Pompes océaniques Flashcards
Différences entre écosystèmes marins et terrestres
- Une grande part du CO2 fixé retourne rapidement à l’atmosphère
- Carbone entreposé dans la biomasse “dure” ou le sol pour plusieurs années, mais demeure mobilisable.
Sources et puits de CO2
L’océan a absorbé environ le tiers du CO2 anthropique depuis 1750 (quantité semblable pour les milieux terrestres)
Inventaire océanique de CO2 anthropique
Pour l’essentiel le CO2 anthrophique dans l’océan est associé aux zones de formation des eaux profondes et aux zones très froides de l’océan austral et de l’Arctique.
> Plus de gaz car plus soluble
Pompe physique et pompes biologiques
Voir diapo 5
Deux types de pompes biologiques
Organique: 6 CO2 + 12 H2O → C6H12O6 + 6 H2O +6 O2
–> (tout le phytoplancton, diatomées)
Inorganique: Ca2+ + 2 HCO3- → CaCO3 + H2O + CO2
- -> (ou à CaCO3)(coccolitophoracées)
- -> pas très efficace car formation de plaque de bicarbonate qui remet dans l’atmosphère mais apport de CO2 par photosynthèse
Répartition verticale du flux organique (export)
- L’intensité de l’export de carbone organique particulaire (POC) s’atténue de façon exponentielle avec la profondeur
- Le matériel facilement accessible aux décomposeurs est dégradé d’abord – le reste persiste plus longtemps en transit vers le fond
Rétention du carbone dans la zone euphotique
Dans les systèmes basés sur du phyto de petite taille (i.e. gyres) et de longues chaînes alimentaires, l’essentiel du carbone est respiré en surface.
Voir diapo 9
Portrait global de la pompe organique (export annuel)
L’export de carbone organique co-varie avec la productivité des eaux de surface
L’efficacité de la pompe organique (0.05 à 25% de la NPP annuelle) est faible dans les régions où le petit phyto domine
L’océan absorbe environ 2.3 Pg C par an
Seulement 9% de ce flux est consigné dans le sédiment
> Plus important dans les zones côtières
Le reste s’accumule dans les couches intermédiaires et profondes – il est mobilisable (zones d’upwelling)
Les impacts possibles du changement climatique
• Le réchauffement et l’adoucissement des eaux de surface pourraient augmenter la stratification verticale, conduisant à une diminution de la productivité et une plus grande dominance du petit phytoplancton. Ceci
pourrait affaiblir la pompe organique et son efficacité.
• La solubilité du CO2 diminuerait avec le réchauffement, entraînant une plus faible dissolution dans les eaux de surface. En combinaison avec une diminution de la formation des eaux profondes (réchauffement + adoucissement = moins de formation d’eau dense en surface), cela pourrait entraîner l’affaiblissement de la pompe à solubilité.
> Plus de carbone dans l’atmosphère