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S10 - DYSARTHRIE > TD1 - Entraînements perceptifs/Epreuves spécifiques aux dysarthries > Flashcards

TD1 - Entraînements perceptifs/Epreuves spécifiques aux dysarthries Flashcards

1
Q

Un bilan de dysarthrie peut présenter différentes approches, complémentaires

A
  • Approche perceptive, approche motrice, approche acoustique

- Par étages, par paramètres de la parole, par auto-évaluation du patient

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Q

Quelles sont les grilles perceptives utilisées dans la BECD ?

A
  • Le score perceptif (SP)
  • Le score d’intelligibilité (SI)
  • Le test phonétique d’intelligibilité (TPI)
  • Le GRBASI
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3
Q

Hormis la BECD, quelles autres grilles perceptives existe-il ?

A
  • Monpage : en cours de validation, il est normé, libre de droits et accessible en ligne. Combine des scores perceptifs et acoustiques donc vraiment intéressant.
  • Le VHI : en tenant compte du fait qu’il ne concerne que la voix, pas la parole.
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4
Q

Degré de sévérité de la dysarthrie

A
  • Sévérité perceptive = degré d’importance des déficits de la parole touchant la phonation, l’articulation, la résonance et la prosodie.
  • Caractère naturel de la parole = atteint lorsque la parole est considérée comme bizarre, anormale par l’auditeur. Altéré dès que la parole s’éloigne de la norme, donc touché dans les dysarthries légères sans perte d’intelligibilité.
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5
Q

Degré de précision de la dysarthrie (intelligibilité de la parole)

A

• Souvent, l’inintelligibilité de la parole est la plainte principale des patients et de leurs proches car elle est cause de handicap.
–> Reflète l’interaction entre 3 composantes : locuteur, système de transmission, auditeur.

  • Quantification relative aux capacités de transmission du message oral à la compréhension du contenu : nombre / % d’unités de parole reconnues par l’auditeur.
  • Évaluation complexe : nombreuses variables intervenant dans sa quantification : familiarité avec le matériel, patient, environnement, sévérité de la dysarthrie.
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6
Q

Avantage du test des mots isolés

A

Permet d’identifier les déformations phonologiques précisément, sans avoir la suppléance du contexte. Permet donc de relever des déformations que l’on ne relève pas forcément en parole continue.

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7
Q

Avantages du test des pseudomots

A
  • Le patient ne connaît pas les mots.

- L’ortho ne peut s’aider du sens pour percevoir.

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8
Q

Inconvénients du test des mots isolés

A
  • Peu écologique.

- Parfois on ne voit pas la dysarthrie car dégradation seulement sur la durée.

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9
Q

Inconvénients du test des pseudomots

A
  • Le patient peut avoir des difficultés à les lire, donc cela biaise la production.
  • Pas du tout écologique.
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10
Q

La BECD est cotée à partir de

A

Parole continue : parole spontanée ou lecture d’un texte à voix haute.

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11
Q

Grille perceptive de la BECD : cotations du score perceptif (SP) = score de sévérité de la dysarthrie

A
  • -> Score sur 20 (1-7 : légère ; 6-13 : modéré ; 13-16 : sévère ; +16 : massive).
  • -> Somme des grands domaines : la note des grands domaines représente une note de ressenti général et non une moyenne des sous-items.
  • -> Chaque item est coté sur 4 (0 = normal et 4 = sévère).
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12
Q

Quels domaines sont évalués dans la grille perceptive de la BECD ?

A

Les domaines sont répartis par étages de la parole :

  • Qualité vocale
  • Altération de la prosodie
  • Réalisation phonétique
  • Intelligibilité
  • Caractère naturel
  • Respiration (la respiration n’est pas prise en compte dans la somme /20).
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13
Q

Grille perceptive de la BECD : Qualité vocale

A
  1. Qualité vocale
  2. Hauteur (+/-)
  3. Intensité (+/-)
  4. Voix rauque, enrouée
  5. Voix éraillée
  6. Voix soufflée, voilée
  7. Voix mouillée, humide, gargouillante
  8. Voix étranglée, hyperfonctionnelle
  9. Tremblements de la voix
  10. Voix avec fry
  11. Dégradation de l’intensité vocale
  12. Périodes d’aphonie
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14
Q

Grille perceptive de la BECD : Réalisation phonétique

A
  1. Réalisation phonétique (netteté et précision des consonnes et/ou des voyelles)
  2. Modification de la durée des phonèmes
  3. Imprécision des consonnes
  4. Imprécision des voyelles
  5. Trouble de la résonance nasale (excessive, inappropriée, permanente (hypernasalité), manque de résonance nasale (hyponasalité), dénasalisation par obstruction complète ou partielle de la cavité nasale.
  6. Souffle nasal
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15
Q

