Examen 1 Flashcards

1
Q

Définir ce qu’est un problème de santé mentale et un trouble mental

A

Un trouble mental se caractérise par une altération majeure, sur le plan clinique, de l’état cognitif, de la régulation des émotions ou du comportement d’un individu.

Les problèmes de santé mentale correspondent à des perturbations qui interfèrent avec le fonctionnement habituel de la personne ainsi qu’à des symptômes qui s’apparentent à ceux liés aux troubles mentaux tout en étant moins importants et d’une durée plus courte

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2
Q

Facteurs de risques

A

augmentent la probabilité
d’avoir un problème de
santé mentale et nuisent à
l’optimisation de la santé
mentale positive

EX:
- connaître la pauvreté
- vivre des conflits ou de la violence au sein de sa famille
- Avoir subi de la négligence pendant la petite enfance
- Vivre de l’isolement social
- Vivre dans un logement inhabitable ou dangereux

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3
Q

Facteurs de protection

A

Atténuent l’impact de
l’exposition à des
situations liées à un
problème, un trouble de
santé mentale ou à un
affaiblissement de la
santé mentale positive

  • Cultiver une santé mentale positive
  • Avoir de saines habitudes de vie
  • Faire de l’activité physique
  • Dormir suffisamment
  • diminuer ou cesser tabac
  • Vivre dans un logement propre et entretenue
  • poursuivre ses études et avoir un emploi stable
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4
Q

Déterminant de la santé ayant une incidence sur la qualité de vie

A

Statut conjugal -> Une relation de couple satisfaisante augmente la qualité de vie vs une relation caractérisé de violence et les conflits peut avoir un effet inverse

Niveau d’éducation et statut socioéconomique -> niveau d’éducation plus élevé est généralement associé à des conditions de travail plus satisfaisantes vs un niveau économique plus faible est lié à une augmentation du stress

Niveau de stress et gestion du stress -> Un niveau de stress élevé influence négativement la santé mentale vs gestion du stress adapté protège des problèmes mentaux

Soutien social -> Un des facteurs les plus étroitement liés à une bonne santé mentale. Inclut le soutien émotionnel, l’intégration sociale et le soutien matériel

Caractéristiques du milieu de vie -> Habiter dans un quartier défavorisé est un facteur de risque de plusieurs maladies vs perception positive de son milieu de vie, de la cohésion du quartier et de son environnement a un effet positif sur le bien-être

Spiritualité -> Les personnes qui déclarent avoir une spiritualité qui donne un sens à leur vie ont une meilleurs perception de leur santé mentale

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5
Q

Énoncer les habiletés et les compétences de l’infirmière en santé mentale

A

L’exercice infirmier consiste à évaluer l’état de santé, à déterminer et à assurer la réalisation du plan de soins et de traitements infirmiers, à prodiguer les soins et les traitements infirmiers et médicaux dans le but de maintenir et de rétablir la santé de l’être humain en interaction avec son environnement et de prévenir la maladie ainsi qu’à fournir les soins palliatifs.

  • Évaluer la condition physique et mentale d’une personne symptomatique
  • exercer une surveillance clinique de la condition des personnes dont l’état de santé présente des risques, incluant le monitorage et les ajustements du PTI
  • administrer et ajuster des médicaments ou d’autres substances, lorsqu’ils font l’objet d’une ordonnance
  • décider de l’utilisation des mesures de contention
  • Évaluer les troubles mentaux lorsque l’inf détient une formation de niveau universitaire et une expérience clinique en soins inf psychiatriques déterminées dans le cadre d’une règlement pris en application du paragraphe g de l’article 14
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6
Q

L E S 1 1 S T A N D A R D S D E P R A T I Q U E D E
L ’ I N F I R M I È R E D A N S L E D O M A I N E D E L A S A NT É
M E N T A L E

A

Standard 3 : Évaluer la condition de santé physique et mentale des personnes présentant un
trouble mental

