Reproduction en mer Flashcards

1
Q

La reproduction: à quoi ça sert?

A
  • Remplacement
  • Multiplication
  • Dissémination
  • Évolution
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2
Q

Caractéristiques de la reproduction dans l’eau

A

• Fécondation externe

• Cycles vitaux complexes
– Stades larvaires
– Alternance de générations

• Dérive par les courants
– Gamètes
– Larves, spores, autres propagules

• Diversité biologique – algues, invertébrés

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3
Q

Pourquoi étudier la reproduction en milieu marin?

A

– Point central dans l’établissement et le maintien des communautés marines.
– Dans n’importe quel habitat marin, la distribution et l’abondance des organismes sont maintenus par l’arrivé de nouveaux individus et la mortalité (selon Chia 1988) :
> le recrutement larvaire
> la reproduction locale (asexuée)
> la migration
> la mortalité
–> Biais vers les invertébrés et les poissons

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4
Q

Reproduction asexuée

A
  • Un mode de reproduction qui correspond à la capacité de se multiplier seul, sans partenaire (i.e., sans faire intervenir la fusion de deux gamètes).
  • Provenance des nouveaux individus à partir d’une cellule (e.g., spore), de petit groupe de cellules (e.g., bourgeon) ou fragmentation/fission.
  • Implique qu’il y a formation de clone (génétique)

• Cyclique : alternation entre reproduction sexuée et asexuée.
Ex. algues;
• Environnemental: lorsque détérioration des conditions,
reproduction sexuée. Formation de zygote et d’embryons en dormance puis les parents meurent. Développement des embryons en femelles parthénogénétiques quand les conditions sont favorables. Ex. rotifère, cladocère;
• Exclusif: pour certains taxons, il n’y a pas de mâle. Ex. Codium;

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5
Q

Spore, parthénogenèse et Fission/Fragmentation/Bourgeonnenement

A
  1. Spore : cellules (1n ou 2n) capables de créer un nouveau individu par mitose (e.g., sans fécondation);
  2. Parthénogénèse: développement d’un ovule vierge sans intervention du gamète mâle;
  3. Fission, Fragmentation, Bourgeonnement: n’implique pas la gamétogénèse, ni sporogénèse. Très commun chez les invertébrés benthiques. Ex. anémones
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6
Q

Fission chez les dinoflagellés

A

1- Kyste en dormance;

2- Germination (température, lumière, oxygène);

3-Fission binaire: exponentiel quand les nutriments sont abondants et les conditions optimales;

4- Quand les conditions ne sont plus optimales, la croissance (fission) s’arrête et formation de gamètes;

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7
Q

Bourgeonment/fission

A

• Normalement une caractéristique associée aux organismes sessiles.
• Certains avantages
- si bourgeons de forme détachée: Dissémination
- si aggrégation des bourgeons: Accroissement modulaire

  • Alimentation (filtreurs) : conserve la taille optimale de l’appareil buccal, mais profite de l’efficacité du nombre pour créer un courant plus important et ↑ biomasse (e.g., bryozoaires)
  • Spécialisation des clones: différents modules se spécialisent dans la reproduction, la défense et l’alimentation (e.g., hydrozoaires, bryozoaires).
  • Meilleure dominance de l’espace disponible: croissance flexible selon la topographie et les courants et avantage compétitif pour la ressource «espace».
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8
Q

Avantages et désavantages de la reproduction asexuée

A

(+) Conservation d’un génotype performant
(+) Éviter le « coût » génétique (pas de production ni rencontre de gamètes)
(+) Permet l’expansion rapide d’un génotype

(-) Ne confère pas le potentiel évolutif de la reproduction sexuée, donc plus enclin à l’extinction que les lignées sexuées. (Certaines mutations possibles).
–> Diversité génétique réduite qui limite l’adaptation aux changements environnementaux

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9
Q

Avantages et désavantages de la reproduction sexuée

A

(-) Échanges sexuels requis pour la croissance des populations
(-) Coûts énergétiques associés à la production de gamètes et à leur rencontre, aux soins des jeunes
(-) Coût génétique

