Langage Et Cognition Flashcards

1
Q

Qui suis-je
Système de communication qui nous permet de coder et d’exprimer nos pensées, idées et expériences

A

Langage

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Q

La compréhension (ex: lire) et la production (ex: parler) du langage requièrent la contribution d’un ensemble de processus cognitifs. Donne des exemples de processus cognitifs impliqués.

A

La PERCEPTION des sons et des lettres est nécessaire pour être en mesure d’entendre ou de lire des mots

La MCT contient les premiers mots d’une phrase, ce qui permet de comprendre le sens de la phase (rôle de la boucle phonologique)

La MLT permet l’entreposage des nouveaux mots qui sont ensuite récupérés

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3
Q

Le langage se distingue comme une forme de communication unique avec des traits spécifiques:
• l’apprentissage
• le déplacement
• la créativité ou récursivité

Élabore sur chacun de ces traits spécifiques

A

Apprentissage: le locuteur d’une langue peut apprendre une autre langue

Déplacement: la possibilité de référer à des événements ou à des choses qui ne sont pas présentes «ici et mtn»

Créativité ou récursivité: capacité de construire un nombre infini de messages à partir des éléments de base de la langue

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4
Q

A) selon skinner, comment le langage est appris
B) Chomsky partage t’il la conception de skinner?
C) selon Pinker, comment le langage évolue t’il?

A

A) par renforcements
B) non, il affirme que les enfants produisent des phrases non renforcées et jamais entendues
C) via la sélection naturelle

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5
Q

Selon Chomsky, un seul aspect du langage est attribuable à des processus spécifiques au langage: la [1]. Tous les autres aspects du langage sont expliqués par des processus cognitifs non nécessairement liés au langage

Selon Pinker, le langage est une habileté [2] avec des fonctions [3] (pas seulement la [1])

A
  1. Récursivité
  2. Unique
  3. Spécifique
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6
Q

Vrai ou faux
Chomsky appuie la spécifité du langage

A

Faux, il appuie la non spécifité du langage (Pinker, lui, appuie la spécificité du langage)

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7
Q

Lors de lecture, pq l’œil doit-il être repositionné si souvent?

A

Pour tirer profit de la structure de la rétine qui présente une grande concentration de cônes au niveau de la fovéa. Ceux-ci permettent d’obtenir une bien meilleure définition de l’image que les bâtonnets

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8
Q

En fixant un point sur le texte, on définit trois zones qui varient en fonction de leur distance du point de fixation. Quelles sont ces zones?

A
  1. Périphérie: tout ce qui est au-delà de la parafovéa
  2. Parafovéa: 10 degrés autour du point de fixation
  3. Fovéa: 2 degrés autour du point de fixation
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9
Q

Quelle activité contribue au développement de la sensibilité à l’écrit?

A

La lecture conjointe

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10
Q

A) Les enfants regardent-ils le texte quand ils se font lire une histoire?

B) l’organisation visuelle du texte influence t’elle sur le regard de l’enfant sur le texte?

C) l’exploration de l’illustration est-elle en lien avec la narration de l’adulte?

A

A) moins de 7% du temps
B) non
C) oui

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11
Q

Qui suis-je?
A) Unités du langage oral. Correspondent aux sons du langage

B) unités du langage écrit. Ils correspondent aux lettres

A

A) Phonèmes
B) graphèmes

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12
Q

Pour comprendre le langage, on doit regrouper les unités de langage en mots, puis associer une signification à ces mots.

Donne un exemple de comment cela fonctionne dans le cas du langage oral et du langage écrit (prendre le mot «chat» pour expliquer)

A

Langage oral:
Les sons «ch» et «a» seront perçus et regroupés, puis ils seront associés à la représentation d’un chat

Langage écrit:
Les lettres c, h, a et t seront perçues et regroupées, puis elles seront associées à la représentation d’un chat

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13
Q

COMPRÉHENSION DU LANGAGE ÉCRIT
les lettres c, h, a et t seraient perçues et regroupées puis elles seraient traduites en les sons «ch» et «a». Finalement ce sont ces sons qui seraient associés à la représentation d’un chat

Cet exemple illustre quelle hypothèse de la compréhension du langage écrit (aka comment le langage écrit s’acquiert t’il selon cet exemple)

A

Les graphèmes seraient traduits en phonèmes avant de pouvoir être associés à une signification.