Standard 6 : Intégrer à sa pratique clinique les principes de base et les interventions selon les
meilleures pratiques

Standard 8 : Évaluer les personnes présentant un risque suicidaire et assurer la gestion de la situation en milieu hospitalier et en communauté

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7
Q

Décrire les principaux enjeux de la pratique infirmière dans le domaine de la santé mentale

A

Qualité des notes aux dossiers est primordiale, et dans l’éventualité d’un litige, ces notes constituent souvent la seule mémoire des infirmières. Elle doit donc noter ce qu’elle a observé ce qu’elle a fait, et les réactions de l’usager, car les tribunaux considèrent que ce qui ne figure pas dans un dossier n’a pas été fait, dit ou vu.

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8
Q

Expliquer les droits de la personne en santé mentale

A
  • Droit de choisir le professionnel ou l’établissement
  • Droit d’être accompagné et assisté
  • Droit d’accès au dossier
  • Droit à la confidentialité du dossier
  • Droit de consentement et au refus de soins
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9
Q

Décrire les modalités de l’autorisation de soins

A

Droit au consentement:
comprend-elle:
- la nature de la maladie
- la nature et le but du traitement
- les risques associées à ce traitement
- les risques si elle ne reçoit pas le traitement

Est-ce que la maladie de la personne affecte sa capacité à consentir

**L’autorisation du tribunal est nécessaire pour passer outre au refus catégorique du majeur inapte (sauf s’il s’agit de soins d’hygiène ou d’un cas d’urgence) et au refus injustifié de la personne qui consent pour le majeur inapte.

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10
Q

Loi P38

A

Loi sur la protection des personnes dont l’état mental présente un danger pour elle-même ou pour autrui.

Permet de priver temporairement une personne de sa liberté dans la mesure où son états mental présente un danger pour elle-même ou pour autrui

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11
Q

Garde préventive

A

État de la personne indique qu’il existe un danger grave et immédiat, faisant intervenir la notion d’urgence

Autorisation du tribunal non requise, mais hospitalisation contre le gré de la personne est limité à une période de 72h

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12
Q

Garde provisoire

A

Des motifs sérieux laissent croire que la personne présente un danger pour elle-même ou pour autrui

Autorisation du tribunal obligatoire permet de réalisé l’évaluation psychiatrique de la personne uniquement

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13
Q

Garde autorisée

A

Deux rapports d’examen psychiatrique concluent à la nécessité de garder la personne, car elle présente un danger pour elle-même ou autrui en raison de son état mental; le tribunal a des motifs sérieux de croire que la personne est dangereuse en raison de son état mental et qu’il est nécessaire de la garder en établissement de santé.

Autorisation du tribunal est obligatoire et permet de garder la personne dans un établissement de santé contre son gré.

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14
Q

La garde doit prendre fin quand:

A
  • aussitôt qu’un certificat attestant qu’elle n’est plus justifié est délivré par le médecin
  • lorsqu’un rapport d’examen psychiatrique n’a pas été produit dans les délais mentionnés au paragraphe 2, dès l’expiration de ceux-ci
  • dès que la fin de la période fixée dans le jugement qui l’a ordonnance
  • si le tribunal administratif du Québec rend une décision à cet effet
  • si une décision d’un tribunal judiciaire l’ordonne
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15
Q

Définir les principaux éléments de l’évaluation de la condition mentale

A

L’évaluation de la condition mentale consiste à identifier les repères, les symptômes ou les indices qui révèlent la présence d’un trouble d’ordre psychiatrique chez une personne. Ces informations permettent ainsi de planifier les interventions requises par l’état du client

Évaluation Initiale
Collecte de données :
- Évaluation de la condition physique et mentale : histoire de santé, examen de la condition
physique, dimension psychosociale, génogramme, examen de la condition mentale.
- Évaluation des risques : de suicide, de dangerosité, de consommation de substances, de
chute…

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16
Q

Par quel moyen évaluer?