(+) Diversité génétique élevée
> Grande capacité d’adaptation de l’espèce aux changements environnementaux

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10
Q

Reproduction sexuée

A
  • Fusion des cellules haploïdes (1n) reproductrices (gamètes) pour créer un nouveau génome.
  • Les gamètes proviennent normalement des individus différents. Sinon, il s’agit de l’autofécondation.
  • Les gamètes différents, normalement par leur grandeur, mais sûrement génétiquement.
    > isogamie, anisogamie (chez certaines algues)
    > oogamie (tous les autres groupes)
  • Dimorphisme sexuel marqué entre les gamètes mâles et femelles implique des différences dans le temps et l’énergie nécessaires à leur production.
  • Espèces gonochoriques (dioïques)
    > Les fonctions mâle et femelle sont associées à des individus séparés
    > Probable augmentation de l’efficacité puisqu’un individu se spécialise dans un seul type de fonction
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11
Q

Espèces hermaphrodites (monoïques) :

Pourquoi combiner les sexes?

A

Chez les organismes sessiles
• ↓ Risque que les voisins soient du même sexe et donc impossibilité de fécondation réciproque. Plus souvent observé chez les organismes sessiles.

Chez les organismes mobiles
• Espèces dont la densité est faible: s’assurer que lors de la rencontre avec un autre individu mature, il y a une possibilité de reproduction.

*Presque jamais d’auto-fécondation («cross-fertilization»).

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12
Q

Types d’hermaphrodisme:

A
  • Simultané :mâle et femelle en même temps;
  • Séquentiel : les sexes n’arrivent pas à maturité en même temps ou changement de sexe. Signal environnemental ou croissance.

Protogynie: femelle avant mâle
Protandrie: mâle avant femelle

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13
Q

Allocation de l’énergie à la reproduction?

A

Prémisse: la reproduction est coûteuse (production de gamètes, recherche de partenaires, défense du territoire, défense des jeunes). La sélection naturelle devrait conduire à une stratégie reproductive maximisant le nombre de jeunes produits durant la vie de l’organisme.

Espèces sémelpares
• Se reproduisent une fois puis meurent.
• Leur succès dépend de la survie des jeunes jusqu’à l’âge adulte.
• Représentent une adaptation aux environnements à haut risque où le taux de mortalité adulte est élevé.

Espèces itéropares
• Reproduction continue sur une saison ou plus d’une fois sur plusieurs saisons.
• Leur succès dépend de la survie adulte.
• Une adaptation aux environnements où le taux de mortalité adulte est bas, ou lorsque la survie des larves ou des jeunes est incertaine.
• Davantage d’investissement dans la croissance pour que l’individu puisse
(1) se reproduire plus d’une fois et
(2) produire plus de gamètes.
• Individus plus âgés ayant davantage d’expérience dans la recherche de partenaires.
• Coûts:
(1) un délai de l’âge de la première reproduction
(2) un système endocrinien plus complexe.

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14
Q

Rencontre des gamètes

A

Fécondation externe:
Relâche et rencontre des gamètes mâles et femelles dans la colonne d’eau. Cette méthode de fécondation est la plus primitive, de même que la plus commune chez les organismes marins.

Fécondation interne par du sperme relâché par des conspécifiques:
Chez certains filtreurs, qui capturent le sperme dans la colonne d’eau (ex. tuniciers, ectoproctes, la plupart des éponges).

Fécondation interne suivant la copulation:
Élimine les pertes liées à la fécondation externe, mais de l’énergie est dépensée dans la recherche d’un partenaire. Surtout présente chez des espèces mobiles, et implique souvent des parades nuptiales élaborées.

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15
Q

Fécondation externe

A

Objectif: maximiser le mélange et la concentration des gamètes aussi longtemps que possible.

