Semaine 6 : Analyse du risque Flashcards

1
Q

Quels sont les 3 buts de la toxicologie

A
  1. Décrire les effets nocifs causés par les substances toxiques (QUOI)
  2. Expliquer les mécanismes (COMMENT)
  3. Prédire le risque (COMBIEN)
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Q

Risque = ______ X ________

A

Danger X exposition

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3
Q

Que vise l’analyse du risque en santé publique (but)

A

Contrôler les situations au cours desquelles des populations ou des écosystèmes peuvent être exposés à un danger

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4
Q

En quoi consiste l’analyse du risque en santé publique (comment)

A

Consiste à utiliser les observations relatives à ce que nous savons dans le but de faire des prédictions au sujet de ce que nous ignorons

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5
Q

Vrai ou faux : l’analyse du risque en santé publique repose sur le fait que : le futur est aléatoire et il est impossible à contrôler

A

Faux, le futur ne doit pas nécessairement être aléatoire et que nous pouvons tenter de le contrôler en utilisant des modèles du passé pour guider nos décisions.

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6
Q

Pourquoi dans les pathologies reliées à l’environnement (comme les cancers), il est difficile de démontrer une association causale (4 raisons)

A
  1. Les contaminants sont faiblement pathogènes (besoin de niveaux élevés pour causer des cancers)
  2. Les concentrations environnementales sont faibles, mais les expositions sont répétées
  3. Affectations pathologiques multifactorielles (pas spécifique à un seul contaminant)
  4. Latence
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7
Q

Quelles sont les 2 types d’approches en analyse du risque en santé publique

A
  1. Approche directe
  2. Approche indirecte
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8
Q

Quel est le point commun de l’approche directe et indirecte lors de l’analyse de risque en santé publique

A

Les 2 approches utilisent des méthodes de recherche et d’analyse des disciplines de la toxicologie et de l’épidémiologie

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9
Q

De quoi dépend le choix de l’approche (directe ou indirecte) lors de l’analyse de risque en santé publique

A
  1. Objectif de l’étude
  2. Faisabilité de l’étude
  3. Contexte de réalisation de l’étude
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10
Q

Quels peuvent être les différents objectifs d’étude lors de l’analyse de risque en santé publique

A
  1. Exposition actuelle ou appréhendée
  2. Établissement d’une norme
  3. Impact d’une mesure préventive
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11
Q

Qu’est ce que l’approche directe de l’analyse du risque

A

Estimation de l’incidence ou de la probabilité d’altérations de la santé attribuables à un ou plusieurs agents environnementaux sur la base d’observations directes de l’exposition interne des individus à cet agent et des effets dont on soupçonne la présence suite à cette exposition.

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12
Q

Vrai ou faux : lors de l’approche directe de l’analyse du risque, les toxicologues et les épidémiologistes travaillent ensembles

A

Vrai

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13
Q

Quels sont les 2 types de biomarqueurs utilisés dans l’approche directe de l’analyse du risque

A
  1. Biomarqueur d’exposition
  2. Biomarqueur d’effets
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14
Q

Que permettent de surveiller les biomarqueurs d’exposition

A

La concentration de contaminant dans les matrices biologiques

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15
Q

Que permettent de surveiller les biomarqueurs d’effets

A

Les effets précoces des contaminants sur l’organisme

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16
Q

Vrai ou faux : idéalement, lors de l’approche directe de l’analyse du risque, on connait les exposition passées du contaminant

A

Vrai (connaissance des mesures dans le temps)

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17
Q

Vrai ou faux : l’approche directe de l’analyse du risque relève de l’épidémiologie moléculaire

A

Vrai, on évalue l’exposition et les effets

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18
Q

Quels sont les avantages de l’approche directe de l’analyse du risque (3)

A
  1. Données recueillis chez les sujets à l’étude
  2. Précision accrue grâce aux biomarqueurs spécifiques de l’exposition et des effets
  3. Justesse accrue par une meilleure classification des sujets (exposés/non exposés, atteints/non atteints)
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19
Q

