Semaine 4-2 : Commutation de classe et HMS Flashcards
Au niveau structurel, comment sont formés les Ac?
IIs possèdent 2 chaînes lourdes identiques, ainsi que 2 chaînes légères identiques. Les chaînes légères sont de 2 types, soit kappa et lambda. Lorsque sur un Ac, ces chaînes sont identiques, et ne peuvent pas être présentes en même temps. Elles sont présentes sur tous les Ac. En ce qui concerne les chaînes lourdes, il y en a 5 types : M, D, G, A, E. À noter que les IgG sont les plus abondantes. Les propriétés fonctionnelles des différentes classes d’Ac sont dictées par la partie C de la chaîne lourde.
Ces chaînes possèdent des domaines, et le nombre de domaines varient en fonction de l’isotype de l’Ac. Il existe les domaines variables et les domaines constants. Les domaines variables, en N-term, confèrent la variabilté antigénique à l’Ac.
Comment obtiens-t-on des fragment Fab?
Grâce à un clivage à la papaïne.
Discutez du fragment Fab’2.
Il est obtenu par une digestion par la pepsine, qui digère un fragment Fab’2, donc les 2 fab restent ensemble car le pont S-S n’a pas été touché. Il a la même interaction avec l’Ac, mais pas de fonction effectrice. Utile en clinique.
Discutez du fragment Fv.
C’est une synthèse; on ne peut pas l’obtenir par digestion enzymatique. C’est une molécule très petite, qui peut entrer très profondément dans les tissus.
Discutez des régions hypervariables des chaînes lourdes et légères.
Il y en a 3 sur chaque chaîne, nommées HV1, HV2, etc… ou plus communément CDR. C’est dans ces régions que la majeure partie de la variabilité est concentrée. Elles constituent donc le site de liaison de l’Ag. Entre ces régions, il y a les régions FR qui assurent la structure du domaine. L’association des chaînes lourdes et légère et la combinaison des CDR détermine la spécificité antigénique, et on appelle ça la diversité combinatoire.
Quel type d’épitopes est-ce qu’un Ac peut reconnaître?
- Épitopes conformationnels (discontinus)
- Épitopes linéaires (continus)
Quelles sont les 4 types de mutations somatiques?
Commun aux TCR et BCR :
- Réarrangement génique (recombinaison génétique)
Spécifique aux BCR :
- Commutation de classe
- Hypermutation somatiques (mutations ponctuelles)
- Conversion génique (poulet)
Que permet de faire le réarrangement génique?
Il permet de réarranger les régions variables des chaînes lourdes et légères dans les Ig, avec les enzymes RAG-1 et RAG-2. Il faut noter qu’une fois qu’on a fait cette étape, la recombinaison VDJ est terminée, il n’y en a plus.
Comment peut-on générer des IgM et des IgD?
Les IgM son les premières Ig produites ! Les IgD peuvent être co-exprimées en petites qte avec les IgM, mais on ne sait pas pourquoi…
On peut d’ailleurs passer d’IgM à IgD par épissage alternatif de l’ARNm, une fois sorti de la moelle et avant la reconnaissance de l’Ag.
Comparez les Ig transmembrannaires et les Ig Sécrétoires.
Ig Tm :
- Toujours monomériques
- Domaine Tm hydrophobe de 25 aa dans la partie C-term, qui lui permet de s’ancrer dans la membrane
- Choix de l’exon dans l’épissage alternatif : MC
Ig sécrétés :
- Queue hydrophile
- Beaucoup dans les LB activés.
- Choix de l’exon lors de l’épissage alternatif : SC.
Dans quelles situations peut-on avoir de l’épissage alternatif?
- IgM/IgD
- Ig TM/Ig sécrété
Où sont induites les modifications secondaires des Ac, et à quel moment?
Elles sont induites dans des LB activées, dans le centre germinatif, après l’interaction avec l’Ag.
Expliquez le mécanisme de AID.
- AID est impliqué dans les 3 mécanismes de diversification secondaire, et seulement dans les cellules B activées.
- AID peut se lier uniquement sur un ADN sb, ce qui implique seulement les gènes transcrits (comme ceux des LB activés).
- AID transforme une cytidine en uridine, ce qui crée une base étrangère à l’ADN (U) et un mésapariement (GU) qui nécessite réparation.
- La façon dont cet ADN va être réparé va conduire à différentes mutations permanentes de l’ADN
Une fois que AID a fait son rôle dans la cellule, que se passe-t-il par le suite pour réparer cette erreur induite?
Il peut premièrement y avoir réparation du mésappariement. Pour ce faire, MSH2/6 détecte l’uridine et recrute des nucléases qui vont la retirer ainsi que quelques bases adjacentes du même brin. Il s’en suit une réparation par colmatage par l’ADN pol qui introduit des erreurs dans l’ADN des LB activés.
Il peut aussi y avoir une réparation par excision de base où la base uridine est retirée de uracile peut être excisée par l’UNG.
- Cela peut mener à l’introduction d’une nouvelle base aléatoire lors de la prochaine réplication, en générant des mutations. Cela se fait grâce à REV-1.
- Il peut aussi y avoir l’enzyme APE-1 qui agit en excisant le sucre abasique, ce qui conduit au clivage du brin. La réparation du brin clivé se fait par recombinaison homologue et mène à la conversion génique. Si les deux brins sont clivés, cela conduit à la commutation de classe.
Expliquez comment les hypermutations somatiques sont sélectionnées, et ce qui sera généré à la fin.
Les hypermutations générées peuvent engendrer une perte de structure de l’Ig si elle touche une partie essentielle à la structure comme FR par exemple. Elles peuvent aussi, au contraire, augmenter l’affinité de l’Ac pour l’Ag! Dans le centre germinatifs, tous les clones sont en compétition pour interagir avec l’Ag, mais seulement les meilleurs seront sélectionnés. C’est ce qu’on appelle la maturation d’affinité. Ainsi, si un clone produit de bons Ac, il sera sélectionner et pourra continuer son chemin entre la zone sombre et claire, alors qu’un Ac non fonctionnel ne sera pas sélectionné et mourra. Cela a pour résultat de concentrer les mutations dans les CDR des régions V!