Rhumatologie Flashcards

1
Q

1)Connaître le diagnostic différentiel d’une mono arthrite *

A
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2
Q

Les douleurs articulaires peuvent avoir une origine structurelle différente. Lesquelles

A
  • Intra-articulaire
  • Non rhumatique, non articulaire: bursite, tendinite, enthésite, ligament
  • Fonctionnel: fibromyalgie
  • Non inflammatoire
  • Inflammatoire: infection ou microcristalline
  • Réactionnelle
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3
Q

2)Connaître les signes et symptômes d’une mono arthrite *

A
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4
Q

Différencier douleur inflammatoire VS mécanique

A

dlr surtout nocturne ou matin; éveille pt à la fin de la nuit VS mécanique : surtout durant journée, max en PM ou en soirée; si dlr nocturne = plus léger et associée à des changements de position. Fibromyalgie peut donner de la raideur qui persiste pendant toute la journée a/ dlr diffuse non-articulaire dans les os, les muscles, les articulations, le cou et le dos. Les mouvements sont normaux, mais les dlr sont empirés par l’activité. Sommeil non réparateur.

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5
Q

Causes principales de mono arthrite aigue

A

N.B. Il faut aussi évaluer si le problème est aigu (<6 sem) ou chronique (>6 sem); principales causes d’aigu sont : arthrite cristalline, septique et blessures (hémarthrose)

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6
Q

Différencier douleurs articulaires de non-articulaures

A
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7
Q

Localisation typique des tophi

A

oreilles, doigts, poignet, olécrâne = localisations typiques, mais peut être n’importe où

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8
Q

Atteintes extra-articulaires de PAR

A
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9
Q

Atteintes extra-articulaires de spondylarthrite séronégatives

A
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10
Q

Atteintes extra-articulaires de goutte

A
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11
Q

4) Initier le bilan d’une mono arthrite *

A

● FSC, VS, CRP, fonction hépatique
○ L’acide urique durant une crise p-e normale, car il y a « consommation »
● Sérologie (ex : Lyme), culture PRN
● Liquide synovial (tjrs) + hémoculture (si présence de sx systémique, notamment fièvre)
○ Bx synoviale rare si réfractaire, suspicion tumeur, agent atypique, …
● RX de l’articulation, US (scan ou IRM PRN)
● Coagulogramme PRN; ANA, FR, anti-CCP, HLA B-27 (association a/ spondylarthropathies) PRN

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12
Q

Dx de la monoarthrite aigue

A
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13
Q

5) Interpréter les données biochimiques et microbiologiques d’un épanchement articulaire*

A

● Liquide normal ou arthrosique : transparent
● Liquide inflammatoire : trouble
● Liquide infecté : opaque

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14
Q

Les tests les plus importants à faire pour épanchement articulaire

A

culture et gram; décompte cellulaire et différentielle; cristaux (protéine, LDH, glucose ne sont pas très aidant dans l’analyse du liquide synovial)

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15
Q

Quels sont les cristaux possibles dans un épanchement articulaire

A

● Cristaux intracellulaire, biréfringent - et en forme d’aiguille = goutte (MSU) ○ Selon Cecil : >80% PMN dans liquide synovial
● Cristaux intracellulaires, biréfringent - et en forme de pyramide = oxalate de Ca
● Cristaux intracellulaires, faiblement biréfringent +, en forme de bâtonnet ou rhomboïde = CPPD
○ Touche surtout le genou et le poignet (vs MSU qui touche les articulations + petites)
○ RX : chondrocalcinose est fortement suggestive de
● Cristaux d’apatite ne sont pas visibles à la lumière polarisée, seulement à la microscopie
électronique
○ Milwaukee shoulder : effusion non-inflammatoire, arthropathie destructive de la coiffe
des rotateurs

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16
Q

V/F Concernant le tx de la goutte – il ne faut pas débuter le traitement anti-urate durant la crise

A

V
* Objectif est d’avoir un acide urique <350
* L’augmentation des doses d’allopurinol ou de febuxostat se font par pallier (↑50 si IR et ↑100 si
absence d’IR, car risque d’allergie en IR)

17
Q

Arbre de décision pour épanchement articulaire

A
18
Q

6) Connaître le diagnostic différentiel des polyarthrites *

A
19
Q

Les grandes catégories de polyarthrite sont:

A

Les grandes catégories sont: septique (urgence), microcristalline, connectivites, vasculites, spondylarthropathies, PAR/PMR/juvénille/pallindromique, PA aiguë mais non-chronique, FUO.

