CM10 : La phase de latence Flashcards
Quand et pourquoi commence la phase de latence?
Dans l’âge scolaire, c-à-d de 6 à 11-12 ans, quand l’enfant entre dans un milieu d’apprentissage (l’école) et commence à apprendre les règles sociaux.
Quelles sont les grandes changements du fonctionnement de l’enfant dans la phase de latence?
On trouve une réorganisation des conflits internes sous le primat d’un Moi devenu le régisseur central.
Les nouveaux mécanismes de défense consolident le moi qui arrive à mieux traiter la pression pulsionnelle. L’énergie sexuelle et les pulsions epistémologiques changent de but et se déplacement vers les apprentissages et la socialisation. L’enfant devient sage, raisonnable et il se contrôle mieux. Il acquiert une meilleure autonomie.
Quelles sont les mécnaismes de défence de la phase de latence
Le refoulement : permet de maintenir ou repousser dans l’inconscient des représentations liées aux pulsions infantiles. Le refoulement (et la maturation neurophysiologique) conduit à une amnésie infantile, qui couvre la première année de vie.
- Le refoulement fait naitre la pudeur, la honte et le dégoût. Freud considère que c’est à partir du refoulement que l’enfant peut pleinement investir à son éducation.
- Il permet la construction progressive par l’enfant des nouveaux intérêts, conduites et traits de caractères.
La sublimination est le processus par lequel l’enfant transforme un conflit sexuel à une activité sublimatoire socialement valorisée. Les pulsions sexuelles ne s’expriment plus de manière directe.
Désexualisation des relations d’objets. L’enfant introjecte les valeurs des parents par l’identification (y compris les interdist), ce qui va favoriser le développer du Surmoi (“tu ne dois pas”). Par l’introjection des idéaux parentaux, l’enfant va créer une Idéal du Moi (“tu devrais”).
La vie fantasmatique de l’enfant à la phase de latence
On trouve ici des rêverie diurne. Ce sont la création d’un scénario imaginaire qui tend à réaliser un désir.
On trouve également le roman familial. Désigne les fantaisies enfantines qui consistent à imaginer avoir été adopté ou kidnappé et à s’inventer d’autres parents plus aimants, plus comblants, plus compréhensifs ou plus prestigieux. Il sert à corriger la réalité insatisfaisante.
- Le roman familial atteint son pic à l’adolescence, moment où la crise identitaire est à son comble. Il s’effrite de lui-même au fur et à mesure que les vrais parents sont acceptés avec leurs qualités et leurs défauts en même temps qu’on intègre nos images positives et négatives de soi.
Les deux périodes de la phase de latence selon Berta Bornstein (1953)
Hint/keyword : surmoi
Elle considère que la latence continue d’être traversée par des conflits d’origine sexuelle qui persistent de façon sous-jacente. La lutte contre la masturbation et les désirs incestueux est liée à la sévérité du Surmoi. La sévérité du Surmoi dépendra de l’importance du complexe Œudipien au stade génital.
5½-8 ans : Le Surmoi est encore en cours d’intégration. Il peut encore être très hostile. L’enfant recourt de façon régressive à la pré-génitalité pour luter contre les pulsions génital (retour aux satisfactions orales et anales). On trouve une ambivalence entre obéissance et rébellion, ce qui provoque d’intenses sentiments de culpabilité. Si le Moi de l’enfant est fragilisé et le Surmoi trop rigide = apparition des symptômes:
- On trouve une nouvelle vague d’angoisse de séparation. Les mouvements régressifs peuvent conduire à un retour de l’angoisse de castration et l’angoisse de mort. Cela peut conduire aux insomnies.
8-10 ans : À ce stade, le Moi semble être confronté à des conflits moins sévères et souffre moins. Le Surmoi n’est plus un ennemi, il a fait l’objet d’un travail d’intériorisation grâce au processus d’identification. Le Moi se tourne d’avantage vers le monde externe avec des défences plus solides.
