Soins pharmaceutiques - Douleur aiguë et chronique non cancéreuse Flashcards

1
Q

La douleur est-elle objective ou subjective?

A

Subjective : dépend nature stimulus, état physiologique, émotionnel, cognitif et de l’expérience de l’individu qui reçoit le stimulus

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Q

Nommer 6 choses à questionner ou vérifier chez un patient se présentant avec de la douleur.

A
  • Description de la douleur (somatique, viscérale, neuropathique)
  • Localisation
  • Intensité
  • Variation dans la journée/activités
  • Facteurs aggravants ou d’amélioration
  • Symptômes associés (comme l’insomnie)
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3
Q

Décrire la douleur de type somatique

A

Généralement bien localisée, augmentée par la pression, la mobilisatisation ou la mise en charge

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4
Q

Décrire la douleur de type viscérale

A

Localisation moins précise
Peut être référée (projetée)
Selon organe en cause, elle peut être constante ou en crampe

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5
Q

Décrire la douleur de type neuropathique

A

Constante ou intermittente
Brûlure, picottements, fourmillements
Peut être associée à une atteinte neurologique sensitive et/ou motrice

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6
Q

Vrai ou Faux : Une douleur neuropathique répond habituellement fortement aux opioïdes.

A

Faux : Elle est généralement moins sensible aux opioïdes, de plus fortes doses peuvent être nécessaire.

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7
Q

Dans quel contexte l’échelle visuelle analogue de la douleur (EVA) est-elle particulièrement utile?

A

Dans un contexte de douleur aiguë pour déterminer l’intensité de la douleur

(Imparfaite pour les douleurs chroniques comme nous visons plus l’amélioration de la qualité de vie et le retour aux activités normales)

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8
Q

Nommer 4 facteurs prédictifs de l’intensité d’une douleur post-opératoire.

A
  1. Difficulté chx
  2. Durée chx
  3. Expérience du chirurgien
  4. Propre au patient (dont l’âge, les habitudes de vie, la présence de douleur préexistante et les variables psychologiques)
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9
Q

Vrai ou Faux : Les gens qui ont plus de douleurs aigues, notamment suite à une chirurgie, sont plus à risque de développer des douleurs chroniques.

A

Vrai, d’où l’importance d’avoir une bonne gestion des douleurs aiguës.

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10
Q

Définir qu’est-ce que l’analgésie multimodale.

A

Utilisation de plusieurs méthodes d’analgésie de manière simultanée ou sucessive (Ex. AINS + opioide)

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11
Q

Est-ce que la prescription de Tylenol q4-6h durant 7 jours + Hydromorphone q4h PRN si Tylenol n’est pas suffisant correspond au principe d’analgésie multimodale ?

A

Oui! Utilisation de plusieurs méthode en simultanée, mais aussi de façon sucessive.

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12
Q

Dans quels cas est-ce que nous voulons éviter l’utilisation d’AINS en post-op? (3)

A
  • Si risque élevé de saignement en post-op (AINS prolongement temps de saignement en diminuant l’aggrégation plaquettaire)
  • Chx où le processus inflammatoire est voulu et contribue à la guérison
  • Chx sensible à l’irritation gastrique (ex. ulcère gastrique)
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13
Q

De quelle façon est gérée la douleur post-op d’une chx mineure? (type de molécule, cible)

A

Cible: douleur <3/10
Molécule : Selon intensité douleur, analgésie niveau I ou II, soit analgésiques non-opioides ou opioides faibles (codéine +/- acet, tramadol +/- acet, oxycodone ou tapentadol)
Opioïdes PRN si pics intenses de douleur

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14
Q

De quelle façon est gérée la douleur post-op d’une chx majeure? (type de molécule et quand)

A

-AINS si pas CI
-Opioide parentéral pendant hospitalisation
-Relais PO J1-J2 lorsqu’intensité de la douleur diminue
J1-J2 : Analgésique niveau II ou III , soit opioides faibles (codéine +/- acet, tramadol +/- acet, oxycodone ou tapentadol) ou Opioides puissants (oxycodone, morphine, hydromorphone, fentanyl)

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15
Q

Qu’est-il recommandé de faire si la douleur persiste au-delà de la prescription?