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14
Q

Deux hypothèses peuvent être émises en ce qui concerne la compréhension du langage écrit. Quelles sont ces deux hypothèses

A
  1. L’hypothèse d’un accès direct. Elle propose que les graphèmes d’un mot sont directement associés à la signification du mot
  2. L’hypothèse d’une médiation phonologique. Elle propose que les graphèmes d’un mot sont traduits en phonèmes avant d’être associés à la signification du mot
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15
Q

ÉTUDE DE BRADSHAW ET NETTLETON

les auteurs ont présenté aux participants des paires de mots neutres (mots aucunement reliés) et des paires de mots hétérophones (l’orthographe des mots est similaire mais ils se prononcent différemment, ex: bille et ville)

Dans une 1ere condition, les participants devaient lire les 2 mots des paires à voix haute

Dans une deuxième condition: les participant devaient lire la 1er mot des paires silencieusement, puis le deuxième mot à voix haute

A) dans la première condition, les chercheurs ont observé que les participants commençaient à lire le deuxième mot des paires plus tard pour les paires heterophones que pour les paires neutres. Comment cela s’explique t’il?
B) explique pq l’étude de Bradshaw et Nettleton appuie l’hypothèse d’un accès direct

A

A) puisque les mots de paires hétérophones sont semblables, mais que leur prononciation est différente, la prononciation du 1er mot interférait avec la prononciation du 2e mot. C’est ce qui causerait un délai dans la lecture du 2ème mot

B) selon l’hypothèse d’une médiation phonologique, les lettres sont traduites en sons lors de la lecture silencieuse, ce qui devrait causer de l’interférence dans les paires de mots hétérophones.

Selon l’hypothèse d’un accès direct, les lettres ne sont pas traduites en sons lors de la lecture silencieuse. Ainsi, il ne devrait pas y avoir d’interférence dans les paires de mots hétérophones

Les auteurs de l’étude ont observé que dans la deuxième condition, les participants commençaient à lire le 2ème mot des paires au même moment pour les paires hétérophones que pour les paires neutres, ce résultat est un appui à l’hypothèse d’un accès direct

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16
Q

Dans l’étude de Van Orden, une catégorie était d’abord présentée aux participants. Ensuite, un mot leur était présenté. Les participants devaient indiquer si le mot correspondait à la catégorie.

Dans les essais positifs, le mot correspondait à la catégorie. Dans les essais négatifs le mot était soit neutre, soit un homophone d’un mot appartenant à la catégorie. (Ex: catégorie = couleur, mot présenté= verre)

A) Qu’est-ce qu’Orden a observé (résultat)
B) ce résultat est un appui à quelle hypothèse? Explique

A

A) il y avait plus de fausse alarmes lorsque le mot était un homophone
B) hypothèse d’une médiation phonologique. En effet, selon l’hypothèse d’un accès direct, les participants ne devraient pas confondre les homophones puisque la représentation des mots proviendrait de leur orthographe (différente) et non de leur prononciation. Par contre, selon l’hypothèse d’une médiation phonologique, les participants devraient confondre les homophones puisque leur représentation des mots proviendrait de leur prononciation (identique) et non de leur orthographe

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17
Q

Il existe une hypothèse qui intègre l’hypothèse d’un accès direct et celle d’une médiation phonologique. Comment appelle-t’on cette hypothèse?

A

Hypothèse d’une double voie

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18
Q

Il existe une hypothèse qui intègre l’hypothèse d’un accès direct et celle d’une médiation phonologique. Comment appelle-t’on cette hypothèse?

A

Hypothèse d’une double voie

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19
Q

Quelles sont les deux voies de l’hypothèse d’une double voie. Décris ces voies

A

Voie lexicale:
- lexique orthographique: association d’un groupe de lettres à un mot écrit

  • système sémantique: association du mot écrit à une signification
  • lexique phonologique: association du mot écrit et de sa signification à un mot prononcé

Voie non lexicale:
-conversion graphèmes-phonèmes: traduction des lettres en sons

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20
Q

HYPOTHÈSE D’UNE DOUBLE VOIE

VOIE LEXICALE:
- elle correspond à l’hypothèse de [1]
- tous les lettres d’un mot y sont traitées en [2]
- elle est utilisée lorsque le mot écrit est [3]

VOIE NON LEXICALE:
- elle correspond à l’hypothèse d’une [4]
- toutes les lettres d’un mot y sont traitées en [5]
- elle est utilisée lorsque le mot écrit est [6]