Grille perceptive de la BECD : Altération de la prosodie

A
  1. Prosodie
  2. Perte des modulations de hauteur
  3. Fluctuations excessives de la hauteur de la voix
  4. Perte modulations d’intensité vocale
  5. Fluctuations excessives de l’intensité vocale
  6. Débit (lent/rapide)
  7. Fluctuations du débit
  8. Accélérations paroxystiques du débit
  9. Ruptures de la fluence (pauses fréquentes)
  10. Silences inappropriés
  11. Palilalie (répétition de sons, de mots, de phrases)
  12. Difficultés d’initiation motrice de la parole
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16
Q

Grille perceptive de la BECD : Respiration

A
  1. Inspiration-expiration forcées
  2. Bruit inspiratoire : inspiration audible (souffle, stridor).
  3. Contrôle respiratoire
17
Q

A qui s’adresse le score d’intelligibilité de la BECD ?

A

Pratique face à des patients très sévères

18
Q

Score d’intelligibilité de la BECD : principe

A

Série d’étiquettes de mots et phrases à découper.
➢ On va montrer au patient 2 phrases et 2 mots d’entraînement puis 10 phrases/ 10 mots (au hasard,
l’orthophoniste ne voit pas les items que le patient doit prononcer). Les phrases sont toutes sous la forme : « l’enfant + verbe ».
➢ On analyse la parole conversationnelle pour obtenir au total un score /24.
➢ L’orthophoniste transcrit la production du patient (sans voir le mot montré) et compare la transcription avec l’item-cible.

19
Q

Le score d’intelligibilité permet de déterminer

A

–> La sévérité de la dysarthrie, basée uniquement sur l’intelligibilité.
Or on peut avoir un patient extrêmement sévère mais avec une bonne intelligibilité.

20
Q

De quoi se compose le score d’intelligibilité /24 ?

A
  • SI mots/phrases : Score /10 (mots et phrases) à convertir /8.
  • SI conversation /8.
21
Q

Variables à prendre en compte quand on teste l’intelligibilité

A
  • Fréquence syllabique
  • Longueur du mot
  • Complexité syllabique
  • Mot VS non-mot
22
Q

Limites du score d’intelligibilité de la BECD

A
  • Hors contexte.
  • Pas assez long donc parfois on ne va pas percevoir l’inintelligibilité.
  • Le biais : on peut piocher une cinquantaine de mots mais l’orthophoniste finit par connaitre par cœur les items et donc les reconnaît plus facilement.
23
Q

Cotations score d’intelligibilité de la BECD

A

18 ≤ SI ≤ 23 : dysarthrie légère (dans l’intelligibilité !)
12 ≤ SI ≤ 17 : dysarthrie modérée
7 ≤ SI ≤ 11 : dysarthrie sévère
SI ≤ 6 : dysarthrie massive avec une parole inintelligible

24
Q

TPI : Test Phonétique de l’Intelligibilité de la BECD - Principe

A
  • 5 versions dans la BECD pour que l’examinateur ne soit pas trop familier avec l’ordre des items cibles ; soit sur ordinateur soit sur carnet à spirale.
  • 52 items : un peu long donc si patients très fatigables, cela peut être très couteux ; dans ce cas se rabattre uniquement sur le SI. Mais parfois le SI ne reflète pas la plainte de l’intelligibilité car la parole du patient se dégrade sur la durée.
25
Q

TPI : 13 types de contraste phonétique sont testées à travers ces mots

A
  • Voyelle antérieure/postérieure
  • Voyelle ouverte/fermée
  • Voyelle labiale VS non labiale
  • Voyelle orale/nasale
  • Consonne initiale sourde/sonore
  • Consonne médiane sourde/sonore
  • Consonne finale sourde/sonore
  • Changement de lieu d’articulation des fricatives
  • Changement de lieu d’articulation des occlusives
  • Occlusives VS fricatives
  • Occlusives VS nasales
  • /R/ VS /w/
  • Initiale complexe / simple
  • Consonne finale / absence de consonne finale
26
Q

Cotations TPI

A
  • Le type d’erreur est coté de A à M.
  • Donne à la fois un score quantitatif sur 52 et un score qualitatif par type d’erreurs (en fonction des contrastes phonétiques testés).

S10 - DYSARTHRIE (10 decks)

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