  1. Aspect temporel : Synchronisation dans la libération des gamètes
    • À longue terme : gamétogenèse (développement des gonades)
    • À courte terme : Signal spécifique pour un relâchement simultané (e.g., cycle lunaire, ponte des individus adjacents)
  2. Aspect spatial : Augmentation de la concentration
    • Densité des individus
    • Production d’un grand volume de gamètes
  3. Éviter la fécondation interspécifique
    • Spécificité des gamètes: reconnaissance de protéines spécifiques (chimiotaxie) et récepteurs
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16
Q

Comment se synchroniser?

A

Signaux environnementaux qui agissent sur les
processus physiologiques et le comportement

Signaux distaux (longtemps avant): Relier au développement des gonades (endogène). Plusieurs semaines avant l’évènement

Signaux proximaux (court terme): Relier au relâchement des gonades. Réponse à un signal environnemental, souvent cyclique (jour/nuit; marée; cycle lunaire; photopériode; température)

Pourquoi?

  1. Augmenter la probabilité de fécondation;
  2. Éviter la prédation : Si plusieurs oeufs/larves sont présents en même temps dans la colonne d’eau, il y a moins de pression de prédation individuellement et les prédateurs ont accès à plus de ressources que nécessaire = plus grande chance de survie.

Patron souvent observé: relâchement des oeufs/larves la nuit; lorsque la marée a une amplitude maximale.

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17
Q

Avantages de faire coïncider la ponte avec les blooms de phytoplancton

A
  • Le phytoplancton est un indicateur direct de la richesse des ressources alimentaires disponibles pour les larves.
  • Le bloom printanier est un excellent signal afin d’assurer la synchronie de la ponte.
  • À cause de la stratification de la colonne d’eau associée au bloom de phytoplancton, les larves pélagiques seront surtout retenues dans la couche de surface plutôt que d’être transportées vers les profondeurs où les conditions de développement sont moins optimales et les sites de fixation adéquats plus rares.
  • Le bloom est possiblement un meilleur indicateur des températures optimales qui régneront lors de la croissance que la température au moment même de la ponte.
  • La mortalité larvaire attribuée aux prédateurs du zooplancton est peut-être diminuée.
  • Lors du bloom, quand un grand nombre d’espèces pondent, la mortalité larvaire est possiblement réduite puisque la capacité d’ingestion des prédateurs atteint un maximum.
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18
Q

De quoi dépend la concentration ?

A
  • longévité des gamètes
  • effet du courant
  • effet densité des individus
    > Comment ↑ la densité?
    –> Comportement grégaire
    –> Taille de la population

voir diapos 38-40

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19
Q

Effet de la densité vs. de la taille de la population sur le succès reproducteur.

A

Voir diapo 41

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20
Q

Le développement larvaire

A

Développement larvaire = Produit de la reproduction sexuée de la plupart des organismes marins.

Larve : État juvénile au cours du développement des certains animaux pendant lequel ils diffèrent de la forme adulte. Pour acquérir la forme adulte, les larves subissent des transformations profondes au cours de la métamorphose (forme indépendante & morphologiquement différente des adultes).

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21
Q

Diversité des modes de développement larvaire

A

Classification selon le site de développement
- Planctonique
> Méroplancton: organisme dont une partie du cycle vital se déroule à l’intérieur du plancton
Poisson pélagique: necton→plancton→necton
Cnidaire: benthos→plancton→benthos
Échinoderme: benthos→plancton→benthos

> Holoplancton: organisme qui passe toute son
existence dans le plancton. ex. cnidaire, copépode

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22
Q

Site de développement

A
  • Planctonique (voir diapos précédent)
  • Démersale : développement dans la colonne d’eau près de la surface benthique (fond). Nage dans la colonne d’eau après le relâchement, mais revient vers le fond assez rapidement pour amorcer une sélection d’habitat. Ex: corail, éponge, ascidie

• Benthique (holobenthique ou direct) : organisme qui passe toute son existence dans le benthos.
– Sans soins parentaux: relâchement de larves ou
embryons, encapsulé ou non, attachés au fond ou sur
des algues, plantes ou animaux. Ex. Buccin commun
– Avec soins parentaux: «couvage» interne ou externe.
Présence des parents (au moins périodiquement) est
nécessaire au succès du développement.
Ex. Leptasterias polaris.

