Santé mentale Flashcards

1
Q

Quels sont les types de gardes ?

A
  • Garde préventive
  • Garde provisoire
  • Garde en établissement (ou garde autorisée)
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Q

En quoi consiste la garde préventive ?

A
  • Lorsqu’une personne présente un danger grave et immédiat
  • Décidée par le médecin du centre hospitalier
  • C’est le médecin qui demande la garde (pas de requête)
  • Durée maximum de 72h. Ne peut être reconduite (répétée)
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3
Q

En quoi consiste la garde provisoire ?

A
  • Lorsqu’on veut soumettre une personne è une évaluation psychiatrique par deux psychiatres
  • Ordonnance d’un juge de la Cour du Québec (il faut une preuve d’un risque sérieux
  • Le juge le fait à la demande d’un médecin ou de toute personne intéressée
  • Durée de 96h si à partir d’une ordonnance ou 48h si suite à une garde préventive. Ne peut être reconduite (répétée)
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4
Q

En quoi consiste la garde en établissement (garde autorisée) ?

A
  • Garde ordonnée à la suite de l’évaluation psychiatrique en raison de sa dangerosité
  • Ordonnance d’un juge de la Cour du Québec et de deux rapports d’examen psychiatrique qui concluent à une garde et toujours en considérant que c’est une question de dangerosité.
  • Demande fait par la direction du CH
  • Durée de la première garde de 21 jours et par la suite réévaluation aux 3 mois
  • Avant l’échéance, une nouvelle démarche doit être entreprise auprès.
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Q

Vrai ou faux : Toutes les gardes s’annulent si le suivi n’est pas fait avant la fin de la garde ?

A

Vrai

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6
Q

En quoi consiste l’évaluation de la condition mentale ?

A
  • Apparence : habillement, hygiène, expression faciale, contact visuel, apparence physique, attitude, posture
  • Comportement moteur et activité : activité motrice, mouvements, gestes
  • Langage : qualité, débit, particularités
  • Humeur et affect : émotions, expressions
  • Opérations de la pensée : cours/processus, contenu, idées délirantes
  • Perception : hallucinations, troubles perceptuels
  • Orientation : espace, temps, personnes
  • Fonction cognitive : mémoire (ancienne, récente, immédiate), attention et concentration
  • Jugement et autocritique
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7
Q

En quoi consiste le syndrome malin des neuroleptiques ?

A

urgence médicale

  • Prise de neuroleptiques (prise d’antipsychotique peu importe la génération)
  • Manifestations : réduction de l’état de conscience, rigidité musculaire, dystonie neurovégétative (diaphorèse, hyperpyrexie, hta labile, sialorrhée, tachycardie, tachypnée), nécrose musculaire (rhabdomyolyse)
  • Intervention : Aviser le médecin -> abandon immédiat des antipsychotiques suivi par le traitement des effets indésirables
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8
Q

En quoi consiste le syndrome sérotoninergique ?

A

urgence médicale

  • Prise d’antidépresseurs avec drogue ou augmentation subite de doses d’antidépresseurs
  • Manifestations : confusion, agitation, myoclonies (contractions musculaires brèves et brusques), choc cardiovasculaire, convulsion, hyperthermie
  • Intervention : Aviser le médecin
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9
Q

En quoi consiste une réaction extrapyramidale ou SEP ?

A
  • Prise d’antipsychotiques régulièrement (première génération augmente le risque ex. haldol, fluphénazine, trifluopérazine, etc.)
  • Manifestation : akathisie, dystonie, dyskinésie tardive, parkinsonisme
  • Voir dans la médication du client si nous avons un anticholinergique : administrer benzotripine (cogentin) et aviser le médecin par la suite
  • Ce n’est pas une urgence médicale, mais le médecin doit tout de même être avisé.
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10
Q

Qu’est-ce que l’akathisie ?

A

Impossibilité de rester en place, besoin irrésistible de bouger, irritabilité, agitation

*L’akathisie peut être confondue avec de l’anxiété et de l’agitation. L’observation attentive du client permettra d’éviter la confusion

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11
Q

Qu’est-ce que la dystonie ?

A

Spasme et torsions musculaires aux yeux (crise oculogyre), à la langue (glossospasme), au cou (torticolis) et au dos (rétrocolis), associés à une anxiété aiguë ou à une réaction de panique

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12
Q

Qu’est-ce que la dyskinésie tardive ?

