Neurologie Flashcards
Quels sont les facteurs de risque irréversibles d’un problème neurologique ?
- 55 ans et plus
- hommes
- origine ethnique
- ATCD familiaux/héréditaux
Quels sont les facteurs de risque réversibles d’un problème neurologique ?
- HTA
- Maladies cardiaques
- Tabagisme
- Consommation d’alcool/toxicomanie
- L’apnée obstructive du sommeil
- Syndrome métabolique (au moins 3 critères : tour de taille >80 femme >90 homme, HTA, glycémie, dlp)
- Obésité
- Dlp
- Diabète
- Inactivité physique
Qu’est-ce l’échelle de Glasgow ?
Échelle utilisée pour évaluer l’état de conscience.
Ça évalue l’ouverture des yeux, la réponse motrice et la réponse verbale.
score 0-8 : coma
score 9-12 : atteinte
En quoi consiste l’évaluation des pupilles ?
PERRLA
Pupilles
Égales
Rondes
Réactives
Lumière
Accomodation
En quoi consiste l’examen de la fonction motrice?
- Force musculaire : Utilisation d’une échelle de 0 (paralysie) à 5 (force normale)
- Tonus musculaire
- Réflexes ostéotendineux
- Examen de la marche et de l’équilibre
Qu’est-ce qu’un trauma crânien ?
Coup à la tête avec ou sans plaie
Qu’est-ce que la triade de Cushing ?
Peut apparaitre lors d’une hypertension crânienne sévère.
Combinaison de ces trois manifestation : hypertension, bradycardie et irrégularité respiratoire
Quelle est la différence entre une commotion et une contusion ?
Commotion : Traumatisme crânien léger, pas d’atteinte sur la structure du cerveau
Contusion : Blessure pouvant être le résultat d’une atteinte ouverte ou fermée, pouvant altérer plusieurs fonctions cérébrales dans les heures ou les jours qui suivent le coup, provoquant souvent un oedème cérébral et une augmentation de la pression intracrânienne.
Qu’est-ce qu’un AVC ?
Accident vasculaire cérébral
Un AVC se produit lorsque le flux sanguin dans une partie du cerveau est interrompu.
Les effets de l’AVC dépendent de la région du cerveau touché.
Si l’interruption est temporaire on parle d’ischémie cérébral transitoire (AIT ou ICT) (dure quelques minutes et moins d’une heure)
Quels sont les signes d’AVC ?
- V : Visage : est-il affaissé ?
- I : Incapacité : Pouvez-vous levez les deux bras normalement ?
- T : Trouble de la parole : Trouble de prononciation ?
- E : Extrême urgence
- Faiblesse ou engourdissement soudain du visage, bras ou jambe, surtout d’un côté
- Confusion soudaine, troubles d’élocution ou problème de compréhension
- Problème soudain de vision
- Perte d’équilibre ou coordination
- Mal de tête soudain et intense
Pourquoi faut-il agir vite dans un AVC ?
Le temps est critique, car certains traitements ne sont disponibles que dans les premières heures qui suivent l’apparition des signes d’AVC.
Différencier l’ICT de l’AVC
ICT (ou AIT) est transitoire
- Épisode transitoire de disfonctionnement neurologique sans créer de mort tissulaire
- Ischémie sans nécrose et réversible
- Les symptômes ne perdurent pas et sont temporaires (< 1h)
- Occlusion partielle et temporaire
- Par thrombus (athérosclérose)
- Souvent précurseur d’AVC
AVC
- L’AVC est ischémique ou hémorragique et entraine la mort cellulaire dans les régions de l’encéphale
- Nécrose irréversible
- Les symptômes perdurent et peuvent être permanent
- Occlusion complète
- Traitement : Activase (thrombolyse) si manifestations débutées < 4.5 h ou anticoagulants, antiplaquettaire
Quelles sont les interventions à faire en lien avec le traitement de l’AVC ?
- Assurer le confort, tête de lit à 30° et dégager les voix respiratoires
- Prendre les signes vitaux et signes neurologiques selon OC
- Administrer et surveiller la prise d’anticoagulant (AVC/thrombotique)
Différencier AVC ischémique et hémorragique.
AVC ischémique : vaisseaux bouchés, interruption du flux sanguin dans la zone affectée
AVC hémorragique : rupture des vaisseaux, fuites de sang
Quand on arrive à l’urgence pour un AVC, qu’est-ce qu’on fait ?
Un scan, sans produit de contraste, pour vérifier si c’est un AVC ischémique ou hémorragique.
Quelles sont les interventions d’un AVC si celui-ci est ischémique ?
Tx : thrombolyse (activase), héparine IV
Soins infirmiers : assurer perméabilité des voies respiratoires, tête de lit 30°, évaluation neurologique et examen physique au complet, évaluation des nerfs crâniens, surtout dysphagie
Quelles sont les interventions d’un AVC si celui-ci est hémorragique ?
Repos au lit, aucun effort pour assurer la diminuer hypertension intracrânienne, médication pour diminuer pression intracrânienne
À quoi sert la thrombolyse ?
À dissoudre le caillot qui entrave l’irrigation sanguine de l’encéphale.
- Administrer < 4,5h après le début des symptômes
- Questionnaire exhaustif et consentement nécessaire
- Surveiller les effets secondaires (hémorragie)
Quels sont les traitements pour les non candidats à la thrombolyse ?
- Protocole héparine IV
- Surveillance hémodynamie cérébrale
Quelles sont les traitements préventifs d’un AVC ?
- Promotion de la santé
- Antiplaquettaire, anticoagulant
- Traitement chirurgicale (ex. endartériectomie carotidienne)
En quoi consiste une endartériectomie carotidienne ?
