SpA Flashcards
Radiographies
rachis cervical, thoracique et lombaire de face et de profil, et du bassin de face
Au rachis cervical, il faut des clichés face bouche ouverte, profil et profil en flexion et extension car les atteintes ressemblent à celles de la PR, en particulier dans le rhumatisme psoriasique.
Les clichés de trois quarts et de face sont inutiles
stades évolutifs de l’enthésopathie
stade 0, infraradiologique, correspondant à l’inflammation de la zone d’enthése sans traduction radioclinique;
• stade 1: érosion ou irrégularité du cortex et ostéopénie sous-chondrale à l’insertion osseuse de l’enthése;
• stade Il : apparition d’une érosion avec ébauche d’apposition périostée;
• stade Ill : apparition d’un enthésophyte; il s’agit d’une ossification cicatricielle le long de l’enthése
De façon caractéristique, nous pouvons retenir les lés ions radiographiques suivantes à la charnière thoracolombaire
: initialement phase d’érosion inflammatoire de l’angle antérieur de la vertèbre, puis ossification sous-ligamentaire aboutissant à la formation de syndesmophytes; l’existence de syndesmophytes ascendants ou descendants puis, dans les formes ankylosantes, la constitution d’ossifications des ligaments intervertébraux, étagées le long du rachis thoracolombaire, pouvant conduire à la classique « colonne bambou• ou donnant l’aspect« en rail de chemin de fer» sur les radiographies de face ;
• l’articulation sacra-iliaque :
là aussi l’enthésopathie siégeant à la partie basse de la sacroiliaque va connaître les quatre phases évolutives, depuis le stade 0, sacra-iliaque norma le. jusqu’au stade d’ankylose complète (fig. 19.5 à 19.7);
• la calcanéite inflammatoire
la talalgie inflammatoire est très caractéristique. Radiologiquement. elle évolue également selon quatre stades
3 lésions radiographiques caractéristiques
à la charnière thoracolombaire
• l’articulation sacra-iliaque :
• la calcanéite inflammatoire
• IRM ?
de nombreux travaux suggèrent que l’IRM du rachis thoracique et lombaire et I’ IRM des sacra-iliaques apportent des arguments utiles pour le diagnostic précoce des SpA, met tant en évidence des remaniements inflammatoires, précédant les modifications radiologiques (fig. 19.9). Cependant la spécificité de ces lésions semble être médiocre.
Échographie-Doppler?
non pas des articulations sacra-iliaques ma is des enthésopathies périphériques : elle est également utilisée, mais des études complémentaires sont en cours pour affiner son rôle diagnostique et dans le suivi des patients.
Scintigraphie osseuse au ‘"”Tc ?
elle ne doit pas être faite systématiquement. Pour certains, elle permet de confirmer le diagnostic d’enthésite et d’analyser simultanément l’ensemble du squelette. Sa spécific ité est en revanche faible
Autres examens complémentaires
CRP et/ou VS
HLA-B27 non utile au diagnostic
Explorations fonctionnelles respiratoires
Électrocardiogramme (BAV)
VS et/ou CRP
On estime que 60 % des patients souffrant de SpA et non traités ont une CRP eUou une VS anormales, mais le syndrome inflammatoire est habituellement plus modeste que dans les autres rhumatismes inflammatoires. Une élévation importante de la VS ou de la CRP doit faire rechercher une affection associée, tumorale ou infectieuse par exemple
HLA B27?
absent, il ne permet pas d’écarter le diagnostic (10 % d’authentiques spondylarthrites ankylosantes sont B27 négatif);
• positif, il peut conforter un cas clinique douteux mais en aucun cas il ne s igne la maladie (97 % des sujets B27 + n’auront jamais de SpA). En effet, 6 à 8 % des sujets caucasiens sont HlA-B27 positif, ce qui diminue beaucoup la spécificité de ce test.
Pierre angulaire du traitement
AINS
Délais de la rechute si arrêt des AINS
48h
Modalité d’administration des AINS
la prise le soir d’une forme à libération prolongée (forme LP, forme «chrono») pennettant de couvrir toute la phase inflammatoire nocturne et matinale.
Si échec, après une ou deux semaines de traitement,
il convient de faire l’essai d’un autre AINS
Définition de l’echec des AINS
Au moins deux AINS doivent être essayés successivement sur quatre semaines au total
Familles d’AINS les plus actives
propioniques ou les indoliques
AINS qui au long cours n’est plus admis par les autorités sanitaires en raison de son risque cardiovasculaire
diclofénac
Traitements associés aux AINS
Antalgiques et myorelaxants peuvent être utilisés en complément des AINS, surtout en cas de manifestations enthésopathiques ou rachidiennes; de plus, ils pennettent de faciliter la rééducation
Traitements locaux
Un geste local peut être réalisé en cas d’arthrite (infiltration de corticoïdes, synoviorthèse isotopique) ou d’enthésopathie (infiltration cortisonique) rebelle au traitement général. La phys iothérapie, l’ergothérapie et les techniques d’appareillage peuvent également être utilisées en fonction des atteintes et de leur évolution sous l’effet du traitement AINS.
Indications des anti-TNF dans la spondyloarthrite (SpA) si SpA axiale
Réponse A INS insuffisante ET ASDAS 2: 2,1 ou BASDAI 2: 4 ET RX + ou inflammation IRM CRP+