20
Q

7) Distinguer l’ostéo-arthrite d’une arthrite rhumatoïde *

A
21
Q

S+S ostéoarthrite

A
22
Q

8) Connaître les signes cliniques de l’arthrite rhumatoïde

A
23
Q

9) Connaître le bilan de l’arthrite rhumatoïde

BIOCHIMIE

A

● Biochimie (non-spécifique) :
○ FSC
○ Élévation VSÉ, CRP (non dx, mais confirme inflammation vs atteinte non-inflammatoire)
■ Peut parfois être N; CRP permet de monitorer progression/réponse
○ Anémie inflammatoire
○ Thrombocytose

24
Q

Sérologie de la PAR

A
25
Q

RX de la PAR

A

○ R-X normales initialement
■ Présence d’érosion articulaire confirme le Dx et est associé à un mauvais
pronostic (présence dès plus qu’1 an d’activité inflammatoire) + ostéopénie +
narrowing
○ US et IRM peuvent détecter une synovite précoce

26
Q

V/F en PAR:
Analyse liquide synoviale n’est pas nécessaire mais permet de R/O infx, cristal et montre
inflammation

A

V

27
Q

10) Initier un bilan de polyarthrite *

A

● Hx et E/P = les plus importants! Il ne faut pas trop se fier aux résultats de labo qui peuvent ne pas
correspondre à la réalité clinique (FP, FN, …). De base : FSC
● VS et CRP : inflammatoire vs non, mais jamais dx
● Recherche Ac PRN et selon clinique, jamais de routine; ANA pour R/O LED si -
● Bilan de PAR PRN (voir objectif précédent)
● Acide urique sérique
● Analyse de liquide synoviale (cristallin? infectieux? inflammatoire? sanguin? voir objectif)
● RX simple, mais pas de spécificité dx si en aigu. Choisir les articulations “high yield”. US aussi utile
pour démontrer synovite; IRM peut montrer lésions avant RX mais $$$
● Bx synovial PRN : permet dx de sarcoïdose, TB, fongique.
● Bx autres tissu PRN : permet dx nodules rhumatoïdes, Whipple, vasculite, hémochromatose

28
Q

11) Connaître les critères diagnostics du LED *

A

Au moins 4/17 doivent être présents, dont au moins 1/11 clinique ET 1/6 laboratoire

29
Q

12) Initier le bilan d’un lupus

A

But : évaluer activité et étendue de la maladie
● FSC, créat, é, VSÉ, PTT, AST et ALT
● C3-C4, CH50
● Analyse d’urine, sédiment urinaire, recherche de protéinurie
● Recherche d’Ac anti-cardiolipine, d’anticoagulant lupique, anti-B2 (augmente le risque de
thrombus et l’aPTT)
● RXP, ECG
● Recherche des Ac auto-immuns
● Bilan lipidique et glycémie : considérer patient ayant lupus à haut risque de maladies CV
● Si atteinte rénale soupçonnée : biopsie
● Femme enceinte : mesurer Ac anti-Ro, anti-La et anti-phospholipides
● Écho-cardio si suspicion atteinte cardiaque, IRM cérébrale si sx neuro
● Dépistage ostéoporose, surtout si corticothérapie (ODM)

30
Q

13) Connaître les principes de traitement du LED

A

● Lupus :
o 1ère ligne : hydroxychloroquine (HCQ) +/- AINS +/- pred à court terme
o 2ème ligne : HCQ +/- pred
● Dermato : crème solaire, prudence au soleil/rayons UV et rester loin d’estrogène
o Aussi: stéroïdes topiques ou HCQ

● MSK : AINS +/- protection GI (pantoloc) aussi pour arthrite, sérosite + HCQ
o Bisphosphonates, Ca, VitD pour prévenir l’ostéoporose

● Si atteinte sévère des organes
o Pred à haute dose PO ou methylpred (solu medrol) IV
o Si pas de stéroïdes : azathioprine, MTX, mycophénolate mofetil
o Cyclophosphamide IV pour atteinte sérieuse (i.e. cérébrite ou néphrite lupique)

31
Q
A