Stratégies Cognitives Flashcards

1
Q

Les stratégies cognitives sont des stratégies d’aide à la mémoire permettant une meilleure récupération de l’information

A) qu’est-ce qu’une stratégie cognitive externe. Donne des exemples

B) qu’est-ce qu’une stratégie cognitive interne. Donne des exemples

A

A) aide mémoire physique (comme un post-it, un agenda, un calendrier)

B) stratégies permettant d’améliorer l’efficacité des processus d’encodage et de récupération (ex: mnémotechnique et interrogatoire cognitif)

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2
Q

Vrai ou faux
Les stratégies de récupération sont utilisées lors de la récupération lorsque des stratégies ont été utilisées à l’encodage

A

Faux, elles sont utilisées lors de la récupération lorsqu’aucune stratégie n’a été utilisée à l’encodage

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3
Q

STRATÉGIES DE RÉCUPÉRATION

A) Comment sont appelées les stratégies utilisées lorsque l’individu veut récupérer de l’information relativement à un événement (information en mémoire épisodique)

B) comment sont appelées les stratégies utilisées lorsque l’individu veut récupérer des connaissances en mémoire sémantiques

A

A) aide à la récupération d’événements
B) aide à la récupération de connaissances

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4
Q

STRATÉGIES DE MÉMORISATIONS
A) vrai ou faux
Ces stratégies doivent être utilisées lors de l’encodage

B) quelles stratégies de mémorisation sont utilisées lorsque le contenu est très complexe, élaboré et organisé (ex: le contenu d’un cours)

C) quelles stratégies de mémorisation sont utilisées lorsque le contenu est simple et non organisé (ex: liste d’épicerie)

A

A) vrai MAIS certaines d’entre elles, comme les mnémotechniques, doivent aussi être utilisées lors de la récupération

B) techniques d’études

C) mnémotechniques

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5
Q

Qui suis-je
Méthode permettant d’organiser ou d’élaborer le matériel à mémoriser et de fournir un indice de récupération efficace

A

Mnémotechnique

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6
Q

Les mnémotechniques sont de 2 types. Nomme les

A
  1. Verbale (technique favorisant la mémorisation de matériel connu dans un ordre particulier. Ex: utilisation de mots ou de phrases pour réactiver un contenu)
  2. Basée sur l’imagerie et le principe du crochet
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7
Q

LE PRINCIPE DU CROCHET
les mnémotechniques qui font usage de l’imagerie sont basées sur le principe du crochet

Décris le principe du crochet (fonctionnement en étapes)

A

À l’encodage une image bien connue (ex: pièce où vit l’individu) sert de crochet et elle est associée au contenu à mémoriser (ex: journal, lait)

Lors du rappel, l’image ou le crochet sert d’indice de récupération afin de rappeler le contenu mémorisé (ex: l’individu revisite les pièces de sa maison en imagerie et l’activation de ce crochet permet de récupérer l’info qui y était associée)

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8
Q

Donne un exemples de méthodes DES crochets

A

A) associer des mots crochets (comme feu et chats) avec des chiffres qui riment ( ex: 2 et 3).

• lors de la mémorisation d’une série d’items, les associer aux crochets par le biais d’image mentale
Ex: Feu (crochet); carotte (item à retenir); carotte en feu (image mentale)

• le rappel de la liste verbale (ex: 2- feu) active l’image mentale qui permet de récupérer l’item qui lui a été associée précédemment (carotte)

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9
Q

Une étude de VEIT, SCRUGGS ET MASTROPIERI a voulu vérifier si les mnémotechniques sont efficaces. Ils ont utilisé des mnémotechniques avec des enfants en difficulté sévère d’apprentissage

• DEUX ÉLÉMENTS D’APPRENTISSAGE:
-Vocabulaire: apprentissage du sens des noms de dinosaures (ex: ornith=oiseau)
- causes d’extinction des dinosaures
(Ex: ère glaciale)
• DEUX CONDITIONS EXPÉRIMENTALES
- mnémotechnique (mot crochet illustré sur l’image)
- contrôle (aucun mot crochet n’est illustré sur l’image)

Quelle est leur conclusion?