Qu’est ce que la précision

A

C’est l’accord entre les mesures répétées dans une zone définie de valeurs (répétabilité ou reproductibilité vs écart type)

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20
Q

Qu’est ce que la justesse

A

C’est l’étroitesse de l’accord entre vraies valeurs et valeurs observées (exactitude vs erreurs systémique)

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21
Q

Quelles sont les limites de l’approche directe de l’analyse du risque (2)

A
  1. La mesure de biomarqueurs d’exposition et d’effets appropriés n’est pas toujours disponible
  2. Pour certains effets comme le cancer, la mise en évidence d’un lien direct entre une exposition et une véritable pathologie arrive un peu tard
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22
Q

Quelles sont les limites des biomarqueurs d’exposition (2)

A
  1. Certains marqueurs d’exposition manquent de précision
  2. Certains marqueurs d’exposition ne sont pas spécifiques à un contaminant
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23
Q

Quelles sont les limites des biomarqueurs d’effets (2)

A
  1. Il est difficile de trouver des biomarqueurs d’effets spécifiques à une exposition
  2. Il n’y a pas de lien direct entre biomarqueurs précoces d’altération biologique et le développement d’une vraie maladie
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24
Q

Qu’est ce que l’approche indirecte de l’analyse du risque

A

Processus d’estimation indirecte de la probabilité de survenue d’effets anticipés chez des humains exposés à un ou à des agents environnementaux dans un contexte spécifique en se basant sur une étude indirecte de l’exposition de la population à l’étude et de l’impact de cette exposition chez des individus

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25
Q

Quelles sont les 3 modélisations retrouvées dans l’approche indirecte de l’analyse du risque

A
  1. Modélisation du devenir de l’environnement
  2. Modélisation toxicocinétique
  3. Modélisation biologique des effets
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26
Q

Vrai ou faux : plusieurs organismes gouvernementaux comme le NAS, l’USEPA, l’OMS et le MSSS utilise une approche indirecte pour l’analyse du risque

A

Vrai

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27
Q

Vrai ou faux : l’approche indirecte de l’analyse du risque s’appuie sur des prédictions basées sur des connaissances du passées

A

Vrai

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28
Q

Quelles sont les 4 étapes de l’estimation du risque par les spécialistes de santé publique

A
  1. Identification du potentiel dangereux
  2. Estimation des expositions
  3. Estimation des relations dose-réponse
  4. Caractérisation du risque
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29
Q

Quelles recherches permettent d’identifier le potentiel dangereux

A

Les recherches épidémiologiques et les études de laboratoire

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30
Q

Quelles recherches permettent d’estimer les expositions

A

Les mesures de terrains et la définition de la population

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31
Q

Quelles recherches permettent d’estimer la relation dose-réponse

A

Les extrapolation forte–> faible dose et Animal –> homme

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32
Q

Comment fait-on la gestion du risque une fois que celui-ci a été caractérisé

A
  1. Choix réglementaire
  2. Évaluation des conséquences sanitaires, économiques et sociales
  3. Décisions et actions de la santé publique et des entreprises
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33
Q

Qu’examine-t-on lors de l’évaluation du potentiel dangereux (4)

A
  1. Examen critique de la littérature sur les substances en cause
  2. Examen des facteurs environnementaux (interaction avec d’autres agents, distribution spatiale et temporelle)
  3. Examen des propriétés toxicologiques
  4. Examen des propriétés épidémiologiques
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34
Q

Vrai ou faux : L’examen de la littérature des substances en cause (facteurs environnementaux, toxicologiques et épidémiologiques) permet de choisir les substances et les effets à inclure dans l’analyse des risques

A

Vrai

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35
Q

Quelles sont les limites de l’évaluation du potentiel dangereux lorsqu’il s’agit d’études sur le cancer (2)

A
  1. Les études épidémiologiques sont coûteuses et très sujettes à divers biais (erreurs systémiques)
  2. Les études expérimentales animales doivent être menées à des doses irréalistes sur le plan environnemental
36
Q

