Séance 2 Concepts transversaux Flashcards
Sommeil
- Stress physiologique de la chx
- Environnement stressant de l’USI
- Inquiétudes concernant la maladie/chx
- Réponse inflammatoire systémique causée par incision
- Effets de certains rx (benzo, scopo, opioïdes)
- Nutrition parentérale
- Interruptions du sommeil par l’équipe soignante
- Douleur
- Méthodes de ventilation
- Environnement : luminosité , bruits ambiants, intensités sonores…
- La majorité des clients ont un manque de sommeil, des interruptions du sommeil et une structure du sommeil anormale
Bref, épuisement physique et physiologique reliés à la situation de santé critique
Pourquoi changement de SV dans différentes phases du sommeil
Sommeil lent: dominé par le SNP le corps effectue une régulation entrainant une diminution de la dépense énergétique afin de rétablir l’homéostasie. La PA, FC, FR, et le métabolisme descende a des valeurs basales.
Sommeil paradoxal (stade du rêve): SNS prédomine durant le sommeil paradoxal. La PA, DC, FR et FC deviennent variable et la consommation d’O2 augmente. le tonus du nerf vague efférent est généralement inhibé ce qui augmente a FC. Des pics de PA et des augmentations de la FC et du tonus artérielle dans les coronaires et de la viscosité sanguine peuvent causer à la fois la rupture de plaques athérosclérose et l’hypercoagulabilité chez les personnes ayant une maladie cardiaque comme M. Bilodeau
Méthodes non pharmacologiques pour améliorer le sommeil
Mettre des sons de nature
mettre de la musique calme
inviter la famille au chevet (diminue le stress et favorise le sommeil)
Diminuer les stimulis / environnement calme et chaleureux
regrouper les soins pour limiter les interruptions du sommeil
Ouvrir les rideaux dans le jour et diminuer la lumière le soir
offrir des bouchons d’oreille et un masque pour les yeux
Éléments pouvant perturber le sommeil
Intubation
bruits
Médication
Appareillage
Éléments contributifs à la malnutrition à USI
- Absence de communication entre inf, med et autres
- Nombreuses interventions et tests qui nécessitent NPO (SOP prolongé et tests reportés)
- Utilisation inadéquate de la nutrition, des suppléments et de l’alimentation entérale
- Besoin aide pour s’alimenter
Deux questions pour détecter et dépister malnutrition
Au cours des 6 derniers mois avez-vous perdu du poids sans vouloir perde de poids
Au cours de la dernière semaine, trouvez-vous que vous mangez moins qu’à l’habitude
Expliquer l’importance de s’alimenter sur les impacts de la malnutrition sur l’organisme
Retard de cicatrisation et de guérison
Augmente risque de plaie de pression et risque d’infection
La fonte musculaire
Altération de la fonction respiratoire et cardiovasculaire
Augmentation de la durée d’hospitalisation
Augmentation des taux de morbidité
Pourquoi favoriser la nutrition entérale précoce : à résumer
Il s’agit d’un complément essentiel dans la prévention et le traitement de la malnutrition chez les personnes en situation critique de santé.
L’objectif de la thérapie de soutien nutritionnel est d’assurer un apport adéquat pour répondre aux besoins de l’organisme, de réduire les risques de complication et de favoriser un rétablissement rapide. Une nutrition entérale précoce est effectuée dans les 24 à 48 heures suivant l’admission du client aux soins intensifs ou dès que la réanimation liquidienne est complétée et que le client devient stable hémodynamiquement afin de prévenir les risques d’ischémie et d’infarctus intestinal. La nutrition entérale précoce est bénéfique pour le client hospitalisé lorsque sa fonction gastro-intestinale est intacte (p. ex., une réduction de la mortalité, une diminution du nombre de complications associées aux infections, une diminution du nombre de jours où le client est sous ventilation mécanique). Cette forme de soutien nutritionnel vise 1) à maintenir l’intégrité des intestins, 2) à moduler le stress et la réponse immunitaire systémique et 3) à atténuer la gravité de la maladie.