A
  • Observation
  • Entrevues avec la Personne, famille, consultation des documents
  • Grilles et outils d’évaluation
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17
Q

Décrire les composantes de l’examen de l’état mental

A
  • Apparence : habillement, hygiène, expression faciale, contact visuel, apparence physique, attitude, posture;
  • Comportement moteur et activité: activité motrice, mouvements, gestes;
  • Langage qualité, débit, particularités;
  • Humeur et affect: émotions, expression;
  • Opérations de la pensées: cours/processus, contenu, idées délirantes;
  • Perception: hallucinations, troubles perceptuels;
  • Orientation: espace, temps, personnes;
  • Mémoire: ancienne, récente, immédiate;
  • Attention et concentration;
    Jugement;
    Autocritique.

ASEPTIC

18
Q

Évaluation des risques en santé mentale

A
  • Évaluation du risque suicidaire
  • Évaluation du risque homicidaire
  • Évaluation du risque d’agression
  • Évaluation des risques en lien avec les troubles liés à une substance et addictifs
19
Q

Utiliser la terminologie qui décrit les observations de l’état mental

A

Langage:
- bégaiement, mutisme, soliloquie (se parler à soi-même à haute voix)

État émotionnel:
Humeur-> émotion la plus globale dans laquelle se trouve la personne

Humeur euthymique -> norme

Affect: répond en temps normal aux modifications et aux fluctuations de l’état émotionnel. C’est la réaction qui est observée immédiatement et qui varie selon le contenu émotionnel.

Cours de la pensée: normal, accéléré, bloqué ( le fil de la pensée s’interrompt soudainement), peu productif (réponses brèves et évasives)

Processus de la pensée: cohérent, circonstancié (plusieurs détails inutiles en lien avec la question), tangentiel (parle bcp sans répondre à la question), fuite des idées (parle de plusieurs choses qui n’ont aucun lien entre elle ni avec la question)

Hallucination : perception de quelque chose sans qu’il y ait de stimuli externes

Illusion: mauvaise perception basé sur un stimulis extere

20
Q

Rédiger une note d’évolution à la suite d’une évaluation de la condition mentale

A

Note axé sur le problème:
- Subjectives
- Objectives
- Analyse des données et constat d’évaluation
- Planification
- Intervention
- Évaluation

Note ciblé -> note DIR

21
Q

Les principaux neurotransmetteurs

A
  • Acétylcholine: excitateur
  • Dopamine: inhibiteur, module l’humeur
  • Sérotonine: influence l’affect, l’appétit, la libido, le sommeil
  • Noradrénaline: influence la vigilance, l’attention, les émotions
22
Q

Rôle de l’infirmière avec la médication

A
  • Administration la médication selon les 10 bon
  • Recueil de données de base sur: état de conscience, état mental et le fonctionnement moteur
  • Suivi régulier du poids, tour de taille, bilan lipidique et glycémie, prise de la PA -> mesuré avant le début de la prise d’antipsychotiques et à toutes les rencontres de suivi subséquentes
  • Administration des antipsychotiques injectables à longue durée d’action selon la technique en Z Favoriser l’injection au site ventroglutéal
23
Q

Antipsychotiques

A

1ère génération -> typiques (Haldol, Loxapine, Clopixol)
2e (Zyprexa, Séroquel, Risperdal) et 3e (Aripripazole) génération -> atypique

Mode d’action:
La majeure partie des médicaments psychotropes agiront dans les fentes synaptiques ou ils peuvent agir à trois niveaux:
La libération des neurotransmetteurs
La recapture des neurotransmetteurs
En se liant aux récepteurs destinés aux neurotransmetteurs

La substance psychotrope peut jouer un rôle de stimulant (agoniste) ou d’inhibiteur (antagoniste).

