CM8 : La troisième année de vie Flashcards
La troisième année de vie
La socialisation
L’enfant commence a créer des nouveaux liens à l’école maternelle. Elle suppose la capacité de l’enfant à investir d’autres personnes et d’autres activités et d’y prendre plaisir. Pour cela, l’enfant est capable d’être séparé de ses parents pendant longtemps.
La troisième année de vie
Compréhension de la différence de génération et de sexe
L’enfant comprend à cet âge que les parents appartiennent à une catégorie différente de la sienne : le monde des adultes.
Les parents ont chacun un sexe différent et il existe des échanges particuliers entre eux dont l’enfant est exclu et qu’il ne peut peux pas voir. Cela va conduire à :
- Une première blessure narcissique où l’enfant comprendre que ce n’est pas lui qui crée l’objet (illusion d’omnipotence → désillusion)
- Une deuxième blessure narcissique où l’enfant apprend qu’il n’y pas qu’une seule sexe (dif. de sexe) et sent impuissant de son immaturité, car il ne peut pas faire ce que les adultes peuvent faire (dif. de génération).
En 2000, Sabine Prokhoris propose de remplacer la notion de “différence “ des sexes par celle de “diversité “ des sexes qui se ressemblent et ne se ressemblent pas.
La troisième année de vie
Le stade phalique
Ce stade est caractérisée par un intérêt pour les organes urogénétaux. Il s’agit de la pulsion épistémologique, c’est-à-dire la pulsion de savoir. La zone urogénitale devient la zone érogène dominante.
À cette même période, on retrouve la loi binaire de la phase œdipienne, consistant à avoir ou ne pas avoir de pénis → crise œudipienne. Le stade phallique est caractérisé par une attirance très forte du garçon vers la mère et de la petite fille à l’égard du papa.
Le complexe d’Œudipe
Le complexe d’Œudipe s’organise à partir de la prise de conscience de la différence des sexes et des générations.
C’est une pédiode essentielle de la fomration de personnalité de l’enfant, qui se compose de l’ensemble des desirs amoureux et hostiles envers ses parents.
Il va perdre son intensité en période de latence, même s’il demeure actif tout au long de la vie.
Critique : C’est une approche jugée trop “phallocentrée”, qui ne laisse pas suffisamment de place aux représentations du sexe anatomique féminin. Les parents ne sont pas les seuls référents pour apprendre la différence des sexes.
Le traumatisme de la découverte de l’absence de pénis chez le garçon
Il se demande s’il pourrait avoir comme punition la castration. Cette angoisse de castration arrive comme une peur de punition de ses désirs incestueux envers sa mère → sortie de crise d’œudipienne.
Cet amour passionné à l’égard de la mère peut révéler, chez le petit garçon, une forme d’hostilité à l’égard de son père.
Le traumatisme de la découverte de l’absence de pénis chez la fille
Cette dévouverte va lui faire penser qu’elle manque de quelque chose par rapport au garçon. Elle accuse la mère de ne pas lui avoir donné un pénis. Elle va se détourner contre sa mère pour se tourner vers le père, avec le fantasme ultime d’avoir un enfant avec son père → entrée à une crise œudipienne.
Différence et similitude du complexe d’Œudipe chez la fille et le garçon
Si l’angoisse de castration fait sortir le garçon de la crise œdipienne, il y fait entrer la fille.
Ce qui concerne la similitude, rien se passe entre l’enfant et le parent du sexe opposé. Quel que soit l’objet rival, il est également un objet d’amour central pour l’enfant.
La menace de perdre l’amour du parent de même sexe permet à l’enfant de renoncer à ses désirs incestueux.
Complexe d’Œudipe positif vs négatif
Forme positive : désir érotique pour le parent de sexe opposé, s’accompagnant d’une hostilité pour le parent de même sexe
Forme négative : amour pour le parent de même sexe et de jalousie à l’égard du parent de sexe opposé.