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23
Q

Stratégies de développement chez les invertébrés

A
  1. Planctotrophe (Planctonique)
    - stade larvaire planctonique (dissémination)
    - alimentation lors du développement
  2. Lécitotrophe (Démersale)
    - stade larvaire planctonique (dissémination)
    - aucune alimentation
  3. Direct (Benthique)
    - aucune stade larvaire
    - aucune dissémination par les courants
24
Q

Développement planctotrophe

A
  • La production de larves se nourrissant de phytoplancton ou de détritus organiques.
  • Souvent une série de stades larvaires

Avantages
• Exploitation d’autres habitats (e.g., colonne d’eau).
• Investissement minimal par unité (larves peu coûteuses, alimentation du plancton).
– De grands nombres peuvent être produits.
• Moyen de dissémination peu coûteux (passif).
• Dissémination sur grandes distances (sur des jours ou
des mois).

Désavantages : Mortalité très élevée (>99.9 %)
• Larves dépendent de sources de nourriture planctonique
• Larves dépendent des conditions océanographiques
prévalentes (peu de contrôle de la dissémination)
• Exposition prolongée des larves aux prédateurs
pélagiques et benthiques

25
Q

Pourquoi se disséminer

A
  1. Éviter la compétition (ressources limitées)
  2. Profiter des variations environnementales
    - Échapper des extinctions locales
    - Coloniser rapidement d’autres lieux

Stratégie « bet-hedging »*:
Si la qualité des sites varie de façon temporelle, la survie
correspond à la moyenne de tous les sites.

26
Q

Développement lécitotrophe

A

• Les larves ne se nourrissent pas puisqu’elles sont approvisionnées par des réserves provenant des parents.
• Associé à la fécondation interne
• Structures reproductives de la femelle plus complexes
(ex. glandes accessoires vitellogènes) afin de soutenir
le développement des embryons.
• Larves relâchées dans l’eau strictement pour la dissémination.
• Période larvaire : des heures aux jours

27
Q

Développement direct

A
  • Production directe de juvéniles (adultes miniatures) sans passer par une phase larvaire planctonique.
  • Les femelles produisent un petit nombre de gros oocytes riches en réserves (jaune) qui sont généralement fécondés par insémination directe.
  • La vitellogénèse est une étape essentielle pour le transfert des nutriments vers l’oocyte.
  • La femelle investit de façon variable dans les soins parentaux, c’est-à-dire dans l’encapsulation ou l’incubation des œufs (sur ou dans le corps).

Avantages
• Taux de survie élevé des jeunes (pas d’incertitude liée au développement planctonique).
• Juvéniles relâchés dans un habitat déjà testé par les adultes
• Stratégie avantageuse pour les espèces chez qui la dispersion larvaire n’est pas requise, par exemple quand l’adulte est pélagique (céphalopodes, chaétognathes).
• Stratégie avantageuse chez les espèces habitant des régions où l’environnement pélagique est beaucoup moins riche (ex. régions polaires, abysses).
• Stratégie avantageuse chez les espèces habitant des environnements stables où les ressources ne sont pas limitées (il n’est alors pas nécessaire de séparer les juvéniles des adultes).

Désavantages
• Investissement parental important (la mère est
responsable des besoins nutritionnels des larves, de
l’entretien de l’embryon ou de la production d’une
coquille).
• Moins de jeunes produits (habituellement < 100 par saison par femelle).
• Pas de dissémination pélagique.
• Flux génétique réduit (et donc davantage de variations
génétiques entre les populations de régions distinctes).

28
Q

Catégories principales de développement direct

A

Oviparité: ponte d’œufs fécondés encapsulés ou profitant de soins parentaux. Le développement se déroule à l’extérieur du corps maternel.

Ovoviviparité: les œufs sont gardés à l’intérieur du corps maternel mais sans recevoir de surplus nutritionnels (l’embryon dépend uniquement des réserves contenues dans l’œuf).

Viviparité: les œufs se développent à l’intérieur du corps maternel et bénéficient de surplus nutritionnels.