A
  1. L’accès direct
  2. Parallèle
  3. Connu
  4. Médiation phonologique
  5. Série
  6. Inconnu
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21
Q

À la vue du mot bateau (mot connu):
- les lettres b, a, t, e, a, u seront associées simultanément au mot écrit bateau
- le mot écrit bateau sera associé à sa signification
- le mot écrit bateau et sa signification seront associés au mot prononcé «bato»
- le mot bateau pourra être prononcé

Quelle voie a été utilisée ici

A

Voie lexicale

22
Q

À la vue du mot zime (mot inconnu)
- la lettre z sera traduite par le son «z»
- la lettre i sera traduite par le son «i»
- les lettres m et e seront traduites par le son «m»
- le mot zime pourra être prononcé

Quelle voie a été activée ici

A

La voie non lexicale

23
Q

Qu’est-ce qu’une représentation mentale

A

Image interne de notre environnement

24
Q

Des langues décrivent certaines couleurs à l’aide de plusieurs mots, alors que d’autres langues décrivent ces mêmes couleurs à l’aide d’un seul mot

Winawer et ses collaborateurs ont tenté de déterminer si cette différence entre les langues a une influence sur la façon dont on traite les couleurs

Des ensembles de trois couleurs ont été présentés sur un écran d’ordinateur à des participants russes et américains

À chaque essai, les participants devaient indiquer laquelle, parmi les deux couleurs du bas, était identique à la couleur du haut

Dans la condition intra catégorie, les deux choix de couleurs (2 couleurs du bas) provenaient de la même catégorie (ex: bleu pâle et bleu pâle)

Dans la condition intercatégorie, les deux choix de couleurs provenaient de catégories différentes (ex: bleu foncé et bleu pâle)

Les auteurs ont mesuré le temps de réponse des participants

A) les chercheurs ont observé que les russes répondaient plus [1] lorsque les deux choix de couleurs étaient la même catégorie (intracatégorie) que lorsque les deux choix de couleur étaient dans des catégories différentes (intercategorie)

B) les chercheurs ont observé que les Américains répondaient à la même vitesse dans les deux conditions, c-à-d que les couleurs soient dans la même catégorie ou non. Comment cela s’explique?

A

A) lentement
* il serait donc plus facile de différencier des couleurs qui portent des noms différents (inter-catégorie) que des couleurs qui portent le même nom (intracatégorie)

B) puisqu’un seul mot est utilisé pour décrire toutes les teintes de bleu en anglais, la condition intercatégorie ne peut pas faciliter la discrimination des couleurs

25
Q

Thierry et ses collaborateurs ont mené une étude dans le but de déterminer si la perception des couleurs est influencée par le langage

En grec: 2 mots pour le bleu et 1 mot pour le vert

En anglais: 1 mot pour le bleu et 1 mot pour le vert

Les auteurs ont présenté aux participants des séquences de cercles et de carrés. Chacune des formes était bleu pâle, bleu foncé, vert pâle ou vert foncé.

La tâche des participants était d’appuyer sur un bouton chaque fois qu’ils voyaient un carré.

L’expérience comprenait 4 blocs. Dans chaque bloc, une couleur plus fréquente et une couleur moins fréquente étaient utilisées

A) dans cette expérience la vMMN a été utilisé. Qu’est-ce que c’est?

B) quelles sont les prédictions de Thierry quand à l’effet vMMN chez les grecs et chez les anglais?

C) quelle est donc la conclusion de cette étude?

A

A) c’est un indice neurophysiologique qui mesure la perception des stimuli rares (plus un stimuli est perçu comme étant différent des autres, plus l’effet de vMMN sera important)

B) effet vMMN plus important chez les grecs pour les blocs qui présentent de rares stimuli bleus pâles ou de rares stimuli bleus foncés (car ils ont des mots pour ces deux bleus). Effets vMMN équivalents pour les 4 blocs chez les anglais (n’ont pas de mots différents pour qualifier le bleu et le vert)

C) le langage influe sur la perception des couleurs

26
Q

LES THÉORIES DE LA REPRÉSENTATION LEXICALE (pour gens qui parlent plus d’une langue)

A) que stipule l’hypothèse des représentations séparées?
B) que stipule l’hypothèse de la représentation commune?

