Syndrome des apnées et hypopnées du sommeil (R) Flashcards

1
Q

Les anomalies respiratoires peuvent être de trois types. Nommez les.

A
  • Obstructive, c’est-à-dire s’accompagnant d’efforts respiratoires maintenus
  • Non obstructive caractérisée par l’absence de ceux-ci
  • Mixtes, c’est-à-dire composées par la succession de ces deux types d’événements.
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2
Q

Définir : Apnées

A

un arrêt des débits aériens au nez et à la bouche pendant au moins dix secondes

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3
Q

Définir : Hypopnées

A

comme une réduction de la ventilation s’accompagnant d’une baisse de la SaO2 et/ou d’un micro-éveil.

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4
Q

Définir : L’index d’apnée et d’hypopnée

A
  • L’index d’apnée et d’hypopnée définit le nombre de ces anomalies par heure de sommeil.
  • Un index entre
    • 5 et 14/h est défini comme léger,
    • entre 15 et 29 /h comme modéré et
    • ≥ 30 comme sévère.
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5
Q

Donnez les symptômes du syndrome des apnées obstructives du sommeil (SAOS)

A
  • hypersomnolence diurne
  • fatigue diurne
  • plaindre d’insomnie du fait des éveils très fréquents et du caractère superficiel de leur sommeil.
  • changements de la personnalité (instabilité, irritabilité, impatience)
  • des troubles de la mémoire récente
  • une baisse des facultés de concentration
  • Le ronflement, habituellement présent de longue date, s’est intensifié au cours des années. Il est entrecoupé d’arrêts respiratoires (apnées) répétés et suivis de reprises bruyantes de la ventilation.
  • Le patient a parfois conscience de ces évènements anormaux en se réveillant angoissé et en sueurs avec la sensation d’étouffer. Il n’y a alors pas de bruits respiratoires anormaux (stridor, sibilance) et la respiration redevient normale au réveil.
  • Le sommeil est agité avec présence de mouvements brusques, sudations nocturnes fréquentes, épisodes de nycturie.
  • sommeil est de mauvaise qualité et non réparateur, parfois associé à des céphalées matinales.
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6
Q

Nommez les signes cliniques les plus fréquemment rencontrés chez les patients porteurs d’un syndrome des apnées/hypopnées du sommeil

A

(Les résultats de l’examen clinique ont une mauvaise valeur diagnostique)

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7
Q

Donnez les signes cliniques devant faire évoquer une narcolepsie.

A
  • hypersomnolence
    • Dans celle-ci, la somnolence se caractérise par un besoin irrépressible d’aller dormir survenant de manière brutale, sans que le sujet puisse le combattre (urgence de sommeil). Classiquement au cours de la narcolepsie, le sujet s’endort alors et se réveille après 10 à 20 minutes totalement reposé. En dehors de l’hypersomnolence, les autres signes cliniques devant faire évoquer une narcolepsie sont :
  • les épisodes de cataplexie (totale ou partielle) survenant à l’occasion d’émotions
    • Épisodes brefs soudains de faiblesse musculaire
  • les hallucinations hypnagogiques
    • Les hallucinations hypnagogiques ont lieu au moment où la personne s’apprête à s’endormir.
  • la paralysie du sommeil.
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8
Q

Nommez les examens paracliniques diurnes

(SAOS)

A
  • La rhino-pharyngoscopie directe de l’oropharynx
    • localise la réduction de calibre des VAS à l’éveil.
  • Les boucles débit-volume (enregistrement simultané des débits inspiratoires et expiratoires en fonction des volumes pulmonaires)
    • sont réalisées pour rechercher une obstruction des voies aériennes extra thoraciques (faible sensibilité et spécificité).
  • Les tests fonctionnels respiratoires (mesure des débits ventilatoires, des volumes pulmonaires, gazométrie artérielle)
    • évaluent la sévérité d’une éventuelle maladie broncho-pulmonaire sous jacente.
  • Examens radiologiques (tomodensitométrie, fluoroscopie ou mesures céphalométriques).
    • Les anomalies des VAS peuvent être recherchées par des examens radiologiques
  • L’évaluation de la fonction thyroïdienne
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9
Q

Nommez les variables dans le calcul de probabilité clinique de SAOS.