A

Mouvements involontaires du visage, des lèvres, de la mâchoire, de la langue, des yeux, du cou, des membres et du tronc ; mouvements souvent marqués et invalidant

*La prévention de la dyskinésie tardive est essentielle car aucun traitement efficace, donc évaluation q6 mois.

*dyskinésie de sevrage (ou de retrait), elle apparait au moment de la réduction de la posologie des antipsychotiques (disparait habituellement dans un délai de 2 semaines à 2 mois)

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13
Q

Qu’est-ce que le parkinsonisme ?

A

Réduction des mouvements moteurs (akinésie, bradykinésie), rigidité musculaire, masque facial, tremblements, instabilité posturale, démarche traînante, sialorrhée

*Le parkinsonisme peut se manifester par une forme comportementale d’akinésie, qui se caractérise par la manque de motivation, l’affect émoussé, la réduction du langage et l’apathie, de sorte qu’il peut être difficile de distinguer ce symptôme des symptômes négatifs du trouble traité.

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14
Q

Quelles sont les interventions infirmières lors du début de la prise d’antipsychotiques chez un patient ?

A
  • données de base concernant l’état de conscience, l’état mental et le fonctionnement moteur de la personne (pour surveiller s’il y a un changement suite à la prise d’antipsychotiques)
  • suivi régulier du poids et de la glycémie afin de prévenir les complications liés au développement du syndrome métabolique (antipsychotiques 2e génération)
  • PA (position couchée et assise)
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15
Q

Quels sont les autres effets indésirables majeurs d’un traitement par antipsychotiques ?

A
  • Hypotension orthostatique (se lever graduellement, rester couché pendant 30 min après l’injection, éviter les douches ou bains trop chaud)
  • Malaises cardiaques (aviser un professionnel de la santé en cas de sensations de palpitation)
  • Photosensibilité (vêtements protecteurs comme lunettes et chapeau au soleil, écran solaire, se tenir au frais durant épisode de chaleur intense en raison du risque d’insolation)
  • Altération des fonctions cognitives et motrices (éviter de conduire ou de faire des activités nécessitant de la vigilance jusqu’à la réponse au traitement soit connu, car les facultés mentales ou motrices diminuent normalement dans les 2 premières semaines de traitement, éviter la consommation simultanée de dépresseurs du SNC, prendre médication telle que prescrite et ne pas la cesser sans avis médical)
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16
Q

Quel est le traitement de choix dans la maladie bipolaire ?

A

Lithium

17
Q

Comment savoir si on est dans la zone thérapeutique du lithium ?

A
  • Surveiller les analyses sanguines (lithémie, rénale et calcium)
  • Poursuivre la même consommation de sel
  • Dosage sanguin souhaité : 0,6 à 1,2
18
Q

Comment savoir si on est à risque de toxicité du lithium ? Quelles sont les manifestations d’une toxicité au lithium ?

A
  • La plupart des personnes souffrent d’une toxicité lorsqu’ils ont une condition (diarrhées, vomissements, ins. cardiaque, ins. rénale, chirurgie)
  • Manifestations : nausées persistantes, vomissements, douleurs abdominales, tremblements, incapacité à coordonner ses mouvements, contractions musculaires, nystagmus (mouvements rythmiques des yeux)
  • Toxicité légère : 1,2 - 2,0
  • Toxicité modérée : 2,0 - 2,5
  • Toxicité grave : > 2,5
  • Intervention : aviser le médecin car URGENCE MÉDICALE (néphrotoxique, créer des dommages aux reins, mort)
19
Q

Vrai ou faux : Les symptômes de surdose du lithium à libération prolongée peuvent se manifester à retardement ?

A

Vrai, c’est pourquoi l’infirmière doit surveiller étroitement le client

20
Q

Vrai ou faux : Le lithium peut entrainer de l’hypothyroidie ?

A

Vrai, l’infirmière doit s’assurer que les taux de TSH dans le sang sont régulièrement mesurés. Au besoin, le médecin prescrira du synthroid.

21
Q

Dans quels cas la clozapine (clozaril) va être utilisé ?

