Mémoire Sémantique Flashcards
Les connaissances peuvent être emmagasinées sous forme de concepts et catégories ou encore scripts et schémas
A) qu’est-ce qu’un concept?
B) qu’est-ce qu’une catégorie?
A) représentation mentale ABSTRAITE* qui nous permet de catégoriser les éléments du monde qui nous entoure
*ABSTRAITE = ne représente pas d’objet spécifique concret
B) regroupement concret d’objets représentant le concept
Vrai ou faux
Les notions de concept et de catégories sont très reliées
Vrai
* la formation d’un concept permet de catégoriser
Qui suis-je
Unité fondamentale de la connaissance, joue un rôle central dans la cognition
Concept
Quelles sont les 3 fonctions des concepts et catégories
- Permet d’identifier rapidement des objets
- Réduit la complexité de l’environnement (permet de regrouper les objets en classes plutôt que d’y référer en fonction de leur singularité)
- Réduit le besoin d’apprendre continuellement (lorsqu’on rencontre un nouvel objet, on peut se référer aux objets de la même catégorie afin de connaître ses caractéristiques )
Comment forment on les concepts?
On utilise des règles logiques (liens qui unit les attributs)
On peut utiliser des règles de conjonction (et)
Ex: font partis de la catégorie les éléments qui sont rouges ET qui sont des carrés
On peut utiliser des règles de disjonction
Ex: font partis de la catégorie les éléments qui sont des carrés OU qui sont rouges
Les règles pour former les concepts peuvent être conditionnelles ou biconditionnelles. Donner un exemple pour chaque (conditionnelle et biconditionnelle)
Conditionnelle:
Si la figure est un carré, elle doit être rouge
Biconditionnelle:
Si la figure est un carré, elle doit être rouge et si la figure est rouge, elle doit être un carré
Le participant doit apprendre la règle afin d’identifier correctement les formes faisant partie de la catégorie. Le nombre d’essais requis pour apprendre comment les objets sont catégorisés varie selon le type de règle
Vrai ou faux
A) au premier problème, Le participant a besoin de plus d’essais pour apprendre la règle conjonctive (ex: carré ET rouge) que la règle biconditionnelle (ex: si carré, rouge; si rouge, carré)
B) À partir du troisième problème, le nombre d’essais nécessaires afin d’apprendre la règle est prêt de zéro, et ce peu importe le type de règle (conjonctive, disjonctive, conditionnelle et biconditionnelle)
A) faux, c’est l’inverse
B) vrai
ÉTUDE CLASSIQUE DE BOURNE (1970)
• les stimuli sont des formes géométriques qui varient selon différentes dimensions (ex: forme/couleur)
• le participant doit apprendre la règle logique entre 2 attributs qui permet de catégoriser les stimuli
Quelle est la limite de cette étude
Le processus de catégorisation se fait à l’aide de catégories artificielles définies par des attributs comme la forme et la couleur. Ces concepts sont très différents des catégories naturelles qui sont utilisées dans la vie courante.
Quelles sont les caractéristiques des catégories NATURELLES? (4 caractéristiques)
• définies selon des dimensions continues (limites imprécises)
• organisées hiérarchiquement
• tous les membres d’une catégorie ne sont pas égaux; certains sont plus typiques que d’autres
• les caractéristiques ne sont pas nécessairement indépendantes (ex: le fait d’avoir des plumes est relié au fait d’avoir des ailes)
Contrairement aux catégories artificielles, les limites des catégories naturelles sont floues
ÉTUDE DE LABOV
• QUESTION: les limites entre les catégories sont-elles claires?
• PROCÉDURE: à chaque essai, on présente l’image d’un objet au participant. Le participant doit indiquer si l’objet est un bol ou une tasse. Dans une condition, le participant doit imaginer de la nourriture dans l’objet présenté
Quels sont les résultats/conclusions de l’étude?
• plus l’objet est large, plus le pourcentage de participants ayant identifié l’objet comme une tasse diminue (en d’autres termes, plus les gens identifient l’objet comme un bol)
• pas de dichotomie claire entre un bol et une tasse. La transition entre la tasse et le bol est graduelle
• la classification des objets est influencée par le contexte de présentation. Le pourcentage d’identification d’un bol est plus élevé dans le contexte de nourriture que dans le contexte neutre
ORGANISATION HIÉRARCHIQUE
Selon Rosch, il existe plusieurs niveaux de concepts. Quels seraient les trois niveaux?
- Supérieur
- De base
- Subordonné
Vrai ou faux. Justifie
Le niveau de base est le niveau représentatif courant, c’est-à-dire qu’il s’agit du niveau privilégié par l’individu
Vrai, c’est le niveau utilisé couramment dans la langue afin de référer aux objets
Ex: si on montre une image de guitare à un participant, trois options d’identification s’offre à lui:
1. Il s’agit d’un instrument de musique (niveau supérieur)
2. Il s’agit d’une guitare (niveau de base)
3. Il s’agit d’une guitare sèche (niveau subordonné)
Le niveau de base est le plus souvent utilisé («c’est une guitare»)
Vrai ou faux. Justifie
Le niveau de base est le niveau représentatif courant, c’est-à-dire qu’il s’agit du niveau privilégié par l’individu
Vrai, c’est le niveau utilisé couramment dans la langue afin de référer aux objets
Ex: si on montre une image de guitare à un participant, trois options d’identification s’offre à lui:
1. Il s’agit d’un instrument de musique (niveau supérieur)
2. Il s’agit d’une guitare (niveau de base)
3. Il s’agit d’une guitare sèche (niveau subordonné)
Le niveau de base est le plus souvent utilisé («c’est une guitare»)
Comment expliquer l’effet du niveau de base (aka le fait que le niveau de base soit privilégié)
Rosch l’explique en termes de cohérence et de caractère distinct
La cohérence est le nombre d’attributs communs entre les membres d’une MÊME catégorie
Le caractère distinct est le nombre d’attributs différents entre les membres de DIFFÉRENTES catégories
AU NIVEAU SUPÉRIEUR: la cohérence est faible et le caractère distinct élevé
AU NIVEAU DE BASE: la cohérence est élevé et le caractère distinct est élevé
AU NIVEAU SUBORDONNÉ: la cohérence est élevée et le caractère distinct est faible
Comme à la fois la cohérence et le caractère distinct sont élevés pour le niveau de base, cela en fait le niveau privilégié
EXPERTISE ET NIVEAU DE BASE
des experts peuvent être très rapides à classifier des objets de catégorie subordonnée dans leur domaine d’expertise
Tanaka et Taylor on fait une étude à ce sujet:
• des experts canins et des ornithologues doivent vérifier les phrases:
1) est-ce un animal?
2) est-ce un chien/oiseau?
3) est-ce un beagle/cardinal?
Quelles sont les conclusions/résultats de cette étude?
• lorsqu’un individu n’est pas expert dans un domaine, il est plus rapide pour catégoriser au niveau de base qu’aux autres niveaux
• lorsque l’individu est un expert dans un domaine, le niveau subordonné devient aussi rapide que le niveau de base