Interpretez ces résultats :

  • < 43
  • 43-48
  • > 48
A
  • Score < 43 : faible risque
  • entre 43 et 48 : risque intermédiaire
  • > 48 : risque élevé.
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10
Q

Pour la SAOS, qu’est-ce qui est recherché lors de l’examen clinique?

A
  • Lors de l’examen clinique,
    • une macroglossie,
    • une hypertrophie de la luette ou des amygdales,
    • un prolongement postérieur du voile du palais,
    • un aspect flasque de la muqueuse pharyngée,
    • une micro ou rétrognathie et des
    • signes d’obstruction nasale seront recherchés.
  • La mesure de la circonférence du cou peut être utile pour déterminer la probabilité clinique de la présence d’apnée (cf infra).
  • Le reste de l’examen = recherhce maladies connexe
    • une maladie broncho-pulmonaire associée,
    • une étiologie spécifique en particulier endocrinienne (acromégalie, hypothyroïdie, insuffisance surrénalienne),
    • des signes de retentissement périphérique (insuffisance cardiaque droite)
    • co-morbidité (HTA, insuffisance cardiaque gauche).
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11
Q

Quel est l’examen de référence pour SAOS

A

L’enregistrement continu de la respiration au cours du sommeil (étude polysomnographique)

(Examens paracliniques nocturnes)

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12
Q

Comment faire le diagnostique de SAOS ?

A
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13
Q

Expliquez : L’enregistrement continu de la respiration au cours du sommeil (étude polysomnographique)

A
  • permet un diagnostic de certitude, en quantifiant les évènements anormaux, et en précisant leurs conséquences (désaturations, troubles du rythme cardiaque, perturbations de la structure du sommeil).
  • Il consiste en l’enregistrement simultané
    • de l’électroencéphalogramme (EEG),
    • l’électromyogramme (EMG sous-mentonnier et du muscle tibial antérieur)
    • l’électro-oculogrammre (EOG),
    • la saturation artérielle en oxygène (SaO2) par oxymétrie au doigt ou à l’oreille,
    • l’électrocardiogramme,
    • les débits aériens au nez et à la bouche,
    • la direction et l’amplitude des mouvements thoraco-abdominaux par pléthysmographie d’inductance.
  • La mesure des efforts inspiratoires peut s’effectuer par enregistrement des pressions intra-thoraciques (ballonnet oesophagien) ou d’un électromyogramme des muscles intercostaux.
  • Les stades de sommeil sont déterminés selon leurs caractéristiques électrophysiologiques.
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14
Q

En dehors de l’enregistrement polysomnographique complet en laboratoire, le diagnostic peut être fait par quoi?

Qu’est ce qu’un niveau III et IV ?

A

des tests ambulatoires.

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15
Q

En dehors de l’enregistrement polysomnographique complet en laboratoire, le diagnostic peut être fait par via un test de niveau III. Qu’est ce que c’est ?

A
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16
Q

Les patients apnéiques sont fréquemment porteurs de quoi?

A
  • d’un syndrome métabolique,
  • d’intolérance au glucose et de
  • diabète de type II.
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17
Q

Nommez les mécanismes impliqués dans la promotion des anomalies métaboliques dans l’apnée du sommeil

A

Plusieurs mécanismes sont potentiellement impliqués dans la promotion des anomalies métaboliques par les anomalies respiratoires du sommeil parmi lesquels

  • l’augmentation de l’activité sympathique,
  • de la sécrétion de cortisol,
  • du stress oxydatif et
  • la libération de cytokines pro-inflammatoires.
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18
Q

Dans le traitement de SAOS, qu’est-ce qu’on doit prendre en considéraiton en premier temps?

