Thème 3 - Insuffisance rénale chronique (IRC) Flashcards
Quels sont les stades d’IRC?
- Stade I, Légère: Atteinte rénale (protéinurie/hématurie) sans IR.
- Stade II-III, Modérée: Créatinine et Urée ++. Parfois, anémie. ASx.
- Stade IV, Sévère: Créatinine et Urée ++ avec perturbations métaboliques (Hyperphosphatémie, hypocalcémie…)
- Stade V, Terminale: Urémie. Manifs CV et digestives. Décès sans dialyse.
Dans quelles conditions survient l’IRC pré-rénale?
En présence d’une baisse chronique de VCE
Tout comme l’IRA pré-rénale. Plus rare.
Nommer quelques causes de baisse chronique du VCE
- Syndrome cardio-rénal (IC)
- Syndrome hépato-rénal (Vasoconstriction artérielle rénale)
- Sténose des artères rénales
- Médicaments (IECA, ARA, AINS, diurétiques)
L’IRC pré-rénale est-elle toujours réversible?
Non:
- Pas réversible si le patient à une IRC rénale concomitante
- Pas réversible en raison de l’ischémie relative sur plusieurs années. L’atrophie et la fibrose du rein sont irréversibles
Dans quel cas observe-t-on une IRC post-rénale?
Obstruction prolongée des voies urinaires.
Obstruction prolongée des tubules: dommage permanent.
Que se passe-t-il si on lève l’obstruction ayant causé une IRC post-rénale?
IRC cesse de progresser
Récupération partielle
Séquelles d’IRC post-rénale: Baisse chronique du DFG.
Nommer quelques atteintes microvasculaires pouvant causer une IRC rénale
- Maladie athéro-embolique: Cristaux de cholestérol s’embolisant dans les artérioles.
- Microangiopathie thrombotique: Formation de caillots dans les artérioles.
- Néphroangiosclérose (NAS): Associée à l’HTA, tabagisme, âge et hyperlipidémie. Se présente comme une artériosclérose artériolaire.
La NAS est responsable de quel % des IRC terminales?
30%
Vrai ou Faux:
La néphropathie diabétique est associée à de la protéinurie et de l’hématurie
Vrai
Quel % des IRC terminales est causé par le diabète?
40%
À l’échographie rénale, que verrait-on dans le cas d’un diabétique présentant une néphropathie diabétique?
Rein plus gros que la normale
Les résultats de laboratoire de votre patient vous sont transmis, et on vous informe que sa glycémie est à 7 mmol/L, et qu’une protéinurie à été détectée dans l’analyse d’urine.
De quelle pathologie rénale votre patient souffre-t-il?
D’une IRC rénale secondaire à une néphropathie diabétique.
Les résultats de laboratoire de votre patient vous sont transmis, et on vous informe que sa glycémie est à 7 mmol/L, et qu’une protéinurie à été détectée dans l’analyse d’urine. Vous pensez directement à une néphropathie diabétique.
Cependant, vous continuez à lire le rapport d’analyse d’urine et outre la présence de protéinurie, vous notez également la présence d’hématies et de cylindres granuleux dans l’urine. Votre conclusion de néphropathie diabétique est-elle toujours valable?
Non.
Il faut chercher une autre cause. La néphropathie diabétique n’explique pas l’hématurie.
Nommer deux atteintes tubulo-interstitielles causant de l’IRC rénale intrinsèque
Néphrite tubulo-interstitielle
Maladie rénale polykystique (MRPK)
Quel est le mode de transmission de la MRPK?
Autosomal dominant
Vous diagnostiquez une maladie rénale polykystique chez une femme enceinte de 7 mois. Le conjoint n’est pas porteur de la maladie. Quelle est la probabilité que l’enfant soit atteint de la MRPK?
50%
C’est une maladie à transmission autosomale dominante
Cliniquement, qu’observe-t-on dans le cas de la MRPK?
Une hépatomégalie
Une néphromégalie cystique
Quelles sont les conséquences de l’IRC?
- Acidose métabolique et hyperkaliémie
- HTA
- Oedème périphérique et pulmonaire
- Urémie
- Hypocalcémie
- Hyperphosphatémie
HypoCa et HypoP sont marquées en IRC et associées à une augmentation de PTH pour tenter de compenser l’hypocalcémie. Les os libèrent du calcium et se fragilisent donc en conséquence. L’acidose contribue également à la déminéralisation osseuse.
Vrai ou Faux:
L’IRC est un facteur de risque majeur d’AVC et d’infarctus du myocarde.
Vrai
L’IRC est un facteur de risque majeur pour l’athérosclérose coronarienne, cérébrale et périphérique, entraînant des calcifications de tout l’arbre artériel.
Vrai ou faux:
L’anémie et l’hyperphosphatémie sévère suggèrent davantage une IRA qu’une IRC.
Faux
L’anémie et l’hyperphosphatémie sévère suggèrent davantage une IRC qu’une IRA.
Une atrophie corticale / néphromégalie (dans le cas du diabète ou MRPK) sont le signe d’une insuffisance rénale aiguë ou chronique?
Chronique
Il faut plusieurs mois pour que la forme des reins change.
Quel est le meilleur moyen d’éliminer une IRC post-rénale?
Échographie rénale
La dilatation des uretères et des bassinets, nommée hydronéphrose, serait visible.
Comment identifier…
- Maladies athéro-emboliques/microangiopathies thrombotiques?
- NAS?
- Maladie glomérulaire?
- NTI?
- MRPK?
- Orteils bleutés
- Mesurer HTA
- Protéinurie/hématurie
- Histoire médicamenteuse + analyse urinaire
- Échographie rénale
Par quels moyens identifier les conséquences de l’IRC?
- Examen physique pour évaluer oedème périphérique/pulmonaire
- Examen CV + ECG pour déceler péricardite
- Gaz capillaire
- Bilan de sodium, potassium, calcium, phosphore et PTH
Même chose pour l’IRA
Comment traiter l’IRC?
- Contrôler la TA
- Diminuer la protéinurie via IECA/ARA
- Diurétiques pour contrôler oedème, HyperK et HTA
- Nutrition: diminuer apport en sodium, phosphore, K et prot.
- Traiter dyslipidémie
- Remplacer érythropoïétine