Indication:
- Psychoses et schizophrénie
- Traitement des épisodes maniaques des troubles bipolaires
- Maitrise des tics moteurs et vocaux associés au syndrome Gilles de la Tourette
- Traitement d’appoint pour le trouble dépressif caractérisé

Les antipsychotiques de première générations n’agissent que sur les symptômes positifs de la schizophrénie alors que les antipsychotiques de deuxième génération agissent aussi sur les symptômes négatifs

Surveillances d’effets recherchés et les indésirables:
* Diminution des symptômes positifs de la psychose, de la schizophrénie
* Apparition d’effets indésirables
* Suivi des paramètres métaboliques
* Application des protocoles de suivis médicamenteux
* L’adhésion au traitement
* La présence d’idées suicidaires, de voix mandatoires, évaluation du risque d’agressivité.

24
Q

À savoir: Les antipsychotiques

A
  • Les antipsychotiques agissent mieux sur les symptômes positifs
  • Les symptômes affectifs prennent généralement de deux à quatre semaines avant de s’améliorer
  • Les symptômes négatifs prennent plus de temps avant de s’améliorer.
  • Chaque antipsychotique possède une efficacité similaire. Le choix est donc basé sur les E.S et la réaction du patient
  • Syndrome métabolique, Spt extrapyramidaux, Syndrome malin des neuroleptiques
25
Q

Antidépresseurs

A
  • Tricycliques ou typiques (anciens)
  • ISRS
  • IRSN
  • Atypiques (inhibiteur de la recapteure de la norépinéphrine et de la dopamine -> potentialise la noradrénaline et la dopamine)
  • Inhibiteur de la monoamine oxydase (IMAO)

Indication:
- Troubles dépressifs caractérisés et persistants
- Trouble anxieux
- Boulimie et autres troubles des conduites alimentaires
- Trouble dysphorique prémenstruel
- Obésité
- Cessation tabagique

Rôle inf:
Surveillance des effets recherchés et les indésirables tels que;
- La présence d’idées suicidaires, évaluation du risque
- Diminution des symptômes de dépression
- Apparition d’effets indésirables
- Suivi des paramètres métaboliques
- Application des protocoles de suivis médicamenteux
- L’adhésion au traitement

Enseignement:
La durée de traitement
* Phase aigue: 2-3 mois
* Phase de stabilisation: 4-6 mois (même dose qu’en aigu)
* Phase de maintien: entre 6 mois et la vie

  • 2 à 3 semaines avant de ressentir les effets thérapeutiques
  • Les effets secondaires et leur gestion (plus présents en début de traitement
  • Éviter de conduire ou de s’adonner à des activités nécessitant de la vigilance
  • Éviter l’alcool ou autres substances
  • Timbre de nicotine sur avis médicale seulement
  • Éviter de se lever vite ou mouvements brusques (étourdissements)
  • Conseil pour effets anticholinergiques tels que sécheresse buccale et/ou occulaire, constipation
  • Alimentation riche en fibre, hydratation et exercice.
  • Consultation à l’urgence si signes de syndrome sérotoninergique
  • Aviser en cas de grossesse ou tentative de grossesse
26
Q

Les antidépresseurs – À savoir

A
  • Trois effets thérapeutiques sont recherchés lors de l’usage; désinhibiteurs (après 1 semaine), anxiolytiques (après 1 semaine, antidépresseurs (après 2 à 4 semaines)
  • Les effets secondaires sont généralement plus importants en début de traitement et s’estompent graduellement
  • Les antidépresseurs tricycliques sont moins utilisés dû à leurs nombreux effets indésirables
  • Il faut éviter la consommation de tyramine lors de l’usage des IMAO pour limiter les risques de crises hypertensives (p.237, tableau 10.3)

Risque de suicide accru en début de traitement:
Le client retrouve son énergie et une plus grande activité physique surtout durant la seconde semaine de traitement alors que l’idéation suicidaire est toujours présente. Vigilance pour les six premières semaines du traitement.