A

Les moyens thérapeutiques doivent être

  • adaptés à la demande des patients,
  • à l’importance des signes fonctionnels,
  • aux facteurs de morbidité et
  • aux résultats de l’examen clinique et polygraphique.
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19
Q

Quelles sont les mesures générales qui concernent tous les patients avec un SAOS

A
  • proscription des boissons alcoolisées, tranquillisants
  • somnifères (okay dans des cas léger ou patient sous CPAP ne s’endort pas)
  • antihistaminiques
  • traitements androgéniques.
  • Les décongestionnants nasaux peuvent être employés en cas d’obstruction nasale.
20
Q

Nommez les principales méthodes thérapeutiques des apnées obstructives

A
  • Pression Positive Continue (PPC)
  • les orthèses d’avancement mandibulaires
  • la chirurgie ORL
  • la perte de poids.
21
Q

Expliquez : Pression Positive Continue (PPC)

A
  • consiste en l’application d’un niveau de pression positive continue dans un masque nasal où le patient respire spontanément.
  • prévient toute fermeture (apnée, hypopnée) et la vibration (ronflement) des VAS par dilatation passive de tous les étages des structures pharyngées (distension pneumatique).
  • Le niveau de pression efficace est déterminé au cours d’un enregistrement nocturne en augmentant progressivement le niveau de pression positive jusqu’à disparition complète des anomalies respiratoires.
  • Sauf contrindication, le réglage peut être réalisé en ambulatoire à l’aide d’appareils automatiques.
  • Le traitement par PPC doit être suivi à domicile toutes les nuits, toute la nuit.
  • La PPC est en principe efficace dans 100 % des cas mais les difficultés d’acceptation/tolérance du traitement peuvent interférer avec une utilisation régulière.
  • Le choix d’un masque adapté est particulièrement important au bon suivi du traitement.
  • La PPC diminue la mortalité/morbidité cardiovasculaire et améliore les anomalies métaboliques
22
Q

L’ajout d’une _____ est évalué au cours d’un enregistrement polygraphique en cas de persistance de désaturations nocturnes sous PPC.

A

oxygénothérapie

23
Q

Expliquez : les orthèses d’avancement mandibulaires

A
  • Les orthèses d’avancement mandibulaires préviennent le recul postérieur de la mâchoire au cours du sommeil et en décubitus dorsal.
  • Certaines permettent un réglage progressif de l’avancée de la mandibule.
  • Elles peuvent être indiqués dans les cas d’apnée légère à modéré (index d’anomalies respiratoires < 30/h) ou en cas d’intolérance de la PPC.
  • Leur taux d’efficacité dans la correction des anomalies respiratoires est de 50 %.
  • Leur tolérance et leur efficacité ne peuvent être évaluées qu’après la réalisation et le port de la prothèse.
  • Le suivi du traitement par orthèse est cependant meilleur que celui de la PPC.
24
Q

Quelles sont les chirurgies ORL possibles pour traiter des apnées obstructives? Expliquez.

A
  • chirurgie nasale, correction d’une rétrognathie, uvulo-palato-pharyngo-plastie-amygdalectomie (UPPPA).
  • Celle-ci consiste en la résection des tissus mous redondants du voile du palais, de la luette, des parois postérieures et latérales du pharynx et des amygdales.
  • Il n’est pas possible de prédire la réponse postopératoire et les bénéfices à long terme de l’UPPP chez les patients apnéiques (taux de succès de l’ordre de 30 %).
  • Les techniques d’UPPP au laser sont contrindiquées en présence d’apnée du sommeil.
  • D’autres chirurgies extensives d’avançée maxillo-madibulaire peuvent être proposées dans des cas sélectionnés.
25
Q