A

Dans les cas réfractaires : ceux qui ne répondent pas aux autres traitements antipsychotiques

La clozapine améliore autant les symptômes positifs que les symptômes négatifs de la schizophrénie

22
Q

Quel est le principal risque de la prise de clozapine ?

A

Agranulocytose

C’est pourquoi ce médicament est réservé aux patients qui présentent une résistance ou tolérance aux antipsychotiques traditionnels.

Il faut s’assurer de faire les analyses hématologiques et réévaluer périodiquement la nécessité de poursuivre le traitement.

23
Q

Qu’est-ce que l’agranulocytose ?

A

Désordre hématologique entrainant un taux de globules blancs diminué, ce qui augmente le risque d’infection

24
Q

En quoi consiste le syndrome métabolique ?

A

Pour établir un tel diagnostic, il faut au moins 3 de ces 5 conditions :

  • Tension artérielle élevée (> 130/85)
  • Taux de glucose élevé (> 5,6)
  • Taux de triglycérides élevés (> 1,7)
  • Faible taux de cholestérol HDL (< 1,3 chez la femme, < 1,0 chez l’homme)
  • Tour de taille élevé (80 chez la femme, 90 chez l’homme)
25
Q

Quels sont les deux principaux symptômes d’un épisode dépressif caractérisé ?

A
  • Humeur dépressive
  • Perte d’intérêt et de la capacité d’éprouver du plaisir (anhédonie)
26
Q

Comment intervenir auprès d’un client ayant un trouble dépressif, bipolaire ou apparenté ?

A
  • Établir une alliance thérapeutique avec le client et lui manifester du respect
  • Évaluer risque suicidaire PRN
  • Maintenir un environnement sur et sans danger au moyen d’une surveillance étroite et fréquente.
  • Aider le client è verbaliser ses sentiments
  • Refuser gentiment d’établir des ententes secrètes avec le client, l’encourager plutôt à partager l’information importante et pertinente avec le personnel
  • Évaluer le processus cognitif et perceptuel du client
  • Aider le client à reconnaitre les pensées négatives et autodestructrices ou les idées de grandeurs et les remplacer par des pensées réalistes
    -Aider le client à se fixer des attentes et des objectifs quotidiens simples, réalistes et adaptés à son état.
  • Fournir des directives et des informations claires et simples dans un environnement offrant peu de stimulus
  • Établir des limites fermes, cohérentes et bienveillantes, notamment avec les clients atteints de manie
  • Orienter l’énergie du client vers des activités constructives
  • Suivre et mettre en oeuvre des stratégies comme un bilan hydrique ou alimentaire ainsi qu’un suivi du poids plus fréquent
  • Promouvoir les AVQ
  • Informer le client et ses proches sur le trouble et le traitement lorsque le client est capable d’apprendre
  • Connaitre le système de soutien social et encourager le client à l’utiliser
  • Encourager le client à participer à des groupes thérapeutiques qui donnent de la rétroaction
  • Féliciter le client pour ses tentatives d’alterner activités et interactions avec les autres
27
Q

Vrai ou faux : L’utilisation d’antidépresseurs chez les clients dépressifs atteints de troubles bipolaires doit faire l’objet d’une surveillance étroite en raison du risque de passage en phase maniaque ?

A

Vrai, l’échelle de manie de Young peut aider l’infirmière à détecter de façon précoce l’exacerbation des symptômes de manie.

Les clients en phase maniaque devraient être encouragés à réduire au minimum leur consommation de stimulants comme la caféine.

28
Q

À quoi l’administration d’antidépresseurs est associée en début de traitement ?

A

À un risque accru de pensées ou de comportements suicidaires chez les enfants et les adolescents atteints de troubles mentaux, notamment le trouble dépressif caractérisé.

L’infirmière en informe le client et ses proches et suggère d’aviser immédiatement un professionnel de la santé en cas de changement de comportement.

29
Q

Vrai ou faux : La somnolence, qui est un effet indésirable fréquent de la prise d’antidépresseurs, augmente le risque de chutes et de blessures, particulièrement chez la personne âgée ?

A

Vrai

30
Q

Lorsque la décision est prise par l’équipe soignante et le client d’arrêter le traitement par antidépresseur, qu’est-ce qui est important ?

A

De réduire graduellement la dose sur une période de deux à quatre semaines afin d’éviter le syndrome de retrait.