A

A) elle stipule qu’il existe des représentations conceptuelles distinctes pour chaque langue

B) elle stipule qu’il existe une représentation conceptuelle commune à toutes les langues

27
Q

GOGGIN ET WICKENS ont administré une tâche de Brown-Peterson à des participants bilingues (anglais espagnol)

Ils leur ont présenté 4 mots qu’ils devaient mémoriser pendant qu’ils effectuaient une tâche de distraction durant 18 secondes

Les participants devaient ensuite rappeler les 4 mots

Dans le groupe contrôle, les mots de tous les essais étaient présentés en anglais (ou en espagnol)

Dans le groupe expérimental, les mots étaient présentés en anglais (ou en espagnol) pour les trois premiers essais alors que pour le 4e essai, les mots étaient présentés en espagnol (ou en anglais)

A) quels sont les résultats

B)quelle hypothèse appuient-ils? Explique

A

A) lorsque la langue est changée (d’anglais à espagnol ou d’espagnol à anglais), la performance augmente, comme c’est le cas lorsque la catégorie est changée

B) ce résultat appui l’hypothèse des représentations séparées. En effet, le relâchement de l’interférence proactive (⬆️ de la performance au 4e essai) est observé lorsque les mots à mémoriser appartiennent à des catégories psychologiques distinctes

28
Q

Caramazza et Brones ont présenté des mots à des participants bilingues (anglais-espagnol). À chaque essai, les participants devaient dire si le mot présenté correspondait à la catégorie donnée. Dans la moitié des essais, le nom de la catégorie et le mot étaient présentés dans une langue différente

A) qu’advient-il du temps de réponse lorsque le mot et la catégorie sont dans la même langue vs quand ce n’est pas le cas?

B) quelle hypothèse ce résultat appuie? Explique

A

A) le temps de réponse est semblable

B) ce résultat est un appui à l’hypothèse de la représentation commune. En effet, s’il existait 2 représentations conceptuelles séparées chez les bilingues, le temps de réponse aurait été supérieur dans les essais où la langue est différente (temps supplémentaire pour passer d’une représentation à une autre)

29
Q

Dans son étude, Griffin présente aux participants un ensemble de 3 objets et leur demande de répondre selon la phrase «l’objet A et l’objet B sont au-dessus de l’objet C»

Griffin manipule la codabilité des mots b et c seulement
A) qu’est-ce que la codabilité?

si les participants planifient toute la phrase avant de commencer à la dire, le temps écoulé avant de parler devrait être influencé par le temps pris pour nommer toutes les images, incluant les images B et C.

B) Selon cette prédiction, plus il y a d’[1] pour nommer l’image B ou C, plus le temps écoulé avant de commencer à dire la phrase (qui débute avec l’image A) devrait être [2]

C) qu’est-ce que Griffin observe (résultats de l’expérience)

A

A) nombre de mots possibles pour nommer une image
B) 1. Options 2. Long
C) le temps pris avant de commencer la phrase ne varie pas selon la codabilité des images B et C (les participants commencent à parler dès qu’ils ont trouvé un mot pour l’image A). La planification du langage oral ne se rend pas jusqu’au niveau de la locution ou de la phrase

30
Q

PLANIFICATION DU LANGAGE ORAL
Ferreira et Sweets demandent aux participants de répondre oralement à des problèmes de maths simples et complexes dans des situations différentes

2 mesures de la planification langagière:
-le temps écoulé avant de commencer à répondre (indice de planification avant la production orale)
- le temps pris pour donner la réponse (indice de planification pendant la production orale)

A) si la réponse est complètement planifiée avant de commencer à parler, que devrait on constater?

B) si les participants commencent à répondre avant de planifier leur réponse, que devrions nous constater?

A

A) le temps pris avant de commencer à répondre devrait être plus long pour les problèmes difficiles que pour les problèmes faciles, mais le temps pris pour donner la réponse ne devrait pas varier en fonction de la difficulté du problème

B) le temps pris avant de commencer à parler devrait être le même pour tous les problèmes , mais le temps pris pour donner la réponse devrait être plus long pour les problèmes difficiles que les problèmes faciles

31
Q

PLANIFICATION DU LANGAGE ORAL
Ferreira et Sweets demandent aux participants de répondre oralement à des problèmes de maths simples et complexes dans des situations différentes

2 mesures de la planification langagière:
-le temps écoulé avant de commencer à répondre (indice de planification avant la production orale)
- le temps pris pour donner la réponse (indice de planification pendant la production orale)

A) vrai ou faux
Dans une première expérience, la difficulté des problèmes affecte seulement le temps pris pour commencer à parler

B) dans une deuxième expérience, les participants sont forcés de répondre rapidement. Qu’est ce qu’on remarque alors?