Consiste à extraire de l’artère carotide une plaque d’athérosclérose.
Effectué chez patients avec sténose de l’artère carotide et symptômes d’ICT ou AVC mineurs.
En quoi consiste l’HTIC ?
Hypertension intra-crânienne
Pression intra-crânienne (PIC) > 20 mmhg = menace potentielle à la vie
Augmentation du volume d’une ou des trois composantes cérébrales : tissu cérébral, sang et liquidie cérébro-spinal
Secondaire à oedème cérébral
Quelles sont les causes possibles à un oedème cérébral ?
- Masse intracrânienne : abcès, tumeur, hématome, hémorragie intracérébral
- Traumatisme craniocérébrale et chirurgie cérébrale
- Infection cérébrales : méningites, encéphalite
- AVC : ischémique ou hémorragique
Quelles sont les manifestations d’une hypertension intra-crânienne ?
- Céphalée permanente en continue, accentuée par effort
- Vomissement non précédé de nausée, inattendu en jet
- Altération de l’état de conscience
- Passe d’alerte à comateux
- Signe tardif (changements dans les SV = triade de cushing (HTA, bradycardie, irrégularité dans la respiration)
- Pupille fixe et dilatée, ptose de la paupière (paupière tombante)
- Par la suite, si pas traité ou pas d’amélioration = infarcissement, engagement du tronc cérébral
Vrai ou faux : Entraine une diminution de l’irrigation cérébrale, stimule la progression de l’oedème et permet aux tissus cérébraux de s’engager dans les ouvertures de la dure mère, autrement dit, on observe une hernie cérébrale laquelle constitue une situation dangereuse souvent fatale.
Vrai, ça mène à un engagement cérébral : coma, décérébration, mydriase, trouble du rythme respiratoire
Quelles sont les interventions chirurgicales et pharmacologiques en cas d’HTIC ?
Cas grave : craniectomie de décompression (cathéter pour évacuer le liquide)
Pharmacothérapie :
- diurétique osmotique iv mannitol pour diminuer l’oedème cérébral
- corticostéroïde (dexamétasone) + médicament pour prévenir ulcère et saignement (zantac, pepcid, iosec, nexium, pantaloc)
- anticonvulsivant : phénytoine (dilantin)
- antipyrétique : acétaminophène (car T° augmente PIC)
- analgésique : codéine (aussi antitussif) (car toux augmente PIC)
- Laxatif : laxaday, colace, senoside
Quelles sont les interventions infirmières en lien avec l’HTIC ?
- Tête de lit à 30° (intervention prioritaire si l’oxygénation est adéquate)
- Ingesta/excreta
- SV
- SN
- Assurer une bonne oxygénation
- Éviter augmentation de la pression : vomissement (TNG), éviter toux, vasalva, flexion des hanches, alignement cou et tronc
- Favoriser un environnement calme
- Soulager la douleur
- Maintenir température corporelle dans les normalités (car fièvre augmente PIC)
- Diminuer l’anxiété
- Mobiliser q2h et lentement
Qu’est-ce que l’épilepsie ?
Une maladie cérébrale défini par la présence de l,un ou l’autre de ces critères :
- Au moins deux crises épileptiques non provoquées espacées de plus de 24h.
- Une crise non provoquée avec une probabilité de survenue de crises ultérieures au cours des 10 prochaines années.
- Un diagnostic d’un syndrome épileptique (trouble épileptique ayant des caractéristiques éléctrocliniques particulières)
Qu’est-ce qu’une crise épileptique ?
Une décharge électrique paroxystique des neurones qui interrompt le fonctionnement normal cérébral et qui peut provoquer des manifestations motrices, sensitives et autonomiques, de même que des perturbations de l’état de conscience.
Quelle est la forme d’épilepsie la plus courante ?
La crise tonicoclonique, caractérisée par une perte de conscience suivie d’une raideur intense du corps, puis de secousses des extrémités, est la forme d’épilepsie la plus courante.
Peut s’accompagner de cyanose, de ptyalisme (salivation abondante), de morsure de la langue ou de la joue, d’incontinence et d’une chute si la personne était debout.
Quelles sont les interventions à faire lors d’une crise épileptique ?
- Dégager les voies respiratoires
- Ventiler le patient s’il ne respire pas
- Aspirer les sécrétions, s’il y a lieu
- Éviter que le client se blesse durant la crise
- Desserrer les vêtements
- Établir un accès veineux
- Demeurer auprès du client jusqu’à la fin de la crise
- Prévoir l’administration de phénobarbital, de phénytoine (dilantin) ou de benzo
- Administrer l’ativan par voie intrarectale si aucun accès veineux n’est disponible
- Ne pas accéder de force aux voies respiratoires si le client à la machoire serrée
- Vérifier les SV, état de conscience, saturation, échelle de coma de glasgow, taille des pupilles et réponse au réflexe photomoteur
- Rassurer et orienter le client après la crise
- Administrer du dextrose par voie IV en cas d’hypoglycémie
En quoi consiste l’enseignement au client et à ses proches concernant l’épilepsie ?
- Prendre les médicaments comme prescrits. Rapporter tous les effets indésirables des médicaments au professionnel de la santé.
- Recourir à des techniques non pharmacologiques, notamment la thérapie par la relaxation et l’entrainement à la rétroaction biologique afin de diminuer le nombre de crises
- Connaitre les ressources offertes dans la collectivité
- Porter un bracelet, un collier ou une carte d’identité médicale
- Ne pas consommer d’alcool de façon excessive, éviter la fatigue et le manque de sommeil
- Prévoir les repas à intervalles réguliers ainsi que des collations entre les repas en cas de sensation de faiblesse, d’étourdissement ou de faim