TD 8-9 : Texte de Joly Flashcards
Texte de Joly
Qu’est-ce que le corps?
C’est le lieu du moi le plus intime autour de quoi la subjectivité psychique et l’identitaire-narcissique se construisent.
Qu’est-ce la psyché?
C’est l’espace interne spécifique à l’homme, le laboratoire subjectif d’éprouvés, de représentations, de symbolisation et où s’origine le sujet s’éprouvant comme tel, où se développe le premier sentiment d’existence en tant que soi/Je.
C’est quoi la différence entre corps et soma?
Le corps n’est pas le soma, il est double : un objet matériel et sujet relationnel. Le corps serait le mélange entre les vécus corporels/somatique qui prendraient un sens dans la relation à autrui, ce qui viendrai dessiner notre propre investissement corporel.
C’est quoi la double qualité de l’être humain?
La psychique et la corporelle.
Il y a une intrications entre les deux. On ne doit pas effacer la rôle du coprs dans les pathologiques psychique et on ne doit pas réduire le psychique au somatique ou neuronal.
Alors:
- Notre psyché n’est rien sans notre corps
- Notre corps n’est rien sans le corps et la psyché de l’autre
- Notre corps n’est rien sans notre psyché
Quelles sont les différentes manifestations psychopathologiques du corps de personnes au psychique?
trouble corporel → trouble psychique
La psyché peut se trouver en souffrance à la suite d’agressions du corps (douleur, accidents, maladie, vieillissement, handicaps, etc.) se traduisant par des signes anxio-dépressifs, des fragilisations narcissiques, allant jusqu’à une sidération psychique où plus rien ne peut être pensée.
Quelles sont les différents manifestations psychopathologiques du psychisme à par son lien du corp
trouble psychique → trouble corporel
Le symptôme corporel peut être en partie lue comme une souffrance psychique qui vient se traduire dans le corps (symptômes hystériques, somatisations dysfonctionnements provisoires du corps, de la sensori-motricité et/ou des gestes, troubles instrumentaux, etc.).
Une souffrance psychique prend une voie courte au lieu de la voie longue de la mentalisation visant ainsi à un évitement du traitement psychique.
Alors le corps devient la surface où le symptôme se figure. Quand une zone ou une fonction corporelle n’a pas été investie dans la relation, alors elle reste uniquement sous le contrôle du biologique.
Qu’est-ce qui sont les processus de subjectivation et symbolisation?
La symbolisation se fait en deux étapes:
- Symbolisation primaire : Métaboliser ce qui a été pris en soi pour le transformer en matériau psychique. C’est la création des pictogrammes.
- Symbolisation secondaire : Ce matériel psychique se met en mot.
La subjectivation du matériel psychique est fait par un Je qui éprouve, énonce, historicise.
Joly parle d’un banquier incontrournable qui est un espace somatique qui prête le matériel corporel (les pictogrammes) au psychisme afin que ceux-ci soient transformés, symbolisés, historicisés (transformation des éléments beta “bruts” en éléments alpha psychique digeste).
Ce travail de transformer un matériel corporel à un matériel psychique est perpetuel à cause des pulsions.
Quelles sont la source, le but et l’objet de la pulsion?
Selon Freud, la pulsion a sa source dans une excitation corporelle et son but est de supprimer l’état de tension à la source pulsionnelle. C’est grâce à l’objet que la pulsion peut atteindre son but, c-à-d l’objet de la pulsion est ce qui va permet la pulsion d’atteindre son but.
Quel est l’intérêt des médiations corporelles therapeutique par rapport aux dispositifs divan-fauteuille?
L’utilisation du corps comme mode d’approche de l’esprit est à la base de nombreuses méthodes telle que les pratiques de bains dans l’Antiquité ou l’_hypnose. Ces méthodes ont pour but de soulager et apaiser le souffrant dans son corps comme dans son esprit.
En ce qui concerne les thérapeutiques psychomotrices, elles ont pour but de favoriser l’exercice et l’expérience ludique et relationnelle du corps.
Transformer la pulsion en rythme, en forme, en jeu ou en scène pourrait être génériquement l’essence de ces pratiques.
Les dispositifs divan-fauteuille ont plutôt un objectif analysant entre l’analyste et l’analysé.