A

L’utilisation d’une mnémotechnique améliore nettement la performance comparativement à une condition contrôle

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10
Q

Pourquoi les mnémotechniques sont efficaces?

A
  1. Les images servent de contexte à l’encodage et permettent d’élaborer la trace
    * cela permet aussi de rendre les items distincts en les associant à une image spécifique
  2. Les images servent aussi d’indices de récupération
    * principe de spécificité de l’encodage: les indices sont des images qui ont été utilisées lors de l’encodage
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11
Q

Une étude de Wollen, Weber et Lowry ont voulu voir quelles propriétés des images mentales associant le contenu à mémoriser et le crochet permettent un meilleur rappel: LA BIZARRERIE OU L’INTERACTIVITÉ?

PROCÉDURE:
1. 8 paires de mots à mémoriser sont présentées au participant. Chaque paire est accompagnée d’une image représentant les deux mots:
- sous une forme normale ou bizarre
-images indépendantes ou interactives

  1. Au rappel, un des deux mots est présenté comme indice et le participant doit rappeler l’autre mot de la paire

Quels sont leurs résultats

A

Le rappel est supérieur lorsque l’image est interactive, peu importe si elle est bizarre ou non

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12
Q

Pourquoi l’interactivité, mais non la bizarrerie, est-elle importante pour le rappel?

A

Bien que la bizarrerie attire l’attention, l’information n’est pas nécessairement mieux encodée

L’interactivité produit un encodage par élaboration. Les liens entre les deux items sont plus faciles à créer lorsqu’ils sont en interaction. En créant des liens entre les items, l’interactivité produit un contexte enrichi qui affecte directement le rappel

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13
Q

Les méthodes verbales (utilisation de mots ou de phrases pour mémoriser et rappeler un contenu) sont un autre type de mnémotechnique. Donne un exemple de cette mnémotechnique

A

Mon vieux tu m’as jeté sur un nuage pour se souvenir du nom des planètes

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14
Q

LES MÉTHODES VERBALES (MNÉMOTECHNIQUES)

• utilisées lors de l’[1] pour renforcer une récupération dans l’ordre

• le matériel à mémoriser doit être [2] du participant (l’indice permet de rappeler les items dans un certain ordre)

• la phrase ou le mot fournit une structure facilitant le rappel dans l’ordre

A
  1. Encodage
  2. Bien connu
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15
Q

Les techniques d’étude sont utilisées lorsque le contenu à mémoriser est organisé et plus complexe.

Nomme trois techniques d’étude

A
  1. La prise de notes (prendre des notes lors de l’encodage)
  2. L’étude distribuée (insérer des intervalles entre les périodes d’études)
  3. L’autoquestionnement: se poser des questions sur le contenu à mémoriser
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16
Q

ÉTUDE DE PEPER ET MAYER

OBJECTIF: vérifier l’effet de la prise de notes sur l’encodage

MÉTHODE: écoute d’une vidéo sur le fonctionnement d’un moteur
• groupe A: prise de notes pendant l’écoute de la vidéo
• groupe B: aucune prise de notes

TROIS TYPES DE TESTS (le participant n’a pas droit à ses notes au moment du test):
• reconnaissance mot à mot
• rétention de faits
• résolution de problèmes

QUELS SONT LES RÉSULTATS?

A

• le groupe qui a pris des notes est meilleur dans le test de résolution de problèmes que le groupe qui n’a pas pris de notes

• le groupe qui n’a pas pris de notes est meilleur dans le test de reconnaissance mot à mot que le groupe ayant pris des notes

17
Q

La prise de notes favorise l’intégration de l’information aux connaissances en [1]

Cette forme d’élaboration permet de [2] l’information et de la transférer à d’autres domaines lors de la [3]

La prise de notes permet de transformer et de réorganiser l’info selon la structure en MLT, ce qui rend difficile la [4]

A
  1. MLT
  2. Décontextualiser
  3. Résolution de problèmes
  4. Reconnaissance mot à mot
18
Q

ÉTUDE DE SLOTTE ET LONKA
QUESTION: Est-ce que la qualité et la quantité de notes sont des facteurs importants pour la mémorisation et le rappel?