Quels sont les 3 modèles qu’il est possible d’utiliser lors de l’évaluation de l’exposition multimédia

A
  1. Modèle de dispersion des contaminants (tient compte des conditions météorologiques)
  2. Modèle de distribution spatiale
  3. Modèle de bioaccumulation de polluants dans les aliments cultivés en milieux contaminés
37
Q

Lors de l’évaluation de l’exposition, quel est le problème avec le «maximum exposed individual»

A

Il conduit souvent à des surestimations grossières

38
Q

Quels sont les 4 types d’évaluation de l’exposition (sur quelles données se base-t-on)

A
  1. «Maximum exposed individual»
  2. Hypothèse au cas par cas
  3. Hypothèse médiane
  4. Simulations Monte-Carlo (utilisation de distributions connues d’une série de paramètres)
39
Q

Lors de l’évaluation de la relation dose-réponse d’un effet déterministe (avec seuil), quelles doses est-il possible d’établir (3)

A
  1. Dose sans effet
  2. Dose seuil de survenue d’effet
  3. Dose associée à un % d’effet donné
40
Q

Quelles sont les limites (2) des études toxicologiques avec les animaux afin d’évaluer la relation dose-réponse

A
  1. Utilisation de fortes doses pour obtenir des réponses toxiques
  2. Le nombre d’animaux est limité
41
Q

Quelles sont les limites (2) des études épidémiologiques dans le but d’évaluer la relation dose-effet

A
  1. Il est difficile d’établir les doses d’expositions réelles
  2. Sujet à des biais de classification
42
Q

Qu’est ce que le NOAEL

A

C’est le niveau d’exposition le plus élevé sans effets néfastes

43
Q

Qu’est ce que le LOAEL

A

C’est le niveau d’exposition le plus faible présentant un effet néfaste

44
Q

Vrai ou faux : la dose 0 peut être considérée comme un NOAEL

45
Q

Vrai ou faux : si on change les doses administrées lors d’une étude, le NOAEL et le LOAEL seront changés

A

Vrai, puisqu’ils correspondent à des doses administrées

46
Q

Qu’est ce que la dose de référence (RfD)

A

C’est l’estimé d’une dose journalière par ingestion qui ne devrait pas causer de risque d’effet néfaste pendant la vie durant

47
Q

Comment calculer la dose de référence

A

RfD = NOAEL ou LOAEL / (FI * FM)

48
Q

Quels sont les différents facteurs d’incertitudes dans le calcul de la dose de référence

A
  1. Interindividuel : FI (VI)
  2. Interespèce : FI (animal-humain)
  3. LOAEL à NOAEL : FI (LOAEL-NOAEL)
  4. Subchronique à chronique
49
Q

Quelle est la valeur par défaut des FI et quand est-elle utilisée pour chaque FI

A

10
Interindividuel : toujours
Interespèce : quand l’étude est animale
LOAEL à NOAEL : lorsqu’on utilise le LOAEL
Subchronique à chronique : lorsque l’étude est subchronique

50
Q

Qu’est ce que la concentration de référence (RfC)

A

C’est l’estimé d’une valeur par inhalation qui ne devrait pas causer de risque d’effet néfaste pendant la vie durant

51
Q

Comment calculer la concentration de référence

A

RfC = NOAEL (HEC) ou LOAEL (HEC) / (FI * FM)

52
Q

De quoi faut-il tenir compte lorsqu’on calcul le NOAEL (HEC) ou le LOAEL (HEC)

A

De la différence de débit respiratoire et de poids corporel entre l’humain et l’animal

53
Q

Qu’est ce que le benchmark (dose BMD)

A

C’est la dose associée à un % de réponse donnée (déterminé statistiquement au lieu d’être un point expériemntal)

54
Q

Chez l’animal, la BDM est la dose associée à un % de réponse de ____%, alors que chez l’humain, elle est associée à un % de réponse de _____%