A

Insister pour que le patient soit revu par son équipe médicale pour réévaluation de la douleur et pour adapter le tx. Nous voulons éviter les complications et éviter que la douleur aiguë ne se développe en douleur chronique.
Attention de ne pas prolonger la médication dans de tels cas.

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16
Q

Qu’est-ce qui est important de vérifier avant de servir un AINS post césarienne?

A
  • Risque de saignement?

- Pré-éclampsie durant la grossesse ? (TA)

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17
Q

Comment est-il recommandé de procéder pour la gestion de douleur aiguë chez un patient traité pour des douleurs chroniques?
Et si le patient est sur buprénorphine ?

A
  • Ne pas changer le Rx de douleur chronique
  • Ajouter Rx pour gérer la douleur de surplus
  • Privilégier AINS, Tylenol
  • Des doses supérieures d’opioides peuvent être nécessaires
  • Si pt sur buprénorphine : opioides pour le tx en aigue risquent d’être moins efficaces (activité agoniste-antagoniste de la buprénorphine, effet plateau de la buprénorphine)
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18
Q

Quel est normalement le 1er choix de traitement pour des douleurs dentaires?

A

AINS!
Si douleur intense, on ajoute Tylenol
Si douleur extrême, opioide PRN

19
Q

Une douleur suite à une fracture du tibia est considérée comme quel type de douleur?

A

Nociceptive somatique

20
Q

Quelle est la pratique recommandée pour le traitement d’une douleur somatique importante non soulagée par un opioide (ex. hydromorphone) chez une personne âgée?

A

Nous voulons éviter de trop augmenter les doses pour le risque d’E2 et d’accumulation. S’il y a non réponse, il vaut mieux changer de molécule. Ex. oxycodone -> moins accumulation

21
Q

Après combien de temps est-ce que la majorité des lombalgies se resorbent-elles?

A

En 1 à 6 semaines en majorité

22
Q

Que devrions-nous conseiller à nos patients ayant une lombalgie ?

A
  • Encourager à rester actif, poursuite des activités et du travail même s’il y a persistance des sx
  • Déconseiller le repos au lit
  • Stratégies de gestion de la douleur, MNP (Chaud/froid, relaxation, respiration, gradation des activités)
23
Q

Vrai ou Faux : Les soutiens lombaires peuvent aider le patient à soulager ses douleurs lombaires et favorisent le rétablissement.

A

Faux : peut rendre les muscles du dos plus parresseux, risque d’atrophie. Cela ne favorise donc pas le rétablissement du patient.
Attention de vérifier si le soutien lombaire a été conseillé par le physio ou le MD! Peut être conseillé dans certains cas.

24
Q

Nommer quelques signaux d’alarme en lombalgie.

A
  • Apparition d’incontinence ou de rétention urinaire/fécale
  • Traumatisme grave récent
  • Paraparésie
  • Quadraplésie
  • Signes neurologiques évolutifs
  • Perte de poids inexpliquée
  • Fièvre, frisson (peut être infectieux)
  • Syndrome de queue de cheval (perte de sensation du périnée ou des organes génitaux)
  • Douleur aigue non soulagée en repos couché
  • Douleur croissante qui ne faiblit pas
25
Q

Quelles sont les options pharmacologiques pour le traitement de lombalgies?

A
  1. Tylenol
  2. AINS
    (3. Myorelaxants si spasmes ou tensions musculaires, cyclobenzaprine)
  3. Opioides si aucune réponse aux autres agents, tx de durée limitée, 1 ou 2 semaines
26
Q

Quel est le but de traitement en lombalgie chronique?

A

Contrôler les effets de la douleur sur les activités de sa vie quotidienne et sa participation sociale
(Avoir des atteintes réalistes sur le tx de la douleur. )

27
Q

Quels sont les facteurs de risque de douleur chronique non cancéreuse?

A
  • Femme
    • de 65 ans
  • Pauvreté
  • Certaine ethnies
28
Q

Nommer des aspects ou sphères de la vie qui sont affectées par les douleurs chroniques.

