Sujet 6 - Génétique bactérienne Flashcards
Décrivez l’échange vertical d’information génétique
entre un « parent » et sa descendance
Décrivez l’échange horizontal d’information génétique
entre deux organismes distincts
Nommez les trois types de la transfert génétique bactérienne
- Transformation
- Conjugaison
- Transduction
Principe de l’expérience de Griffith (3)
- Types morphologiques de pneumocoques (S et R)
- Transformation des pneumocoques de forme R en pneumocoques de forme S
- Agent transformant: l’ADN
Étudie le transfert de la virulence de la bactérie pathogène Streptococcus pneumoniae
Frederick Griffith (1928)
Types morphologiques de pneumocoques - Griffith (2)
- Pneumocoques sauvages encapsulés et virulents (forme S)
- Pneumocoques mutants non capsulés et non virulents (forme R)
Les pneumocoques entourés d’une capsule de polysaccharides (encapsulés) sont virulents (septicémie mortelle) et ils forment sur un milieu solide des colonies dont le contour est lisse (forme S: smooth ou forme L: lisse)
Pneumocoques sauvages encapsulés et virulents (forme S)
Les pneumocoques mutants sans capsule ne sont pas virulents et ils forment sur un milieu solide des colonies dont le contour est dentelé (forme R : rough, rugueuse)
Pneumocoques mutants non capsulés et non virulents (forme R)
En bref, décrivez les résultats de l’éxperience de Griffith (3)
- Mice with S live S strain = mort
- Mice with R live strain = survie
- Mice with dead S strain = survie
L’expérience de Griffith a montré que les souris traités avec une souche S (virulente) morte et une souche R (non-virulante) vivante ___
died
Décrivez la deuxieme étape de l’éxperience de Griffith: Transformation des pneumocoques de forme R en pneumocoques de forme S (2)
Des souris inoculées avec un mélange de pneumocoques S virulents tués par la chaleur (non pathogènes) et de pneumocoques R non virulents vivants (non pathogènes) meurent. De plus, des pneumocoques S virulents vivants sont isolés à nouveau de ces souris mortes
Griffith: Il semble que les débris (agent transformant) des pneumocoques S chauffés (non vivants) ___ des pneumocoques R vivants en forme ___.
transforment, S
Agent transformant en génétique bactérienne
ADN
En 1944, Oswald Avery, C.M. Macleod et McCarthy ont démontré que l’___ présent dans les débris des pneumocoques S tués par la chaleur est la seule ___ des colonies rugueuses (pneumocoques R vivants) en colonies lisses (pneumocoques S vivants). Les protéines et les lipides n’ont aucun ___ de transformation.
ADN, classe de molécules qui transforme, pouvoir
La démonstration que l’ADN est l’agent transformant constituait pour la première fois ___ On croyait jusque là que c’était les protéines car elles sont plus complexes que l’ADN.
une preuve que la substance responsable de l’hérédité (gènes) était l’ADN
Processus dans lequel une bactérie receveuse absorbe de l’ADN nu libéré dans le milieu par la lyse, accidentelle ou provoquée, de bactéries donneuses
Transformation bactérienne
Décrivez ce qui se passe lors de l’absorption de l’ADN libéré dans le milieu par les bactéries donneuses
Ces fragments d’ADN absorbés peuvent se recombiner au chromosome de la bactérie réceptrice pour ainsi produire des transformants (recombinants bactériens)
Aptitude de certaines bactéries à absorber des fragments d’ADN libre et de les incorporer dans son génome.
Compétence bactérienne
Nommez les facteurs de compétence bactérienne (3)
- Récepteurs
- Nucléases
- Protéines liant l’ADN simple brin
Paramètres pouvant influencer la compétence bactérienne (4)
- Espèce bactérienne
- Phase de croissance
- Milieux de culture
- Changement rapide de température
Exemples de bactéries compétentes Gram + (2)
- Streptococcus pneumoniae
- Bacillus subtilis
Décrivez les étapes de la transformation bactérienne (4)
- Adsorption de l’ADN (récepteur)
- Entrée de l’ADN (simple brin)
- Recombinaison homologue
- Bactérie transformée
- (transformant ou recombinant)
Importance de la transformation bactérienne (2)
- Génie génétique
- Clonage
Décrivez un exemple de génie génétique (2)
- Induction de la compétence chez E. coli (bactérie naturellement non transformable) par traitement au chlorure de calcium [CaCl2] et d’un choc thermique
- Entrée forcée par la déstabilisation de la paroi par un choc électrique (électroporation)
Décrivez le clonage
ADN de n’importe quelle origine peut être introduit dans des 13 bactéries en l’insérant dans un plasmide avant transformation
Découverte de J. Lederberg et E. Tatum (1946)
La conjugaison bactérienne
Ils utilisèrent deux souches auxotrophes, présentant plusieurs exigences nutritionnelles différentes (poly-auxotrophes)
Découverte de J. Lederberg et E. Tatum (1946)
Souche A: bio- phe- cys- thr+ leu+ thi+
Souche B: bio+ phe+ cys+ thr- leu- thi-
Découverte de J. Lederberg et E. Tatum (1946)
Ils étalèrent soit environ 108 bactéries de la souche A ou de la souche B (groupes témoins), soit un mélange de bactéries des deux souches (groupe expérimental: le mélange est préalablement incubé pendant 4 à 5 heures dans un milieu riche) sur des boîtes contenant du milieu minimal (eau, sels minéraux, glucose et agar)
Découverte de J. Lederberg et E. Tatum (1946) - conjugaison bactérienne
Résultats des groupes témoins (Lederberg et Tatum)
Aucune colonie n’apparaît sur les milieux ensemencés avec des bactéries de la soucheA ou de la souche B (milieu minimal)
Résultats du groupe expérimental (Lederberg et Tatum)
Environ 10 colonies deviennent visibles (croissance) sur le milieu ensemencé avec le mélange de bactéries de la souche A et de la souche B (fréquence: 101 / 108 = 10 7 = 1/10 000 000)
Ces colonies sont nécessairement prototrophes puisqu’elles sont capables de croître sur un milieu minimal sans supplément nutritionnel
Résultats - Découverte de J. Lederberg et E. Tatum (1946)
Les nouvelles colonies de type prototrophe (Bio+ Phe+ Cys+ Thr+ Leu+ Thi+) obtenues sur le milieu minimal sans supplément nutritionnel (groupe expérimental) sont des bactéries recombinantes résultant probablement d’un échange de matériel génétique entre les deux souches bactériennes
Conclusion - Découverte de J. Lederberg et E. Tatum (1946)
Caractéristiques essentielles
de la conjugaison bactérienne (3)
- Nécessite un contact physique entre les bactéries (B. Davis 1950)
- Présence d’un facteur de fertilité (F) dans les bactéries donneuses (W. Hayes 1952)
- Transfert linéaire de l’ADN (plasmide ou chromosome) de la bactérie donneuse dans la bactérie receveuse F- (E. Wollman et F. Jacob 1957)
Un contact physique entre les deux souches est essentiel pour produire des bactéries prototrophes (recombinants) (Expérience du tube en U)
B. Davis 1950
La conjugaison bactérienne se fait a travers d’un
pilus