A

Animal : 10%
Humain : 1 ou 5%

55
Q

Vrai ou faux : la dose BDM se retrouve entre le NOAEL et le LOAEL

56
Q

Comment calculer la dose de référence (RfD) à partir de la BDM

A

RfD = BDM / (FI (VI) * FI (animal-humain) * FI (subchronique-chronique) * FM)

57
Q

Comment calculer la dose de référence si :
1. Des rats sont exposés de façon chronique au pesticide Tubebite
2. La dose la plus élevée qui ne cause pas d’effet est de 100 mg/kg/j

A

RfD = 1mg/kg/j

RfD = NOAEL / (FI (VI) * FI (animal-humain))
RfD = 100 mg/kg/j / (10*10)

58
Q

Comment calculer la dose de référence si :
1. Des volontaires sont exposés de façon subchronique au pesticide tubebite
2. La dose la plus faible qui cause un effet est de 10 mg/kg/j

A

RfD = 0,01 mg/kg/j

RfD = LOAEL / (FI (IV) * FI (LOAEL-NOAEL) * FI (subchronique-chronique))
RfD = 10 mg/kg/j / (101010)

59
Q

Vrai ou faux : l’évaluation de la relation dose-réponse pour les effets stochastiques (sans seuil) nous permet d’établir une dose virtuellement sûre

A

Vrai : la RSD

60
Q

À quoi correspond la «risk specific dose» RSD

A

Elle correspond à un excès de risque considéré acceptable socialement (1cas/million ou 100 mille)

61
Q

Quelles sont les 2 «parties» de la courbe dose-réponse des effets stochastiques (sans seuil)

A
  1. Zone non observable
  2. Zone observable
62
Q

Vrai ou faux : Pour des courbes dose-réponses pour des effets stochastiques sans seuil, aucune dose ne correspond à un risque nul

63
Q

Qu’est ce que le «point of departure» (courbes dose-réponses pour des effets stochastiques sans seuil)

A

C’est le point qui permet de faire une extrapolation linéaire pour la zone non-observable (le point d’excès de risque)

64
Q

Vrai ou faux : la RSD peut être modulée par des considérations d’ordre social, politique ou économique

65
Q

La détermination d’une RSD à partir d’une étude expérimentale suppose le choix d’un modèle d’extrapolation _____ –> ______ doses

A

Forte –> faible

66
Q

Comment calculer l’excès de risque de cancer (ERC)

A

ERC = P(d) - P(0)

*P(d) = risque spécifique lorsqu’exposé à une dose d
*P(0) = risque résiduel pour une exposition nulle

67
Q

Quels sont les modèles statistiques purs pour l’évaluation de la relation dose-réponse pour des effets stochastiques sans seuil

A
  1. Régression linéaire
  2. Log
  3. Logit
  4. Weibull
  5. Modèle de puissance
68
Q

Quels sont les modèles mécanistes pour l’évaluation de la relation dose-réponse pour des effets stochastiques sans seuil

A
  1. One hit et multi hit
  2. One stage et multi stage
  3. Moolgavkar-Venzon-Knudson (MVK)
69
Q

Que propose le USEPA pour calculer une RSD

A

D’utiliser la procédure de linéarisation du modèle multistage ou, dans de rares cas tels que celui des données épidémiologiques, un modèle linéaire simple

70
Q

Qu’ont en commun la procédure de linéarisation du modèle multistage et le modèle linéaire simple

A

Ils s’appuient sur l’hypothèse d’absence de seuil (linéarisation à faibles doses)

71
Q

Quelle est l’hypothèse par défaut pour estimer le risque de cancer chez l’humain

A

L’humain est aussi sensible que l’espèce la plus sensible, le tissu cible le plus sensible ou la lignée animale la plus sensible testé

72
Q

Vrai ou faux : l’absorption d’une seule molécule n’a aucun effet sur la probabilité d’induction de cancer

A

Faux : l’absorption d’une seule molécule augmente la probabilité d’induction de cancer (pas de seuil)

73
Q

Que suppose le fait que l’absorption d’une seule molécule augmente la probabilité d’induction de cancer (pas de seuil)