Pertinence de la trachéotomie pour le traitemenr des apanées obstructives

A
  • Les indications de trachéotomie sont exceptionnelles depuis l’emploi de la PPC.
  • Elle doit parfois être envisagée lorsque le pronostic vital est en jeu (hypersomnolence, désaturations sévères, troubles du rythme cardiaque) et en cas d’échec au traitement par pression positive.
26
Q

Expliquez pourquoi la perte de poids est utile dans le traitement de l’apnée obstructives

A
  • La perte de poids s’accompagne d’une réduction de la collapsibilité des voies aériennes supérieures et est efficace pour corriger les anomalies respiratoires du sommeil.
  • L’amélioration des apnées est proportionnelle à l’ampleur de la perte de poids et les patients doivent être réévalués une fois qu’ils ont atteints un poids stable.
27
Q

Comparez la prise en charge hygiéno-diététique chez un sujet apnétique non traité et sujet non-apnétique

A

Chez les sujets apnéiques non traités, une prise en charge hygiéno-diététique a un effet moins important sur la réduction des anomalies métaboliques que chez les sujets non-apnéiques.

28
Q

Pertinence du traitement médicamenteux pour l’apnée obstructive

A
  • Le traitement médicamenteux (antidépresseurs tricycliques, progestérone) demeure au second plan.
  • L’efficacité des médicaments favorisant la perte de poids (Sibutramine, Orlistat) reste à démontrer.
  • Contrairement aux recommandations effectuées dans le passé, on ne considère plus que la prise d’hypnotiques/benzodiazepine soit contrindiquée dans les formes non sévères d’apnée du sommeil
29
Q

Nommez les autres anomalies respiratoires noctures

A
  • Il s’agit des épisodes de désaturations nocturnes non apnéiques ; ceux-ci peuvent aussi être associés à des apnées du sommeil qui nécessiteront un traitement spécifique.
  • Nous nous limiterons au cas du
    • syndrome d’hypoventilation lié à l’obésité,
    • les anomalies respiratoires nocturnes rencontrées au cours des syndromes obstructifs et restrictifs devant être traités séparément.

Les tests fonctionnels respiratoires sont le plus souvent normaux ou ne retrouvent qu’un syndrome restrictif, et la gazométrie artérielle une hypoxémie avec hypercapnie par hypoventilation alvéolaire. L’étude polysomnographique devra déterminer s’il existe d’autres anomalies respiratoires associées au cours du sommeil (apnées, hypopnées), et le degré de sévérité de l’hypoventilation nocturne puisque celle-ci y est toujours plus sévère. Plusieurs facteurs peuvent contribuer à cette hypoventilation : augmentation des résistances des voies aériennes supérieures, diminution de la compliance thoracique, baisse de la sensibilité des chémorécepteurs centraux et, en cas d’apnées nocturnes, répercussions de la fragmentation du sommeil. La baisse des volumes pulmonaires en position couchée et pendant le sommeil, contribue à aggraver les désaturations nocturnes. En dehors de la PPC, le traitement repose sur la perte de poids, les stimulants respiratoires, la ventilation non-invasive ou par trachéotomie.

30
Q

Nommez les facteurs pouvant contribuer à l’hypoventilation nocturne

A
  • augmentation des résistances des voies aériennes supérieures
  • diminution de la compliance thoracique
  • baisse de la sensibilité des chémorécepteurs centraux
  • en cas d’apnées nocturnes, répercussions de la fragmentation du sommeil.
31
Q

Expliquez : Syndrome de Pickwick

A
  • La description initiale de ce syndrome comprenait l’association d’une obésité, d’une hypersomnolence diurne, de respirations périodiques au cours du sommeil, d’une hypoxémie avec hypercapnie par hypoventilation alvéolaire, d’une polyglobulie et d’un coeur pulmonaire chronique.
  • Si les apnées du sommeil sont fréquemment observées chez ces patients, elles ne constituent pas un argument diagnostique, la majorité des patients porteurs d’un SAS étant obèses mais non hypercapniques.
  • Les examens complémentaires permettront de distinguer les patients présentant des apnées de ceux porteurs d’un syndrome d’hypoventilation liée à l’obésité.
  • En présence d’apnées obstructives, un suivi à court terme devra être réalisé après traitement par PPC.
32
Q