29
Q

Règle de Thorson

A

Proportion de développement non pélagique et pélagique en fonction de la latitude
> En haute latitude moins de développement pélagique qu’aux tropiques

Pourquoi ?
Car au nord les périodes de bloom sont très courtes, donc laisse peu de temps pour s’alimenter pour les larves

30
Q

Diversité des modes de développement larvaire

Classification selon le mode de nutrition

A

• Planctotrophe
- Qui se nourrit de source de nourriture externe provenant du plancton ou du benthos.
- Nécessaire car peu de réserves énergé:ques fournient par les parents
(stratégie R*: en faire plus avec moins!).
- Les larves possèdent des adapations particulières pour se nourrir.

• Lécitotrophe / Développement Direct
- Qui ne se nourrit pas lors de la dispersion. Utilisent les réserves parentales, généralement de la mère (vitellus).

• Alternatives et variantes

  • Planctotrophe facultatif : cas où des larves dites planctotrophe se sont métamorphosées dans le milieu sans par:cule de nourriture
  • Lécithotrophe «avancé» : larves développent des structures adultes alors qu’elles sont encore dans la colonne d’eau et donc commence à s’y nourrir.
  • Développement mixte….

• Osmotrophe
- Qui absorbe la ma:ère organique dissoute
directement de la colonne d’eau. Possible chez les larves planctotrophe et lécithotrophe.
Phénomène assez récemment étudier et en
condi:ons expérimentales in vitro.

31
Q

Développement mixte

A

Développement initial direct (incubation parentale ou encapsulation) suivi de la libération d’une larve pélagique à longévité généralement réduite qui se métamorphose finalement en adulte (bénéficiant ainsi des avantages et de la sécurité liés au développement direct, tout en profitant des capacités de dispersion de la larve pélagique).

32
Q

Le temps de développement des larves augmente avec la taille des oeufs

A

Plus les oeufs sont gros, plus longue est la phase embryonnaire

1) Plus de ressources énergétiques
2) Larve mieux développée

33
Q

Fécondité vs. Taille des oeufs

A

Plus les oeufs sont gros, moins il y en a

> Coût énergétique pour les parents

34
Q

Avantages et désavantages du développement lécitotrophe

A

Avantages
• Rétention des larves dans un milieu qui est déjà favorable au stade adulte, mais distribution plus grégaire (patchy).
• Larves se disséminent suffisamment loin des parents, mais avec moins de risque d’être transportées vers des environnements inadéquats.

Désavantages
• Larves plus coûteuses à produire (par unité);
• Moins de larves produites;
• Larves plus grosses, donc meilleure cible pour les prédateurs visuels;
• Moins de temps dans la colonne d’eau, mais quand même un haut taux de mortalité durant la phase larvaire pélagique.

35
Q

Avantages et désavantages du développement direct (holobenthique)

A

Avantages
• Réduction de la mortalité planctonique à zéro
• Larves demeurent dans un habitat déjà favorable au stade adulte

Désavantages
• Encore moins de larves produites avec la même énergie
• Capacité de dispersion très limité

36
Q

Capacité de dispersion

A

La capacité de dispersion des larves est important dans le maintien des populations, et la dispersion larvaire est particulièrement importante pour les espèces sessiles.
N’oublions pas que les adultes aussi ont la capacité de se disperser.

37
Q

Retombées démographiques, génétiques et évolutives

Planctotrophique vs. Lécithotrophique vs. Direct

A

Voir diapo 11-12

38
Q

La vie planctotrophique – pas facile!!