L’arrêt brusque de certains antidépresseurs peut se traduire par des symptômes de sevrage, ou syndrome de retrait, lesquels sont :
- symptômes gastro-intestinaux (nausées);
- détresse générale (symptômes grippaux, léthargie, sueurs);
perturbation du sommeil;
- symptômes émotionnels (anxiété, irritabilité, crise de larmes, agitation, confusion);
- problèmes d’équilibre (étourdissements, vertiges);
- anomalies sensorielles (engourdissements, tremblements).

Il est également possible de développer un syndrome sérotoninergique lors de l’usage de certains antidépresseurs. Ce syndrome sera vu plus en profondeur lors de votre prochain laboratoire de santé mentale.

27
Q

Stabilisateur de l’humeur

A
  • Lithium (traitement de la maladie bipolaire)
  • Anticonvulsivants (traitement de l’épilepsie, de la malade bipolaire, du trouble de panique ou de l’état de stress post-traumatique)
  • Les antipsychotiques de 2e ou 3e génération sont souvent utilisés en association avec un stabilisateur de l’humeur afin d’augmenter les effets thérapeutiques.

Indication:
Le rôle des stabilisateurs de l’humeur est majeur dans le traitement des troubles bipolaires (maladie affective bipolaire, MAB) et permettent de :
- Stabiliser l’humeur, éviter les épisodes de manies et de dépressions.
- Traiter les troubles schizoaffectifs.
- Traiter les dépressions réfractaires (en association avec un antidépresseurs).
- Contrôler l’agressivité et l’impulsivité chez certains patients atteints de troubles mentaux.

En lien avec les manifestations de toxicité, l’infirmière surveille notamment:
- Le poids du client pris avant le déjeuner;
- Toute présence d’œdème aux poignets;
- La présence de pli cutané démontrant un signe de déshydratation;
- L’état neurologique, l’état de conscience, la démarche, les réflexes moteurs, le tremblement des mains;
- Les fonctions rénale et thyroïdienne, par une analyse d’urine, un hémogramme avec formule leucocytaire, la mesure des électrolytes sériques et un électrocardiogramme.
- Un test de grossesse doit toujours être fait chez une femme en âge de procréer.

Enseignements:

Le traitement du trouble bipolaire nécessite la prise de médication à vie pour prévenir la récurrence des symptômes.
Un accompagnement par l’infirmière est essentiel pour éviter les rechutes et pour faciliter l’adhésion au traitement.
L’infirmière enseigne à la personne et à ses proches qu’il est important de;
- se peser chaque jour, car un gain de poids rapide peut signifier la présence de problèmes rénaux,
- de prendre ses médicaments avec de la nourriture afin d’éviter les brûlures d’estomac, les nausées et les vomissements;
- d’ingérer le médicament à l’heure du coucher en cas de somnolence diurne;
- de rapporter rapidement à un professionnel de la santé l’apparition d’effets indésirables graves (p. ex., des vomissements, une douleur abdominale, une éruption cutanée, des saignements).

28
Q

Lithium

A
  • Le lithium, administré seul ou en combinaison avec un antipsychotique de deuxième ou de troisième génération, constitue un traitement de première intention des épisodes maniaques et mixtes aigus du trouble bipolaire.
  • Le lithium est également utilisé seul ou en combinaison avec un antidépresseur de la classe des ISRS, pour traiter en première intention, les épisodes dépressifs aigus du trouble bipolaire.
  • Il est aussi administré, en première intention, pour le traitement d’entretien du trouble bipolaire (70 à 80% des patients atteints de MAB répondent bien au lithium). Le lithium peut être utilisé pour le traitement du trouble schizo-affectif.
  • Il est aussi utilisé en association avec les antidépresseurs pour traiter le trouble dépressif caractérisé réfractaire. Il s’agit d’une stratégie dite d’augmentation qui vise à accroître l’effet antidépresseur.
  • Il faut surveiller de près les taux sériques de lithium puisque son index thérapeutique est faible, ce qui signifie que la dose toxique et la dose thérapeutique sont très près l’une de l’autre
  • La dose thérapeutique en phase aigüe est de 0,6 à 1,2 mmo/L
  • La dose d’entretien: 0,5 à 1 mmol/L *0,4 à 0,8 mmol/L chez les aînées
  • 75% des usagers éprouveront des effets indésirables