PROCÉDURE:
• prise de notes pendant l’étude d’un texte suivie d’une période de révision
• une cote est attribuée en fonction de la qualité et de la quantité de notes prises par le participant

  1. Quantité de notes
    - faible (1 à 96 mots)
    - moyenne (97 à 150 mots)
    - élevée (151 à 327 mots)
  2. Qualité des notes
    0: mot à mot (le participant recopie mot à mot le contenu du texte)
    1: résumé point par point (le participant fait un résumé pour chaque partie du texte)
    2: résumé du contenu global (le participant fait un résumé de l’ensemble du texte, de l’idée générale)

2 tests:
- définitions: rappel mot à mot des définitions présentées dans le texte
- synthèse: test qui exige de faire des liens entre les concepts présentés dans le texte

Quels sont les résultats de cette étude? (en regard avec la question posée par les chercheurs)

A

• plus le participant prend des notes, plus sa performance est élevée (car plus d’infos disponibles lors de la révision). Ce résultat s’observe indépendamment du type de test

• la performance augmente en fonction de la qualité des notes SURTOUT POUR LE TEST DE SYNTHÈSE
* la qualité des notes serait reliée à la quantité d’élaboration, ce qui permet de faire des liens entre les parties du contenu
* l’élaboration du contenu est peu pertinente dans un test de définitions où le participant doit faire un rappel de l’information par cœur et où la compréhension des notions n’est pas nécessaire

19
Q

Étude de Kepoel
QUESTION: plusieurs apprentissages distribués permettent ils une meilleur mémorisation qu’un seul long apprentissage?

PROCÉDURE:
Le participant doit apprendre 4 listes de 4 paires de mots
Apprentissage Massif: 8 fois successives (la même journée)
Apprentissage distribué: 2 fois par jours pendant 4 jours

Le rappel s’effectue le lendemain ou après 8 jours

Quels sont les résultats de cette étude (en regard avec la question du chercheur)?

A

L’apprentissage distribué mène à une meilleure performance que l’apprentissage massif, peu importe que le délai soit de 1 ou 8 jours

20
Q

Pourquoi l’apprentissage distribué est-il plus efficace que l’apprentissage massif?

A

Lors de l’apprentissage, le participant effectuer un Tx de l’info afin de pouvoir la maintenir
• cet apprentissage peut être plus ou moins efficace selon le type de Tx
• si l’apprentissage n’est pas efficace, l’info sera oubliée rapidement

▶️ si le deuxieme apprentissage est le lendemain (apprentissage distribué), l’info moins bien apprise aura le temps d’être oubliée. Le participant peut alors utiliser d’autres stratégies afin de mieux mémoriser cette information et cet apprentissage devient très résistant à l’oubli

▶️ si le deuxième apprentissage suit immédiatement le premier (apprentissage massif), l’info n’aura pas eu le temps d’être oubliée et le participant ne pourra pas constater que l’apprentissage n’a pas été efficace. Il n’utilisera donc pas d’autres stratégies

21
Q

L’AUTOQUESTIONNEMENT (Étude de Frase et Schwartz)
• QUESTION effet de l’autoquestionnement: l’élaboration de questions sur le contenu d’un texte et la lecture du texte en tentant de répondre à ces questions sont elles des stratégies utiles afin de mieux mémoriser le contenu?

PROCÉDURE:
• les participants doivent lire un texte à l’aide de questions qu’ils ont formulées ou de questions formulées par un autre participant

• étude d’un texte en trois parties
Partie 1 et 2:
- Groupe A: élabore les questions pour étudier la partie 1 (condition auto question) et utilise les questions du groupe B pour étudier la partie 2 (condition question)

  • Groupe B: élabore les questions pour étudier la partie 2 (condition auto question) et utilise les questions du groupe A pour étudier la partie 1 (condition question)

Partie 3:
- les deux groupes étudient cette partie sans questions (condition étude)

• test sur les éléments couverts et non couverts par les questions des participants

Quels sont les résultats?