A

A) vrai
B) les deux mesures de planification allongent pour les problèmes difficiles (comme dans l’expérience un, une partie de la planification semble se faire avant la production orale, toutefois, les réponses plus longues suggèrent qu’il y a aussi de la planification durant la production orale)

32
Q

Vrai ou faux
Pour une même tâche, le niveau de planification change selon le contexte dans lequel la tâche doit être effectuée

A

Vrai

33
Q

Quand la situation pose peu de contraintes sur quoi dire et quand le dire, la panification peut être [1] (jusqu’au niveau de la phrase). Lorsque le temps est limité et/ou les demandes sont élevées, il y a [2] de planification du discours

A
  1. Considérable
  2. Peu
34
Q

La production orale implique 4 niveaux de tx. Quels sont ils? Décris les brièvement

A
  1. Sémantique (représentation abstraite d’idées)
  2. Syntaxique (structure grammaticale)
  3. Morphologique (sélection des morphèmes (plus petite unité porteuse de sens)
  4. Phonologique (information sur la prononciation)
35
Q

PRODUCTION ORALE: modèle de Bock et Levelt

• selon bock et levelt, les 4 niveaux de tx (semantique, syntaxique, morphologique et phonologique se produisent de façon [1], c-à-d que chaque étape doit être [2] avant de commencer la suivante

• passe de la [3] au [4]
1. Élaboration du contenu du message
2. Sélection du vocabulaire à utiliser et du rôle grammatical de chaque mot
3. Mise en ordre des morphèmes et des mots pour former une phrase
4. Sélection des sons constituant les mots

A
  1. Séquentielle
  2. Complétée
  3. Signification
  4. Son
36
Q

Production orale: modèle de Dell

Selon Dell, le traitement à chacun des niveaux (semantique, syntaxique, morphologique, phonologique) et pour l’ensemble des niveaux s’effectue en [1]

• les 4 niveaux interviennent [2] et interagissent (c-à-d s’influencent mutuellement)
• les représentations construites à chaque niveau de tx sont disponibles à tout moment dans le système
• comme dans un réseau, lorsqu’une 3 est activée à un niveau, elle envoie de l’[4] aux unités reliées à tous les niveaux (mécanisme d’[5]

A
  1. Parallèle
  2. Simultanément
  3. Unité
  4. Activation
  5. Activation suffisante
37
Q

Certaines études ont mis à l’épreuve les deux modèles (celui de bock et levelt avec le tx séquentiel des 4 niveaux et celui de Dell avec le tx parallèle des 4 niveaux)

• une méthode utilisée pour distinguer ces modèles consiste à présenter des images pouvant être décrites avec un mot dominant et un mot non dominant

A) qu’est-ce qu’un mot dominant?
B) qu’est-ce qu’un mot non dominant

A

A) mot le plus fréquemment utilisé pour décrire une image
B) un synonyme du mot dominant, mais bcp moins souvent utilisé

38
Q

Vrai ou faux
Le modèle séquentiel (Bock et Levelt, 4 niveaux de tx) prédit que le mot non dominant devrait subir un tx phonologique

A

Faux, il ne devrait pas subir de tx phonologique car le mot non-dominant a été rejeté à une étape antérieure

39
Q

Vrai ou faux
Le modèle parallèle (Dell, 4 niveaux de tx) prédit que le mot non dominant ne devrait pas subir de tx phonologique, car il a été rejeté à une étape de tx antérieure

A

Faux,
Le modèle parallèle prédit un traitement phonologique pour les deux mots (dominant et non dominant), puisque tous les niveaux sont actifs simultanément

40
Q

Vrai ou faux

selon le modèle parallèle (4 niveaux de tx, Dell) Le mot non dominant est aussi activé au niveau phonologique, mais l’activation est moins forte que pour le mot dominant

A

Vrai

41
Q

MODÈLE DE PRODUCTION ORALE: APPUIS EMPIRIQUES
• pour tester ces prédictions, Peterson et Savoy présentent différentes images à des participants. Un mot écrit apparaît parfois sur ces images. Les chercheurs demandent aux participants de nommer ce mot écrit le plus rapidement possible.
Ils manipulent la similarité, phonologique entre le mot, écrit et les mots, dominant ou non dominant, pouvant décrire l’image sur laquelle il apparaît

Dans certain cas, le mot écrit peut présenter une sonorité similaire à celle des mots dominant ou non dominant (ex: café sonne comme fusée et ville sonne comme missile)

Dans d’autres cas, le mot peut être phonologiquement dissimilaire aux mots pouvant décrire l’image (ex: lampe ne ressemble ni à fusée, ni à missile)

Quels sont les deux principaux résultats?