Relation entre l’alcool, le manque de sommeil et la sévérité des problèmes respiratoires nocturnes

A

L’absorption d’alcool et le manque de sommeil majorent la sévérité des problèmes respiratoires nocturnes

33
Q

Relation entre l’obésité et SAOS

A
  • L’obésité, de degré variable, est fréquente.
  • Elle résiste aux mesures diététiques habituelles et l’accentuation de la prise de poids est souvent associée aux premières manifestations de l’hypersomnolence.
  • Par contre l’absence d’excès de poids n’exclut pas un diagnostic d’apnée du sommeil.
34
Q

Relation entre SAOS et des manifestations cardiovasculaires

A

Le diagnostic du SAOS doit également être évoqué devant des manifestations cardiovasculaires comme l’hypertension artérielle systémique, le coeur pulmonaire chronique et l’angor chez un ronfleur ou le caractère réfractaire au traitement antihypertenseur de l’hypertension artérielle.

35
Q

Relation entre SAOS et diabète de type 2

A

La prévalence d’apnée du sommeil étant particulièrement élevée (77 %) dans la population diabétique de type II, il est important de rechercher des signes de la maladie chez ces patients.

36
Q

Le SAOS doit être envisagé au cours d’une maladie pulmonaire obstructive chronique quand?

A

Le SAOS doit être envisagé au cours d’une maladie pulmonaire obstructive chronique lorsque l‘hypoxémie et l’hypercapnie sont disproportionnées par rapport aux anomalies fonctionnelles respiratoires.

37
Q

Comment est ce que l’hypersomnolence peut être appréciée ?

Y a-t’il un outil clinique ?

A
  • L’hypersomnolence peut être appréciée grâce à des questionnaires de type Epworth
    • outil qui ne remplace pas un interrogatoire plus précis
    • tient pas compte non plus des comportements d’adaptation (boire du café)
38
Q

Quelles sont les particularités du traitements des apnées centrales ?

A

Le retrait de tous les médicaments ayant une activité dépressive respiratoire (opiaçés).

En dehors des moyens mécaniques (ventilation non invasive – pression de support ou ventilation en pression positive asservie -, stimulation diaphragmatique externe),

  • leur traitement repose sur
    • l’oxygénothérapie,
    • l’acétazolamide,
    • voire la PPC en cas de combinaison avec des apnées obstructives.
39
Q

Comment est ce que la prévalence varie en fonction du sexe, age et l’IMC ?

A
40
Q

Comment référer un patient pour une visite en clinique du sommeil ?

A
41
Q

Comment est ce que l’apnée du sommeil peut-être expliqué ?

A
42
Q

Y a t’il un risque pour la grossesse ?

A
43
Q

Quel est le rôle du md dans l’hypersomnolence diurne vs la conduite automobile ?

A
44
Q

Quels sont les traitements alternatif ou les nouvelles avenues en SAOS ?

A
45
Q

Vrai ou Faux, la présence d’apnée du sommeil augmente le risque de développer un diabète de type 2?

A
  • La présence d’apnée du sommeil augmente le risque de développer un diabète de type II.
  • le degré d’intolérance au glucose évalué par l’index HOMA augmente avec l’importance des désaturations nocturnes. La sévérité de l’apnée du sommeil contribue à un moins bon contrôle du diabète, le taux d’hémoglobine glycosylée augmentant linéairement avec la sévérité des anomalies respiratoires.
  • La spécificité du rôle des désaturations nocturnes est démontrée par l’induction de perturbations de l’homéostasie glucidique chez le sujet sain suite à l’exposition à des désaturations périodiques.
  • La correction des anomalies respiratoires améliore le profil métabolique et le contrôle du diabète particulièrement chez les sujets non-obèses.