A

• Le questionnement (ou autoquestionnement) favorise le rappel comparativement à l’étude sans question (car permet intégration de l’info à nos connaissances)

• Il n’y a pas de différences entre le fait de générer soi même les questions ou d’utiliser des questions formulées par quelqu’un d’autre

• l’avantage est restreint à la matière couverte par les questions (le questionnement permet d’élaborer le contenu traité par la question seulement)

22
Q

Le phénomène du mot sur le bout de la langue (top of the tongue ou état TOT)

Dans ce phénomène, l’individu croit posséder l’information en mémoire, mais n’arrive pas à la récupérer, il a l’impression que l’information peut surgir en mémoire à n’importe quel moment. Quelle stratégie peut-il utiliser afin de faciliter la récupération

A

Stratégie d’aide à la récupération de connaissances

23
Q

ÉTAT TOT
parfois, lorsque l’individu est dans un état TOT, il peut décider d’arrêter sa recherche en mémoire pendant un moment et d’y revenir plus tard. Cette période d’arrêt est appelée comment?

A

Période d’incubation

24
Q

Est-ce une bonne stratégie de remettre la récupération de l’information à plus tard lorsque l’individu se trouve dans un état TOT? Appuie ta réponse avec un exemple d’étude

A

Oui

Exemple d’étude:
On pose des questions de connaissances générales au participant

Lorsque celui-ci ne peut donner la réponse il évalue son état TOT (aka à quel point j’ai le mot sur le bout de la langue)

Dans une des conditions (condition immédiate) les questions sont posées deux fois consécutives chacune

Dans l’autre condition (condition délai) on pose toutes les questions une première fois, puis une deuxième fois (délai entre la première fois que la question est posée et deuxième fois).

RÉSULTATS: attendre une période de temps avant la récupération de l’information est une stratégie utile (rappel correct de l’info est plus élevé)

25
Q

Vrai ou faux
L’état TOT est un mauvais prédicateur de la performance

A

Faux

26
Q

Pourquoi le délai est-il une stratégie d’aide à la récupération de connaissances efficace afin de rappeler l’information lorsque l’individu se trouve dans un état TOT

A

Lors de l’état TOT, la récupération de la bonne réponse est bloquée par l’apparition répétée de la mauvaise réponse (la même mauvaise réponse est constamment activée en mémoire)

Lors de la période d’incubation, l’information récurrente peut être oubliée et laisse place à la bonne information

27
Q

INFORMATION DISPONIBLE
BROWN ET MCNEILL
• 49 questions de connaissances générales sont posées au participant
• lord d’un état TOT, le participant rapporte ce qui lui vient à l’esprit
• dans 57% des états TOT, le participant peut rapporter la première lettre du mot et dans 49% des cas, le participant peut rapporter un mot avec une sonorité similaire

Pourquoi certaines informations sur le contenu recherché sont-elles disponibles?

A

• la bonne réponse, bien que pas assez activée en mémoire pour être récupérée, peut être un peu activée de sorte que de l’info partielle peut être récupérée, comme la première lettre du mot

• le rappel de cette info partielle peut, à son tour, servir d’indice de récupération et permettre la récupération du contenu recherché

28
Q

L’interrogatoire cognitif est un exemple de stratégie de récupération d’événements basée sur 4 principes.
Quels sont ils?

A

• rétablir mentalement la situation
• encourager le rapport de tous les détails (hypermnésie)
• tenter de rappeler l’incident selon des ordres différents (p. Ex: à partir de la fin)
• tenter de rapporter l’incident selon d’autres perspectives (p. Ex: celle d’autres personnes)

29
Q

GEISELMAN ET AL
QUESTION: l’interrogatoire est il plus efficace qu’un interrogatoire régulier où le participant doit simplement rappeler les évènements qui lui reviennent en mémoire?

PROCÉDURE:
• les participants visionnent des films réalistes portant sur des crimes commis (p. Ex: vol de banque)
• 2 types d’interrogatoires: régulier et cognitif

Quels sont les résultats de cette étude?

A

• l’interrogatoire cognitif est plus efficace que l’interrogatoire régulier pour rappeler des informations correctes

• l’interrogatoire cognitif provoque cependant le rappel d’un plus grand nombre d’éléments erronés

• l’interrogatoire cognitif permet de fournir un maximum d’indices de récupération tirés directement du contexte d’encodage