Évaluation du risque suicidaire, potentiel de dangerosité et les mesures de dontentions Flashcards
Facteurs Prédisposants
- tentative de suicide antérieur
- dépendance à l’alcool
- trait de personnalité (anxieux, faible estime de soi, impulsivité)
- problème de santé chronique
- maltraitance dans l’enfance
- chômage/pauvreté
Facteurs contribuants
- abus de substances et de jeux de hasard
- idées suicidaires antérieurs
- vivre seul
- refus de demander de l’aide
- conflits familiaux ou au travail
- absence de réseau de soutien
- deuil récent
Facteurs précipitants
À l’adolescence:
- rupture amoureuse
- échec scolaire
- conflits soudain familiaux
- rejet
Âge adulte:
- rupture amoureuse
- perte d’emploi
- échec professionnel
- conflit avec la justice
- difficulté financière
PA:
- deuil du conjoint
- perte du permis de conduire
- perte de l’autonomie fonctionnel
- maladie chronique
- emménagement dans un établissement pour personne en perte d’autonomie
Potentiel suicidaire
Risque suicidaire
Urgence suicidaire
Risque de dangerosité
Éléments à évaluer
- L’état mental
- Le scénario suicidaire (ou d’homicide)
- La létalité et accessibilité du moyen
- Le degré d’intentionnalité (degré d’ambivalence et l’ampleur du désespoir)
- Les traits d’impulsivité
- Les abus d’alcool ou de drogues
- Les antécédents suicidaires et la létalité des moyens
- L’isolement social et les facteurs de stress
- La réceptivité ou à l’inverse le refus à recevoir de l’aide
- Les évènements stressants auxquels la personne est exposée à court terme
Détection risque suicidaire
- Les groupes à risque : Certains groupes de personnes peuvent être plus à risque suicidaire et les connaître permet d’être plus alerte au risque suicidaire (OIIQ, 2007, RNAO, 2009).
- Les signes avant-coureurs de suicide : Il s’agit des indices par lesquels la personne manifeste sa détresse. Pris seuls, ces signes ne sont pas spécifiques ou exclusifs à une crise suicidaire. Toutefois, la combinaison de plusieurs signes, comme des propos ou des changements de comportement, doivent constituer des signaux d’alarme pour l’entourage (OIIQ, 2007, RNAO, 2009).
- Les moments critiques : Les idées suicidaires peuvent apparaître rapidement ou refaire surface lorsque la personne vit des événements stressants (ex. : pertes, échecs) ou des situations de vulnérabilité (ex. : rupture, transition). Il est important d’être attentif aux réactions de détresse d’une personne vulnérable qui vit un moment critique.
Objectifs
- reconnaître des moments positifs qu’elle a vécus
- reconnaître des raisons pour continuer à vivre
- améliorer l’estime de soi et le sentiment de compétence
- participer, avec ses proches, au traitement
Planification des interventions: Surveillance
- niveau de surveillance peut s’avérer un moyen utile qui sera ajusté en fonction du risque évalué et du moment de la journée
- Surveillance discrète (surveillance aux 30 minutes ou plus souvent)
- Surveillance étroite (surveillance aux 15 minutes ou plus souvent)
- surveillance constante sans limites de déplacement (présence continue auprès de l’usager par un membre du personnel tout en lui permettant de se déplacer à l’intérieur de l’unité)
- Surveillance constante dans un lieu restreint (mesure de contrôle) (présence continue auprès de l’usager par un membre du personnel et à contraindre ses déplacements dans un lieu restreint)
Planification des intervention: PTI
- Développer et maintenir une alliance thérapeutique ;
- Clarifier son rôle dès le départ (contrôle, confidentialité, implication, responsabilités, etc.) ;
- Inviter la personne à nommer ses préoccupations, ses expériences, ses émotions au moyen d’un dialogue ouvert, constant et exempt de jugement ;
- Évaluer la condition de santé mentale et repérer tout changement clinique ou de comportements significatifs augmentant le niveau de risque de passage à l’acte ;
- Évaluer le risque suicidaire (préciser la fréquence) en utilisant un outil d’évaluation (ex. Guide d’évaluation du risque suicidaire – à venir) ;
- Vérifier le changement de perception de la personne face à sa situation (amélioration, détérioration)
- Développer avec la personne une compréhension commune de sa situation, recadrer et clarifier les informations erronées ;
- Reconnaître la douleur émotionnelle et le fait que des pensées suicidaires peuvent être compréhensibles dans les circonstances ;
Éviter le contrat de non suicide
La postvention
- Diminuer les risques d’effet d’entraînement;
- Diminuer la souffrance des personnes endeuillées;
- Augmenter le sentiment de sécurité dans le milieu;
- Renforcer la capacité des personnes endeuillées à faire face à l’adversité;
- Favoriser le retour au fonctionnement normal.
Urgence homicidaire
- violence autodirigée ou hétérodirigée
- cible général ou spécifique
- pensées, idées ou fantaisies violente
- violence active ou menace
- réalisme
- signes avant-coureurs
- quand? où? pourquoi? comment?
- Menace, envisageable, aigue (immédiate), existante (réelle)
Outils d’évaluation
- Grille DASA p.315
- potentiel de dangerosité OMEGA p.316
- HCR-20 Cotation de SAPROF p.317
Plan de soins urgence homicidaire
- rester calme
- appliquer les principes de pacification en se centrant sur l’expression des émotions de la personne
- inciter la personne à tenir un journal pour écrire ses colères
- Éviter les contacts physiques avec la personne lorsqu’elle est en colère
- Aider la personne a trouver la véritable source de sa colère
- Évaluation du risque en tenant compte des facteurs de risques et de protection
Élaborer avec la Personne un plan de crise conjoint ou plan proactif
Les éléments déclencheurs
Que puis-je faire pour m’aider?
Qu’est-ce que les autres peuvent faire pour m’aider?
Qu’est-ce que les autres devraient éviter de faire pour m’aider?
Quelles sont mes ressources?
Les mesures de contrôle
La contention et l’isolement sont des mesures de dernier recours
Mesure alternatives aux mesures de contrôle
- favoriser la relation thérapeutique
- évaluer le risque d’agressivité à court terme à l’aide de l’échelle validée
- favoriser un environnement thérapeutique orienté vers l’établissement
- appliquer le PTI
- utiliser une chambre d’apaisement
- proposer une médication d’appoint tel que prescrit
- Effectuer un retour post-événement avec la personne