CM 2: Anna Freud Flashcards
Freud et la sexualité infantile
Repetition från Cli1
Selon Freud, l’enfant est un pervers polymorpge. Sa sexualité est autoérotique et se fonde sur les zones érogènes qui restent investis dans la vie adulte, c-a-d que toutes les étapes du développement psychosexuel de la sexualité infantile demeurent comme une trace de ce que nous sommes aujourd’hui.
Bibliographie d’Anna Freud
Née en 1895, à Viennes, Anna Freud était institutrice. Ses travaux ont largement inspiré les débuts de la psychiatrie de l’enfant. Son modèle a permis de penser la psychanalyse de l’enfant.
Elle fait un lien entre la psychanalyse et la pédagogie. Pour elle, l’éducation est une forme de thérapie et peut prévenir la manifestation des pathologies chez les jeunes.
Cette école fait partie de la pédagogie nouvelle. Elle pense que l’enfant doit exprimer sa vie pulsionnelle, ses fantasmes, ses désirs et que les éducateurs doivent l’aider à canaliser ses pulsions.
Dans ses traveaux, elle met une importance du Moi et des mécanismes de défense de l’enfant.
L’observation directe selon Anna Freud
Anna Freud donne une importance majeure à l’observation directe de l’enfant. Quand l’on observe un enfant, l’enfant est très dépendant de son environnement, c-a-d ce qui lui arrive dépend beaucoup de ce qui l’entoure.
L’observation directe a lui permet de proposer un développement génétique. Pour elle, l’observation directe du comportement de surface constitue un instrument d’exploration en profondeur.
Les situations de danger selon Anna Freud
Anna Freud s’interesse aux situations de danger venant de l’environnement. Au début de la vie, la situation de danger typique sera l’absence de la mère ou l’inadéquation de la mère aux besoins du bébé. Ainsi, dans une hospitalilsation, où on trouve une séparation parent-enfant, la richesse affective va leur manquer. Certains enfants vont développer une forme d’autisme secondaire défensive face à un environnement trop hostile. Elle prend en compte les échanges entre l’enfant et sa mère et propose ainsi une compréhension de la relation d’objet mère/enfant.
Ses travaux permettent par exemple de comprendre que les traumatismes de la Seconde Guerre Mondiale pour les enfants ne sont pas dus à la violence et à la faim mais dû à la séparation d’avec leur mère et les réactions des adultes dans les refuges.
Les lignes de développement selon Anna Freud
au point de vue génétique
Les lignes de développement synthétisent les séquences des phases du développement libidinal et les fonctions psychiques (ex. de l’égocentrisme à la camaraderie) et illustrent le type de mécanisme de défense utilisé par l’enfant.
Il faut connaître le développement de l’enfant pour comprendre les variations entre le normal et le pathologique. La tâche du clinicien est de distinguer les variations de la normale, les désharmonies transitoires et les régressions à des points de fixations antérieurs.
Pour comprendre le ligne de développement d’un enfant, il fut comprendre l’équilibre entre la satisfaction pulsionnelle et le contrôle des pulsions (l’inhibition), ainsi que le retour à des modes d’expression antérieurs, face à un danger interne ou externe (régression).
Les mécanismes de défences selon Anna Freud
Elle tente de comprendre la capacité du Moi à s’adapter à la réalité.
Parmi eux, elle distingue le refoulement, la régression, la formation réactionnelle, l’isolation, la projection, etc.
L’identification à l’agresseur pour gérer une expérience désagréable/traumatique
En identifiant ceux qui le punissent, l’enfant s’identifie à eux et inflige ce qu’il a vécu à autrui, comme ses poupées, à ses paires, à son petit frère.
Ce mécanisme l’aide à intégrer une expérience désagréable ou traumatique et apporte un sentiment de sécurité.
Ce mécanisme possède une
dimension structurante chez l’enfant, qui ne peut pas encore assumer sa culpabilité car le surmoi n’est pas encore structuré.
Ce mécanisme contribue chez l’adulte l’émergence de comportements paradoxaux en situation de captivité. Ex. syndrome de Stockholm.
Critiques sur Anna Freud
Certains insistent sur la nécessité du transfert et critiquent l’observation directe. Anna Freud insiste trop sur l’observation directe et pas assez sur le psychisme de l’enfant.
De plus, l’observation n’est pas neutre.
Pour Anna Freud, chez l’enfant, le transfert ne recherchera pas à produire une situation vécue mais à obtenir de l’analyste ce dont il est privé dans la réalité.
Le psychanalyste sera le surmoi externe à l’enfant. Il aide l’enfant à savoir ce qui est bien ou mal.
Les apports d’Anna Freud
Anna Freud met en lumière l’état de dépendance de l’enfant par rapport aux soins maternels et les conduites de maternage dans le devenir psychique de l’enfant.
Ses travaux ont permis l’appréhension de nouvelles situations cliniques, par exemple l’hospitalisme de Spitz.
Cela eut un écho important des pédiatres et influe sur les pratiques éducatives et de soin.
Elle a mis l’accent sur la façon dont l’enfant acquière son indépendance de ses parents.