était pas de…j’essayais simplement de…mais je comprends que ce que tu as besoin c’est…voici ce que je peux t’offrir. »
Un problème survient fréquemment dans la conversation lorsqu’une personne se préoccupe davantage de ce qu’elle va répondre, rétorquer au lieu d’offrir une écoute. Il faut se retenir un peu et attendre. Il n’y a pas d’empressement.
En quoi consiste l’étape de conversation “10. Je fais des demandes claires, je m’affirme adéquatement et je m’excuse si mes paroles, mon attitude ou mon comportement a été inadéquat ou si j’ai blessé l’autre.” ?
Ne vous éternisez pas sur les critiques; exprimez vos besoins en faisant des demandes claires. Ex. : « à l’avenir, si tu as des critiques à me faire, j’aimerais que tu me les exprimes à moi, au lieu de passer le message à toute ta famille quand tu as consommé de l’alcool. »
« J’ai juste besoin que tu m’écoutes, je ne veux pas que tu m’apportes des solutions pour le moment. »