Suivi sanguin:
- Un suivi de la lithémie est crucial
- Le 1er contrôle se fait généralement 5 jours après le début du traitement
- Ensuite, 2 fois par semaine durant 2 semaines
- Puis, 1 fois par semaine durant 2 semaines jusqu’à ce que les doses soient stables
- Une fois stabilisée, les contrôles se font minimalement tous les 6 mois. Il est important d’attendre 12 heures après l’administration de la dernière dose avant de procéder à la ponction veineuse pour le contrôle.
- N’oubliez pas de vous référer au protocole de votre établissement qui prime sur ces indications.

29
Q

Benzodiazépines et hypnotiques (anxiolitiques)

A

Il y a deux catégories principales soient:
1. Benzodiazépines (Xanax, lectopam, Rivotril, Valium, Ativan, Serax)
2. Les autres: Buspirone, hypnotiques non benzodiazépines, antihistaminiques.

Indications:
- Soulagement de l’anxiété
- Traitement de l’insomnie
- Traitement du trouble panique
- Sevrage alcoolique
- Traitement des convulsions
- Traitement des spasmes musculaires
- Sédation péri-opératoire (benzo sous forme injectable)
- Les benzodiazépines sont fréquemment prescrites pour le traitement de l’agitation, associée à la psychose, ou à la manie.
- Elles sont également utilisées pour traiter l’acathisie, la dystonie aiguë et la catatonie.

Surveillances:
- Surveillance de l’efficacité et des effets secondaires possibles
- Enseignement au patient et à sa famille sur la médication:
- Éviter la consommation d’alcool ou de tout dépresseur du système nerveux central
- Éviter les activités qui demandent de la vigilance
- Risque de sevrage à l’arrêt dû à la longue demi-vie du médicament
- Risque de tolérance et de dépendance**

30
Q

À savoir: Les anxiolytiques et hypnotiques

A
  • L’un de leurs avantages est la rapidité d’action
  • En contrepartie, ils représentent un risque grave de d’abus et de dépendance
  • Les antidépresseurs sont plus prisés dans les troubles anxieux mais peuvent prendre un certain temps avant que les effets ne soient ressentis
  • D’autres médicaments sont désormais utilisés pour traiter l’insomnie tel que la mélatonine, le diphenhydramine, la quétiapine
  • En ce sens, les anxiolytiques sont une solution d’appoint à court terme en association avec un antidépresseur le temps que celui-ci puisse atteindre son plein effet
31
Q

Décrire l’électroconvulsivothérapie

A

Ce serait une thérapie physiquement et émotionnellement douloureuse imposée à des personnes récalcitrantes

“L’électroconvulsivothérapie (ECT) est une intervention médicale de derniers recours utilisée pour certains troubles mentaux sévères qui résistent aux traitements par médicaments tels que la dépression majeure, la schizophrénie, la manie et plus rarement pour quelques conditions médicales graves.”

32
Q

Trouble dépressif caractérisé vs Troubles dépressif persistant

A

Caractérisé:
- Défini par l’apparition de symptômes dépressifs sur une période d’au moins deux semaines.

  • L’humeur dépressive, ainsi que l’anhédonie sont les deux principaux symptômes d’un épisode dépressifs caractérisé.

Persistant (2 ans):
* Se distingue par son caractère dépressif plus léger et chronique plutôt qu’épisodique.

