Item 124 : Définition de l'ostéoporose Flashcards
Définition de l’OMS
« L’ostéoporose est une maladie généralisée du squelette. caractérisée par une résistance osseuse diminuée prédisposant è un risque élevé de fracture. La résistance osseuse est la résultante de la densité osseuse et de la qualité osseuse (altération de la microarchitecture osseuse notamment)».
Les études biomécaniques montrent que la densité minérale osseuse (DMO) est le déterminant principal de la fragilité osseuse. Les fractures sont« la» complication de la maladie ostéoporotique et constituent toute la gravité de cette maladie.
L ‘absowtiométrie hipbotooique aux cavons X lDXA} est la technique de référence pour la mesure de la
DMO. Elle mesure la densité surfacique du tissu minéralisé (et ne permet donc pas de préjuger de la cause d’une densité basse)
l es caractéristiques de la DXA sont :
temps d’examen de que lques minutes, projection en deux dimensions, faible irradiation, exactitude de la mesure et reproductibilité satisfaisantes.
DMO
Elle utilise deux faisceaux de rayons X d’énergie différente et permet la mesure de la DMO en plusieurs sites squelettiques dont le contenu respectif en os cortical et en os trabéculaire est différent, tels que le rachis lombaire et l’extrémité supérieure du fémur (ESF) qui sont les sites de fracture ostéoporotique les plus fréquents.
Localisation de la perte osseuse la plus fréquente post ménopausique précoce
Autour de la ménopause. le site lombaire est particulièrement intéressant car la perte osseuse prédomine au rachis dans la période post-ménopausique précoce.
DMO
En revanche, la mesure peut être artificiellement augmentée par
des lésions arthrosiques ou des fractures vertébrales.
C’est pourquoi, l’intérêt de la mesure de la DMO lombaire diminue après 65-70 ans.
A partir de cet age, c’est surtout la valeur densitométrique de l’ESF qui est analysée, d’autant plus que le risque de fracture de l’extrémité supérieure du fémur (FESF) augmente alors de façon exponentielle.
De nombreuses études épidémiologiques ont validé l’utilisation de la DXA pour l’évaluation prospective du risque de fracture ostéoporotique et ont servi de base à l’établissement de critères densitomètriques pour le diagnostic de l’ostéoporose.
Concernant les résultats de la DXA:
- la densité minérale osseuse (DMO) est exprimée en g/cm’;
- le Z-score est le nombre d’écarts-types entre la valeur du sujet et la valeur moyenne des adultes de même sexe et de même age. La densité osseuse, comme beaucoup de variables biologiques, a une répartition gaussienne. Par conséquent, 95 % des individus ont une valeur de densité située entre Z = + 2 et Z = - 2;
- le T-score est le nombre d’écarts-types entre la valeur du sujet et la valeur moyenne des adultes jeunes de même sexe.
• le Z-score est
le nombre d’écarts-types entre la valeur du sujet et la valeur moyenne des adultes de même sexe et de même age.
La densité osseuse, comme beaucoup de variables biologiques, a une répartition gaussienne. Par conséquent, 95 % des individus ont une valeur de densité située entre Z = + 2 et Z = - 2;
• le T-score est
le nombre d’écarts-types entre la valeur du sujet et la valeur moyenne des adultes jeunes de même sexe.
Évolution de la DMO au cours de la vie
Dans les deux sexes, la valeur maximale de la DMO est atteinte
en fin de croissance et correspond au pic de masse osseuse (entre 20 et 30 ans).
le déterminisme génétique est très important.
En effet. la variance de la masse osseuse dépend de la génétique dans une proportion de 70 à 80 % . L’activité physique. la puberté, les apports calciques et protéiques sont d’autres déterminants importants de l’acquisition d’un pic de masse osseuse optimal
Chez la femme, la perte osseuse débute
quelques années avant la ménopause et s’accélère nettement lorsque débute la carence œstrogénique.
Cette perte osseuse rapide fjusqu’à 2 à 3 % par an au rachis) persiste 3 à 5 ans, puis tend à s’atténuer.
Chez la femme, localisation de la perte osseuse la plus importante
La perte osseuse est plus importante pour les sites squelettiques riches en tissu trabéculaire.
Chez l’homme, la perte osseuse liée au vieillissement est
linéaire.
Ainsi, deux mécanismes essentiels s’associent plus ou moins chez un individu pour expliquer la survenue d’une ostéoporose : l’acquisition d’un pic de masse osseuse faible au cours de la croissance et une perte osseuse accrue à I·age adulte.
Définition densitométrique de /’ostéoporose
l ‘ostéoporose peut être définie à partir du résultat densitométrigue .ûl. (tableau 8.1). Deux précautions s’imposent :
• cette définition s’applique seulement après avoir éliminé les autres causes d’ostéopathie fragilisante qui peuvent entraîner une diminution de la OMO mesurée en OXA mais qu’il faut distinguer de l’ostéoporose car les implications thérapeutiques qui en découlent sont différentes. I
l s’agit principalement de l’ostéomalacie, de l’hyperparathyroidie primaire et des affections malignes osseuses (métastases et myélome);
• e//e s’applique théoriquement exclusivement aux femmes ménopausées caucasiennes.
Avant la ménopause, la densité osseuse s’interprète en fonction du Z-score. Chez l’homme >= 50 ans, il est admis que l’on peut utiliser le seuil diagnostique de T-score :, -2,5 pour l’ostéoporose.
Pour les hommes jeunes, comme pour les femmes non ménopausées, on utilise le Z-score.
Chez la femme, la prévalence de l’ostéoporose densitométrique (T-score :, - 2,5) augmente avec 1·age à partir de
cinquante ans.
Elle est estimée à 39 % à soixante-cinq ans et autour de 70 % après quatre-vingts ans.