Production primaire Flashcards

1
Q

Rôles écologiques du phytoplancton

A

•Assimile les éléments inorganiques en matière
organique (base des réseaux alimentaires)
•Acteurs importants des cycles biogéochimiques globaux (C, N, P, Si, S).
•Affectent le climat global (CO2, DMS).
•Peuvent avoir des effets délétères (algues nuisibles ou toxiques)

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2
Q

La taille du phytoplancton

A
< 2 µm picoplancton
2-20 nanoplancton
20-200 microplancton
200-2000 macroplancton
> 2000 megaplancton
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3
Q

Paradoxe du plancton marin

A

Comment un si grand nombre d’espèces en
compétition pour les mêmes ressources
font pour cohabiter?

Différentes niches écologiques

  • temps (succession saisonnière)
  • lumière (position verticale)
  • nutriments (position verticale)
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4
Q

Seuls quelques groupes forment des blooms

A
  • Diatomées
  • Primnésiophycées
  • Dinoflagellés
  • Cyanobactéries
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5
Q

La production primaire

A

La production primaire s’exprime le plus souvent en poids de carbone fixé par unité de volume et de temps:
ex: mg C m^-3 j^-1 = µg C l^1 j^-1

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6
Q

Partie utilisable du spectre électromagnétique

A

Radiations disponibles pour la photosynthèse (PAR): 400 à 700 nm

  • La lumière visible est très énergétique, elle contient presque 50% de l’énergie lumineuse totale.
  • Même si une part significative de la lumière visible est absorbée dans l’atmosphère, elle apporte beaucoup d’énergie à la surface de l’eau.
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7
Q

Spectre d’absorption de la chlorophylle a

A

• Le pic principal d’absorption de la chlorophylle a est 440 nm (bleu)
> Le phytoplancton est adpaté pour utiliser les longueurs d’ondes qui pénètrent le plus profondément dans l’eau.
• Pour faire cette mesure on récolte le phytoplancton sur un filtre et on utilise un spectrophotomètre à balayage.

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8
Q

Pigments accessoires

A

D’autres pigments, dits ‘accessoires’ peuvent contribuer à la photosynthèse mais ont surtout un rôle anti-oxydant ou protecteur contre la lumière excessive (UV ou visible)
Ex: Phycocyanine, Caroténoïdes

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9
Q

Atténuation exponentielle de la lumière

A
E = Éclairement (PAR)
k = coefficient d’atténuation
  • La valeur de k dépend des propriétés optiques de l’eau ainsi que des substances et particules qu’elle contient.
  • Par convention, la profondeur de la couche « euphotique » est celle où il reste 1% de la lumière incidente à la surface
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10
Q

Forme simplifiée de la loi de Beer-Lambert

A

Ln(Ez/Eo) = k·z

Ez/Eo = 0.01 à la base de la zone euphotique
Ln (0.01) = -4.6 = k·z

Profondeur de la couche euphotique = -4.6 / k

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11
Q

Disque de Secchi

A

A la profondeur ou le disque disparaît (D) la quantité de lumière réfléchie par le disque est égale à la quantité de lumière réfléchie par l’eau.

Facteurs qui contribuent à l’atténuation de la lumière dans la colonne d’eau:
• L’eau elle même
• La matière dissoute
• La matière particulaire inerte
• La matière particulaire vivante (phytoplancton et
bactéries)

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12
Q

Deux grands types d’eau

A

• Type 1 (large)
K influencé par: Phytoplancton
K < 0.20
Couche euphotique jusqu’à 200 m

• Type 2 (milieu côtier)
K influencé par: Apports de sédiment et de matière organique, phyto
K > 0.20
Couche euphotique: 2 - 50 m

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13
Q

Effet d’ombrage

A

Lorsque les floraisons (ou blooms) de phytoplancton se développent, les algues obscurcissent l’eau et réduisent la pénétration de la lumière

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14
Q

Méthodes pour estimer la production primaire

A

Incubations (in vitro)

  • Ajout de carbone radioactif - 14C (minutes/heures)
  • Mesure de l’accumulation d’O2 ou baisse de CO2 (heures/jours)
  • Assimilation de nutriments dissous (heures/jours)

Milieu (in situ)

  • Changements d’O2 ou de CO2 dans l’eau (semaine/mois)
  • Changement dans l’inventaire de nutriments dissous (semaine/mois)
  • Télédétection aéroportée ou orbitale (jour-année)

Avantage
- Régime lumineux naturel (in situ = idéal)

Limites
- Logistique plus lourde pour in situ (déploiement,
surveillance)
- Effet de bouteille (parois, apports nutritifs)
- Résultat valable pour une journée (extrapolation limitée)

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15
Q

Production primaire brute vs. nette

A

Production primaire nette (PPN) = Production brute - respiration

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16
Q

Profil vertical de production primaire

A

Ce profil peut avoir plusieurs formes. Celle-ci dépend de la pénétration de la lumière et de la distribution verticale de la biomasse (chl a) déjà présente.