  • L’humeur dépressive est quasiment toute la journée, plus d’un jour sur deux, signalée par la personne ou observée par les autres, pendant au moins deux ans.
33
Q

Traitement trouble dépressif non pharmaco

A
  • Créer un environnement sécuritaire
    • Créer sentiment de sécurité
    • Réguler horaire de sommeil
    • Stimuler la personne à venir dans le groupe/salle commune (moins isolée)
    • Mettre des objectifs réalistes

*Mégalomanie (idées de grandeur)-> fait partie de manie franche

En manie:
Intervention inf: On veut diminuer les stimuli pour pas alimenter son humeur excessive ex: dire un temps et le respecter, parler dans une salle fermé, assis, (pas télé, autres patients), ramener vers la “calme”

34
Q

Trouble bipolaire I et II vs Trouble cyclothymique

A

Type 1: Dans le trouble bipolaire de type I, il y a la survenue d’au moins un épisode complet de manie.

La personne atteinte de ce type peut avoir connu des épisodes dépressifs et d’hypomanie dans le passé.

Les symptômes psychotiques peuvent faire partie du le tableau clinique

Épisode maniaque :
Humeur anormalement élevée, expansive ou irritable
Augmentation de l’énergie ou de l’activité au quotidien, pendant au moins une semaine
Il peut y avoir des caractéristiques mixtes (incluant des symptômes dépressifs) lors de cette phase

Atteint la manie franche ( comprend symptômes psychotiques) -> la personne est consciente de tout

Type 2:
- Dans le trouble bipolaire de type II, il y a au moins un épisode dépressif caractérisé et un épisode d’hypomanie.
- La personne atteinte de type II n’a jamais vécu d’épisode maniaque.
- Difficile à diagnostiquer chez une personne énergique et performantes ou si les effets sur la vie sociale ou professionnelle sont limités.
- Les épisodes maniaques et hypomaniaques se distinguent par la gravité et la durée de leurs symptômes.
- Les épisodes d’hypomanie ne causent pas de dysfonctionnement social et professionnel notable, ni d’hospitalisation.

La personne en phase d’hypomanie :
-Peut sembler très heureuse et sympathique
-Confortable dans les conversations sociales
- A de l’humour
Pour signaler aimer l’expérience de l’hypomanie :
- Se sent productif, créatif et constate un niveau de fonctionnement élevé.
- L’hypomanie peut se transformer en manie.
- La diminution du jugement peut amener la personne à ne pas reconnaître les conséquences de ses actes.
- L’arrêt de la médication est parfois dû à la recherche des épisodes d’hypomanie

Type cyclothymique:
- Ce trouble se définit par des épisodes de symptômes dépressifs ou hypomaniaques, sur une période de deux ans, mais ne répond jamais aux critère diagnostiques d’un épisode d’hypomanie, de manie ou de trouble dépressif caractérisé.
- Il ne s’écoule pas deux mois sans que les symptômes se manifestent.
- Symptômes moins graves ou intenses que ceux présents dans les épisodes de dépression caractérisé ou de manie.

35
Q

Appliquer la démarche de soins pour les troubles dépressifs et bipolaires

A
36
Q

Comprendre les pratiques infirmières liées à l’intervention auprès de la personne ayant un trouble dépressif ou bipolaire

A
37
Q

Reconnaître les signes et symptômes de l’anxiété, ainsi que ceux des trouble panique, trouble d’anxiété généralisée et trouble de l’adaptation

A
38
Q

Déterminer les problèmes prioritaires et les interventions infirmières associés aux troubles anxieux

A
39
Q

Comprendre les pratiques infirmières liées à l’intervention et l’approche auprès de la personne ayant un trouble anxieux

A
40
Q

Reconnaître les signes de rétablissement

A
41
Q

Appliquer la démarche de soins pour les troubles anxieux

A
42
Q

Le syndrome sérotoninergique

A

C’est une urgence médicale

Pour le prévenir vous devez;
- Obtenir la liste de tous les médicaments du client y compris les OTC et les drogues
- Prévenir le client et sa famille de signaler immédiatement tout changement subtil qui se manifeste par de la confusion, un comportement inhabituel ou de l’agitation;
- Surveiller la P.A.

Si on soupçonne l’apparition du syndrome, la médication est immédiatement cessée et le médecin avisé