Schizophrénie et autres troubles psychotiques Flashcards
Schizophrénie
*La schizophrénie est une forme particulière de psychose. Elle a été définie en 1908 par Bleuler
*Elle est caractérisée par des périodes de perte de contact avec la réalité accompagnées de symptômes psychotiques.
*Les signes et symptômes persistent durant plus de six mois.
Critère de diagnostic Schizo
Deux symptômes parmis les suivant:
- idées délirantes
- hallucination
- discours désorganisé
- comportement grossièrement désorganisé ou catatonique
- symptômes négatifs (aboulie ou diminution de l’expression émotionnelle)
Signes en continus du trouble persisent depuis au moins 6 mois
niveau de disfonctionnement dans un domaine majeur comme au travail, relations interpersonnelles ou hygiène personnelle
Les symptômes de la schizophrénie:
Symptômes positifs et négatif, cognitif
Positif:
- idées de persécution
- idées de grandeur
- idées de référence
- idées de contrôle ou d’influence
- idées de type jalousie
- Hallucinations
- pensée désorganisée
- hyperactivité
- agitation
- hypervigilance
- hostilité
Négatif:
- perturbation de l’affect
- pauvreté du contact visuel
- discours monotone
- négligence à l’égard des activités de la vie quotidienne
- repli sur soi
Cognitif:
- inattention
- difficulté de concentration
- capacité de raisonnement altéré
- jugement altéré et manque d’autocritique
- difficulté de résoudre des problème
Étiologie
Facteurs biologiques
Facteurs génétiques
Facteurs biochimiques (dopamine et sérotonine élevées)
Facteurs physiologiques (exposition à l’influenza en prénatal)
Anomalies anatomiques au niveau du cerveau
Facteurs environnementaux
Facteurs psychologiques….
Type d’hallucination
auditives
visuelles
tactiles -> piqure, froid/chaud
olfactives
gustatives
kinesthésique -> impression que les muscles (mure bouge, plancher moue)
Tactiles -> sensation corporelle externe
Cénesthésiques -> sensation anormales à l’intérieur ou à la surface de son corps (brulure, fourmillement)
Gestion des hallucinations
- s’occuper
- adopter une attitude positive pour bâtir une estime personnelle
- dire aux voix d’arrêter et penser à quelque chose de plaisant
- Noter où/quand les voix se manifestent afin de guider le choix des stratégies efficaces
- faire de l’exercice physique
Idées de grandeur
idées et richesse et surestimation de ses capacités personnelles
Idées de persécution
conviction qu’on l’essaie de lui nuire physiquement et moralement
Idées de référence
convaincue que les autres parlent d’elle ou lui font signe dans la rue
Idées corporelle ou somatiques
idées associées au fonctionnement de son corps, qui comprennent plusieurs thèmes variant selon les périodes
Idées de contrôle ou d’influence
croit qu’une personne ou une puissance extérieure gouverne ses pensées ou ses activités
Idées mystiques
fausses croyances liées à des thèmes religieux ou spirituel
Idées de nihilisme
délire à thème nihiliste suppose que la personne pense que ses organes ou son corps sont morts ou n’existent plus
Autres symptômes: Troubles cognitifs
- Ne font pas parties des critères de diagnostiques de la schizophrénie.
- Sont au centre des invalidités fonctionnelles;
- Entraînent des troubles de fonctionnement dans la vie quotidienne et de socialisation chez les personnes atteintes;
- Mémoire de travail déficiente ce qui entraîne une réduction de l’attention et de la vitesse de traitement de l’information;
- Des déficits des fonctions exécutives (planification, organisation, raisonnement, pensée abstraite et résolution de problème).
- Difficultés à prendre soins d’elle-même, être autonome, garder un emploi ou entretenir des relations sociales.
- Vigilance altérée (dû à l’incapacité de garder l’attention)
Autres symptômes: Symptômes dépressifs
- Présence d’un risque de suicide lié, entre autres, à la récence de l’apparition de la schizophrénie, la fréquence des hospitalisations, le désarroi, la tristesse et le désespoir.
- Les facteurs de risque de suicide d’une personne atteinte de schizophrénie sont, entre autres :
- le jeune âge;
- des antécédents de statut socioéconomique élevé;
- de multiples rechutes.
Risque de suicide
- La schizophrénie accroît le risque de suicide :
- 20 % des personnes atteintes tentent de se suicider.
- Ces tentatives sont de 15 à 20 fois plus susceptibles de réussir que celles de la population générale et environ 5 à 6 % meurent d’un suicide.
- Nombre de ces suicides ont lieu pendant les périodes de rétablissement (quand les symptômes sont réduits) et de 5 à 10 ans après le début de cette maladie.
Trouble délirant
- Présence d’idée délirantes non bizarre, qui peuvent sembler plausibles et qui persistent au moins un mois, sans atteinte au fonctionnement.
- Persistance d’idées délirantes = entraînent tristesse, irritabilité et problèmes juridiques.
- Il faut connaître les croyances culturelles et religieuses afin d’avoir un point de référence pour déterminer la nature de la conviction.
Manifestation clinique:
- érotomaniaque
- mégalomaniaque
- jalousie
- persécution
- somatique
- mixte
Trouble psychotique bref
- Perturbation dure au moins un jour, mais moins d’un mois, avec retour complet au niveau de fonctionnement prémorbide.
- Présence de symptômes positifs et négatifs, sans consommation de substance.
- Symptômes peuvent être liés à des stresseurs connus, exemple, survenue de symptômes dans les quatre semaines de la période post- partum.
- Risque de suicide = Jugement grandement déficient, perturbations perceptuelles et désorganisation cognitive.
Trouble psychotique induit par une substance ou un médicament
- La psychose toxique est plus fréquente lors de la consommation de drogue, mais peut se produire lors de consommation d’alcool et médicaments.
- Présence d’idées délirantes et hallucinations.
- Symptômes s’estompent généralement après un mois, lorsque la personne n’est plus exposée à la substance.
Trouble schizoaffectif
- Inclut désordre affectif et de la pensée.
- Ce trouble combine trouble dépressif, bipolaire et trouble psychotique.
- Caractérisé par de graves changements d’humeur de type maniaque ou dépressifs et comprend des symptômes psychotiques.
- Les symptômes psychotiques persistent au-delà de deux semaines, en l’absence de désordre affectif.
Prévention des rechutes
- maintenir de saines habitudes de vie
- participer à des groupes de soutien
- demander de l’aide à un intervenant de l’équipe traitante
- Reconnaître les signaux d’alarmes: perte d’appétit, insomnie, repli sur soi, agitation, méfiance, cessation des activités généralement appréciées
Les modalités thérapeutiques
- Antipsychotiques par voie per os, IM, comprenant les formes IM à libération prolongée.
- Anxiolytiques.
- Stabilisateurs de l’humeur, surtout les anticonvulsivants.
- Agents antiparkinsonien, tout médicament pour corriger les effets secondaires des antipsychotiques.
- Thérapies de groupe, de soutien, individuelle.
- Entrainement aux habiletés sociales.
- Milieux communautaires
Signes de rétablissement
- prendre les médicaments prescrits
- démontrer une absence d’idées suicidaire
- exprimer verbalement la maîtrise de ses hallucinations
- déterminer les événements ou les épisodes d’anxiété accrue qui exacerbent les symptômes
- avoir recours à une personne de la famille ou autre qui accepte d’être une ressource de soutien
- accepter la responsabilité de ses propres décisions, actions ou comportement