17
Q

Lien entre lumière, photosynthèse et PPN

A

Sous le point de compensation la lumière n’est pas suffisamment forte pour compenser les pertes respiratoires.

Voir diapo 24

18
Q

Réactions dépendentes et indépendentes de

la lumière

A

La Rubisco est une enzyme très lente et est le facteur limitant pour la photosynthèse

19
Q

Couche mélangée et lumière moyenne

A

La quantité de moyenne de lumière perçue par le phytoplancton est fonction de:

1) l’éclairement incident à la surface (E0)
2) la profondeur de la couche mélangée (Zm).
3) La transparence de l’eau = coefficient d’atténuation (k)

Si la lumière moyenne est égale ou inférieure à la lumière de compensation (Ec), il ne peut y avoir de croissance nette.

20
Q

Modèle de la profondeur critique

A

Suppose que:
La respiration est constante sur la verticale
La photosynthèse diminue avec la profondeur
À une profondeur z, la photosynthèse (Pw) et la respiration (Rw) totales (= intégrées) sont données par l’aire sous la courbe.
La profondeur où Pw = Rw est la “profondeur critique” Zcr
Si la couche de mélange (Zm) est moins profonde que Zcr alors Pw > Rw et la croissance est positive.
Si la couche de mélange (Zm) est plus profonde que Zcr alors Pw ≤ Rw et la croissance est nulle ou négative.

Zcr = Eo/(Ec•k)

21
Q

La télédétection

A

Outil nécessaire pour faire un suivi des océans à l’échelle globale

• Télédétection passive: basée sur (1) la réflexion des différentes longueurs d’onde qui composent les radiations solaires ou (2) l’émission de radiations par les objets ou les organismes vivants.

Visible: chlorophylle, matière en suspension (sans nuages…)
Infrarouge: température de l’eau
Micro-ondes: glace de mer

• Télédétection active: basée sur la réflexion d’une émission radar (micro-ondes) capable de pénétrer les objets (ex. glace, sol)

22
Q

Répartition de la lumière

A

Certains capteurs passifs peuvent mesurer la fluorescence émise (fluorimètres), alors que d’autres mesurent la quantité et la qualité spectrale de la lumière réfléchie (radiomètres)

23
Q

Approche générale (couleur de l’eau)

A
  • La production primaire n’est pas “détectable” en soit, mais on peut mesurer:
    • La lumière qui parvient à l’océan
    • La couleur de l’eau (lumière réfléchie) – quantité & qualité
    • La température de l’eau
  • On estime la concentration de chl a et de matière en suspension dans la couche mélangée (pour obtenir k)
  • On calcule l’éclairement PAR disponible à chaque profondeur, puis on utilise une courbe P-E pour estimer la production primaire par unité de chl a (Pb)
  • On attribue une forme au profil vertical de chl a, puis à chaque profondeur on multiplie Pb par chl a
  • On fait une intégration verticale par partie pour estimer la PP sur toute la colonne d’eau
24
Q

Courbe photosynthèse-éclairement (P-E)

A

Les paramètres sont:
Pb max= taux maximum à saturation lumineuse (par unité de chl a)
a = pente initiale de la relation
Ek = Pb max/a = lumière au point ou Pb commence à saturer, aussi appelé “index de photo-acclimatation”

  • On considère que Pb est limité en lumière quand E ≤ Ek
  • Autrement Pb est limité par la capacité enzymatique (rubisco)

Voir diapo 34

25
Q

Exemple d’acclimatation à la lumière en milieu stratifié (Zm< Zcr)

A
  • La réponse de Pb à la lumière a une composante d’acclimatation (intra-spécifique) et d’adaptation (inter-spécifique)
  • On appelle « photo-inhibition » le phénomène de décroissance de PB en condition de lumière excessive
26
Q

Répartition de la chl a sous la couche mélangée

répartition uniforme dans la couche mélangée

A

Voir diapo 36-37