Cause de la douleur
Chx cardiaques, orthopédies
Utilisation d’appareillage
Procédures invasives
Mobilisation
Conséquences de la douleur
Douleur chronique
Recommandations actuelles
Évaluer et bien soulager la douleur avant d’augmenter la sédation
Évaluer q 2 h (iv)
Maintenir un niveau de sédation léger (analgosédation)
+ recommandations minimales OIIQ ( avant, au pic d’action x2, etc.)
Sédation
Ressent quand même la douleur, mais est endormie
Toujours questionner sur la douleur avant d’augmenter la sédation comme patient va le ressentir
Outils d’évaluation de la douleur toujours commencer dans l’ordre même si intuber*****
Utiliser ces outils dans l’ordre même si intubé:
- PQRSTU
- Échelle numérique
Échelle descriptive
- Échelle visuelle analogue
Échelle de visages - Échelle comportementale
de la douleur (pt incapable de répondre)
BPS (étage)
CPOT
Échelle comportementale de la douleur
Patients incapables de communiquer
- Intubation endotrachéale
- Altération de l’état de conscience
- Sédation
Utilisation de paramètres
- Expression faciale
- Comportement
Méthodes non pharmacologiques pour soulager la douleur
Glace
mobilisation précoce
Exercices respiratoires
Musique
Parler avec ses proches
Se distraire mots croisés
Sudoku
Massage 10-30 min post-op
SAS
évalue sédation et agitation
1 aucune réaction
3 sédater
4 normal
5 agité
RASS
+4 combatif
0 éveillé et calme
-3 diminution modérée de la vigilance
Causes de l’agitation
l’anxiété
la défaillance d’un organe
le délirium
la désynchronisation client-respirateur
la dlr
hypoxie
lésions neuro etc.
Interventions pour l’agitation
Soulager la douleur
Voir si besoins de bases combler
Évaluer si sevrage ROH
Sursédation
Définition
cause
Complication
Quoi faire
Définition: la sur-sédation est décrite comme une absence imprévue de réponse alors que le client se trouve dans un état ressemblant à l’anesthésie générale.
Cause: dosage excessif, interaction médicamenteuse, naïf, problème hépatique/rénaux, âge, déshydratation/malnutrition, condition médicale sous-jacente
Complications: liées à l’immobilité: lésions de pression, maladie thromboembolique, iléus gastrique, pneumonie nosocomiale, sevrage tardif de la ventilation mécanique.
Quoi faire: suspendre les sédatifs jusqu’à l’atteinte du niveau cible, puis les recommencer à 50% de la dose antérieur
Agitation : sédation
Augmenter la sédation lorsque:
Non souffrant, mais anxieux
SAS ou RASS visé n’est pas atteint
Doit être curarisé
État hémodynamique le permet
Curare : paralysant
dans les cas de SDRA
ROCU
Délirium : facteurs de risque à l’USI
Âge
Démence
Chirurgie ou trauma pré USI
Sévérité de la maladie
Benzo
Coma avant admission
Transfusions
ICDSC
Intensive Care Delirium Screening Checklist
Dépist délirium
CAM-ICU
Confusion assessment method-intensive care unit
Dépist délirium
Conséquences délirium
Interférence avec l’évaluation du patient
Détresse psychologique
Augmente mortalité/morbidité/ temps d’hospitalisation
Risques cognitifs à long terme
Dépistage délirium : chaque 8h max
Délirium évaluation
Évaluation :
-ICDSC
-CAM .