A
  1. Les chercheurs observent que si le mot écrit sonne comme le mot dominant utilisé pour décrire l’image, il est nommé plus rapidement que s’il sonne différemment. La sonorité similaire des mots crée un effet d’amorçage phonologique. Ce résultat suggère que le mot dominant est activé au niveau phonologique, tel que le prédit les deux modèles
  2. Lorsque le mot écrit sonne comme le mot non dominant pour décrire l’image, il est aussi nommé plus rapidement que s’il sonne différemment. Le mot non dominant peut donc aussi créer un effet d’amorçage phonologique. Ce résultat suggère que le mot non dominant est aussi activé au niveau phonologique, ce qui appuie le modèle de tx parallèle
42
Q

Qui suis-je
Non correspondance entre ce qui est pensé et ce qui est énoncé

A

Lapsus

43
Q

Quels sont les 5 principaux types de lapsus. Décris les

A

• anticipation: utilisation d’un élément avant son emploi approprié dans la phrase parce qu’il correspond à un élément à venir

• persévération: utilisation d’un élément qui convenait plus tôt dans la phrase, mais qui est impropre par la suite

• omission: oubli d’un élément de la phrase

• substitution: remplacement d’un élément par un autre

• inversion: transposition de deux éléments de la phrase

44
Q

Pourquoi le modèle de Dell permet de rendre compte directement de plusieurs types de lapsus

A

Car avec le mécanisme d’activation suffisante, plusieurs unités (mot, concept, son) reliées sont activées simultanément à tous les niveaux de tx

45
Q

INTERPRÉTATION DES LAPSUS
• une erreur se produit lorsque l’unité ayant la plus grande [1] n’est pas appropriée

• selon le modèle parallèle, les erreurs d’anticipation et d’inversion sont possibles par le fait que plusieurs sons et mots d’une phrase sont simultanément activés lors de la planification.

Ex: le râteau contient du chocolat râpé au lieu de le gâteau contient du chocolat rapé

Ce type de lapsus suggère que le discours oral était planifié au moins jusqu’au mot [2] et qu’une suractivation du phonème [3] a entraîné l’erreur d’[4]

A
  1. Activation
  2. Râpé
  3. Anticipation
46
Q

INTERPRÉTATION DES LAPSUS
Tjs selon le modèle parallèle, les inversions ont tendance à se produire entre des sons/mots qui sont [1] dans la phrase, car la partie de la phrase qui est traitée tend à être plus [2] que les autres parties de la phrase

A
  1. Rapprochés
  2. Activée
47
Q

PRODUCTION ORALE ET MÉMOIRE
• la production du langage oral et la mémoire à court terme semble être intimement reliées

• Adams et Gathercole (2000) montrent que les enfants qui réussissent le mieux à des tests de MCT verbale possèdent de meilleures habiletés de [1]

• les auteurs suggèrent que la MCT joue un rôle important dans l’[2] du langage

A
  1. Production orale
  2. Acquisition
48
Q

Vrai ou faux
A) certains facteurs qui influencent la production de lapsus affectent également la capacité de la MLT

B) un lapsus de substitution est susceptible d’impliquer la sélection inappropriée d’un mot faisant partie de la même catégorie phonologique

C) la capacité de la MCT est augmentée lorsque les stimuli sont similaires phonologiquement

A

A) faux, ce serait vrai si on parlait de la capacité de la MCT
B) vrai
C) faux, elle est diminuée

49
Q

Certaines études ont montré que les erreurs produites lors d’une tâche de MCT verbale sont similaires à celle produites dans le discours oral, donne des exemples de ces erreurs

A

Inversions, omissions, substitutions

50
Q

Il se pourrait que les Les mécanismes engagés dans la production langagière soient également exploités lors de la rétention à court terme. Donne un exemple

A

par exemple, il est possible que les processus articulatoires associés à la production orale permettent de faciliter l’autorépétion et donc la rétention des items à mémoriser