31
Q

Qu’est-ce que le trouble de la personnalité limite ?

A

Se définit par une impulsivité marquée ainsi que des relations intenses et houleuses avec autrui.

La personne a de la difficulté à être seule ou ressent souvent un sentiment d’abandon qui peut provoquer une colère inappropriée.

Elle perçoit les autres comme étant toutes bonnes ou toutes mauvaises et elle a de la difficulté à cerner son identité personnelle.

Afin d’éviter l’abandon, la personne peut commettre des actes impulsifs d’autodestruction comme l’automutilation ou des gestes suicidaires

32
Q

Quels sont les interventions à mettre en place lors d’un trouble de personnalité limite ?

A
  • Évaluer l’environnement afin d’éviter les risques de danger pour le client et pour les autres
  • Aviser clairement que les comportements perturbateurs tels que les blessures envers lui-même ou autrui ainsi que la destruction de biens matériels ne seront pas acceptés
  • Utiliser au besoin les mesures de contention ou d’isolement en avertissant le client au préalable
  • Surveiller le client à son retour de sortie temporaire afin de déceler la consommation d’alcool ou de drogue
  • Évaluer les comportements autodestructeurs du client et le diriger vers les organismes spécialisés afin d’assurer un traitement de longue durée
  • Axer la relation d’aider sur les raisons et les émotions ressenties qui incitent le client à poser des gestes de passage à l’acte
  • Aviser clairement le client de la présence de limites en lui expliquant les raisons et en lui précisant qu’il ne s’agit pas de gestes punitifs
  • Reconnaitre toutes les actions du client visant à tester l’infirmière et ne tenir compte que des comportements d’automutilation, dans ce cas, l’intervention infirmière portera d’abord sur l’aspect physique de ce comportement et, ensuite, sur la verbalisation des émotions
  • Renforcer positivement les comportements adéquats
  • Informer le client des techniques d’affirmation positive de soi, comme exprimer ses émotions, formuler positivement ses demandes et ses opinions, donner des explications claires, poser des questions directes et chercher des solutions et des compromis
  • Éviter de longues discussions avec le client, car cela peut être un signe de manipulation de sa part. Donner de l’information simple et courte.
  • Insister sur le moment présent et demander au client d’éviter de généraliser à partir de ses relations antérieures.
33
Q

Quels sont les symptômes de sevrage des dépresseurs du système nerveux central ?

A

Symptômes les plus courants :
- insomnie
- forte anxiété
- élévation de la température corporelle
- accélération du pouls et augmentation FR
- tremblements
- troubles gastro-intestinaux
- douleurs musculaires
- diaphorèse
- instabilité de la PA

Symptômes associés plus particulièrement aux complications du sevrage de l’alcool, des benzo ou des barbituriques sont :
- confusion
- troubles cognitifs (délire, hallucinations, illusions sensorielles)
- convulsion
- état de stupeur et coma

34
Q

Quels sont les symptômes de sevrage de l’alcool?

A
  • hyperactivité du système nerveux autonome (FC > 100 ou diaphorèse)
  • tremblements accrus des mains
  • céphalées
  • trouble d’orientation dans les trois sphères
  • insomnie
  • agitation psychomotrice
  • anxiété
  • nausées ou vomissements
  • convulsions précédées ou suivies d’illusions ou d’hallucinations visuelles, auditives ou tactiles transitoires
  • délirium
35
Q

Quels sont les symptômes de sevrage des benzodiazépines ?

A
  • anxiété
  • irritabilité
  • agitation
  • insomnie
  • cauchemars
  • tremblements
  • étourdissements
  • hypersensibilité à la lumière, aux sons, aux odeurs et aux gouts
  • hallucinations transitoires
  • transpiration excessive
  • crampes musculaires
  • anorexie mentale
  • nausées, vomissements
  • tachycardie
  • légère HTA
  • convulsions (cas rare)
36
Q

Quoi faire en cas de situation aiguë de sevrage ?

A

Dégager les voies respiratoires du client, surveiller ses signes vitaux et intervenir en cas d’hémorragie, de convulsion ou d’arrêt cardiaque

(intoxication à l’alcool, aux benzo, aux barbituriques, au GHB, au toluène et en cas de surdose aux opioïdes)