SEP Flashcards
Sclérose en plaque
Problème chronique évolutif et dégénératif du système nerveux central qui affecte les fonction respiratoire, musculosquelettique, vésicale, sexuelle et cognitive
Démyélinisation disséminée des fibres nerveuses du cerveau et de la moelle épinière
Origine inconnue
Survient habituellement entre 20 et 40 ans
touche plus souvent les femmes
Manifestations cliniques SEP
Maladie imprévisibles et progressive avec ds symptômes variés survenant par intermittence
Il peut s’écouler une longue période de temps avant que la maladie ne soit diagnostiqué
- Faiblesse
- paralysie des membres, du tronc ou le la tête
- diplopie ( perception simultanée de deux images à la vue d’un seul objet)
- Dysarthrie ataxique (trouble de la parole)
- Scansion du discours (détacher chaque syllabe d’un mot)
- Spasticité des muscles
- engourdissement
- fourmillement
- vision floue
- vertige
- acouphène
- déficit auditif
- dlr neuropathique chronique
- nystagmus (mouvement rythmique involontaire des yeux)
- dysphagie
Forme de SEP
Cyclique: poussées des manifestations cliniques suivies de périodes de rémission totale ou partielle (près de 85% des cas)
Progressive primaire: détérioration lente de l’état neurologique dès le début, sans poussées ni périodes de rémissions distinctes (10% des cas)
Progressive secondaire: phase cyclique initiale suivie de la progression de la maladie, constante ou parsemé de poussée, de périodes de rémission partielle ou de périodes de stabilité, nouveau traitement pouvant possiblement ralentir la progression (50 des SEP cycliques)
Progressive récurrente: progression constante de la maladie,dès le début, ponctuée de poussées suivies parfois de périodes de rémission totale, progression de la maladie entre les poussées (5% des cas)
Vessie spastique
courant dans la SEP
se manifeste par une impériosité urinaire accompagnée de pollakiurie, de mictions goutte à goutte et d’incontinence
Examen cliniques et paracliniques
- anamnèse et examen physique
- Bilan sanguin: FSC, CRP, bilan hépatique et rénal, calcémie, glycémie, dosage de la TSH et de la vitamines B 12, sérologie VIH
- analyse du liquide cérébrospinal
- potentiels évoqués
- IRM: L’IRM permet de détecter les petites plaques de 3 ou 4 mm. L’imagerie par résonance magnétique nous permet aussi dans un contexte de SEP de visualiser les caractéristiques disséminées dans le cerveau ou la moelle osseuse.
Ponction lombaire:
ponction lombaire permet d’analyser le LCS (liquide cérébrospinal). dans le cas SEP on voir une hausse des IgG et de bande oligoclonales. il peut y avoir un nb élevé de monocytes et de lymphocytes. dans le cas de la SEP, ce sont les LT qui attaquent le système nerveux central et qui créent la réponse inflammatoire. dans le contexte de la ponction lombaire, ce sont les lymphocytes et les protéines qu’on analyse le plus.
Pharmacothérapie: corticostéroïdes
Prednisone, méthylprednisolone
- surveiller la glycémie (hyperglycémie)
- Limiter le sel
- Ne pas cesser brusquement le traitement
- connaître les interactions médicamenteuses
- utiliser des mesures de prévention des infections (vaccination, lavages des mains, bonne asepsie…)
Pharmacothérapie: Immunomodulateurs
Interféron, Acétate de glatiramètre
- connaître le mode d’administration par injection
- changer le site d’injection chaque fois, évaluer la présence d’idée suicidaire, appliquer écran solaire, évaluer les symptôme d’allures grippales
- Rapporter les effets indésirables
- Avertir le pt des effets tératogènes
Pharmacothérapie: Immunosuppresseurs
- Rapporter les effets indésirables
- Surveiller la TA régulièrement
- Avertir le pt des effets tératogènes
- Surveiller ECG en raison du risque de bradyarythmie
interventions/surveillances: s/sx infection. évaluer si soulagement de: faiblesse musculaire, paresthésie, fatigue, difficulté à bouger ou à communiquer, difficulté de déglutition ou de vision, trouble de l’équilibre. analyses de labo: FSC, test fonction hépatique, ECG (risque d’arythmies)
il y a une réaction antigène-anticorps a/n du SNC qui entraîne réaction inflammatoire chronique et le solu-médrol vient diminuer l’inflammation
SEP est une maladie auto-immune, dont l’effet immunosuppresseur diminue la progression de la maladie.
Autres traitements
- relaxant musculaire
- physio
- ergo
- orthophonie
- Exercice physique -> améliore état fonctionnel général, diminue spasticité, accroît coordination, entrîne les muscles indemnes à prendre la relève des muscles atteints
- aquathérapie -> type
de physio, permet d’exécuter des mouvement qui seraient impossible hors de l’eau
Thalamotomie
Ténotomie
Rhizotomie
Stimulation électrique de la colonne
Stimulation cérébrale profonde
Bloc nerveux
Baclofène intrathéca
Recommandations nutritionnelles
- vitaminothérapie (B12, C)
- faible enn gras
- exempt de gluten
- abondant en légumes crus
Planification des soins: objectifs
- optimiser l’état neuromusculaire
- maintenir l’autonomie AVQ/AVD
- gérer la fatigue incapacitante
- optimiser le bien-être psychosocial
- favoriser adaptation à la maladie
- contrer les facteurs qui précipitent les poussés
Enseignement
axé surla promotino de sa santé et la prévention des épisodes de poussée en évitant entre auters la fatigue, les températures extrêmes et l,exposition aux sources d’infection
Traitement infirmier: altération de la mobilité physique
Réadaptation par l’exercice:
déambulation
- proposer un appareil fonctionnel pour faciliter la déambulation si la démarche du pt est instable -> diminue fatigue, accroît autonomie, bien-être et sécurité
- encourager la marche en autonomie dans les limites de la tolérances afin de maintenir la mobilité, de favoriser l’autonomie et de veiller à la sécurité
mobilité articulaire:
- enseigner au pt et à la famille l’exécution des exercices passifs, assistés ou actifs afin de prévenir les contractures et de réduire au minimum l’amyotrophie
Étirement:
- enseigner au pt é étendre lentement ses muscles et articulations jusqu’au point d’étirement complet et les maintenir quelque seconde avant de relâcher -> apaise les spasmes et les contracture
Traitement infirmier: altération de l’élimination urinaire
Prise en charge de l’élimination urinaire:
- enseigner au pt de détecter les S/S d’infection urinaire pour favoriser dépistage hâtif
- surveiller les S/S d’apparition de rétention urinaire -> intervenir le plus rapidement possible
- Cerner les facteurs de risque d’incontinence afin de planifier les interventions
En cas de rétention urinaire:
- surveiller le degré de distension vésicale par la palpation d’un globe
- stimuler le réflexe mictionnel par application de froid sur l’abdomen, frottement de l’intérieur de la cuisse, couler de l’eau
- KT intermittent pour prévenir la distension ou la miction goutte à goutte
Traitement infirmier: Dysfonctionnement sexuel
- Encourager le pt à exprimer ses crainte et à poser ses questione
- Offrir le counseling au partenaire dans la mesure du possible
- offrir de l’information sur la sexualité et les effets de la SEP sur la sexualité