A

Qu’il y a une interaction directe avec l’ADN et une réponse linéaire à faible dose

74
Q

Qu’est ce que l’«effective dose» (évaluation de la relation dose-réponse pour des effets stochastiques sans seuil)

A

C’est une dose associée à un % de réponse donné (déterminé statistiquement au lieu d’être un point expérimental)

75
Q

Qu’est ce que la «lowest effective dose» (LED)

A

C’est la dose associée à un % de réponse donnée en se basant sur la limite de confiance inférieure

76
Q

À quoi correspond la droite de la pente de la projection linéaire à faibles doses (évaluation de la relation dose-réponse pour des effets stochastiques sans seuil)

A

Au nombre d’excès de tumeurs par unité de dose ou concentration (tumeur/(mg/kg/j) ou tumeur/(mg/L))

77
Q

Comment la RSD peut-elle être calculée à partir de la pente de projection linéaire à faibles doses (évaluation de la relation dose-réponse pour des effets stochastiques sans seuil)

A

RSD = risque acceptable / pente

78
Q

Quelle serait la RSD si :
1. La pente de la projection linéaire à faible dose est de 0,02 (mg/kg/j)-1
2. Le risque acceptable est de 1*10^-6

A

RSD = 5*10^-5 mg/kg/j

RSD = 1*10^-6 / 0,02

79
Q

Que vérifie-t-on lors de la caractérisation du risque

A

Si la dose d’exposition est sous la dose de référence (non-cancérogène)
Si la dose d’exposition est inférieure au RSD (cancérogène)

80
Q

Quelle serait la démarche si l’objectif de l’étude est d’identifier le seuil d’exposition maximale au mercure qui protège la femme enceinte et le foetus

A
  1. Revue des effets sanitaires dans les études épidémiologiques et animales
  2. Revue des effets généraux et des effets spécifiques sur la reproduction
  3. Exposition exprimée en concentrations dans l’air ou avec biomarqueurs
81
Q

Quel LOAEL retiendrait-on si :
1. Les effets neurologiques ont été rapportés pour une concentration de 20-30 ug de mercure/m3 d’air
2. Les effets sur la reproduction ont été rapportés à 20-80 ug de mercure/m3 d’air
3. Les études sur les effets sur la repoduction rapportant des effets à 20-40 ug de mercure/m3 d’air ont une fiabilité douteuses

A

LOAEL = 20-35 ug de mercure/m3 d’air
Puisqu’on retient l’effet le plus sensible, soit la neurotoxicité

82
Q

Quelle est la CfR si :
1. L’étude a été réalisée chez des humains
2. L’étude est chronique
3. Le LOAEL est de 20-35 ug/m3

A

CfR = 0,2 - 0,35 ug/m3

CfR = LOAEL / (FI (VI) * FI (LOAEL-NOAEL))
CfR = 20-35 ug/m3 / (10*10)

83
Q

Quelle est la CfR si :
1. L’étude a été réalisée chez des rats
2. L’étude est chronique
3. Le NOAEL (humain) est de 340 ug/m3

A

CfR = 3,4 ug/m3

CfR = NOAEL / (FI (VI) * FI (animal-humain))
CfR = 340 ug/m3 / (10*10)

84
Q

Quel CfR retiendrait-on si :
1. Le CfR basé sur des études épidémiologiques est de 0,2 ug/m3
2. Le CfR basé sur des études animales est de 3,4 ug/m3

A

0,2 ug/m3
On retient la plus faible

85
Q

À quelle quantité de créatinine mesurée dans les urines va-t-on retirer une femme enceinte du milieu de travail l’exposant au mercure si :
1. Le CfR établi pour l’exposition au mercure correspond à moins de 1 ug/g de créatinine
2. La population (n’ayant pas d’exposition professionnelle au mercure) a une moyenne urinaire de mercure de 1,7-3,7 ug/g de créatinine

A

3,7ug/g de créatinine
On utilise la limite supérieure de la population non-exposée au mercure