A

• Exploitation des ressources de la colonne d’eau
– Fiabilité des ressources alimentaires

• Prolongation de la période larvaire
– Exposition aux prédateurs

• Dissémination augmentée
– Transport aux lieux non-favorables

39
Q

Exemple où l’alimentation pourrait influencer la survie post-fixation

A

L’échec de recrutement chez la balane (Semibalanus
balanoides) au cours d’une année où les ressources
alimentaires planctoniques étaient limitées

40
Q

Preuve indirecte des l’adaptations pour réduire la prédation

A
  • Libéra:on des larves durant les périodes de faible risque de prédation
  • Déplacements vers la haute mer où les prédateurs sont moins abondants
  • Migration ver:cale afin de limiter le contact avec les prédateurs
  • Enfoncement passif en réponse à la présence de prédateurs
  • Production de composés chimiques donnant mauvais goût aux larves
  • Petite taille ou transparence réduisant la visibilité
  • Épines ou coquilles augmentant la taille effective
41
Q

Dissémination : Transport larvaire

A

Problème
• Mobilité des larves très limitée (<0.01 m/s)
• Déplacements sont largement dépendants des courants
• Résultat - transport des larves loin des sites adéquats à la survie au stade adulte

Stratégies médiatrices possibles
• Relâcher les larves lorsque les conditions favorisent le transport à des sites appropriés (comportement des adultes).
• Ajuster la durée de la période larvaire (par sélec:on).
• « Migra:on » ver:cale (comportement larvaire)
• Changement du comportement de nage des larves

42
Q

La dissémination larvaire - Processus passif

A

• «Flottabilité»
– Augmentation de la portance via des appendices, soies, coquille à densité neutre, mucus;
– Larve lécitothrophe: Réserves lipidiques assurent une densité moins grande que l’eau. Plus grande au début de la phase larvaire;
– Larve planctotrophe: Formation de réserves lipidiques avec alimenta:on. La densité des larves diminue au fur et à mesure que la phase larvaire progresse.

43
Q

La dissémination larvaire - Processus actif (comportement)

A

• Locomotion : Implique un contrôle de la direction, la fréquence et la vitesse de natation
• Via cils, appendices et contraction musculaire (tadpole larvae)
→ Direction plus ou moins droite

Pourquoi?	
Fonction	de	maintenir une certaine	position	dans	la colonne d’eau	pour		
• ↓	prédation
• optimiser	l’alimentation
• ↑	↓	dissémination

Mécanismes d’orientation:
lumière, gravité, courant, profondeur, pression, salinité

Phototac:sme positif

  • ↓prédateurs benthiques
  • ↑ phytoplancton
  • ↑ dissémination
    ex. nauplii de balane

Géotactisme positif
- Descente vers le fond

44
Q

Fixation larvaire, métamorphose et survie des jeunes

A
  • La fixa:on représente le changement d’habitat et de conditions, de la colonne d’eau vers le fond.
  • Le but : localiser et identifier un site adéquat pour sa subsistance à l’âge adulte.
  • Développement d’une morphologie ou d’un comportement favorisant le transport vers un site de fixation approprié.
  • Les larves sont dites « compétentes » lorsqu’elles sont en mesure de répondre à des facteurs stimulant la fixation.
  • Mouvements exploratoires ver:caux près du fond.
  • Recherche des « signaux » de fixation, e.g., composés chimiques, la texture du substrat.
  • Finalement la larve se fixe et se métamorphose; chez plusieurs espèces l’individu est lié à son site toute sa vie.
45
Q

La fixation larvaire - Processus actif

A

Possibilité de tester le substrat et réponse à des stimuli

Chimique: présence de prédateur (-) ou de congénères (+)

Physique: micro relief du substrat ou présence d’espèce arborescente pour le captage

Possibilité de délai dans la métamorphose pour une certaine période de temps, question de trouver le meilleur substrat possible

46
Q

Étapes dans la sélection d’un site de fixation adéquat chez les larves pélagiques

A

Voir diapo 27

47
Q

Présence des individus conspécifiques: une bonne idée?

A

• Avantages
– Présence d’un adulte = un bon signal
– Partenaire sexuel

• Désavantages
– Compétition

48
Q

Reproduction chez les poissons

A

La majorité des poissons pondent des œufs qui seront fécondés defaçon externe.

En général les femelles fournissent à leurs œufs une petite quantité de réserves alimentaires (les jeunes éclosent à des tailles légèrement plus grandes, permettant ainsi de réduire les problèmes osmotiques) et parfois aussi des gouttelettes d’huile afin d’augmenter leur flottabilité.