- Échelle RASS ou SASS pour exclure les pts comateux et cibler rapide
Tx : Enrailler la cause : Trouver la cause sous-jacente Limiter l’instrumentalisation /appareillage
Interventions préventives :
Réorientation fréquente dans les trois sphères
Tamiser la lumière la nuit et ouvrir les rideaux le jour
Regrouper les interventions
Répondre aux divers besoins de base
Mobilisation précoce ,faire marcher patient
Atténuer la douleur
Favoriser un sommeil réparateur
Réduction de bruit
Utilisation voie calme et douce
Présence de la famille
Fréquence d’évaluation : 1fois / quart (Q 8h) et Prn
Mobilisation précoce
Diminue risque délirium
réduit la durée du séjour
Diminue le temps de réadaptation
Barrières à la mobilisation précoce à l’USI
- Culture de l’USI
- Tube endotrachéal
- Sédation
- Multiples appareillages (solutés, sonde, drains, etc.)
- Faible priorité/Perçue comme une hausse de la charge de travail
- Pauvre communication interdisciplinaire
- Manque de ressources
- Formation limitée
Sx sous-estimés par les patients selon leur expérience
Fatigue
Soir
Anxiété
Agitation
Dyspnée
Douleur
Tristesse
Peur
Confusion
Stresseurs possibles à l’USI
Douleur
Inconfort
Lumière
Inconnu
Manque de sommeil
Perte de dignité
Perte de capacité à s’exprimer
Appareillage hospitalier: monitor, picc line, canule artérielle, sonde urinaire, plâtre, lunettes nasales
Durée d’hospitalisation et de rééducation
Anticipation du RAD
Si ROH non résolu: sxs de sevrage
Soucis social, familial
Interventions qui permettent de soutenir famille et proche
L’informer sur la pertinence des appareillages;
La faire verbaliser;
Normaliser ses craintes;
Rassurer;
Écoute active, communication aidante;
Fournir des ressources;
Évaluer réseau soutien et stratégies d’adaptation;
Explorer les croyances et perceptions;
Apaiser l’environnement physique;
Interventions familiales à lire
Reconnaître l’existence de la famille : présentations, relation de confiance
Reconnaître l’expérience de la famille : écoute active, légitimer, empathie
Donner de l’information/renseigner
Heures de visite, un membre de la famille pivot
État du patient
Ressources disponibles
Reconnaître l’expertise : impliquer dans les soins et les décisions,
souligner les forces
Explorer la signification de la maladie, les perceptions et les croyances
Explorer les émotions
Reconnaître le besoin d’espoir : rassurer, normaliser
Utiliser une métaphore
Présenter une opinion partagée
Souligner les forces et les ressources des membres de la famille
Encourager à s’accorder du répit
Politiques de visite
Visites restreintes dans les milieux
CACCN recommande heures de visites flexibles :
↓anxiété et agitation (rassurant)
↑satisfaction et qualité des soins
↓durée de séjour à l’USI
Les facteurs psychologiques et environnementaux qui influencent l’apprentissage ainsi que les stratégies favorisant l’enseignement et les moyens pour évaluer les apprentissages
peurs
environnement bruyant/intimidant
expérience dans le milieu
stratégies
démonstration et pratique
utilisation des médias
Moyens : questionnement, démonstration par l’apprenant
Facteurs pouvant générer de l’anxiété
Changement d’environnement personnel
douleur
heure de visite restreinte à l’étage
crainte de ne pas être assez stable pour l’étage
Mieux préparer le transfert
être à l’écoute et pouvoir y répondre au besoin
Accent sur l’aspect positif du départ des soins critiques
moment du transfert
raison du transfert
Nom de la nouvelle personne soignante
Lui proposer un antidouleur avant transfert
réassurance sur la stabilité
encourager la présence de la famille lors du transfert
Évaluer et soulager les sx des soins intensifs
axer la communication sur la compassion et la sollitude
préserver la dignité humaine
agir avec compassion
soutenir le patient en phase d’adaptation
aider à la maitrise de la situation
respecter les approches complémentaires et parallèles privilégiés par le pt
créer un environnement propice au rétablissemnet
centrer le soin sur le pt/famille
recourir à des ressources spirituelles
Maladie mentale en soins post intensifs
Dépression
Anxiété
Suicide
Auto-mutilation
Syndrome post soins intensifs : pour la famille et le pt
Syndrome post soins intensifs
Les avancées médicales contribuent à améliorer le taux de survie des patients aux soins intensifs. Les survivants développent des symptômes invalidants suite à leur hospitalisation.