A
  • Productivité, absence travail/école
  • Réseau social
  • AVQ
  • Fatigue, trouble de sommeil
  • Qualité de vie
  • Stress mental et émotionnel (anxiété, frustration, tristesse, dépression,ect.)
29
Q

Vrai ou Faux: L’éthiologie de la douleur chronique est bien connue.

A

Faux: demeure imprécise, peu connue

30
Q

Décrire la physiopathologie des douleurs chroniques. (3 principes)

A

Neuroplasticité du cerveau : Évolution/changement selon les évenements que subissent le corps selon 3 principes.

  1. Renforcement de ce qui est utilisé et entraîné
  2. Perte de ce qui n’est pas utilisé
  3. Possibilité de reconstruire de nouveaux réseaux par apprentissage neuronal
31
Q

Nommer un questionnaire sur les douleurs chronique qui pourrait être utilisé en pharmacie.

A
  • Questionnaire DN4 pour les douleurs neuropathiques.

- Évaluation du risque de mésuage des opioïdes

32
Q

Décrire qu’est-ce que le «pacing».

A

MNP de douleur chronique. Consiste à doser nos activités, ne pas s’épuiser lors des bonnes journées.

33
Q

Quel est l’intérêt de faire compléter un journal de bord de douleur à nos patients en douleur chronique?

A

Aide au suivi, permet au patient de mieux qualifier et quantifier sa douleur et son évolution. Garde trace des activités quotidiennes, E2, prise des Rx…

34
Q

Qu’est-ce que le programme Alerte?

A

Programme fait par l’OPQ pour venir en aide aux personnes qui présentent un problème d’abus de médicaments après la consultation de multiples prescripteurs et pharmaciens ou d’ordonnances falsifiées. Vise aussi à encourager l’usage approprié des médicaments et à contrer leur détournement. Il propose de jumeler le patient avec un seul prescripteur et un seul pharmacien.

35
Q

Quelle est la dose de «réflexion» en douleur chronique?

A

90 mg d’équivalent de morphine PO/Jr

36
Q

Vrai ou Faux: Il est préférable d’éviter ou limiter les entre-dose.

A

Vrai

37
Q

En douleur chronique, préférons-nous l’utilisation de médicament courte action ou longue action?

A

Longue action

38
Q

Qu’est-il important de questionner auprès du patient lors d’un suivi de douleur chronique ?

A

-Soulagement la nuit, au repos et à la mobilisation
-Niveau fonctionnel (activité)
-Qualité du sommeil
-Effets indésirables (si E2 et analgésie optimale = diminuer la dose, mais si E2 et analgésie non optimale = ajouter co-analgésique pour réduire la dose, essayer la rotation d’opioide)
-Adhésion
-Risque de détournement et d’abus
(Ajustement des doses selon l’intensité de la douleur et la fonctionnalité )

39
Q

À quel moment ou dans quelle situation une réévaluation de la thérapie en douleur chronique est-elle pertiente?

A

-Si pt souhaite tenter un sevrage
-Présence E2
-Si tx inefficace
(Si douleur bien contrôlé, on attend généralement quelques semaines/mois avant d’envisager un sevrage.)

40
Q

Qu’est-il important de faire lors d’un processus de sevrage au niveau de «l’approche emotionnelle» auprès du patient?

A
  • Offrir du soutien
  • Être à l’écoute
  • Y aller graduellement, prendre son temps
  • Rappeler que les Sx sont passagers
41
Q

De quelle façon est-il recommandé de faire un sevrage d’opioide?

A
  • diminuton de 5-10% q3-4 semaines à la fois
  • rotation d’opioide peut permettre de faire diminution de 25-30% d’un coup avec les doses d’opioide équivalentes
  • Éviter de compenser la baisse d’opioide avec les entre-doses
42
Q

Dans quelle situation les magistrales topiques pour la douleur sont-elles intéressantes?

A

En douleur très localisée!

43
Q

Combien de temps dure normalement un essai de magistrale topique pour la douleur ?

A

3-4 semaines avec application régulière pour évaluer l’efficacité réelle = souvent le 1er tube