Plusieurs poissons ont développé des adaptations permettant aux individus de la même espèce de se rencontrer et se reconnaître.

Celles-ci incluent les migrations et les parades nuptiales (e.g., danser, adopter des postures mettant les couleurs en évidence, nager à l’envers).

Les poissons osseux pélagiques pondent directement dans l’eau après la parade. Ils doivent donc produire un très grand nombre d’œufs afin de s’assurer de la survie de quelques uns.

• Chez certains poissons de fond, les mâles attirent les femelles dans des territoires établis.
• Certaines espèces (comme le hareng) déposent leurs œufs dans les algues et les herbes marines, alors que
d’autres (ex. le capelan) pondent directement sur les plages à marée haute.
• Les poissons qui ne pondent qu’un petit nombre d’œufs ont également évolué dans les soins parentaux, telles la protection des nids contenant les embryons, l’incubation des œufs à la surface du corps voire même dans la bouche ou dans des poches spéciales (comme la poche d’incubation chez le mâle hippocampe).

49
Q

Reproduction chez les oiseaux marins

A

Les oiseaux marins passent la majeure partie de leur existence en mer mais reviennent nicher sur la terre ferme, souvent en larges colonies. Ils prennent également soin de leurs jeunes.

Seuls certains reptiles marins sont vivipares et donnent directement naissance (sous l’eau) à des jeunes complètement formés.

50
Q

Reproduction chez les tortues

A

Ces groupes sont dérivés d’ancêtres terrestres pondant des œufs, et la majorité des espèces doivent donc retourner sur la terre pour se reproduire puisque l’œuf amniotique est conçu pour « respirer » de l’air.

Les tortues s’accouplent en mer mais les femelles doivent revenir pondre sur des plages de sable. Les œufs et les jeunes fraîchement éclos ne sont pas protégés, et aussi la mortalité due à la prédation est élevée.

51
Q

Reproduction chez les mammifères marins

A

Les mammifères marins sont tous vivipares et prodiguent des soins attentifs à leur progéniture. La plupart doivent revenir régulièrement sur la terre ferme puisqu’ils y délivrent et élèvent leurs petits.

Pinnipèdes (phoques et otaries)

  • Grosse roqueries
  • Les jeunes sont vulnérables et doivent donc être nourris et protégés. Les femelles des pinnipèdes continuent de se nourrir en mer après la mise bas.
  • Chez certaines espèces il y a de la compétition pour les femelles.
52
Q

Reproduction chez les cétacés

A

Cétacés (baleines, dauphins et marsouins). Ils ont acquis la capacité d’effectuer la mise bas directement sous l’eau. Les jeunes doivent être prêts à nager et à respirer de l’air dès leur naissance. Leur mère leur fournit un lait très riche en lipides, en plus de continuer à leur prodiguer soin et protection pendant une longue période. Leurs comportements sexuels sont complexes (défense d’un territoire, parade nuptiale) et liés à l’ordre social régnant entre les individus d’un groupe.

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Q

Migration

A

Commune chez les poissons, crustacés, tortues et mammifères marins

Facteurs potentiels favorisant la migration
• Optimisation du succès reproducteur par l’utilisation de sites distincts maximisant la reproduction et la quête de nourriture
• Réduction de la compétition entre les juvéniles (« nursery ») et les adultes (site d’alimentation)

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Q

Migration des poissons

A

• Espèces anadromes –vivent en mer et se
reproduisent en eau douce.
Ex. le saumon atlantique

• Espèces catadromes –vivent en eau douce et se reproduisent en mer.
Ex. l’anguille américaine

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Q

Reproduction de l’anguille jaune

A
  • Migration: ↑ de la valeur adaptative (fitness), car meilleure survie des larves
  • Panmixie: Tous les individus dans une population participent à la formation de la génération suivante
  • Un site de fraie = une espèce = une population génétique
  • Cycle de vie catadrome et sémelparité
  • Front thermique comme indicateur du lieu de reproduction
  • Larves planctotrophes
  • Catadrome facultatif : pourrait devenir dominant dans le St-Laurent