Le syndrome post-soins intensifs englobe les différentes symptômes psychologiques, physiques, cognitifs et sociaux que vivent les patients ayant séjournés aux SI
La prévalence du PICS: 50% des survivants souffrent d’au moins un symptôme pendant quelques mois à quelques années
PICS-F
Familles de patients hospitalisés à l’USI peuvent vivre un PIC:
PICS-Family (PICS-F) fait référence aux conséquences psychologiques et sociales vécues par les familles des patients hospitalisés au SI
Facteurs de risque:
Mauvaise communication avec l’équipe
Avoir le rôle de la prise de décision
Faible niveau d’éducation
Être cher qui meurent ou qui a failli mourir
Prévention PICS et PICS_F
Awakening (using light or minimal sedation);
Breathing (spontaneous breathing trials);
Coordination of care and communication among various disciplines;
Delirium monitoring, assessment, and management;
Early ambulation in the ICU.”
Family engagement and empowerment
Good nutrition and good sleep
Handout materials for the patient and family
Rôle inf avant pendant et après la rencontre familiale
Avant: préparer les lieux et la documentation (explicatives). Aviser l’équipe traitante, s’assurer que les spécialistes ne sont pas trop loin.
Pendant: Faire une présentation de l’équipe. Leur expliqué le cas de leur proche, les soins qu’on apportent, De comprendre leur craintes et attentes. De présenter les prochaines étapes (plan) et les attentes de l’équipe. Répondre à leurs questions. Encourager la présence fréquente de la famille au chevet du patient, rassurer la famille, établir un climat de confiance, soutenir la famille et collaborer avec elle dans les soins directs et la prise de décision. Faire une visite des lieux.
Après: Avoir une bonne communication en ayant un suivi auprès de la famille (émotionnels, réseau de soutien, compréhension, craintes, ect). Leur référer si besoin.
Pour favoriser la compréhension de la famille face à la situation, faire un suivi avec une famille. Proposer une rencontre familiale avec le médecin et lui dire d’en proposer une à la famille
Rencontres familiales cue tip
Proactives, régulières
Formelles et informelles
Axées sur l’écoute et les émotions
V = Valoriser la participation de la famille aux discussions (value family contributions to discussion)
A = Reconnaître les émotions
(Acknowledge family emotions)
L = Écoute
(Listen)
U = Comprendre le patient comme humain
(Understand the patient as a human)
E = Répondre aux questions de la famille(Elicit questions from family)
Expliquez l’approche palliative intégrée.
Les soins palliatifs sont abordés dès l’admission, apporte une vision plus holistique de la personne et soutient la coexistence de mesures curatives et palliatives tout au long du continium des soins
Plus vision globale de la situation
inclue plus patient et famille dans la décision
permet meilleur soutien
Niveaux de soins
Grand rôle dans l’information donné au patient et la réévaluation
Directives médicales anticipées
“L’expression des volontés en prévision de l’inaptitude à
consentir à des soins qui découlent de la Loi concernant les soins de fin de vie”
Soulagement des symptômes en fin de vie
Dyspnée et détresse respiratoire : analgésie, scopo, versed
Cachexie ; gaver, suppléments vitamines, protéines
Fatigue : respecter sommeil
Anxiété, détresse émotionnelle, spirituelle, etc. : traitements pharmaco + soutien psychologiques
Nausées et vomissements : antiémétique + antinauséeux
Délirium, agitation : Rx pour rendre confortable + gérer la cause
Triade benzo, opioïde et anticholinergique
Tableau 10.3 signes de mort imminente